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Maëlle :
Avec Mahéra, la nuit a été superbe. On a un peu discuté puis nous sommes allées nous coucher.
Cela faisait longtemps que je vivais seule et j'espère m'habituer à ma nouvelle colocataire.
Ce matin, je me suis faite réveillée par mon téléphone qui ne faisait qu'émettre '' Love drug and sex '' de A Boogie with Da a Hoodie.
En essayant d'attraper mon téléphone qui était au chevet du lit, je l'ai fait tombé et j'ai aussi fini sur le sol.
Je n'ai même pas du le temps de vérifier de qui il s'agissait et j'ai répondu.
?? - Mlle Wise, j'ai besoin de vous au bureau tout de suite. Merci.
Je n'ai même pas pu placer un mot et il a raccroché. C'était qui d'ailleurs ? Monsieur Wilson n'a pas cette voix. Et à ce que je sache, il est le seul à pouvoir m'appeler si tôt le matin.
Je comptais me rendormir quand j'ai reçu un mail officiel de la secrétaire de Monsieur Wilson.
J'ai quitté la moquette et je me suis dirigée avec lassitude dans la salle de bain. J'ai pris une douche rapide et j'ai enfilé une robe enveloppe noire avec une ceinture autour de la taille.
J'ai débarqué dans le salon et j'y ai trouvé Mahéra.
Moi - Tu ne trouves pas ton lit confortable ?
Mahéra - Si si ne t'inquiètes pas pour moi, il est superbe.
Elle paniquait, et je me suis mise à me moquer d'elle.
Moi - Je dis ça juste parce que tu es un peu trop du matin.
Mahéra - Ah oui, c'est une vieille habitude. Je me lève souvent pour courir.
Moi - On pourra le faire ensemble ce weekend.
Mahéra - Pas de problème.
Moi - Pas que je n'aime pas ta présence mais je dois me rendre illico au boulot.
Mahéra - Il reste encore une heure avant d'y aller. Non ?
Moi - Si mais un salaud m'a convoqué et vu son audace, je crois que c'est une personne haut placé.
Mahéra - D'accord.
J'ai juste pris mes lunettes de soleil et une pochette.
Directe ma Nissan, direction les entreprises Wilson.
Une fois arrivée, j'ai salué le gars à l'accueil. Il est vraiment pas mal, je devrais songer à en savoir plus sur lui. Depuis que je suis dans cette entreprise, je n'ai plus le temps de m'épanouir, sexuellement parlant biensûr.
Moi - Salut Lauren, tu peux me faire monter un café s'il te plaît, avec des pains aux chocolats, j'en est vraiment besoin.
Elle se mit à rigoler et me dit:
Lauren - Pas de problème, je vais vous prendre un café très serré car ce qui vous attend à l'intérieur, vraiment...
Elle veut dire quoi par ce qui m'attend à l'intérieur ?
Mes parents sont là ? Non non, impossible !!!
Je vais être renvoyé ? Jamais, je fais trop bien mon boulot !
Je me questionnais jusqu'à ce que j'arrive au bureau de mon employeur.
J'ai toqué et une voix grave et suave m'a donné l'autorisation d'entrer.
J'ai ouvert la porte et l'ai refermé avec réticence.
Le siège en face était de dos, mais il était évident qu'il ne s'agissait pas de Monsieur Wilson dessus.
Maëlle - Bonjour Monsieur, puis-je savoir pourquoi m'avoir rappelé à l'ordre de si bonne heure ?
Il s'est mis à rire de sa voix enivrante puis il a retourné le siège. Je voyais enfin son visage.
Il s'est tenu debout et m'a demandé d'approcher.
?? - Mlle Wise, bonjour ! Je suis votre nouveau patron.
Nouveau quoi ? Ne me dites pas que le vieux est mort ? Non ! Il n'a pas pu me faire ça !!
Le seul avantage, il m'a laissé avec un boss assez sexy. Et en parlant de lui, c'est le gars qui m'a bousculé hier.
Moi - Un nouveau patron bien impoli.
?? - Dites ce que vous voulez, je m'en fiche. Mon père est parti à un voyage d'affaire, je ne sais pour combien de temps mais ce que vous devez savoir, c'est que c'est moi le maître d'ouvrage pendant ce temps.
Moi - Et pourquoi m'avoir appelé moi ? Je ne suis que la comptable, je ne suis pas là pour les informations.
M. Wilson - Vous êtes bien agaçante vous ?
Moi - Je ne suis juste pas du matin.
M. Wilson - Où avez vous passez la nuit ?
Moi - Chez moi bien évidemment.
Il avait quitté l'arrière de son bureau et s'était rapproché de moi.
Il était grand, beau et imposant. Il donnait un air sévère mais il est évident que c'est un dominant. Rien qu'en le regardant, une tension sexuelle s'est installée entre nous.
Dis moi Maëlle depuis quand tu n'as pas couché ? Ça devient grave là, tu fantasmes sur ton boss.
Ce gars ne sera jamais mon boss, c'est juste un remplaçant.
M. Wilson - Vous aviez l'habitude de reluquer mon père de la sorte ?
Moi - Je ne reluque personne, je suis juste stupéfaite devant tant de virilité.
M. Wilson - Tu es plutôt direct toi. Tu n'as pas peur que je te recale ?
Moi - J'en connais des hommes virils. Je n'en ai rien à faire de vous.
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