Chapitre 3
On affronte tous la mort un jour, que ce soit à cause d'un terrible accident, d'un meurtre sanglant ou d'une horrible maladie. Mourir est inévitable...
Quand ma mère est morte, j'avais 7 ans. A ce moment là je n'ai pas compris ce qui se passait quand mon père m'a annoncé, en larme, que ma mère ne reviendrait pas.
Vous savez ce que sait pour un gamin de voir ses parents pleurer? C'est tout son monde qui s'écroule.
Après la mort de ma mère, chaque soir, je m'installais devant la porte à attendre, sous les regards désespérés de mes proches, qu'elle rentre enfin a la maison et me prenne dans ses bras.
Mais le temps à passé et elle n'est jamais venue...
***
-Tu ne rentre pas trop tard, me cria mon père depuis la porte d'entrée.
Je sortis de la maison et regarda en l'air d'un œil mauvais. De menaçant nuages noire semblaient avoir envahit mon ciel si bleu, et de violentes bourrasques faisaient voler les feuilles morte sur le trottoir.
Je n'aimais pas cela... Pas du tout.
Le voyage en voiture avec Liam, se passa dans un silence extrême, aucun de nous deux avaient envie de parler et nous préférions nous taire que de combler les silences avec des banalités à pleurer.
J'étais plongée dans d'obscures pensées quand la voiture se stoppa brutalement.
- Que ce passe-t-il? Demandai-je à Liam.
- Il y avait quelque chose sur la route, commença-t-il, quelque chose ou quelqu'un...
Je tentais de regarder à travers le par prise mais on ne voyait rien à moins de un mètre à cause d'une forte pluie qui c'était abattu sur nous et notre jolie région de Californie quelques temps plutôt.
-Rentrons à la maison Liam, tant pis pour la fête mais je ne préfère pas me balader dehors par un tel temps, déclarai-je prise d'un mauvais pressentiment.
-Tu as raison, déclara-t-il visiblement aussi inquiet que moi.
Mon meilleur ami tourna la clé mais la voiture resta figée sur place. Il refit de même, mais la voiture émit un drôle de bruit avant de se calmer à nouveau, toujours immobile.
- Mauvaises nouvelles, lança Liam, je crois que la voiture est tombée en panne.
- Non... C'est vrai, lui répondit-je sarcastiquement.
J'ouvrais la porte du véhicule et me précipitais à l'extérieur pour examiner le moteur.
Mais très vite en ouvrant le capot, je compris que c'étais peine perdue, j'avais beau avoir suivit quelques cours de mécanique avec mon père, je n'y comprenais absolument rien.
Alors que Liam essayait d'appeler le service de dépannage pendant que je tentais de brancher le fil bleu avec le fil jaune, en vain quand j'entendis quelqu'un crier.
Un crie strident, un cris effrayant et suppliant, un cris de petite fille...
Alors sans attendre, je m'enfonçais dans l'épaisse forêt, alors que Liam tentait de me suivre. Les bois étaient épais et difficilement praticables, je trébuchais à plusieurs reprises sur des fougères mais continuais d'avancer, si quelqu'un était en danger, je devais l'aider.
Très vite j'arrivais dans une grande clairière déserte et remplie d'hautes herbes, la pluie semblait s'être calmée mais je venais cependant de comprendre enfin l'expression "trompé jusqu'à l'os".
Je regardais autour de moi, tremblante de froid, mais la clairière était entièrement vide, Liam semblait avoir disparu et je me retrouvais seule, dans un endroit inconnu.
Et puis d'un coup, le tonnerre retentit dans le ciel violemment en me faisant sursauter.
Je regardais autour de moi, paniquée, je ressentais ce, même, mauvais pressentiment que j'avais ressentis quelques heures plus tôt à la bibliothèque.
Je n'étais pas seule, je le savais... Je le sentais.
Une violente bourrasque de vent firent voleter mes cheveux quand je l'entendis dans le vent... Ce même murmure, à vous glacer le sang, ce même murmure que l'on entend toujours dans les films d'horreur juste avant la mort du héros, ce même murmure que j'avais entendu quelques heures avant à la bibliothèque.
- Leah, Leah, Leah, répétait il.
Je m'apprêtais à m'enfuir en courant quand un éclair éclata, quelques mètres devant moi. Je voulu courir dans l'autre sens, mais c'était trop tard.
L'éclair me frappa de plein fouet.
Une seconde... Il me fallu juste une seconde pour que ma vie vole en éclat.
Je ressentis une douleur inouïe, un choc intenable, une décharge électrique et puis d'un coup; plus rien. Ce fut comme si tout ce que je connaissais sur terre, tout mes principes, tout ce que j'avais appris jusqu'à présent, toute ma vie, venait de disparaître.
Je sentis le noir m'attirer dans les ténèbres, petit à petit, mes yeux se fermaient comme quand on s'endort, sauf que là ils se fermaient pour toujours.
Et voilà... C'était finit.
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