C'était silencieux.

Il reste là silencieux.

Ici, sur ses genoux en train d'attendre quelque chose.

L'atmosphère était agréable.

Légèrement rosée.

Il y avait aussi une odeur très agréable.

Légèrement sucrée.

Qu'il inhalait avec tendresse et passion.

"Gaëlle" dit-il.

Gaëlle le rendait comme ça.

Il était dans un état second.

Submergé par elle,

Gaëlle.

Il observait avec attention cette silhouette noire,

cachée derrière un voile en soie,

rose poudrée.

"Elle danse" dit-il.

C'est ce qu'il pense.

Gaëlle ne danse pas.

Il est dans un état second.

Il rêve.

Il a l'impression que ca n'en est pas un, mais en réalité si,

il rêve.

"Wow..." dit-il.

" Qu'est-ce qu'elle est belle" surenchère-t-il.

Il reste là.

Silencieux.

Captivé par ce mirage qu'il pense être Gaëlle.

Une douce mélodie surgie.

Ce qui a pour conséquence de le bercer et de le plonger encore plus dans un état second.

" ta...lala...ta...lala..." chantonne-t-il tout en restant captivé par elle
Gaëlle.

"Gauche...droite.. gauche.." dit-il.

Il lâche un petit sourire laissant sous-entendre qu'il aime bien le spectacle qu'elle lui offre.

Elle,
Gaëlle.

"Gauche...pff..droite.." il continue à dire.

"Gauche..."

Oh.

Une larme coule sur sa joue.

Le spectacle est fini je suppose.

Il reste là encore.

Sur ses genoux,

Silencieux.

Une autre larme caresse sa joue.

Des larmes caressent ses joues.
Mais il reste là quand même.

" Pourquoi Gaëlle ?" Demande-t-il

Mais Gaëlle n'est pas là.

"Pourquoi Gaëlle tu n'es pas mienne ?"

Elle ne répond toujours pas, car elle n'est pas là Gaëlle.

" Hey, dit-il en rigolant
Pourquoi tu t'en vas Gaëlle ?"

Son nez devient rouge.

Les larmes continuent à couler.

Ce sont elles qui dansent maintenant.
Il reste là,

Silencieux,

Sur ses genoux en attendant une réponse de sa part.

Mais rien.

Car Gaëlle n'est pas là.

" Tu pars voir l'autre c'est ça hein ?" Il demande.

Aucune réponse.

Il sourit.

Il prend une grande inspiration.

Il inhale cette douce odeur légèrement sucrée avec passion.

Il se met en tailleur car ses genoux commençaient à rougir et à lui faire mal.

Il reste tout de même là,

silencieux.

Tout en souriant.

Tout en fixant ce voile rose poudrée.

"Tu me rends fou Gaëlle " fini-t-il par dire.

C'est vrai qu'elle l'a rendu fou.

Elle,
Gaëlle.