Journal de bord et camps elfique - 1/3

Ce passe après la bataille de l'alliance, mais avant the hobbit.

Jour 1, Eryn Lasgalen

Je m'appelle Legolas Vertefeuille Thranduilion. Je suis prince de la forêt d'Eryn Lasgalen également connu sous le nom de Vert-Bois le grand. Je suis né de Thranduil Oropherion et de Nárïel Luinwë. Je vis entouré de mes parents ainsi que de ma jeune sœur Hiril-Tawaren.

Dans ce livre, je vais relater mon séjour dans le camp des elfes nomades d'Ered Lomë. Ces elfes atypiques parcourent la Terre du milieu, changeant d'emplacement au gré de leurs envies. Ils nous ont contactés par l'intermédiaire de chouettes afin de proposer à mon père d'améliorer mes qualités aux combats auprès d'elfes qui se battent tous les jours dans les terres sauvages. Proposition qui a apparemment plut à mon paternel qui s'est empressé d'accéder à leur requête, sans m'en avertir !

Pour que l'expérience profite à chaque clan d'elfe vivant dans les régions proches, les elfes ont également contactés les Noldor qui ont également répondu présent, en décidant d'y envoyer Elladan et Elrohir. D'après Elrond cela leur permettra de connaître autre chose que la tranquilité apparente et fragile de Fondcombe. En revanche, les galadrims n'ont pas souhaités donné suite à leur offre généreuse, prétextant que des guerriers émérites s'occuper fort bien de leurs progénitures.

Par les valar, que cette corvée est lassante ! Père a dit et je le cite pour qu'il reconnaisse ces propres paroles « je t'ordonne de remplir ces pages de tes aventures afin que je puisse être tenu au courant de tous tes faits et gestes par le biais de ce livre, si tu oublies un jour tu seras punis ». Donc, me voilà avec toi, réunis pour le meilleur et pour le pire. Au moins, ce sera une corvée en moins lorsque j'écrirais les mémoires de mon règne puisque je t'annexerai dedans dès le départ.

Je viens en plus d'apprendre qu'Elrond envoi Glorfindel et Erestor en guise de nurses pour les jumeaux et je me vois obliger de voyager avec deux des plus grands guerriers de mon père, le vénérable Venedil et le plus joyeux Riliam. Glorfindel vient pour nous apprendre à assumer nos responsabilités que ce soit en tant que prince dans mon cas, ou en tant que fils de seigneur dans le leur. Apparemment les cours n'auront pas lieu toute la journée afin que l'on puisse découvrir par nous-même la vie au camp, ce qui va me changer de mes journées d'instructions à la Vert-Bois.

Maintenant que je voulais passer du temps avec ma famille, loin de tout, il faut que mon père trouve encore une idée démentielle pour m'envoyer au loin. Je n'y crois pas, mon père est connu pour son caractère, disons...extraverti, oui père j'ai bien dit extraverti et ce n'est pas peu de le dire, et ses colères sont mémorables, comme celle que je prendrais lorsqu'il lira ces lignes avec l'envie de me faire oublier mes paroles. Lors d'une visite de courtoisie à Fondcombe, mon géniteur à attendu deux jours avant de me présenter comme son fils, en effet il souhaitait vérifié que j'étais bien intégré avant de se risquer à dire que j'étais son héritier, autrement dit si j'avais fait un scandale il ne l'aurait jamais avoué officiellement, charmant, n'est-ce pas ?

Nous venons de terminer la réunion concernant mon départ et c'est ici la mort dans l'âme que je commence à remplir tes pages de mes ressentiments. A croire que je fais pâle mine, ma mère manque de s'étrangler, tant elle tient à retenir son rire. Ma sœur, ne manque pas également de me regarder avec une lueur d'amusement non dissimulée. Elle doit sûrement repenser à la tentative de putsch royal que j'ai tenté d'effectuer avec succès mais qui s'est soldé par un échec et l'acquisition d'une nouvelle nounou, Venedil la glaciaire...euh non Venedil le brave ! Sourire innocent d'un prince qui aime son ada de tout son petit cœur.

Imagines-toi une seconde ma terreur lorsque mon père est rentré dans mes appartements, criant à qui voulait l'entendre qu'il allait me tondre comme un bébé avant de m'enfermer dans les cachots pour une durée indéterminée. Il avait quelque chose de collant dans les cheveux et commença à me rappeler qu'étant le roi il ne souffrirait plus d'une attaque de la sorte...Mais comprends que je n'ai pas pu résister à mon fou rire bien longtemps lorsqu'une de ses mèches lui est tombé sur le visage et qu'il a fait une tête de poisson surpris. Le ricanement m'a échappé et ma punition est arrivée, deux heures plus tard, aussi droit qu'un tronc d'arbre. Aussi heureux que s'il devait se rendre devant Sauron avec une demande de pourparlers et un drapeau blanc.

Après cet incident, j'ai évident tenté la tête de cerf battu destiné à l'attendrir seulement il a répliqué que cette tentative de « rédemption des erreurs commises sur les adar » ne fonctionne pas avec lui puisqu'il avait déjà employé ce système avec son père. Que je l'envie mon ada, du temps où ses ruses fonctionnaient sur grand-père. Il devait beaucoup rire à l'époque maintenant chacun de ses rires est plus précieux que n'importe quels trésors. Il vient de rire, un peu, ce son ressemble à du cristal et remonte le moral de ma mère qui ne veux pas que je parte.

Je vais finir là mon récit de la première journée de mes aventures à travers la Terre du Milieu...

Ton dévoué Legolas Vertefeuille Thranduilion.


Jour 2, Forêt intérieure de Vert-Bois le grand

Le réveil a été brutal, deux heures avant le lever du jour. J'ai rejoint mes parents pour un dernier repas en leur compagnie. Ma sœur est assise en face de moi et nos parents se sont installés à chaque bout de table. Venedil attend dans l'ombre, rejoint rapidement par Riliam qui ne voulait pas être en retard. Après quelques minutes à deviser sur le chemin que nous allons emprunter pour rejoindre les noldor ainsi qu'Ered Lomë, je tente à nouveau la tête de l'enfant au bord du désespoir, il encore rit...suivi de près par ma mère et ma sœur. Parce qu'en plus d'être levé à une heure indécente, j'ai été malmené par le garde qui m'a sorti de songes des plus agréables.

Depuis quelques heures, nous sommes enfoncés dans la forêt interne du royaume de mon père. Venedil ne décroche pas un mot...Une véritable tombe...Qu'est-ce que je m'ennuis ! Je ne vais pas attendre les jumeaux on ne les retrouvera que dans quelques jours. Venedil est un lâche ! Il m'a accroché avec une corde contre un arbre après que je lui ai versé de l'eau glacé dans le dos, il a appelé cela « une mesure de précaution ». Pour se venger Venedil m'a fait patienter deux heures pendant la pause afin de réfléchir aux conséquences de mes actes envers mon protecteur.

Riliam se retourne et me regarde avec une pointe de regret, je tente de l'amadouer afin qu'il me libère mais celui-ci reste inflexible concernant la punition donnée par mon « garde du corps », j'appellerais cela tortionnaire.

Nous continuons d'avancé après que j'ai fini de te raconter mes malheurs. Venedil continue de mené la marche d'une cadence soutenue afin de rejoindre le point de ralliement situé à environ 4 jours de marche complète à travers le sous-bois de notre très chère forêt. Que leur tronc sont fort et que leur feuillage est agréable à l'œil, ses nervures si bien définit et cette douce odeur de pin frais à la limite de l'odeur de chèvrefeuille que mon père emmène en permanence avec lui.

J'aime cette forêt, la faune et la flore qui y vit et y pousse, me fait admirer de plus de plus, l'endroit où je vis et où ma famille vivra surement un jour d'après mon père. Je suis fier de pouvoir faire découvrir à mes amis la forêt de mon enfance. Notamment aux jumeaux, il y a un temps maintenant, je leur avais montré : les ruisseaux, les clairières et les différentes formes de vie qui composent mon beau royaume.

Venedil, Riliam et moi commençons à avancer plus profondément dans la forêt et décidons de ne finalement pas faire de pause avant la tombée de la nuit afin de ne pas se retrouver ennuyé par des voyageurs indésirables. Lorsque la nuit tombe sur les bois d'Eryn Lasgalen, Venedil reviens vers moi après avoir trouvé un endroit agréable pour passer la nuit. J'attendrais que Venedil s'endorme avant de tenter quelque chose de nouveau.

J'ai tenté de m'enfuir mais Venedil et Riliam ne dormaient pas réellement et le premier m'a accroché ou plutôt ficelé à mon sac de couchage. Je ne peux pas t'expliquer à quel point il s'agit d'une brute mais lorsque vous lirez ces pages, ada, sachez que Venedil vous en voudras de m'avoir confié à ses soins.

A cause de cette punition je n'ai pu te raconter mes malheurs que dans la matinée du lendemain mais pour le récit de ce troisième jour de marche j'attendrais d'être tranquillement installé.

Ton dévoué Legolas Vertefeuille Thranduilion.


Jour 3, Forêt Intérieure de Vert-Bois le Grand

Lorsque je me suis réveillé ce matin, j'étais de très mauvaise humeur et encore saucissonné à ce maudit sac de couchage inconfortable et peu pratique. De plus, après quelques minutes je me suis rendu compte que ces deux malins ce foutaient largement de ma posture tout en discutant de la route à prendre pour réussir la mission.

D'après l'armoire à glace, j'ai nommé Venedil le traitre, lâche et brutal, nous retrouverons les jumeaux dans environ deux jours...d'après les informations que j'ai pu obtenir de ma nourrice, les jumeaux sont plus gardés que je ne le suis, cela peut se comprendre lorsque l'on voit toutes les idioties que leurs cerveaux peuvent créer en quelque décennies. Heureusement que les humains ne sont pas encore trop intéressé par des rapports commerciaux entre nos deux peuples parce que les jumeaux les feraient fuir dès leur premier séjour à Imladris.

Le seigneur Elrond a dû se dire qu'il valait mieux prévenir que guérir lorsque l'affaire concerne le transport des jumeaux dans un campement elfe pas forcément habitué aux frasques des Elfling.

Comment expliquer à Riliam la chance qu'il avait avant de s'embarquer dans cette aventure, en effet, le pauvre est le seul à ne pas connaître les jumeaux...père je crois que ce n'était pas prudent de l'envoyer au front sans savoir la force de l'ennemi à deux têtes...il faudrait que je l'informe de la menace que représente les Peredhil pour sa santé mentale et physique.

D'après les regards que j'ai réussi à interpeler toute la journée, il ne compte pas vraiment le mettre au courant du fléau qui va s'abattre sur notre pauvre trio si tranquille...Oh si père, comparer aux jumeaux d'Elrond, je suis beaucoup plus sage, je dirais presque une bénédiction des Valar...

Toute la journée, j'ai pensé à Glorfindel, Erestor et la pauvre escorte dégotée par Elrond pour partir avec ses fils. Ils doivent regretter de ne pas être en Lorien à se la couler douce au soleil. Comme je le disais précédemment, mon père a dû prier les Valar pendant les mois de grossesse pour que je ne leur ressemble pas...Vous avez imploré leur clémence et leur mansuétude à votre égard, Ada...

Plus tard dans la journée, j'ai assisté à un événement marquant dans la vie de notre trio d'exception. Quelqu'un a dérogé à ces habitudes et m'a littéralement envouté, en effet...Venedil à sourit ! Je répète Venedil à sourit ! C'est incroyable, il sait faire ça ! Je ne sais pas ce qui l'a fait sourire mais il a montré ces belles quenottes toute blanche. Il a l'air tellement serein lorsqu'il sourit que je veux le revoir faire.

Non mais il y a de l'abus, Venedil a souri à cause d'une blague de Riliam et moi je me fais punir lorsque j'en fais une ! Mais foi de Legolas ça ne se passera plus de la sorte quand on retrouvera les jumeaux.

Le jour se couche sur cette troisième horrible journée et Venedil a repris ses habitudes en nous trouvant un coin abrité afin de dormir en paix en cas d'intempéries intempestives ou bien de rencontre fortuites. Il s'agit, ni plus ni moins que d'une grotte, sombre dans laquelle on peut respirer un air agréablement humide et frais et accompagnée d'un tapis de mousse qui sera parfait pour placer nos matelas de manière confortable. Mes pauvres petites jambes ont beaucoup de mal à se remettre de la longue marche que l'armoire à glace nous imposer depuis les deux premiers jours de marche.

Riliam vient de me rapporter ma ration de nourriture et je crois que je viens de mettre de la sauce à salade sur tes pages...oh eh bien tant pis...Tu n'es qu'un bout de papier de toute manière. Je commence à bailler et je vais aller me coucher.

Ton dévoué Legolas Vertefeuille Thranduilion.


Jour 4, Perdu dans la forêt de ... Vert-Bois ?

Comme tu peux le voir je ne sais plus du tout où on est...heureusement que Venedil, lui, garde le cap. Cette brute, m'a levé à l'aube afin que l'on reprenne la marche. Dans les vapes j'ai suivi le mouvement jusqu'à me rendre compte que je ne savais pas du tout où nous nous trouvions car c'était un endroit de la forêt que je n'avais jamais visité auparavant.

Lorsque j'ai posé la question à Riliam celui-ci n'a pas denier me répondre prétextant que j'aurais dû lire les cartes avant de partir. Pensée partagée par Venedil qui après m'avoir lancé un regard plein de désespoir m'a clairement fait comprendre qu'il n'en pouvait plus de moi en soufflant comme un bœuf qui doit aller à l'abattoir.

Sachez père que je me serais déjà venger de cette infamie lorsque vous serez en train de lire ces lignes !! Mais nous continuâmes à marcher pendant de longues heures afin de rallier au plus vite le point de regroupement et nous débarrassé de ce voyage qui n'avait déjà que trop duré.

De Riliam j'ai appris qu'une correspondance avait été établie et que les messages avaient défini une clairière dégagée à mi- lieu entre nos deux royaumes. J'aurais préféré que le chemin des Noldor soit plus grand que le nôtre mais non mon père avait argumenté sur la nécessité d'apprendre à me déplacer correctement dans la forêt, commençant ainsi l'apprentissage de mon devoir de Sinda et de prince Sylvestre.

Comme à l'accoutumé je ne me fiais pas aux traces de pas éventuelles que nous pouvions laisser car elles étaient inexistante surtout sur cette mousse épaisse et verdoyante qui recouvrait la forêt de Vert-Bois en ce début de printemps. De manière imperceptible nous avancions dans le domaine de mon père jouant des genoux afin de nous orienter à travers le sous-bois épais de ma forêt natale.

Venedil et Riliam était infatigable, ils continuaient de marcher sans rien dire, sans se plaindre du manque de confort et du manque de sommeil. Mes tuteurs continuaient d'avancé tout en devisant gaiement sur le nom que l'on donnait aux elfes nomades... Je ne comprendrais jamais les manies des adultes de parler de chose futile avec autant d'entrain. Mes conversations se limitent souvent à des parties de chasse ou des excursions dans les rivières de notre magnifique pays, la politique ne fais que trop rarement partie des sujets que j'aborde avec mes amis et mes camarades, à la grande peine de mon père qui aimerais que je m'y investissent plus que cela.

Pendant des heures nous errons dans la forêt en quête d'un endroit où passé la nuit qui s'annonce froide et humide. Venedil tente de trouver une petite grotte qui nous offrira un abri pour la soirée. Riliam continu d'avancer derrière Venedil pendant encore une heure avant de trouver l'endroit idéal pour abriter les songes elfique de toute la troupe.

Riliam part chercher quelques feuilles et fruit comestible pendant que Venedil me charge de faire un feu qui tiendra malgré le vent. Ce n'est qu'une trentaine de minute plus tard que le premier revient avec une besace de fruit qui survit en hiver et gardent leur couleur et leur douceur au printemps.

Après avoir avalé notre diner nous avons décidé de conter des légendes des temps ancien me permettant de m'endormir plus rapidement et avec des rêves plein les yeux. Donc je te dis à demain.

Ton dévoué Legolas Vertefeuille Thranduilion.


Jour 5, Enfin sorti de Vert-Bois

Salut mon ami, je dois te prévenir que je ne suis réellement pas heureux que cette journée soit arrivée car aujourd'hui nous devons retrouver les jumeaux Peredhil et je n'ai guère envie de les revoir.

Venedil nous a remis en route dès l'aube afin de nous rapprocher des deux calamités du monde elfique. Après avoir vérifié la présence de mon collier aux armoiries de ma famille, je redresse ma cape sur mes cheveux doré et part me mettre à côté de Riliam qui m'a l'air de joyeuse humeur.

Je n'y crois pas ! Riliam est HEUREUX de rencontrer d'autre elfe que les sylvains qu'il a l'habitude de fréquenter. Personnellement, moi je ne vois pas les choses de la même manière et pris pour être délivré de la tâche : jumeaux Peredhil, mission suicide.

Valar ayez pitié de nous !

Les jumeaux doivent être la réincarnation double de Melkor*. Un fléau que les humains ne nous envient pas du tout.

A ce sujet, leur père souhaite créer une cité-refuge ouverte à chaque race afin que les personnes cherchant le repos, le trouve...Personnellement, tout comme mon père, je ne comprends pas l'intérêt de ce projet. Mon père pense que les nains et les hommes sont des races qui méritent que peu de considération et évidemment que je pense la même chose mais les jume aux trouvent que l'idée de leur paternel est brillante. En l'occurrence, moi je pense qu'elle aussi lumineuse que l'est l'absence de neurone utilisable des Peredhil.

Nous continuons d'avancé tout en devisant de l'intérêt de cette cité-refuge, soudain nous entendons un bruit de pas...des chevaux...à quelques encablures de notre position. Venedil me dit qu'il doit d'agir des autres...Hourra, les jumeaux...Des chevaux ! Les jumeaux ont des CHEVAUX ! Et moi je marche à pied depuis des jours !

Après quelque temps, les chevaux apparaissent dans la clairière avec en tête Glorfindel et Erestor suivi de près par Elladan et Elrohir, eux-mêmes encadré par cinq autres gardes de la cité d'Imladris. Une question me vient à l'esprit, comment compte-t-il faire le voyage avec nous alors qu'ils sont à cheval et nous à pied ? Venedil vient de me donner la réponse en reprenant la marche à travers la forêt.

Je me vengerais, moi, un prince Sindar contraint de crapahuter dans la forêt au pied du destrier des Peredhil !

Après quelques heures, la nuit commence à tomber et Venedil cherche, en compagnie de Riliam, un endroit où déposer les paquetages et s'étendre. Après avoir finalement trouvé un petit surplomb rocheux, nous commençons à nous installer seulement il fallait bien que les jumeaux la ramène et s'écrient qu'ils n'avaient pas assez de place. Lorsque Venedil est venu me voir, il était désemparé par l'attitude des jumeaux. Il s'inquiète quant au temps que le voyage va durer avec tous les bagages qu'ils ont amenés.

Soudain, alors que nous pensions que tout le monde étais prêt à dormir, les jumeaux crient et pousse des plaintes ahurissantes. Mais qu'est-ce qui leurs arrivent encore ?!

J'ai eu ma réponse, ses enfoirés ont pris une tente tout confort et bien sûr ils ne sont pas capable de la montée tout seul et appellent Glorfindel et Erestor à l'aide. Attend, une TENTE TOUT CONFORT, non mais je rêve !!! Et moi je dors par terre depuis le début du voyage. Franchement, ada vous me le paierez chèrement celle-là.

Mon sac de couchage, est un peu humide mais confortable, je m'allonge en face de l'entrée, le regard braqué sur la tente des jumeaux. Je vois leurs silhouettes se mouvoir dans l'espace illuminé par la lanterne. Ils se penchent sur une sorte de table et bouge des papiers. Ils préparent un coup, j'en suis certains. Cela va nous tomber dessus rapidement, je le sens.

Arrg...Je rêve je viens de me faire réveiller en pleine nuit par les jumeaux qui nous ont lancés des sceaux d'eau. Venedil vient de foncer sur les jumeaux et les a ficelés à leur lit dans la tente surveillé par Riliam et un des gardes d'Elrond. JE n'arrête pas de rire depuis ce moment car je me rappelle de ma première nuit dans la forêt en compagnie de mes gardiens.

Je sens que demain va être une longue journée, en plus avec leur blague de merde je ne risque pas de dormir correctement de peur d'être de nouveau trempée par les jumeaux. Je sais, ils sont ficelé mais je pense qu'ils seraient capable de se libéré tous les deux.

Bon à demain !

Ton dévoué Legolas Vertefeuille Thranduilion.


Jour 6, Terres sauvages

Notre camp s'est réveillé à l'aube. Seul membre manquant de notre joyeuse assemblée, les jumeaux qui on décidés qu'ils n'avaient pas assez dormi la nuit dernière et qui se sont permis une grasse matinée ficelée à leur tente.

Quelle plaie ses jumeaux ! Impossible de les levés avant que le soleil soit haute dans le ciel. Je crois que nous n'arriverons jamais à temps au campement.

Père lorsque vous lirez ces lignes, sachez que je déteste attendre réveiller, dans la forêt, des gamins qui n'ont pas envie de s'éloigner de leur petit confort de vie pendant que moi je subie sévisse et maltraitance tous les jours de la semaine.

Les Peredhil viennent juste de se lever et commence à déjeuner. Venedil est donc venu me prévenir que nous partirons plus tôt que les Noldor afin de prendre de l'avance dans le voyage puisque NOUS sommes à pieds et EUX à cheval.

Je ris sous cape car Riliam qui trouvait charmant de découvrir d'autre culture elfique vient de se rendre compte que seul les elfes sylvestres ne sont pas des flemmards pétri d'envie de luxure. Finalement ce voyage sera peut-être un peu drôle si Glorfindel, Erestor et Venedil se battent pour savoir qui doit commander le convoi.

Je n'ai toujours pas réussi à comprendre, comment Elrond a pu nous faire ça alors que nous sommes à la même distance les uns des autres. Ada j'espère que tu ne savais pas que les deux monstres auraient le droit à tant de confort à cause de leur petite nature de mortelle fragile et inutile. Nous remballons nos affaires et nous nous dirigeons vers la forêt.

Que ce voyage est long, il s'éternise pendant des heures nous marchons dans les terres sauvages avec pour seul indication des traces laissées volontairement par les nomades pour que les elfes seuls puissent les retrouver dans ses terres désertes. Nous faisons une pause d'une demi-heure avant de continuer à marcher.

Après cinq heures de marche difficile et un temps devenu exécrable nous construisons un camp dans l'abri d'un rocher creux afin de protéger nos maigres affaires du vent furieux, nous allumons un feu qui égaye mon cœur avant d'étendre notre sac de couchage.

Deux heures après avoir commencé le repas frugal, composé de lembas et de fruit sec, les noldor nous rattrape et nous fixe de haut sur leur chevaux épuisés. Glorfindel ne peut s'empêcher de jeter un regard remplit de rancœur pour la décision qu'il a pris ce matin. Mais je me doute que le capitaine de la garde de Fondcombe doit reconnaitre que sans cela nous ne serions jamais arrivé à ce point-ci avant la tombée de la nuit.

Dès le départ, il annonce que la nuit sera courte car déjà bien avancée et que nous partirons une heure avant le lever du soleil avec ou sans eux. Erestor tente de calmer Glorfindel en lui expliquant le bienfondé de la manœuvre. En effet, étant monté nous ne pouvons les suivre à terre, et les jumeaux ayant besoin de plus de repos que nous autant que l'on prenne de l'avance puisque quoi qu'il arrive ils nous rattraperons avec les chevaux.

Ah Erestor la voix de la sagesse ! Bizarrement ses deux protégés sont plutôt calmes depuis que nous les avons trouvés si l'on prend en compte la blague d'hier. Ont-ils décidé qu'ils n'allaient pas faire de blague douteuse et se comporter comme devrait le faire deux enfants de seigneur elfique ? Venedil ne semble pas le croire puisqu'à chaque instant mon garde du corps jette une œillade aux calamités elfique que sont Elladan et son jumeau Elrohir.

Je me rends vers mon sac de couchage et là je vois Elrohir en train de mettre un scorpion venimeux dans le lit de Venedil. La blague aurait pu être innocente et je n'aurais fait aucune intervention mais lorsque j'ai reconnu le scorpion venimeux, dont Venedil m'avait mis en garde, je n'ai pu que me rendre à l'évidence que les jumeaux avaient dépassé les bornes, consciemment ou non. Je me suis alors levé et j'ai rejoint Venedil, l'air de rien, avant de l'avertir de ce qui se tramait dans son dos. Ce dernier a poussé un juron qui a fait rougir Riliam avant de se rendre directement à son paquetage et y découvrir les Peredhil en train de se dépatouiller avec le scorpion dans les mains.

Pris par surprise, les deux têtes brulés du groupe, n'ont pas compris ce qui leurs arrivaient lorsque Venedil furieux les a attrapés par les oreilles et les a amenés devant Erestor et Glorfindel en leur expliquant la nature de leur forfait. Après leur avoir passé un savon, Glorfindel leur explique que cette race de scorpion utilise un poison mortel pour les êtres vivants et que ce dernier est souvent utilisé dans les flèches des orques, ce qui aurait conduit Venedil droit dans les cavernes de Mandos.

Après cette remise en question, les jumeaux se sont tournés d'un bloc vers moi et m'ont fait signe de prendre de l'avance. Je viens juste de me rendre compte qu'ils ont compris que la fuite venait de moi et même s'ils ont évité de tuer quelqu'un, ils ne peuvent oublier que je les ai vendus. Ada, si par malheur ce pauvre journal arrive jusqu'à vous sans que celui-ci soit dans mes mains, c'est que Venedil a failli dans sa tentative d'arrêter les bruns et qu'ils m'ont fait disparaitre de la carte.

Je retourne près de mon couchage et mange un petit morceau de lembas, avec des mûres sauvages, sous le regard des jumeaux qui avalent leur salade de choux, attentivement gardé par Glorfindel et Erestor. Après un repas relativement calme, les membres de l'escorte s'allonge chacun dans leur sac de couchage et le camp s'endort rapidement. Aucun bruit ne vint nous déranger pendant la nuit.

Ton dévoué Legolas Vertefeuille Thranduilion.

Jour 7, Quelque part dans les Terres Sauvages

Nous sommes levés depuis des heures lorsque les jumeaux émergent de leur sommeil. Heureusement que Venedil avait dit qu'on se réveillé tôt aujourd'hui. Ils commencent une peine à manger leur repas que Riliam ordonne notre départ, quelle joyeuse compagnie nous formons !

Nous reprenons la marche forcée vers le camp. Le sol est brulant, la chaleur étouffante, l'air irrespirable.

Finalement, Venedil décide de prendre une longue pause, le temps que les Noldor nous retrouvent. Il est nécessaire que nous arrivions en même temps afin que les autres elfes ne se méfient pas, dans les lettres nous étions censés arrivés groupés, nous arriverons donc tous ensemble.

J'en ai profité pour commencer à m'être au propre la journée d'hier que je n'avais écrit que sur des brouillons afin de ne pas raturer sur le magnifique cahier que tu m'as offert, ada.

Les Noldor n'ont pas l'air de vouloir se dépêcher d'arriver au camp puisqu'ils ne nous ont rejoints que vers la fin d'après-midi, d'après ce que j'ai pu comprendre, le campement se trouve à quelques heures de marche de l'endroit où nous nous trouvons. D'après Erestor, nous allons dormir ici afin d'être réellement en forme lors de notre rencontre avec les elfes nomades...les landaquendir.

C'est ainsi que je me retrouve à devoir aider les jumeaux dans leur tentative de montage de leur tente que je trouve encore plus scandaleuse...J'ai en effet eu le malheur de regarder la place que cela faisait à l'intérieur, j'ai d'ailleurs peu apprécié que les jumeaux ne m'aient pas proposés de les rejoindre voyant la place qu'ils avaient en trop.

La nuit est presque aussi froide que la journée est chaude...Je n'ai qu'une pensée, qu'est-ce que les landaquendir vont penser de moi et qu'elle image ils retiendront du prince héritier de Vert-Bois le Grand, Legolas Thranduilion fils de Thranduil Oropherion.

Ton dévoué Legolas Vertefeuille Thranduilion.


Jour 8, Ered Lomë

Ered Lomë, un oasis dans les Terres Sauvages. Situé près d'un lac, le camp se compose de tentes richement tissées de bleu et blanc. Quelques arbres fournissent les protections naturelles désirées par les landaquendir. Comme prévu, seul deux enfants jouent innocemment dans les allées. Quel malheur que les elfes ne soient pas plus procréatif que cela, c'est ce qui nous empêche de dominer car malgré l'immortalité, peu des nôtres sont encore sur Arda et peu d'enfant naissent, un avantage que les mortels possèdent, eux.

Deux elfes à la chevelure rousse, nous ont accueillis près d'une tente blanche à liserait bleu. Une tente de garde sans doute, puis ces derniers nous ont emmenés dans une tente bleu nuit, tissée avec les runes « Chef » au-dessus de l'ouverture. C'est alors que nous avons rencontré Moth (crépuscule), le chef des landaquendir. Ce qui nous a le plus frappé à ce moment précis, c'est la blondeur éclatante du chef, en comparaison à la chevelure foncée des autres.

Père, ne m'en veuillez pas mais je n'ai pas tout compris à ce que Moth nous a raconté, voici ce que j'ai compris de son histoire...Il s'agit d'un ancien Sinda qui a décidé de partir à l'aventure avec les elfes nomades, qui ont reconnu en lui son ancienneté et lui ont confié la diligence du clan. D'après mes informations, les elfes voyageurs choisissent le chef par rapport à son âge, le plus âgé à les pleins pouvoirs...Très différent de notre système...Je pense qu'ils peuvent agir de la sorte car ils ne sont pas nombreux et ce connaissent tous, tandis que notre royaume a besoin de stabilité avec une famille royale et une éducation particulière qui nous entrainent à l'accomplissement efficace de nos tâches.

Il s'est présenté à nous en rappelant une lignée dont je ne me rappelle plus les noms, puis il nous a salué en rappelant à chacun les noms prestigieux de sa lignée, à ce moment-là je crois que j'ai un peu fanfaronné car j'étais fier de mon grand-père Oropher et de toi Ada Thranduil, guerrier émérite ayant combattu pendant la bataille de l'alliance. Les jumeaux eux ont fait grise mine car le seul être annoncé à été présenté comme ceci : « Fils d'Elrond, seigneur d'Imladris, maitre guérisseur, combattant infortuné de la dernière alliance... On voit bien que le chef est un Sinda pur jus, d'ailleurs, il les a appelé Peredhil avec la même pointe de sarcasme que vous, ada...Je n'ai alors pas pu m'empêcher de pouffer de rire face à mes pensées.

Cela m'a valu un regard noir de Glorfindel et un sourire amusé d'Erestor suivi d'un commentaire qui je crois était « tout comme son père, celui-là ». Les jumeaux sont repartis dans leur tente après nous avoir expliqué les deux règles principales du clan : respect et servitude.

Après avoir congédié les jumeaux, Moch s'est avancé vers moi et a commencé par me demander des nouvelles de son ancien royaume. Il m'a expressément expliqué qu'il était parti à cause d'un désaccord entre lui et grand-père au sujet d'une jeune femme et du sort que le dernier lui réservait. Ne voulant pas être en contradiction avec les valeurs du roi, il avait préféré rejoindre un autre clan d'elfe. La belle dame avait volé son cœur mais ayant attenté à la vie du roi ce dernier voulais sa mort, elle a été exécuté quelques semaines plus tard. Moch m'a expliqué qu'il n'a jamais pu pardonner à Oropher car son cœur a été brisé ce jour-là.

Après lui avoir donné les nouvelles courantes du royaume et en avoir fait un éloge qui a fait sourire Riliam, Moch nous a invités à rejoindre les tentes qu'il nous avait attribuées pour toute la durée de notre séjour à Ered Lomë. Riliam regarde le coin qu'il lui est réservé pendant que Venedil fait une tête à faire pâlir les âmes de Mandos.

Les jumeaux ont récupéré leur tente et se sont placé à côté de la mienne, mais lorsque je rentre, la stupeur est immense, je n'ai le droit qu'à une couverture et un baquet d'eau froide. Je mérite une petite explication !

ARRG non ! Je n'ai pas fait tout ce chemin dans des conditions inconfortables pour arriver et encore dormir à même le sol. Mes cris ont dû porter car les deux soldats arrivent en courant dans notre direction et sont rejoint par Venedil et Riliam qui regarde inquiet à l'intérieur de ma tente. Voici père ce que dit votre tendre Legolas lorsqu'il est en colère :

« IL EST HORS DE QUESTION QUE LES PEREDHIL DORMENT DANS UN LIT ET QUE MOI, LEGOLAS VERTEFEUILLE THRANDUILION, PRINCE DE VERT-BOIS LE GRAND DORME ENCORE UNE NUIT SUR LE SOL.

Venedil a bien tenté de me calmer et m'a bien demandé de ne pas faire d'esclandre en pleine nuit mais là il n'a rien réussi du tout. J'étais beaucoup trop en colère pour me calmer ou rire de leur tête de poisson sorti de l'eau quand je me suis dirigé furibond vers la tente du maitre des lieux. Vous savez tendre Ada que je suis de mauvais humeur quand je dors mal et bien là, cela fait sept jours que je dors plus que mal donc mon humeur est massacrante. Le pauvre Moth dormait déjà lorsque j'ai hurlé devant sa tente que je devais voir ce « suppôt de Morgoth ». Moth est sorti en baillant de sa tente et m'a demandé ce qui n'allait pas, Ada je crois que c'est à ce moment que j'ai dérapé :

« Ce qui ne vas pas ?! TOUT ! Mon ada et ma nana me manque ! Je dors depuis sept jours sur le sol avec des jumeaux capricieux qui n'arrêtent pas de me rendre cinglé et je n'en peux plus !! Et là je pensais dormir et la seule chose que je trouve pour me reposer c'est le sol et une couverture ! Alors que les jumeaux ont leur lit de camp, CA NE VAS PAS DU TOUT ! »

Tout le camp m'a regardé, à rit et m'a sommer d'aller me recoucher sinon je n'avais qu'à dormir partout ailleurs.

Furieux je suis parti du camp, assez loin pour que personne ne me voie, je suis monté dans un arbre et j'ai pleuré...Je sais, c'est faible Ada mais j'allais très mal et j'étais épuisé. Je me suis endormi dans l'arbre, les yeux rougis et avec une idée en tête, j'allais leur montrer que l'on ne se moque pas d'un Sinda de Vert-Bois de la sorte.

Ton dévoué Legolas Vertefeuille Thranduilion.

Ton ion Nin, pour ton Ada, GI MELIN



Salut les middle earth addict, désolé de ne pas avoir pu tenir ma promesse concernant ce nouveau chapitre, sachez qu'avec mon pc qui m'a lacher stupidement et mes recherches d'emplois longues durées je n'ai pas eu beaucoup de temps pour écrire. De plus comme vous pouvez le constater il y aura trois parties aussi longues que celle-ci donc l'inspiration est difficile a faire venir et les fautes d'orthographes se font nombreuses, je me suis relue mais ma béta étant en vacance en espagne je n'ai pa pu lui faire parvenir ce chapitre de 3 parties qui arriveront rapidement je l'espère, j'ai déjà commencé à les rédigées.

Qu'en pensez - vous? Donner vos avis, suggestions et pronostic dans les commentaires :)


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