13.
Le lendemain matin, je me suis réveillée à 6h30. J'ai eu énormément de mal à m'endormir. Je me suis assise dans le lit en contemplant le soleil qui pointait timidement le bout de son nez à travers les volets de la chambre de ma meilleure amie. Camille dormait paisiblement à côté de moi. Je me suis levée sans faire de bruit pour me rendre à la salle de bain. J'ai pris une douche pour me réveiller. Je n'avais pas réussi à chasser toutes les questions qui me hantent. Je repensais à Camille et à la confiance aveugle qu'elle semble avoir envers son nouveau copain. Je ne comprendrai jamais comment elle fonctionne. Je l'admire. Elle a cette capacité à évacuer tous les moments de doute et de tristesse de sa mémoire. Elle se concentre uniquement sur le positif. Elle profite de la vie et prend ce qu'il y a à prendre sans se soucier du lendemain. Je commence à croire que c'est elle qui a raison. Peut-être que je me suis trop enfermée dans la méfiance. Peut-être me suis-je coupée du monde toute seule. Je devrais sans doute essayer d'aller davantage au contact des autres et puis voir comment les choses vont évoluer. Mon Dieu ! mais, qu'est-ce que je raconte, moi. Ressaisis-toi ma vielle.
Je suis restée une bonne demi-heure dans la salle de bain afin d'être un minimum présentable, histoire de ne pas aggraver mon cas si par malheur, je devais croiser des gens que je connais aujourd'hui. A présent, il ne me reste plus qu'à trouver quels vêtements je vais mettre. Tâche difficile pour une fille qui a l'habitude de prendre les premiers habits qui lui tombent sous la main.
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Du côté de chez Zayn, le jeune homme était tranquillement en train de prendre le petit déjeuner avec sa sœur aînée, Donyia. Il venait tout juste de se lever et n'était pas encore apprêté. Il baissait la tête dans son bol de café. Il peinait à se réveiller. Sa grande sœur, qui poursuivait ses études à Manchester, venait à peine de rentrer de sa semaine de cours. Zayn et elle sont très proches. Donyia vit tout de suite que quelque chose perturbait son frère.
- Alors petit frère, j'ai entendu dire que Miss Wonderbras t'avait quitté.
- Ouais pour un espèce d'abruti qui suit des cours de théâtre.
- Et alors, qui est la remplaçante ?
- ...
- Tu as bien une nouvelle copine quand même !
- Disons que j'ai un genre de.....projet.
- Un projet ?
- Bon en fait, elle m'a carrément jeté.
- J'adore déjà cette fille !
- Donyia !
- Zayn ! Allo ! Demandes-toi un peu pourquoi ça ne fonctionne pas. Est-ce que tu t'es déjà intéressé à ses goûts ? Demandes toi ce qu'elle aime.
- Justement, c'est là que le bât blesse. Nous n'avons absolument rien en commun.
- Oh punaise ! ça sent encore le coup foireux avec Harry ça.
- Pourquoi tu dis ça soeurette ?
- Je te connais Zayn et quand tu veux vraiment une fille, il te faut à peine un quart d'heure pour la mettre dans ton lit. Alors si ce n'est pas déjà fait, c'est soit que tu as perdu ton sex-apeal, soit que cette fille est une extra-terrestre.
- Je pense que la deuxième solution m'apparaît être la plus à propos.
- Alors je réitère ce que je disais tout à l'heure. J'adore déjà cette fille. Comment est-ce qu'elle s'appelle ?
- Ninon. Et j'ai rendez-vous avec elle tout à l'heure pour découvrir son univers justement.
- C'est un très joli prénom. Ouvre ton esprit et essaye d'avoir l'air vraiment intéressé petit frère.
- Oui Maman !! Zayn monta dans sa chambre en tirant la langue à sa sœur, en guise de vengeance.
Donyia et Zayn ont toujours été proches. Elle n'a jamais compris pourquoi son frère ne fréquentait que des poupées Barbie écervelées, sans aucun intérêt, sachant que lui est un garçon intelligent, voué à faire des études et à devenir quelqu'un. Contrairement à ce qu'il laisse paraître, Zayn est un garçon qui est de nature curieuse. Il aime découvrir de nouvelles activités et partager des expériences. Donyia est persuadée que le genre de fille qui lui conviendrait serait une jeune femme bien dans sa tête, avec une personnalité artistique, capable de lui procurer des frissons rien qu'en parlant. Donyia espérait vraiment que cette Ninon, serait cette personne. Malheureusement, elle avait la désagréable impression que son frère faisait fausse route dans cette histoire.
Deux heures plus tard, Zayn se gara devant la maison de Camille. Il klaxonna pour indiquer à Ninon qu'il l'attendait dehors. Celle-ci sorti quelques minutes plus tard. Elle portait une jupe violette qui lui arrivait à mi-cuisses et un chemisier blanc légèrement décolleté. Zayn se surpris à la dévisager et sentis son cœur s'accélérer.
- Tu ne pourrais pas venir frapper à la porte comme tout le monde, au lieu de klaxonner comme un malade ? Je ne suis pas une bonniche que l'on siffle.
- Content de te revoir moi aussi mon chaton. Lui sourit-il, en lui faisant un clin d'œil. Tu montes ?
- Hélàs, je crois que je n'ai pas le choix.
- Tu pourrais mettre un peu de bonne volonté je fais des efforts pour toi chaton.
- Que votre seigneurie est aimable. Je n'attendais pas tant d'égard de votre part, se moqua-t-elle.
L'ambiance était déjà bon enfant, ce qui aida à détendre l'atmosphère et à rassurer les deux jeunes gens. Pour cette journée, Ninon avait prévu d'emmener Zayn dans chaque endroit qui lui tenait à cœur. Elle était persuadée qu'il se lasserait très vite, mais après tout, c'est bien fait pour lui, il n'avait qu'à pas insister.
Ninon est une passionnée de peinture ; de dessin ; d'écriture et de musique. Tout ce qu'elle dessine, peint ou écrit est le reflet de son âme et de son humeur du moment. Elle a besoin de musique pour être inspirée. Elle décida tout d'abord d'emmener Zayn dans la galerie d'art où elle suit ses cours de peinture et de dessins. Certains de ses croquis étaient affichés, tout comme ceux de ses camarades. Zayn semblait réellement intéressé. Il scrutait chaque détail des toiles et posait beaucoup de question sur les travaux réalisés. Ninon fut très surprise. Elle poursuivit cette journée, en l'emmenant chez un disquaire pour lui faire découvrir ses musiques préférées. Les deux jeunes gens eurent des échanges très animés sur leurs goûts musicaux respectifs.
La journée passa à une vitesse vertigineuse. Ils ont déjeunés dans un petit restaurant italien, où Ninon put découvrir que Zayn était un vrai fan de spaghettis bolognaise. En toute fin d'après-midi, Ninon voulut faire découvrir son endroit préféré à Zayn. Elle l'emmena dans un parc un peu à l'écart de la ville. Elle se posa sur un banc et scruta l'horizon. La vue était spectaculaire. Le point de vue donnait sur la ville en contre bas. On pouvait voir les lumières de la ville s'allumer les unes après les autres et on voyait également la forêt à perte de vue. Ninon semblait perdue dans ses pensées, lorsqu'elle fut ramenée sur terre par la voix de Zayn.
- Tu as fait tomber ton carnet. Qu'est-ce que c'est ?
Le jeune homme tenait entre ses mains, le journal intime de la jeune fille, si tant est que l'on puisse appeler ça un journal intime. Il s'agissait en réalité de lettres ou poèmes que Ninon écrit chaque jour aux personnes chères à son cœur et qui sont décédées. Ce carnet est son jardin secret. Personne ne sait ce qui est écrit dedans. Lorsque Ninon vit que Zayn commençait à l'ouvrir pour le feuilleter, son sang ne fit qu'un tour.
- Rends-moi ça Zayn ! Elle lui arracha des mains
- Hé, doucement je ne voulais pas te le bouffer.
- Personne ne touche à ça.
- C'est vraiment dommage que tu réagisses comme ça. On vient de passer une journée cool et tu fous tout par terre en un instant.
Le jeune homme commença à se lever, passant sa main dans ses cheveux nerveusement puis il se retourna, le regard interrogateur et froid.
- Pourquoi tu es comme ça ? Pourquoi tu fuis autant les autres ? Tu vois aujourd'hui, tu t'es un peu ouverte à moi et j'ai pu découvrir ton univers. C'est cool quand tu fais ça, alors pourquoi es-tu obligée de tout casser après ?
- Je suis désolée pour le carnet......et pour le reste......Je vais rentrer.
Ninon se leva et commença à ranger ses affaires dans son sac, quand Zayn lui mit la main sur l'épaule, l'obligeant à se retourner pour se retrouver face à lui. Instinctivement il l'a pris dans ses bras. Il avait le besoin de la serrer fort pour lui montrer que si elle voulait s'ouvrir un peu, il était là pour l'écouter. Il s'étonna lui-même mais n'eut pas honte de son geste. Il avait aimé cette journée et commençait à apprécier la compagnie de la jeune femme de plus en plus.
Ninon, se laissa aller et posa sa tête contre le torse du jeune homme. Elle avait besoin de relâcher toute la pression imposée par cette journée. Elle n'avait pas passé la journée seule avec un garçon depuis tellement longtemps.
- Est-ce que tu veux bien m'expliquer ce qu'il y a de si important pour toi dans ce carnet ? Tu peux avoir confiance en moi chaton.
- Ce sont en quelque sorte, des lettres.
- Des lettres pour qui ?
- Des êtres chers disparus.
- Oh. C'est un peu ton échappatoire et le seul moyen que tu as trouvé pour maintenir un certain lien avec eux.
- C'est complètement ça même.
- Et, est-ce que je peux savoir à qui tu les adresses tes lettres ?
- A mes grands-pères.
- Tu sais....moi aussi j'écris des lettres de ce genre mais à mon père.
- Mais ton père n'est pas mort......
- Non, mais il me fait vivre un tel enfer et me met une telle pression concernant les universités. Je n'arrive pas à lui parler en face à face. Il ne m'écoute pas. Il veut tout décider à ma place et ça me pèse.
- Je n'aurais jamais pensé que tu pouvais vivre ce genre de choses. Je suis navrée pour toi Zayn. Dit-elle en prenant la main du jeune homme dans la sienne. Elle commença à caresser le dos de sa main et posa sa tête sur l'épaule du jeune homme en le fixant des yeux.
- Je n'en ai jamais parlé à personne, pas même aux potes. C'est bizarre pour moi de parler de ça à haute voix avec quelqu'un.
- Parfois, ça fait du bien de se confier.
- Toi aussi tu devrais te confier à moi chaton.
- Me confier sur quoi ?
- Je ne sais pas.......Alex peut-être............., dit-il posément tout en gratifiant la jeune fille d'un regard doux et protecteur.
- Qui t'as parlé d'Alex ?
- Peu importe.
- Qui ?
- Camille, en a parlé une fois.
- Mais qu'elle bécasse celle-là.
- Ninon.......Des tas de rumeurs circulent te concernant et concernant ta relation aux garçons. J'aimerais connaître ta version.
- Non.
- Je t'ai bien parlé de mon père et ce n'était pas simple non plus.
- Crois-moi, ça n'a absolument rien à voir. Cette putain d'histoire avec Alex est loin derrière moi et le simple fait de penser à lui me donne envie de vomir.
Le regard de la jeune fille était remplit de haine et de dégoût.
- Ce n'est pas si grave de se faire larguer, même si la méthode employée n'est pas très courageuse.
- Tu ne sais rien de ce qui s'est passé Zayn. Je ne te permets pas de juger.
- Mais explique-moi alors, hurla le jeune homme, se plaçant face à Ninon pour l'empêcher de partir.
- A quoi bon...........Apparemment ton opinion est déjà toute faite.
- J'ai peut-être beaucoup de défaut, mais je sais reconnaître mes torts, alors j'aimerais que tu me donnes ta version.
- Très bien..........Alex et moi sommes sortis ensemble il y a trois ans. J'étais naïve et totalement idiote à cette époque, donc je suis évidemment tombée éperdument amoureuse de lui. J'étais vierge quand je l'ai rencontré et je me suis rapidement rendue compte qu'il était très dragueur, un peu comme toi, (la jeune fille se mit à rires, suivie par le jeune homme). Il m'avait promis que jamais il ne me forcerait à coucher avec lui et qu'il n'aimait que moi, le blabla habituel quoi. J'envisageais de faire l'amour avec lui le soir de la fête du printemps, persuadée qu'il n'aimait que moi. La veille du bal, j'ai surpris une conversation avec ses amis. Mon histoire avec lui n'était en réalité qu'un pari minable et dégueulasse. Je n'étais qu'un pari pour lui. Il avait parié avec ses potes qu'il réussirait à me sauter le soir de la fête du printemps. Ce jour-là, je suis entrée dans une colère noire et un mépris qui ne m'a pas quitté depuis. Je l'ai insulté de toutes mes forces, et je lui ai dit qu'il pouvait aller se faire foutre et aller au bal tout seul. Je pensais être tranquille mais lui en a décidé autrement. Le soir du bal, il s'est introduit dans ma chambre. Il m'a violé.....il m'a violé ce soir là Zayn, sur mon lit. Depuis ce soir-là, je n'ai plus foi en l'humanité.
Zayn l'écoutait parler. Il était abasourdi. Il n'arrivait pas à en croire ses oreilles. Cette jeune fille en face de lui, que tout le monde méprise, est en réalité une jeune femme brisée, brisée par l'homme qu'elle aimait et qu'elle pensait être au-dessus de tout soupçon. Il se rendait compte, qu'il était en train de reproduire la même chose. Il allait la faire souffrir lui aussi s'il continue cette mascarade. Il serra ses poings si fort, qu'il se griffa l'intérieur de la main. Il se sentait minable de la trahir. Minable d'être aussi con que cet enculé d'Alex. Il voudrait revenir en arrière et apprendre à la connaître en toute sincérité. Cette fille le touche au plus profond de lui-même. Il a confiance en elle et en son jugement. Il aime parler avec elle ; il aime quand son regard s'anime lors de leurs nombreuses joutes verbales. Il aime sa présence réconfortante et il se sent vide lorsqu'elle tourne les talons. Ninon est entrée dans sa vie et dans son cœur et ne semble pas pouvoir en ressortir.
- Zayn ? Est-ce que ça va ? Tu t'es griffé, ça va ?
- Ninon, je.....
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, qu'une voix les interpella de loin.
- Hé Zayn ! Ninon ! Salut
- Louis ?
- Cache ta joie mon pote. Coucou ma jolie ça va ? Qu'est-ce que vous faites tous les deux ?
- On discutait.
- Je suis bien content de vous croiser. J'organise une petite fête ce soir chez moi, ça vous dit de venir ?
- ..........
- Ninon ? Tu es d'accord ?
- Moui pourquoi pas.
- Génial ! je vous dit à tout à l'heure alors.
- Bon, je passe te prendre chez toi à quelle heure alors ?
- Je n'y vais pas Zayn.
- Mais tu viens de dire à Louis, que....... ?
- Je sais, mais cette journée m'a épuisée et puis j'ai pas mal de rangement à faire chez moi. Tu t'amuseras mieux sans moi. Me remémorer tous ces souvenirs a été éprouvant pour moi.
- D'accord.
A 19h, Ninon était tranquillement dans sa chambre, à dessiner, le téléphone dans l'autre main. Elle discutait avec Rudy, qui lui reprochait de ne pas avoir accepté d'aller à la soirée organisée par Louis. Rudy ne comprenait pas pourquoi sa meilleure amie avait toujours le chic de faire 10 pas en arrière après en avoir fait 5 en avant.
- Tu crois que le beau Zayn va t'attendre indéfiniment ma chérie ?
- MAIS JE NE VEUX PAS QU'IL ATTENDE QUOIQUE CE SOIT RUDY
- Arrête de me hurler dessus sweetie. Qu'est-ce que tu as trouvé comme excuse pour ne pas y aller ?
- Je lui ait dit que j'avais du rangement à faire.
- Parce-que griffonner le visage de Zayn sur ton carnet à croquis, pendant que ton père et ton frère regarde le foot à la TV et ta mère cuisine, tu appelles ça « avoir du rangement » à faire ?
- Tu me connais trop bien. Je te déteste Rudy.
- Non, tu m'aimes Sweetie.
- Rudy, on vient de sonner à la porte je te laisse. Bisous.
- Bisous ma Nini.
Je suis descendue en quatrième vitesse, parce que quand mon père et mon frère regarde la TV, rien ne peut les perturber et c'est idem pour ma mère quand elle cuisine en chantonnant du Julien Clerc.
- Salut mon chaton !
- Zay.......Zayn ?! Mais...
- Tu as bien dit que tu avais du rangement à faire et que ça allait te prendre du temps ? Alors je t'amène du renfort.
- .......
- Ninon ? Qui est-ce ? Oh mon petit Zayn ! comment vas-tu, entre !
- Bonsoir Mme Vannier.
- Maman, tu nous excuses une minute ! tirant Zayn sur le perron, Pourquoi tu es venu chez moi ?
- Je voulais te mettre face à ton mensonge ma belle. Tu ne voulais pas venir à la soirée et tu m'as inventé cette histoire de rangement mais ça ne marche pas avec moi.
- De toute façon, je n'ai rien à me mettre.
- (lui tendant une robe magnifique rouge à fines bretelles) Seigneur.....
- Appelle moi Zayn ça suffira (dit-il en rigolant)
- Mais tu as vu ma tête ? Je ressemble à un épouvantail.
- C'est là que j'interviens, Donyia Malik enchantée, conseil mode et beauté.
- Heu, enchantée...........Tu me le paieras Malik.
- A tout à l'heure mon chaton.
- Oh, Zayn, viens te joindre à nous on regarde le match.
- Bonsoir Monsieur. Salut Simon.
- Mais, j'y pense, qu'est-ce que tu fais ici ?
- Je suis venu chercher Ninon pour aller à une soirée.
- Ma sœur dans une soirée ? C'est la soirée des clowns ?
- Simon ! Et où est-elle d'ailleurs ma fille ?
- Avec ma sœur Donyia, elle se prépare là-haut.
- Tu es certain que l'on parle de ma fille là ? Ninon se préparer pour une soirée.............une grande première, tu entends ça chérie ?
- Oui et ça me fait très plaisir d'ailleurs. Merci d'être entré dans sa vie à temps Zayn.
- Heu....de rien Madame.
Une demi-heure plus tard :
- Mesdames et Messieurs, laissez-moi vous présenter la nouvelle, non pas changer mais différente, Ninon Vannier.
- .................
- Ninon, descends ton joli petit cul.
- Waouh !!!!!!!!!! tu es magnifique ma puce.
- Merci Maman. Je ne me sens pas du tout à mon aise mais Donyia a été fantastique avec moi.
- Je t'en prie ma belle. Monsieur Vannier, qu'en pensez-vous ?
- C'est............court.
- Roh chéri !
- Quoi ? Court...mais très joli.
- Et toi petit frère qu'est-ce que tu penses de la transformation de ta cavalière ?
- Tu es.............magnifique Ninon.
- Merci...........
- Bon, il faut qu'on y aille pour ne pas se mettre en retard.
- Faites attention. Ramènes nous notre fille entière Zayn.
- Vous pouvez compter sur moi Monsieur.
TO BE CONTINUED............
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