Chaque histoires à un début et une fin. C'est ce qui fait des ces aventures, de bonnes aventures.

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Je croyais, au fond, que m'habituer à vivre à New-York, que tourner la page, que commencer une nouvelle vie serait une étape difficile à passer. Mais en fait, j'en suis maintenant à me demander si je n'avais pas tort de penser cela. 

Vivre ici, c'est comme de respirer une grande bouffée d'air frais après avoir été enfermé dans une boîte pendant si longtemps. Tout semble plus simple, plus calme... Les gens sont normaux, le monde est ce que j'avais toujours cru qu'il était. Evidemment, ce n'est pas facile tous les jours... Il y a encore des restes, des cauchemars, des moments de vide, de peur. Il y a encore des fois, tard le soir, où j'en viens à me demander ce qui serait advenu si je n'avais pas été frappé par un éclair ce fameux jour, ce que ma vie aurait alors été. Peut-être aurai-je finis mes études dans une grande fac de sport au coté de Liam, puis avec le temps, nous dévoilons notre amour, nous nous serions mariés. Autour de la trentaine, nous aurions eu trois enfant qui auraient grandit dans une petite maison sympa en haut d'une prairie. Puis les gamins serait devenus des adultes, créant leur propre vie, leur propre famille et nous serions rester, les deux, dans notre cottage avec nos cheveux blancs et nos pichets des thés glacés sous la véranda. Ça aurait probablement été une belle vie de famille, tranquille, sans souffrance, sans peur où nous aurions sûrement été très heureux.

Mais rien de tout cela ne s'est réalisé, rien ne se réalisera jamais et peut-être, au fond, que c'est mieux de cette façon, peut-être que ce n'était pas notre destinée.

Alors à la place de resté continuellement emprisonnée dans mon passé, je commence, j'essaie d'évoluer, d'avancer. Je fais de nouvelle rencontre, loin de tout ce que j'ai connu, je vis la vie d'étudiant normal enchainant fête, étude et rire.

Alan m'aide beaucoup, il est toujours là pour me prendre dans ses bras lorsque je me réveille en criant après avoir rêvé d'éclair, de démon ou de terrifiante choses, il s'occupe de moi quand je suis malade, rigole à mes blagues même lorsqu'elles sont vraiment nulles et il m'aime passionnément.

Je sais que je ne pourrais jamais me lever un jour en me disant que tout va bien, en ignorant tout ce qui est arrivé et j'ai bien conscience que cette histoire ne disparaitra jamais cependant, au fil des ans, elle sera enfouit sous de nouvelles aventures les plus folles les unes que les autre. Et qu'un jour, je pourrais pensé à mon passé en souriant, en ne regrettant rien.

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J'ouvris difficilement les yeux en ce dimanche matin de printemps. Nous n'étions que début Juin mais l'été semblait déjà avoir pointé le bout de son nez plongeant New-York dans une chaleur étouffante. Le soleil commençait à se lever, traversant la grande baie vitrée de mon studio et projetant un faible rayon lumineux sur mon visage. Alan dormait paisiblement sur le lit, une main passé autour de ma taille. Je m'extirpais lentement de son étreinte et sortait sur le minuscule balcon en pierre. Il y avait une certaine beauté dans l'aube peut-être aussi une certaine mélancolie, une certaine tristesse. Pourtant, ce matin là, il y avait quelque chose de différent, comme si... Comme si j'avais la douce impression que je n'étais pas seule, comme si une présence semblait flotter dans l'air: Sa présence.

-Liam? soufflai-je alors qu'un éclat doré attirait mon attention sur le rebord du balcon. 

Je n'eu aucun mal à le reconnaître alors que je m'emparais précautionneusement  du collier. Une chaine en or surmonté de la lettre L... Notre collier. Alors délicatement avec un sourire peins sur mes lèvres, je passais la chaine autour de mon cou, frissonnant au moment où ma peau rentrait en contact avec le métal froid.

-Merci, murmurai-je dans le vent froid du matin, Merci pour tout.

Et c'est à se moment là que je compris qu'il était enfin temps, définitivement temps de tourner la page. 

Alors, plus doucement qu'une petite souris je rentrais dans l'appartement et m'emparais de la boîte avant de retourner dans le froid. Je caressais délicatement le couvercle avant de m'emparer de la lettre à l'intérieur et de d'ouvrir l'enveloppe d'un geste sec. Le papier avait jaunis, usé par les dix-huit longues années qui c'était passé entre temps, l'écriture semblait abrégée et maladroite mais le tout était toujours lisible... C'était la lettre de ma mère, ma mère biologique.

Mon enfant,

J'ai bien conscience que l'on ne se connaît pas et que les chances que l'on se rencontre un jour me semble infiniment réduite... Cependant, j'aimerais te dire ceci:

La vie est faîte de choix... Toi-même, tu auras ou tu as eu d'importantes décisions à prendre, mais voilà ce que tu dois retenir: Aucunes décisions, aucuns choix n'est mauvais tant qu'il vient de toi et uniquement de toi. Ne choisis pas pour les autres, ne choisis pas ce qui te semble être le plus juste ou ne choisis pas ce qui blesseras le moins les gens... Choisis ce qui te fera sentir vivante, te sentir existé.

Tu es promise à un grand destin, quels que soit les choix pour lesquels tu opteras, quel que soit les chemins que tu empruntera ou les idées que tu défendras.

Tu es différente.

Pas seulement par ton sang ou tes origines, non il y a quelque chose en toi de bien plus puissant, de bien plus fort. Je l'ai tout suite compris lors de ta naissance, ma fille, tu as quelque chose en plus, quelque chose qui nous sauvera tous.

Je sais que tu ne peux pas tout comprendre maintenant, peut-être que les choses sont encore trop vives, trop floues pour te paraître évidente. Dans certaines situations, il faut  savoir prendre du recul afin de mieux calculer le tout. Mais un jour, à ton tour, tu sauras.

Pour l'instant, voilà ce que je peux te dire... Je suis fière de toi.

Quelques soit tes choix, tes idées, tes victoires, tes peurs, tes défaite ou tes plus grandes réussite, je sais que tu es devenues un jeune femme incroyable pleine de courage et d'espoir.

Garde toujours cet espoir, c'est le don le plus précieux qui existe au monde.

Ta vie ne sera jamais facile, pas en sachant qui tu es et d'où tu viens. Ton monde et toi, ne serez jamais normal. Mais tu sais, au fond, il vaut mieux être différent et être soit même plutôt que de se cacher derrière un masque.

Sache que je ne perdrais pas l'espoir de te voir un jour, ma fille, mon enfant et que jamais, au grand jamais je cesserai de t'aimer.

Tu es une immense part de moi, la plus importante, la plus vraie

Je t'aime,

Ta mère.

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Dans la vie, on traverse un tas d'aventure.

Chacune de ces aventure, des ces histoires nous sont bénéfiques.

Certaines nous apprennent à ne pas faire les mêmes erreurs, d'autres nous font rencontrer le grand amour ou les meilleurs de amis, et d'autres nous apportent encore le savoir, la sagesse ou le courage.

Mon aventure ne m'as pas vraiment apporté toutes ces choses là ou seulement en partie peut-être...

Cependant, mon aventure m'as apporté quelque chose de bien plus important.

Elle m'a apprit ce que c'était de vivre, d'existé.