Chapitre 10 : La nuit de toutes les audaces
Oh, mon dieu! Mon coeur vient de s'arrêter de battre, ce n'est pas possible, il ne peut pas être là, je dois être en train de rêver. Pourtant si c'est un rêve, il est en train de se matérialiser devant moi.
Je le vois qui se penche pour faire la bise à Jeannie, j'ignore ce qu'elle lui a dit, mais il sourit. Et puis tout à coup, il est là devant sous mes yeux, deux marches en dessous de moi, son regard à hauteur du mien.
- Bonjour, mon ange, me souffle-t'il.
- Dis moi que je ne rêve pas!
- Non, mon coeur.
Je le vois, je sens la chaleur qui se dégage de son corps, elle irradie jusqu'à moi et se propage dans tout mon être, réchauffant mon coeur en manque de lui.
Je ne bouge toujours pas, je n'ose pas, lui parcontre rapproche son visage de moi, son souffle chaud et doux, le velours de ses lèvres se posant sur les miennes qui finissent par s'entre-ouvrir, le laissant me pénétrer de la langue, me ramenant à la réalité et à l'instant présent.
Je crois que j'ai déconnecté un instant, seul mon coeur et mon corps sont eux encore présents et s'ennivrent de ce baiser d'abord tendre, puis de plus en plus profond. D'elles même, mes mains se sont accrochées à sa nuque, mes doigts se faufilant dans la masse de ses cheveux.
Un bruit nous fait lever la tête et je croise le regard joyeux de Jeannie, avant de reporter mes yeux sur ceux de l'homme qui me fait face, qui a pris possession de mon coeur et de mon corps, celui qui par sa simple présence, me rend vivante.
- Bonjour, chéri, lui dis-je reprenant enfin mes esprits après ce baiser.
Je lui prends la main et je le laisse s'écarter pour me que je puisse descendre avec lui et rejoindre nos hôtes. Une fois en bas, je lâche un instant la main de Joshua et vais prendre mon amie dans mes bras.
- Merci, lui dis-je.
- On est y est pour rien ma belle, c'est lui, me répond-elle en me rendant mon accolade.
A l'instant où Jeannie s'écarte de moi, je sens les deux bras de Joshua m'encercler et me serrer contre lui. Que j'aime cet instant, j'ai le sentiment d'être revenue à ma place.
- Ce n'est pas que je n'apprécie pas le hall de ma maison, mais nous serions mieux dans le salon, nous sort Jeannie.
- On arrive, lui réponds-je.
Une fois seule, je me retourne dans les bras de Joshua, pour lui faire face. Je lève la tête et le vois me sourire, je prends le temps de détailler un court instant. Je carresse son visage de ma main, détaillant chaque trait de son beau visage. Il a l'air fatigué et pourtant je le trouve encore plus beau, son regard est tendre, dieu qu'il m'a manqué. Je laisse glisser ma main sur sa nuque et me mets sur la pointe des pieds pour l'embrasser.
D'abord doux et hésitant, mon baiser devient vorace et Joshua me le rends également, se laissant emporter par ma fougue.
Très vite cependant nous nous séparons conscients que nos retrouvailles se feront plus tard, lorsque nous serons seuls tous les deux.
En attendant je veux savourer, la joie que je ressens de le savoir là avec moi et mon amie que je considère un peu comme une soeur. Nous rejoignons Jeannie et Edward dans le salon, où mon amie a posé sur la table divers amuses-bouches ainsi qu'un saut à champagne et quatre flûtes.
- Inutile que je fasse les présentations, je suppose en m'asseyant sur un canapé, Joshua faisant de même en prenant ma main qu'il pose sur sa cuisse.
- Euh non, ma chérie, se marre Jeannie.
- Bon maintenant quelqu'un peut m'expliquer! Leur demandé-je en me tournant vers Joshua.
- A la base j'avais prévu de venir vite te rejoindre et je n'ai eu que contre-temps sur contre-temps, comme je n'étais pas sûr de pouvoir venir avant jeudi, j'ai voulu t'en faire la surprise, dit-il.
- Et donc, il m'a appelé à la maison et il est tombé sur moi, reprend Jeannie, et comme tu venais de m'annoncer que tu viendrais passé le week-end, tout s'est bien goupillé.
- Je savais que tu me cachais quelque chose cet après midi, cette manie que tu avais à me pousser à acheter une robe, j'ai quand même cru un instant que tu voulais que je fasse du charme, au rendez-vous d'affaire de ton mari!
- Pour qui me prends tu Elyana Spencer, me gronde Jeannie le sourire aux lèvres.
- Pour ce que tu es ma chérie, lui répond Edward tout en me tendant une flûte remplie de champagne.
- Et qu'est-ce que je suis, dis-moi?
- Une entremetteuse pas très douée, mais avant tout l'amour de ma vie, lui répond Edward en allant s'installer contre elle et en l'embrassant dans le cou.
Pendant cet échange, nous ne pronoçons guère de mots Joshua et moi, nous sommes juste l'un contre l'autre, Josh se montrant très tactile, refusant de perdre le contact avec moi, ce qui me convient parfaitement.
Les conversations vont bon train, je suis surprise que Joshua, Jeannie et Edward aient pû s'entendre aussi vite, cela me fait chaud au coeur, bizarrement je ressens le besoin que Jeannie approuve ma relation avec lui et vice versa que Josh comprenne à quel point, elle a compté pour moi et à quel point je ne veux pas perdre son amitié.
En bonne curieuse, Jeannie pose beaucoup de question, elle passe Joshua à la moulinette, le pousse à la limite de ses retranchements et lui bravement répond à ses questions.
Cela me met un peu mal à l'aise pour lui, jusqu'à cette question fatidique qui m'a fait me redresser et qui m'a rendue nerveuse..
- Dis-moi Joshua, qu'as tu pensé quand tu as rencontré Elyana pour la première fois? Lui demande-elle un sourire que je qualifierai de pervers sur les lèvres.
Je ne me suis rendue compte que j'avais resseré mes doigts sur le pied de la flûte de champagne que lorsque Joshua s'est tourné vers moi et a desseré mes doigts avant de les porter à ses lèvres pour les embrasser. Quand il prend la parole, ce n'est pas à Jeannie qu'il parle mais à moi.
- Regarde-moi Elyana, me dit-il, quand je t'ai vu arriver dans mon bureau derrière Alma, j'ai été surpris, en dehors d'une photo d'identité que mon détective m'avait fourni, je n'avais que peu d'informations sur toi...
- Tu as fait faire une enquête?
- Laisse-moi finir, s'il te plait. Oui j'ai fait faire une enquête, enfin Alma a fait ce que je lui ai demandé, ta demande était si soudaine, il nous fallait nous assurer de la véracité de tes dires et de ton identité.
Tu te souviens que je n'étais pas emballé par notre rencontre, quand tu es arrivée. Tu étais si timide, éteinte, tes vêtements ne te correspondaient pas et puis d'un coup tu t'es emportée et plus je t'ai cherché plus tu m'as répondu, et je me suis dit que derrière cette jeune femme tristounette, se trouvait une jeune femme qui s'ignore.
Après tu es partie et tu m'as obsédé pendant des journées entières. La suite tu la connais Elyana, tu as pris mon coeur et tu le tiens entre tes mains.
Face à nous Jeannie et Edward restent silencieux, je vois sur le visage de Jeannie se refléter tout un tas d'émotions, la plus importante étant le sourire qu'elle me lance. Moi, j'en reste émue, des larmes perlant au coin de mes paupières, ne le lâchant plus du regard.
Je ne me rends même pas compte que Jeannie et Edward se lèvent, nous laissant dans notre bulle, je ne vois que lui. Lui et ses lèvres qui se rapprochent des miennes et ses mains qui entourent mon visage chassant du pouce ces larmes de bonheur qui tentent de s'échapper.
- Ne pleure pas, mon coeur, dit-il en m'embrassant.
A travers son baiser, il fait passer tout son amour moi, la faim qu'il a de moi aussi. Envahie par une sensation de bien-être que je n'avais jamais ressenti auparant, je finis par laisser mon coeur libérer ces paroles que je ne lui ai pas dit jusqu'à présent et que je n'ai jamais prononcé avant aujourd'hui.
- Je t'aime Joshua, lui dis-je si bas qu'il a eu de la peine à les entendre.
Pourtant je sais qu'il m'a entendu, je le lis sur son visage qui s'est figé et ses yeux qui se sont fait humides. Puis il a posé son front sur le mien, peinant à parler, il fini par prendre ma main et la pose là où son coeur bat la chamade.
- Dis le moi encore, mon amour.
- Je...
- On va passer à table les amoureux, nous crie Jeannie depuis la cuisine..
Cette Jeannie, je l'aime autant que je la hais en cet instant. Bon j'avoue, je n'avais pas prévu d'avouer à Joshua que je l'aime de cette façon, mais nous vivons un moment si fort et il a fallut qu'elle vienne, le gâcher. Je pousse un soupir à fendre l'âme qui fait rire Joshua.
- Allons-y, avant qu'elle ne vienne nous chercher, dis-je en me levant du canapé.
Une fois tous les deux debouts Joshua me tire contre lui et me serre fort et me dit :
- Je t'aime Elyana Spencer, tout en déposant de doux baisers partout sur mon visage, allumant au passage un brasier au creux de mon ventre.
- Josh, arrête !
- Quoi?
- Tu me rends dingue!
- Moi c'est ta robe qui me rend dingue, mon amour, je n'ai qu'une hâte, te la retirer, me glisse t'il en le creux de mon cou et en pressant son bassin contre le mien, m'arrachant un gémissement. Tu es superbe ma chérie.
- Et c'est seulement maintenant que tu le dis, le fusillai-je du regard, en me retenant de rire.
- Je te l'aurais bien dit plus tôt mais nous avons des spectateurs et je préfère de loin les gestes à la parole.
- Mon dieu, tu vas me tuer!
- Non, mon amour, seulement te faire jouir! me dit il en me prenant la main pour me guider vers la salle à manger.
La soirée se passe dans la bonne humeur, bien que trop lentement à mon goût. Joshua ne fait qu'attiser mon désir pour lui, par de légers baisers, qui m'allument, des contacts tantôt tout en subtilité, tantôt à la limite de la décence. Je suis à la fois ivre de lui et ivre de tout ce que j'ai pû boire au cours de cette soirée dont je vais longtemps chérir le souvenir.
Il est près de minuit quand nous prenons congé de nos hôtes, j'ignore où Josh veut m'emmener tout ce que je sais c'est que je devrais me contenter du sac que Jeannie m'a remis en me disant à l'oreille d'en profiter.
Nous voilà dehors, le bras de Joshua sur mon épaule, me collant à lui, me tenant au chaud contre lui. Je regarde autour de moi, pour voir si une voiture nous attend, mais rien en dehors de la mini avec laquelle je suis arrivée de Bridge. Joshua se met en marche et je le suis étonnée, de le voir remonter la rue, calme et silencieuse.
- Où allons-nous? Je lui demande.
- Pas très loin, j'ai pensé que nous pourrions prendre l'air un peu. J'aime Jeannie, me dit-il en changeant de sujet, je comprends mieux que tu lui sois si attachée.
- Oui, elle a été mon roc durant mon enfance, lui réponds-je, inquiète de le sentir se tendre à mesure que nous avançons dans la rue.
- J'espère que je serais le tien aussi, ma chérie, je veux que tu saches que tu peux te reposer sur moi, tout me dire.
Nous marchons depuis à peine cinq minutes, quand Joshua s'arrête sur le trottoir, me tourne vers lui et me serre contre son torse. Son manteau porte l'odeur de son parfum que j'aime tant.
Un instant je ferme les yeux et m'imprègne de cette odeur, savourant d'être contre lui. Ses mains se posent sur mes joues, l'une est froide d'avoir été sur mon épaule, l'autre tiède. Ce contraste me donne des frissons, envoyant des papillons dans mon ventre.
Je vois son regard inquiet, juste avant que ses lèvres se posent sur les miennes, je ne sais pas ce qu'il a depuis que nous sommes partis de chez Jeannie, mais je trouve son attitude étonnante. Son baiser auquel je réponds est doux, presque hésitant, les papillons que je sentais s'ébattrent aux creux de mon ventre sont remplacés par une boule d'angoisse. L'homme que j'ai devant moi n'est plus le même que celui que j'ai retrouvé au bas des escaliers.
- Joshua, pourquoi on s'arrête? Lui demandé-je en me reculant un peu.
- Parce que nous sommes arrivés.
- Mais, il n'y a pas d'hôtel, qu'est-ce que.....
- Chut...Retournes-toi, c'est ici que nous allons ce soir, me répond-il.
Lentement, je me retourne et vois derrière nous, une maison dans le même style que celle de Jeannie mais en plus grande. Celle-ci n'est pas mitoyenne comme les autres maisons du quartier.
La maison à l'air inhabitée, pourtant je vois qu'une voiture est garée dans l'allée. Me prenant par la main, Joshua saisi un code sur le portail, qui s'ouvre, et m'entraine à sa suite sur le perron de la maison. Je le vois fouiller dans sa poche et en sortir un trousseau de clefs qu'il me tend. Je le regarde sans vraiment comprendre ce que cela signifie.
La douce euphorie dans laquelle je me trouvais avant, a fait place à un sentiment étrange. Tendant la main, je prends le trousseau que me tends mon compagnon.
- Tu peux m'expliquer, à qui rime tout ça s'il te plait, je lui demande en me tournant vers lui.
- Cette maison est pour nous, mon coeur, aller ouvre, avant que l'on ne gèle sur place.
Sans un mot, je porte la clé que Joshua m'a désigné dans la serrure et la dévérouille d'une main tremblante.
Aussitôt la porte ouverte, une lumière vive nous accueille sur une vaste entrée. Je sens Joshua passer un bras autour de ma taille et me faire entrer avec lui dans la maison et he reviens à ce qu'il m'a dit juste avant que nous entrions.
- Comment ça pour nous?
- J'ai acheté cette maison en pensant à nous...
- Mais, mais je n'ai pas l'intention de rester ici Josh, je veux rentrer à New-York, le coupai-je.
- Je sais tout cela Ely. Tu es ici pour quelques semaines, et je sais pas, je me suis dit que ce serait mieux d'être ici ensemble que dans un hôtel, et puis je vais être amené à revenir régulièrement ici, alors voilà, je voulais t'en faire la surprise. C'est grâce à Jeannie que j'ai put faire tout ça.
- Josh, je ne sais pas quoi te dire, lui dis-je émue.
- Viens là mon ange, me dit-il en ouvrant grand ses bras afin que je vienne me blottir contre lui.
Je n'en reviens pas de ce qu'il a fait, de ce qu'ils ont comploté dans mon dos pour que nous soyons réunis ce week-end.
C'est merveilleux, il est merveilleux et cela m'effraie en même temps. Jamais personne n'avait fait ce genre de chose pour moi, je prends conscience que ses sentiments pour moi, qu'il passe son temps à me montrer par des gestes des mots sont bien rééls, il ne joue pas avec moi. Je sais qu'il n'a jamais joué avec moi, mais une part de moi, tapie loin dans mon cerveau, a toujours cette crainte que tout finisse par se briser et que ce que je vis, soit en faite une mauvaise blague.
Le sentant toujours tendu contre moi, je finis par presser mes mains de chaque côté de son visage et me hisse sur la pointe des pieds pour l'embrasser.
Au début, il ne réagit pas, puis son corps fini par se détendre, lors que ma langue vient caresser sa lèvre inférieure, ses mains finissent par se poser sur mes fesses et ce simple contact suffit à m'enflammer et à me faire perdre la tête. Je ne sais pas ce que j'ai ce soir, si c'est mon aveu de ce soir ou autre, mais je me sens sûre de moi. Je sais ce que je veux et je ferais tout pour l'avoir.
Tout en continuant de l'embrasser, je laisse glisser mes mains le long de son cou, puis de son torse jusqu'à son abdomen, où je défais un à un les boutons de son épais manteau, avant de le faire glisser de ses épaules. Pendant ce temps là lui me regarde surpris par mon audace et se laisse faire, ses yeux assombris par le désir rivés au miens. Continuant mon manège, j'ai commencé à déboutonner sa chemise, embrassant chaque bout de peau qui apparait.
Ce petit manège m'excite, un torrent de lave envahit mon coeur, je me liquéfie littéralement sur place.
Jamais je me suis conduite ainsi et je n'en aurais jamais eu le courage si cela avait été quelqu'un d'autre. Voilà tout l'effet qu'il me fait, c'est grâce à lui que je me sens si bien, et ce soir je vais faire en sorte de le lui montrer.
Son manteau et sa chemise ouverte, je contemple, mon homme toujours immobile au beau millieu de l'entrée.
Posant mes mains sur torse, je me
colle à lui pour sentir la chaleur de son corps contre moi. Je crois bien qu'il est tout autant excité que moi, car d'un coup je sens ses mains s'agiter contre moi, ouvrir mon manteau comme je l'ai fait, dévoilant ainsi ma gorge qu'il s'empresse d'embrasser tout en me soulevant pour me poser sur un meuble, et s'imposer entre mes jambes afin d'être au plus près de moi.
Ses lèvres sur mon cou, ses mains malaxant ma poitrine, son érection que je sens appuyée contre mon bassin, tout me transporte, embrasant encore plus mon intimitée. S'en est trop et pas assé en même temps, je voudrais qu'il me touche plus bas et en même temps je veux être celle qui lui donnera du plaisir, celle qui ce soir prendra le dessus sur nos ébats.
Le repoussant, je descends de la commode, et me lèche les lèvres en regardant son corps musclé, ce qui provoque un gémissement à mon amant.
Passant mes mains dans mon dos, je fais glisser lentement ma robe le long de mes épaules, puis de mon corps, dévoilant la lingerie que Jeannie m'a forcée à mettre.
Je vois les yeux de Joshua s'arrondirent de surprise lorsqu'apparait, un bustier en dentelle rouge, qui couvre à peine ma poitrine et qui enserre ma taille, à tel point qu'elle parait plus fine. Ma robe termine sa course sur le sol et je l'enjambe, dévoilant à mon compagnon, mon intimité parée d'une culotte très très échancrée et les bas tenus par des portes jarretelles.
Je le vois qui respire par à coups, le rouge lui montant aux joues, féline je m'avance jusqu'à lui et dépose un baiser au coin de sa mâchoire puis me recule un peu.
- Putain, Ely, tu veux ma mort, souffle-t'il comme s'il souffrait.
- Peut être bien, lui réponds-je d'une voix rauque.
Ravie de l'effet que je lui fais, je me fais un instant la réflexion qu'il faudra que je remercie mon amie, pour m'avoir forcée à acheter ses sous vêtements et à les passer.
A cet instant, la vulnérabilité de Joshua face à cette situation, son immobilité, me rendent encore plus audacieuse. Mon corps appel le sien, tels deux aimants qui ne demandent qu'à entrer en contact.
Joshua essaie de m'attrapper par les hanches, mais je le repousse, je suis bien décidée à aller jusqu'au bout de cette aventure sensuelle et je reprends donc les commandes, forçant mon désir pour lui à se contrôler. Je me rapproche à nouveau du corps de mon amant et me serre contre lui, plaquant mon bassin contre le sien, ce qui lui arrache un léger gémissement de douleur.
Mon pauvre chéri a l'air de souffrir le martyr. Passant mes mains sur ses fesses, je les lui pinces légèrement, ce qui allume un brasier au fond de ses yeux. Mes mains tremblantes d'excitation et d'appréhension, défont sa ceinture et la retire pour la balancer quelque part derrière moi, avant de descendre carresser ses jambes puis de défaire ses chaussures.
Un peu hésitant au départ, Joshua fini par comprendre que je veux garder le contrôle de la situation. A genoux à ces pieds, je lui retire une à une ses chaussettes qui suivent la trajectoire de ses chaussures. Sur une inspiration subite, je penche pour embrasser ses pieds et remonter sur ses chevilles, avant de remonter avec mes mains sur l'avant de son pantalon qui est plus que tendu.
Seul souffle et le bruit de mes baisers viennent troubler le silence qui nous entoure. Pendant un instant, j'hésite, est-ce que le fait que je prenne l'initiative lui plait, arriverai- je à aller jusqu'au bout de ce que je prévois de faire.
Il doit sentir mon hésitation, car je le vois tendre une main et me caresser la joue tout en me regardant. Son regard est passé de torride à une infinie douceur, comme s'il m'encourageait à continuer. Me reprenant, je me dépêche d'ouvrir son pantalon et de finir de le dévêtir, libérant son érection impressionnante de son carcan, ce qui me vaut un soupir de soulagement de sa part.
Passant ma langue sur mes lèvres, je m'approche de sa verge tendue et y dépose un baiser, avant de la prendre dans mon poing et de la serrer un peu, avant de faire un lent va et vient, libérant une goutte de rosée au bout de son sexe. Le souffle de Joshua se fait encore plus hâché au fur et à mesure que je joue, que je goûte son sexe, que j'ai mis en bouche.
Ses gémissements m'encouragent, à continuer de plus belle, mes jambes se pressent l'une contre l'autre, pour assouvir ce désir grandissant qui me gagne aussi.
Déchaînée, je lèche, j'aspire son sexe aussi loin que je le peux m'aidant de ma main, pour lui donner encore plus de plaisir. Les mains de Joshua, me guident par moments en tirant mes cheveux, ou poussant ma tête pour que je le prenne plus loin encore. Son érection déjà bien dure, ne fait que durcir encore et encore, il gémit de plus en plus, c'est comme une douce mélodie à mes oreilles. Je le sens maintenant qui tente de me faire ralentir, de m'arrêter mais je n'en ai que faire.
- Ely, humm, bébé, stop, je.... Oh putain c'est trop bon..
Je le sens qui est là tout près de la jouissance, ses gémissements prenant le pas sur ses mots qu'il me dit, sur son discours décousu, il voudrait que je m'arrête et en même temps que je continue.
Puis le point de non retour est dépassé et c'est dans un grand râle que je le sens se déverser dans ma bouche, avalant jusqu'à la dernière goutte de sa jouissance et me laissant trempée à ses pieds et heureuse de lui avoir procurer ce plaisir.
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