Chapitre 17

Kai me tira par le bras, sans aucune douceur. Je savais que j'allais devoir payer pour ma fugue. J'aurais du mieux réfléchir aux conséquences. Je me giflais intérieurement. Quand je pense que j'avais fait tout cela pour rien...

-Enzo ? Appelle Kai.

-Oui ?

-On prend quoi pour l'attacher ?

Je soupirais.

-Heum, je suis là, cessez de parlez de moi comme si je n'existais pas.

Kai me jeta à peine un coup d'œil. Sérieux ?

-Prend une des chaises de la cuisine. Remet là à la cave.

Ho non...

-Ok.

Pui, s'adressant à moi:

-Allez, avance.

Il me fit passer devant lui, mais garda une main sur mes reins. 

-Garde tes mains loin de moi, grognais je.

Il resserra sa prise, juste pour me faire mal.

Nous descendîmes les escalier, vers la porte sombre qui me rappelais de mauvais souvenir.

Il ouvrit la porte et me poussa à l'intérieur de la cave. Il alluma la lumière.

-Je vais chercher la chaise.

Il referma la porte à clé derrière lui. 

Je soupirais. 

Il revint deux minutes plus tard.

-Assied toi.

-Bien, ironisais je.

Je le fis quand même. 

Il m'attacha les poignet derrière la chaise, et fit de même pour mes pieds. J'étais plus que coincé.

Kai s'agenouilla pour que nos yeux se trouve à la même hauteur. Il paraissait apprécier la situation. Son regard se fit insistant.

Il chuchota à mon oreille:

-Qu'est ce qu'on pourrait faire de toi ?

Je détournais la tête.

Il mis deux doigt sous mon menton.

Je croisais de nouveau son regard. Il était froid et calculateur. 

Il me gifla.

Ma tête parti.

-Pourquoi t'es tu enfui ?

Je ne répondis pas. Il me gifla de nouveau.

-T'a un trouble du comportement ou quoi ? Déclarais je effrontément.

Kai ricana.

-Je ne répondrais pas. Tu devrais pouvoir répondre toute seule.

Le silence s'installa. Ma joue me faisait horriblement mal.

Kai s'approcha de mon cou.

Hoho...

Ses canines frôlèrent ma carotide. Son souffle me chatouilla. Il inspira profondément puis recula.

-Bien, je reviendrais dans quelques heures quand tu aura réfléchis. Enzo te rendra peut être visite avant, ajouta t'il avec un clin d'œil.

Il s'éloigna puis referma la porte derrière lui.

Je ne pouvais plus bouger. Ce qui soit dit en passant était tout à fait normal.

Les larmes menaçais de refaire surface mais je les retins. Je ne devais pas pleurer surtout pas maintenant.

Pour passer le temps, je décidais de chanter (idée un peu tordu mais lorsque il n'y a rien à faire, ce n'est pas si idiot.)

-Imagine there's no heaven 

It's easy if you try
No hell below us
Above us only sky
Imagine all the people
Living for today...

Imagine there's no countries
It isn't hard to do
Nothing to kill or die for
And no religion too
Imagine all the people
Living life in peace...

You may say I'm a dreamer
But I'm not the only one 

I hope someday you'll join us
And the world will be as one

Imagine no possessions
I wonder if you can
No need for greed or hunger
A brotherhood of man
Imagine all the people
Sharing all the world...

You may say I'm a dreamer
But I'm not the only one
I hope someday you'll join us
And the world will live as one
 

{Imagine-John Lennon]

Le temps de finir la chanson et la porte s'ouvrit. Je finis ma dernière note.

Enzo m'observait.

-Bravo.

Dit il.

-Merci.

J'avais nettement rougis.

Enzo s'approcha en rigolant.

-Tu chantes pour passer le temps ?

-C'est possible. Répondis je évasivement.

-Tu as une belle voix.

-Merci, répétais je.

Il s'approcha de quelques pas, encore.

-Tu sais, depuis que je t'ai rencontré, je savais que tu étais spécial.

-Ok, et quel est le rapport avec ma chanson ?

-Il n'y en a pas.

J'esquissais un sourire.

Il s'agenouilla, comme Kai quelques instants plus tôt.

-La première fois que je t'ai vu j'ai eu terriblement envie de te mordre, et cette envie ne m'a pas quitter depuis.

-Qu'est ce qui vous en empêche ? Le défiais je ?

-Rien.

Et il se pencha vers mon cou.

Son souffle était doux contre celui ci. 

La douleur ne dura qu'un instant.

Elle fus remplacer par une joie immense. J'étais comme dans un rêve. C'était un sensation indescriptible.

Je sentais toute ses émotions. Elles étaient pour la plupart confuse. Je ressentais du bonheur, de l'incompréhension, du désir, et beaucoup d'autre choses.

Puis il se retira. Et ce fut fini.











Hey ! Joyeux Halloween !

Vous pouvez pas savoir comment je suis fière d'avoir publié deux chapitre en deux jour !

Mdr,  n'oubliez pas de votez et de commentez !

A +

#Miss Stilinski

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top