Chapitre 39.

Bonjour à tous !
Une petite note vous attend à la fin de ce long (et dernier 😢) chapitre, j'ai une petite question à vous poser.

Bonne lecture 😊😘

*****

Gaëlle

- Grand-frère ? Il annonce ça, comme ça ? Il est sérieux ? Ce n'est pas pour Elya qu'il est revenu, c'est pour son bébé, voilà tout ! Julie a dû l'obliger à venir nous voir, c'est certain. Elle lui a probablement lancé un putain d'ultimatum de merde ! Je n'y crois pas. Il est incroyable. Il faut qu'il ait un gosse pour comprendre à quel point c'est important de se soucier de sa famille ? Mais il a quel âge, putain ! Il est incapable de comprendre les choses par lui même alors qu'il est adulte, merde ! Mais s'il croit que je vais tout lui pardonner, il est loin du compte. Il va devoir ramer, je te le dis. Une minute : ça veut dire qu'Elya va avoir une nouvelle tante ou un nouvel oncle ? Plus jeune qu'elle en plus. Elle va être heureuse, c'est sûr. Découvrir l'existence d'un papi qui n'habite plus à l'autre bout du pays ainsi qu'un nouveau parent... Elle va être dingue quand elle l'apprendra. Mais je ne vais pas lui dire pour le moment. C'est mieux d'attendre de voir si mon père va maintenir ses engagements, tu ne crois pas ? Oui, c'est mieux comme ça. Je préfère attendre quelques mois, on ne sait jamais. Il peut très bien se rétracter dans quelques semaines, ça ne me surprendrait même pas. Pourquoi tu ris ?

Il s'interrompt après de longues minutes à monologuer en faisant les cent pas face à moi, et mon rire presque imperceptible l'a coupé dans son élan.

- Je crois que je ne t'ai jamais entendu prononcer autant de grossièretés en une journée !

- Ouais eh bien il m'agace ! balaie-t-il d'un revers de la main.

- Ça, j'avais compris, ricané-je.

- Tu vas arrêter de te moquer ?

Voyant que ça le vexe plus que ça ne l'amuse, je m'excuse et cesse de rire.

- Tu t'en fiche, en fait ?

- Non, réponds-je en me levant du lit où je suis assise.

Je m'approche de lui mais il secoue la tête, énervé, et recule.

Son père est parti il y a à peine une demie heure et depuis, il ne fait que râler. Il a préféré venir dans la chambre d'amis, m'emmenant avec lui et laissant Elya avec son oncle et Emma dans le salon. Je crois que je préfèrerais les rejoindre, mais je tiens bon parce qu'il a besoin de vider son sac et de me dire ce qu'il ressent.

- Nathan, tu voulais qu'il fasse parti de la vie d'Elya et il l'a fait. Peut-être que sa future paternité y est pour quelque chose, peut-être que ça l'a réveillé, je ne sais pas. Mais il est là maintenant, pas vrai ? Peu importe la raison, tu l'as vu aujourd'hui avec Elya et je ne pense pas qu'il faisait semblant. Ça prendra du temps pour que tu le pardonnes et pour qu'il soit à l'aise avec sa petite-fille, mais vous allez vous en sortir. En plus, je sais déjà que tu seras un excellent grand-frère et que tu adoreras ce petit bébé, pas vrai ?

Il me fixe durant quelques secondes sans rien dire puis soupire longuement en levant les yeux au ciel.

- Tu m'énerves.

- Parce que j'ai raison ? souris-je.

- Évidemment, marmonne-t-il en sortant de la chambre.

Même en colère, il me fait rire.

Je le rejoins dans le salon où il s'est installé avec les autres et m'assieds près de lui sur le canapé.

- Arrête de bouder, murmuré-je à son oreille avant d'embrasser sa joue.

- Lâche-moi, râle-t-il.

Je sais qu'il n'est pas sérieux et ça me fait davantage rire, mais je ne renchéris pas. Il a besoin de se calmer et de réfléchir à tout ça tranquillement. Heureusement, sa fille est là pour changer de sujet de préoccupation.

- Papa ? Tu savais que Papi avait une amoureuse aussi ? Tout le monde a une amoureuse ou un amoureux ici ! s'exclame-t-elle.

- Sauf toi, contre Max. Parce que t'es trop petite.

- C'est pas vrai, d'abord ! J'ai une amoureuse moi aussi !

- Quoi ? s'écrient les deux frères en chœur alors que je me met à rire.

Le silence plane un instant puis Elya baisse la tête, les joues rouges écarlates.

- Papa a dit que les filles pouvaient être amoureuses des filles, se justifie timidement la fillette.

- Oui mais ça ne veut pas dire que tu dois être amoureuse maintenant, grommelle Nathan.

- T'inquiète Papa. Je vais pas être amoureuse de Camila longtemps parce qu'elle dit qu'elle veut pas être amoureuse de moi parce que je suis une fille. Et du coup elle se moque de moi et les autres enfants aussi.

- N'écoute pas les autres, crevette, répond Max en lui ébouriffant les cheveux. Ils racontent des bêtises. Tu peux être amoureuse de qui tu veux.

- Et puis si Camila se moque, c'est qu'elle n'est pas très gentille, tu ne crois pas ? ajouté-je.

- Ça, c'est bien vrai ! rit-elle.

Nathan l'attrape par la taille comme si elle ne pesait rien et la prend sur ses genoux. Il chuchote quelque chose à son oreille, ce qui l'a fait éclater d'un rire cristallin. J'adore les voir si complices tous les deux, et je ne m'en lasse pas.

***

En rentrant à Narbonne quelques jours plus tard, Elya s'empresse d'annoncer la nouvelle à sa grand-mère, puis à ma mère lorsque nous allons chez moi.

Elle est heureuse, je le vois. Elle qui n'avait jusqu'alors que trois membres dans sa famille, elle est aujourd'hui comblée et aimée de beaucoup de monde. Elle a désormais deux grands-mères, un grand-père, un oncle, une tante, un père et une mère. Ça la rend si joyeuse d'avoir une famille recomposée et presque entière. Selon elle, il ne lui manque plus qu'un grand-père et une petite sœur. Elle devra patienter quelques années pour le bébé et cesser d'espérer pour son autre grand-père. Nathan a accepté de faire le premier pas vers son père, mais ce ne sera certainement pas mon cas.

Mon petit-ami a toutefois essayé de me persuader de renouer les liens avec lui mais ç'a été un échec cuisant, et il n'a pas insisté. Ma situation est totalement différente de la sienne et il sait à quel point mes sentiments à l'égard de mon paternel sont douloureux.

Deux semaines après notre rencontre avec John, Elya en parle toujours et elle voudrait le revoir, mais je sens bien que Myriam n'est pas prête à le revoir. Son fils lui a parlé de la raison de son départ et j'ai bien compris que ça la touchait beaucoup, ce qui se comprend. Elle était sur le point d'être demandée en mariage par l'homme qu'elle aimait et qui l'a déçue au plus haut point. Je suis triste pour elle. D'avantage encore lorsque Nathan lui a annoncé qu'il allait être père pour la troisième fois. Néanmoins, elle aussi a eu des aveux à nous faire puisqu'elle nous a annoncé il y a peu de temps, qu'elle voyait un homme. Elle ne souhaite pas nous le présenter pour le moment, mais si ça la rend heureuse, ça suffit à son fils. Elle a toutefois affirmé que contrairement à son ex-compagnon, elle n'aurait pas de troisième enfant ce qui a déçu sa petite-fille.

De son côté, le père de Nathan semble prêt. Selon lui, la grossesse de sa compagne n'était pas prévue. Elle a déjà trois enfants de son côté et ils étaient d'accord tout deux qu'ils n'en auraient pas d'autres. Mais le bébé en a décidé autrement alors il arrivera dans quelques mois et les parents semblent heureux. Tant mieux pour eux !

***

Je passe ces vacances d'été avec mes deux amours, et parfois même avec ma sœur mais aujourd'hui, nous allons à la plage tous ensemble : ma famille et celle de Nathan. Nos mères s'entendent très bien - heureusement pour nous. Nous avons même déjà fait quelques repas ensemble et tout le monde s'entend à merveille. Les journées à la plage ou en balade sont toujours agréables, mais comme souvent, Elya nous fait comprendre qu'elle est présente.

- Aller ! Dépêchez-vous, s'impatiente-t-elle alors que nous installons les serviettes et nos affaires.

Elle est déjà en maillot de bain et sautille vivement sur le sable chaud.

- La crème solaire, annonce son père prévenant.

- Oh non ! Papa, je veux aller dans l'eau maintenant, se plaint-elle en gémissant.

- Tu iras après avoir mis de la crème. Si je ne le fais pas, tu seras rouge comme une tomate et le soleil va te brûler la peau. Tu te rappelles la dernière fois comme tu avais pleuré ?

Elle grimace et gonfle les joues avant de capituler en se laissant tomber sur une serviette. Elya s'impatiente d'avantage lorsqu'elle voit que son père est en train de terminer de déballer les affaires, alors je m'attelle à cette tache à sa place. Comme je m'y attendais, elle grogne de mécontentement.

- Mais Maman... J'aime pas la crème, annonce-t-elle lorsque je commence à masser son dos.

- Je sais, mais c'est obligé. Sinon, tu resteras toute seule sous le parasol, comme Papa a dit.

- C'est pas juste...

- Je termine de t'en mettre ou pas ?

- Oui, déclare-t-elle en grognant.

Je termine donc mon travail et elle part avec Zoé une fois enduite de crème à son tour.

- Elle fait le coup à chaque fois qu'on vient ici, soupiré-je en retirant ma robe.

- Tu crois que tu ne faisais pas de petits caprices comme ça quand tu étais petite ? rétorque ma mère.

- Non. Jamais, ris-je.

C'est étrange de me dire que seulement quelques années plus tôt, j'étais à sa place. Maintenant, je suis devenue maman et c'est à mon tour de gronder et de donner des ordres. C'est trop bizarre comme situation.

- Tu viens te baigner ? me demande Nathan en me tendant la main.

- Vas-y, je vous regarde.

- S'il te plaît, me supplie-t-il en me faisant les yeux doux.

Je soupire longuement et lève les yeux au ciel. Il ne me lâchera pas si je refuse.

- Pas loin alors.

Il acquiesce en souriant alors je le suis, laissant nos mères respectives bronzer sur leur serviette et nous rejoignons Elya et Zoé qui s'amusent à s'éclabousser. Je n'aime toujours pas l'eau, mais j'ai beaucoup moins peur à la plage.

Notre journée passe si rapidement que nous sommes déjà de retour chez Nathan. Les jours suivants, nous sortons pratiquement tout le temps. Soit seulement tous les trois, soit avec sa mère, soit avec ma famille, ou encore avec nos amis. Elya s'est parfaitement habituée à leur présence et elle les aime bien. Elle s'amuse beaucoup avec eux et de leur côté, ils ne voient aucun incovénient à ce qu'elle nous accompagne. Elya proteste quand nous ne l'emmenons pas et boude en allant se plaindre à sa grand-mère - ses grands-mères même, étant donné qu'elle considère ma mère comme telle, tout comme elle considère Zoé comme sa tante.

Nous avons régulièrement des nouvelles de John, au plus grand plaisir d'Elya. Elle a même demandé à passer quelques jours chez lui mais Nathan a catégoriquement refusé. Il n'est pas fou, tout de même. Jamais il n'accepterait de confier son bébé à un étranger, même si cet étranger est son paternel. Il va lui falloir du temps, évidemment. Et comme Myriam refuse que son ex-compagnon mette un pied chez elle, il sera dans l'obligation de patienter encore un long moment. La confiance se mérite, et lorsqu'elle a été si longtemps perdue, c'est difficile à redonner.

Ces vacances d'été, sont à la fois apaisante parce que je passe tout mon temps avec Nathan et Elya mais elles sont aussi épuisantes parfois. Cette enfant a beaucoup trop d'énergie ! Elle est inépuisable, mais tellement adorable. Elle ne m'appelle même plus par mon prénom et je me rends compte que je suis réellement devenue sa mère ce qui me ravit plus que tout. Ce qui me déplait en revanche, c'est qu'être maman signifie aussi gronder le petit ange quand c'est nécessaire. Et c'est nécessaire aujourd'hui, en ce début de mois d'août. Nathan ayant rendez-vous avec le dirigeant de la fac de biologie où il souhaite entrer le mois prochain, je garde le petit démon qui a décidé de n'en faire qu'à sa tête.

Déjà avant de partir, mon petit-ami avait grondé sa fille qui refusait de ranger sa chambre. Nathan a invité deux de ses copines d'école hier et elles ont fichu le bazar dans la chambre. Elya refuse de ranger parce que ce n'est pas de sa faute si tout est en désordre, selon elle.

Je grimpe les escaliers pour aller voir où elle en est et je vois qu'en une demie-heure, rien n'a changé dans cette pièce. La fillette est tranquillement en train de jouer avec son chat.

- Elya, l'appelé-je en m'appuyant contre l'encadrement de la porte, la faisant sursauter.

Elle ne me regarde pas et baisse les yeux en rougissant.

- C'est comme ça que tu ranges ?

Cette question me ferait presque rire si je ne devais pas être dans mon rôle de maman, étant donné que ma mère me disait exactement les mêmes choses il y a pas si longtemps. C'est dur pour moi d'être autoritaire !

- Mais Maman, c'est trop nul de devoir ranger tout le temps, gémit-elle. Je perds du temps pour rien.

- D'accord, soupiré-je. Je vais ranger à ta place.

Ses yeux brillent de joie et elle pense réellement avoir gagné lorsqu'elle me voit me pencher pour ramasser deux peluches qui trainent au sol.

- Ce qui est dommage, c'est que plus aucune de tes copines ne viendra à la maison.

- Pourquoi ? demande-t-elle curieuse.

- Parce que si tu refuses de ranger, moi je refuse qu'elles viennent, répliqué-je en m'accroupissant face à elle.

- Et si Papa dit oui ? me défie-t-elle.

- Et s'il dit non ? J'aurai déjà rangé la chambre et ce sera trop tard pour changer d'avis. Moi, je pari qu'il dira non, donc tu fais quoi ?

Elle souffle et gonfle ses petites joues en croisant les bras sur sa poitrine.

- Mais ça va durer mille heures au moins !

- Si dans quinze minutes, ce n'est pas terminé, je le ferai moi-même, c'est compris ? Et Papa sera d'accord avec moi.

Elle fronce les sourcils de colère, puis se met debout et tape des pieds en se dirigeant vers le coin de sa chambre le plus encombré.

Je me relève, quitte la chambre, le chat dans les bras, et retourne au salon pour regarder la télé. Une dizaine de minutes plus tard, j'entends du bruit dans l'escalier et Elya se poste près de moi.

- Tu as fini ?

- Presque. Mais tu peux venir m'aider s'il te plaît ? demande-t-elle d'une toute petite voix timide. On a joué à se déguiser avec mes robes de princesse mais j'arrive pas à les mettre correctement parce que je suis pas assez grande pour mettre dans l'armoire. J'ai tout rangé le reste.

Je hoche la tête et la suis afin de l'aider à faire ce qu'elle me demande.

- Alors, c'était long ? la questionné-je une fois la tache terminée.

- Non mais c'est super nul comme truc.

- Et quand Papa et moi et on fait la fête avec nos copains, tu crois qu'on laisse tout en désordre ?

- Non, mais vous êtes deux. Ça va plus vite à deux, réplique-t-elle avec malice.

- Oui mais nous, on a le salon et la cuisine à ranger.

- Oui mais moi, je suis petite !

Je ricane et lui ébouriffe les cheveux. Elle est petite quand ça l'arrange !

- Tu as bientôt fini d'argumenter ? Depuis ce matin, tu as passé plus de temps à négocier qu'à ranger. Tu l'aurais fait dès que Papa te l'avait demandé, on aurait pu aller se promener ou faire des jeux. Donc la prochaine fois, ne fais pas ta tête de mule, d'accord ?

- Pourquoi tu parles comme Papa ? Tu me grondes pas d'habitude, proteste-t-elle à nouveau.

Je laisse tomber mes fesses sur le sol et m'assieds en tailleur face à elle.

- Parce que c'est le travail d'une maman. Et comme je suis ta maman, je dois faire comme Papa, expliqué-je en attrapant ses deux mains.

- J'aime pas quand tu me grondes et que tu m'obliges à ranger ma chambre ou à finir mon assiette, bougonne-t-elle.

- Tu sais, ma puce, une maman ça ne sert pas qu'à jouer et à faire des câlins. C'est le plus important, bien sûr, mais parfois elle est obligée de te dire quoi faire, et même te gronder. Alors que je ne t'ai même pas gronder aujourd'hui. Mais ça ne veut pas dire que je ne t'aime pas, pas vrai ? Papa te gronde quelques fois, et il t'aime toujours, comme toi, tu l'aimes toujours, n'est-ce pas ?

- Bah oui. Un jour, il m'a grondé très très fort et j'étais puni longtemps, mais je suis plus fâchée maintenant.

- T'es fâchée contre moi aujourd'hui ?

Elle ne réfléchi même pas et secoue négativement la tête avant de passer ses bras autour de mon cou pour que je lui fasse un câlin.

- Tu sais, Maman, c'est beaucoup plus mieux depuis que t'es ma maman. Même si tu me grondes, je préfère que tu restes ma maman.

Je souris automatiquement et la fais s'installer sur mes genoux.

- Et c'est beaucoup mieux d'avoir une petite fille avec moi. Même si je te gronderai parfois, je t'aimerai toujours.

- Moi aussi, ma maman d'amour, répond-t-elle en plongeant son visage contre mon cou. C'est vraiment trop cool d'avoir un maman. Mais je veux pas de mon autre maman. C'est toi, ma vraie maman, maintenant.

Je la serre fort contre moi. Ça me réchauffe tellement le cœur de l'entendre dire ça que j'en ai les larmes aux yeux. Je suis vraiment trop émotive pour tout ce qui concerne mon petit ange. Ma fille.

- Est-ce que toi aussi tu vas t'en aller un jour ?

- Non, ma chérie. Je n'ai pas l'intention de partir.

- Et si un jour t'es plus amoureuse de Papa ? Comme la dernière fois ? veut-elle savoir en relevant les yeux vers moi.

Je soupire longuement. Si je lui dis que mon amour pour son père ne s'envolera pas, elle risque de ne pas me croire étant donné que je les ai déjà quitté une fois. Aussi, j'opte pour une autre vérité.

- Je suis vraiment très amoureuse de ton Papa. Mais si un jour, je ne le suis plus, je viendrai toujours te voir. C'est promis.

Son sourire est tout ce qu'il y a de plus adorable et je sais qu'elle a confiance en moi. Elle reste dans mes bras pendant de longues minutes, et nous discutons toutes les deux jusqu'à ce que la porte d'entrée claque, nous indiquant que Nathan est rentré.

- Je t'aime plus haut que les étoiles, Maman, murmure-t-elle à mon oreille. Comme Papa et comme Mamie.

Pour cette famille, « aimer plus haut que les étoiles » est le maximum que l'on puisse faire, alors je ne pourrais rien demander de mieux. Je fais désormais parti de cette famille, et je n'en sortirai pour rien au monde.

- Moi aussi je t'aime plus haut que les étoiles, mon bébé.

- Ah vous êtes là ! s'exclame Nathan en entrant dans la chambre. Je vous ai appelé et vous ne répondiez pas.

Il fait un commentaire positif sur la chambre à présent rangée puis vient s'installer à côté de nous.

- Vous êtes en train de comploter contre moi ?

- C'est quoi comploter ? demande la curieuse.

- Vous faites un plan pour m'attaquer, c'est ça ? reformule Nathan.

Elya sourit et chuchote à mon oreille que nous allons en effet l'attaquer. Elle saute alors sur lui qui bascule à la renverse, s'assoit sur son torse pour le chatouiller dans le cou, pendant que je lui tiens les bras. Parce qu'il déteste les chatouilles, Nathan se débat à tel point qu'il ne se contrôle pas et fait tomber notre fille, qui éclate de rire.

J'aime tellement ma nouvelle famille. Je n'échangerais ce que j'ai pour rien au monde. Je suis la maman d'une petite fille merveilleuse et j'ai un amoureux tout aussi parfait. Rien ne pourrait me rendre plus heureuse.

Jamais je ne vous abandonnerai. Je vous le promets, mes Amours.

*****
 


 

Pas de panique, l'épilogue arrive dans quelques jours 😊 Mais après, ce sera vraiment terminé...

J'ai adoré écrire cette histoire et je ne remercierai jamais assez mes nombreux lecteurs ! Vos petits commentaires m'ont souvent fait sourire et je suis vraiment ravie que mon histoire vous ait plu !

J'ai alors une question à vous poser : voudriez-vous une sorte de suite à cette histoire ?

Je m'explique.

Je ne parle pas vraiment d'écrire un tome 2, mais plutôt un spin-off. Elle, avant tout était principalement axée sur l'histoire d'amour entre Gaëlle et Nathan, tout en intégrant la paternité précoce du jeune garçon.

Aimeriez-vous savoir comment Elya a vécu son adolescence ?

Les deux jeunes parents seront bien évidemment présent mais en temps que personnages secondaires, bien entendu. La petite fille de bientôt cinq ans aura bien grandi et sera une jeune femme de dix-sept ans !

J'attends donc vos réponses avec impatience et si vous avez la moindre question (ou suggestion, tout est bon à prendre), n'hésitez pas 😊

Des bisous à tous et à bientôt 😘❤

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top