Journal de bord et camp elfique - 3/3
Jour 1, près d'Ered Lomë dans les Terres Sauvages
Nous avançons doucement dans les Terres désolées et sauvages, Mairacuru en fin de chaine, les mains liées dans le dos. J'avoue que je ne me sens pas à l'aise de savoir que cet ******* ce tient derrière moi après le coup qu'il m'a fait. J'aurais tellement voulu me venger mais Venedil m'a expliqué que c'était votre rôle de punir les gredins dans son genre.
Péniblement je remets mon sac sur mon épaule valide afin de continuer à avancer. Je ne me plains pas, hors de question de faire plaisir à ce salaud, de plus, me plaindre de la douleur me rajouterais du temps de trajet, allongeant la durée avant nos retrouvailles.
J'ai convaincu Venedil de vous envoyer une lettre afin que vous puissiez avertir nana de mon état et qu'elle ne panique pas en me voyant arriver avec l'épaule bandée. J'ai précisé à Venedil qu'il devait absolument vous rassurez sur mon état et non vous faire peur, au point de venir me chercher en pleine forêt.
Glorfindel a fait la tête pendant toute la journée de voyage, prétextant qu'il était lui aussi un être responsable des jumeaux et que nous l'avions pas mis dans la confidence. La remarque de Riliam, qui arborait la même tête, nous as fait beaucoup rire, il a expliqué à Glorfindel que son habitude à faire des gaffes et son expérience ont dû jouer contre eux dans cette entreprise.
Le blondin de Gondolin a hurlé vengeance, en effet, selon ces dires, il ne fait pas de gaffe et respecte toujours les secrets comme le grand professionnel des gardes qu'il ait. Erestor n'a pas pu résister de lui demander de bien « garder » comme un garde le ferais, le jeune Landa-quendir qui se tenais derrière lui, posé sur son séant pensant que sa pause était arrivée.
Sans un mot Kialis s'est posté derrière le prisonnier et la remis sur ses pieds avec un coup durement placé dans les genoux. Je dois dire que le vieux Landa-quendir n'est pas tendre avec son jeune compagnon de campement. Lorsque je l'ai fait remarquer, Kialis m'a expliqué qu'il n'avait pas fait de mal qu'à nous mais aussi à tous ceux qui vous aimait et vous respectait et qu'il en faisait partie, lui qui enfant avait été bercé par les chants de ses parents, comptant vos victoires et vos demeures.
Vous voyez ada, même dans les Terres Sauvages ont parlent de vous. Tout le monde vous connait que ce soit pour votre caractère ou pour votre habilité à faire de somptueux festins, votre rapidité aux combats ou votre grâce innée. J'ai tenté de savoir ce qu'il pensait du père des jumeaux mais il m'a avoué ne connaître que son nom, colporté par des messagers pour le séjour au camp. Elrohir fier de son discours, lui as fait rappeler qu'avec la soirée a coin du feu, il pouvait facilement s'imaginer à quoi ressemble le grand seigneur Elrond.
Elladan s'est approché de son frère mais ce dernier n'arrive toujours pas à lui pardonner les terribles semaines qui viennent de passer. Je ne peux que comprendre mais j'aimerais tellement qu'ils se réconcilient de manière à ce qu'on puisse jouer comme avant. Elladan devra répondre de ses actes devant son père et je ne pense pas que cela soit un cadeau. Enfin, quand on pense au fait que Mairacuru sera jugé par vous, je trouve que le Peredhel a de la chance.
Nous avons continué d'avancer les uns à la suite des autres bien que les Noldor soient toujours pourvu de leur fichu monture et que je continue de marcher dignement à pieds malgré la douleur qui irradie mon bras dès que j'exerce un mouvement trop intense. Vous voyez, je vous avais dit que je ne le sentais pas ce séjour, vous auriez dû m'écouter, maintenant je traine une blessure douloureuse qui vous causera sûrement des ennuis auprès de nana à mon retour.
Nana, je ne cesse de penser à elle, alors que le chemin du retour me semble plus long qu'il y a quelques semaines. Bientôt nous serons réunis, quatre, sous les ramures flamboyantes des arbres de Vertbois le Grand. La dernière famille royale des elfes gris, réunis envers et contre tous.
Une fois, vous m'avez dit que la chose la plus puissante au monde était l'amour que l'on porte aux gens proches de nous. Je pensais alors que vous parliez que de la famille, mais j'ai découvert une autre forme d'amour envers Elrohir et Elladan, l'amour fraternel. Riliam est devenu un ami proche qui n'a pas apprécié être mis à l'écart de l'histoire avec Milmë, surtout quand il a su qu'Erestor était au courant mais il a pardonné quand je lui ai donné mes raisons.
Le seul qui ne digère pas cet « affront » c'est Glorfindel, qui n'a pas apprécié le commentaire de Venedil qui ressemblait à « vu toutes les bêtises que vous sortez ». J'avoue que mon éclat de rire, n'as pas dû arrangé les choses mais pour une fois que Venedil faisait de l'humour, je n'ai pas m'en empêcher.
Un rire de la part des jumeaux m'a fait me retourner. Je leur ai demandé ce qu'ils avaient encore fait et s'il fallait que je me prépare à me faire gronder mais apparemment ils auraient éclaté de rire après que cet idiot de Mairacuru soit tombé dans une flaque de boue que les jumeaux avaient pris grand soin de camouflé. Je daigne enfin jeter un coup d'œil au prisonnier, il me fixe, le regard noir, me défiant de me moquer, ce que je fais sans vergogne après avoir remarqué l'état de ses vêtements.
Mais comme Eru semble en forme dans les injustices, les jumeaux tombent de cheval, dans une flaque d'eau glacé m'arrosant un peu au passage, je ne peux pas m'arrêter de rire malgré la douleur qui me lacère les côtes. Elladan se relève avec le plus de dignité possible, m'attrape et je ne vois arriver le coup que trop tard, il me jette aux côtés d'Elrohir dans l'eau.
Mauvais joueur comme je le suis, je me relève drapé dans ma dignité et invective aux jumeaux de ne plus jamais osé jeter le prince de la forêt ou ils subiraient son courroux. Je ne devais pas être assez convaincant puisqu'ils se sont mis à m'éclabousser copieusement.
Glorfindel et Venedil arrivent sur ses entre-faits et ne manque pas de rire de nous, je crois que Venedil avait besoin de se venger après tout ce que je lui ai fait subir à l'aller. Glorfindel tombe à genoux et manque de s'étouffer car si mes cheveux blonds ont été épargné ce n'est pas le cas des deux sombres chevelures des jumeaux, des feuilles se sont collé avec l'eau et des morceaux de branches sont coincés dans leur longue coiffe.
Je jette un coup d'œil à Mairacuru qui ne cesse de fixer la scène avec des yeux noirs de haine. Les mains attachées dans le dos et les pieds entravés pour anticiper une tentative de fuite ou d'attaque. Venedil a repris mes armes de manière à ce que rien ne m'arrive. Ce soir je fais ma première nuit de garde en compagnie de Riliam afin de veillez sur le camp endormis.
Je vais avoir l'occasion de vous écrire plus longtemps ce soir, puisque je ne vais dormir que dans trois heures. Je vais enfin pouvoir voir comment dorment Venedil et les jumeaux, surtout les jumeaux. Tandis que les autres sortent leur tente et leur sac de couchage, Riliam me montre un endroit qui lui semble correcte pour mener ma nuit de garde, je sais que je ne suis pas sur un côté très exposé, je soupçonne Venedil de l'avoir fait exprès mais je mets en position d'écoute et reste très sérieux.
Cela fait trois heures que je garde un œil sur le camp et ses alentours et mes yeux ne cessent de revenir à la seule menace que je vois, Mairacuru. Il semble dormir paisiblement et rien n'a l'air de pouvoir le déranger mais je sais à la manière dont il respire qu'il n'est pas complètement enfoncé dans ses songes. Puis, alors que je mis attends le moins, ses yeux s'ouvrent et me fixent. Il murmure des mots de haine dans une langue que je n'arrive pas à reconnaître mais qui dans le style me semble loin du registre des ainées d'Illuvatar.
Alors que le Landa-quendir s'arrête de murmurer, je peux entendre des bruits de pas dans le noir et des grognements comme ceux des loups sauvages que montent parfois les orques. Une silhouette, proche de Venedil me pousse à faire entendre le bruit d'une chouette effraie. Soudain, sans que je ne puisse rien faire, Venedil se lève et attaque le loup qui se trouve le plus près de lui, par peur pour les jumeaux qui ont du mal à sortir du sommeil, je me mets devant l'entrée de leur tente, déterminé à les protéger coute que coute.
Erestor entre en trombe dans la tente et attrape Elladan avant de disparaître de nouveau dans la nuit, un orque entre dans la tente, fais trois pas et meurt décapité sur mon épée. Fier de moi, je garde quand même le contrôle, heureusement que Lysandre m'a permis de me perfectionner dans le maniement des dagues car en ce moment l'arc est totalement inutile. Après deux minutes d'angoisse supplémentaire, Erestor reviens et emmène Elrohir dans ce que je crois être un arbuste éloigné de la bataille. Quels feignants ses jumeaux ! Rien ne peut troublés leur sommeil même pas un combat à deux pas de leurs lits. Je suis désespéré par leur inactivité alors que nous venons de passer un mois dans un camp pour nous former en cas d'attaque de ce genre.
Après plus d'une heure de combat acharné, les derniers loups fuient et Venedil fait le tour du camp pour vérifier que tout le monde va bien. Mise à part la peur que j'ai ressentie, je vais bien. Je n'ai aucune blessure physique et les jumeaux sont à l'abri. Sans que personne ne bouge, je me rue sur Mairacuru en le traitant de tous les noms connus et le frappe violemment avant que Riliam ne m'écarte de ce dernier. Alors, je continue de l'incendier en Sylvain, ce qui malgré l'atmosphère déclenche les rires de ceux qui vous connaissent. En effet, d'après Erestor vous parlez également en sylvain lorsque vous êtes très en colère.
Malgré les tentatives de Venedil et de Glorfindel, je n'arrive pas à me calmer, à cause de lui des personnes auraient pu être gravement blessée et d'autre tuée. Si je n'avais pas fixé mon attention sur lui, les orques nous auraient eus par surprise et des proches auraient eu à subir le prix fort de sa trahison. Alors que je pensais que tout était réglé, Kialis vient de me voir et me demande la raison d'une telle réaction, fixé de toute part, je leur avoue tous, les murmures et la langue étrange que Mairacuru a utilisée avant que l'on ne se fasse attaquer.
Venedil fini par s'approcher du jeune elfe et attrape une étoffe qui lui met dans la bouche avant de faire un nœud à l'arrière du crâne. En arrivée là avec un de nos confrères immortels me révulse le cœur. Je ne comprends pas ce que Milmë a pu dire à Mairacuru pour qu'il accepte de faire confiance aux orques plutôt qu'à ses congénères.
Après ces événements, nous avons repris rapidement notre route dans le sous-bois, il fait nuit totalement nuit, grâce à notre vue perçante nous marchons sans nous arrêter. Venedil a prévu de faire halte dans deux heures de manière à ce que je puisse me reposer quelques heures, c'est qu'avec tout ça moi je n'ai pas eu le droit au repos.
Curieusement, les jumeaux n'ont rien entendu de la bataille qui a fait rage il y a quelques minutes. Je n'arrive pas à les croire, ils n'ont rien entendu de suspect, si seulement ils savaient ce qui s'est passé à quelques dizaines de centimètres d'eux, ils ne feraient pas les malins.
Sur ces faits, ada, je m'en remets à Irmo pour me conduire dans les limbes du sommeil que je pense avoir amplement mérité.
Ton dévoué Legolas Vertefeuille Thranduilion
Jour 2, Forêt de ....
Vous allez penser que je le fais exprès à la force mais ce coin de paradis verdoyant ne doit pas avoir de nom car je ne me rappelle pas être passé par là à l'aller. Après plusieurs vérifications auprès des différents membres de la communauté, je peux vous affirmer que ma première impression était juste. En effet, Venedil viens de m'avouer que par précaution nous allons prendre un autre chemin que celui initialement prévu.
Ah ce que j'ai envie de lui refaire le portrait à cet elfe de malheur, et pour cause, le nouvel itinéraire choisit par les adultes rapprochent les jumeaux de presque une journée, ce qui en conséquence m'éloigne de mon retour parmi les miens. Selon les dires d'Erestor, il s'agit là de mettre à l'abri les moins combatifs du groupe afin de ne pas être embarrassé pendant le reste du voyage.
Furieux d'être encore retardé, je prends un malin plaisir à monter sur le cheval de Glorfindel, le laissant à terre avec Venedil, Kialis, Mairacuru et Riliam. Drapé dans sa dignité et ne voulant pas admettre que j'ai délibérément et sans son autorisation voler sa monture, le capitaine de la garde d'Imladris avance tête haute et épaule droite.
Rieur, Riliam ne peut s'empêcher d'émettre un commentaire à l'attention de notre très cher capitaine blond. Vexé, ce dernier retourne en fin de queue et tire sur les liens enserrant le jeune elfe. Au comble de la fureur, Mairacuru frappe Glorfindel au visage et tente de s'enfuir dans le sous-bois, mal lui en prends puisqu'alerté par les gémissements du Vanya, je lance mon cheval au galop et fonce droit sur le lieu où se cache le landaquendir.
Alors qu'il tente de sortir du fourré, ma monture lui fonce dessus et le tamponne au niveau des côtes. Kialis s'approche de son ancien compagnon de camp et vérifie qu'il est en état de poursuivre la marche, cependant, il était hors de question qu'il s'en sorte sans répondre de rien. Encore sur le coup de la colère, mon poing viens s'abattre sur la joue de Mairacuru, qui à peine remis ne fais rien pour riposter.
Tout à ma rage, je ne cesse de le frapper au visage, encore et encore, rien ne semble pouvoir m'arrêter. Pas même Venedil qui tente de me ceinturer et de me faire lâcher prise. Rien ni personne, ma vengeance est terrible, je ne comprends pas ce qui m'arrive mais la force que j'emploi me semble irréel.
Soudain, brisant la sauvagerie, une main vient s'abattre sur ma joue, hébétée, je me relève difficilement. Froidement, je regarde Venedil, la main en l'air et l'air grave. Douloureusement, il tente de faire un pas dans ma direction, touché dans ma fierté, je m'éloigne de l'homme qui vient de me toucher.
Jamais, même lorsque je vous ai très fâché vous ne m'avez touché. Jamais, vous n'avez levé la main sur moi et ce simple soldat...m'a mis une gifle ! Je sais au plus profond de moi que rien de tout ceci ne serait arrivé si je n'avais pas frapper Mairacuru mais après ce qu'il m'a fait vivre, que quelqu'un, autre que vous, ose me punir est insensé.
Durement, Mairacuru se relève et se dirige vers son paquetage, le visage en sang il gardera longtemps en mémoire le passage à tabac que je viens de lui faire subir. Violemment, je ne peux m'empêcher de m'éloigner de Venedil, tandis que sans que je ne le voie, Glorfindel éloigne les jumeaux.
Je comprends alors, c'est ainsi que l'on me voit, comme un monstre qui s'en ai pris à quelqu'un. Eh bien soit, je serais celui qu'ils veulent que je sois, un phénomène plus dangereux encore que le père de cet empâté de landaquendir.
Nous reprenons la route, tandis qu'Elrohir tente de venir vers moi afin de me parler, Erestor s'emploie à se placer entre nous deux. Bien, si je ne peux plus leur parlé, alors je ne parlerais a plus personne de tout le trajet. Vous ferez encore exception à la règle puisque je ne veux pas avoir plus de punition que nécessaire.
A vrai dire, j'ose à peine rentrer, peut-être vous ne voudrez plus de moi après ce que je viens de faire. Si vous lisez ces lignes et que je ne suis plus à vos côtés, ada, sachez que je regrette mes gestes de colère qui ont fait ressurgir toute ma rancœur. Ne blessez pas nana outre mesure et dîtes lui que j'ai décidé de m'en aller après avoir commis une grave erreur.
Je suis éreinté et nous avons enfin atteint l'endroit que nous cherchions, dans quelques heures, les jumeaux seront à l'abri, loin de moi. Alors que je pensais que personne ne voulait plus me parler, Venedil viens s'assoir à mes côtés. Il me regarde et tente de sonder ce qui reste de mon esprit empli de haine et d'idée de vengeance.
Oh, Ada, pourquoi êtes-vous absent ? Si seulement, je pouvais vous serez contre moi, je serais protéger des dangers du monde et personne ne pourrait m'atteindre. Comme votre absence me pèse, vous auriez été capable de trouver les mots pour me consoler et me conseiller.
Venedil continu de me regarder, puis me demande ce qui m'a pris. A vrai dire, je n'en sais rien, je n'ai pas pensé qu'à une chose, le mal qu'Elrohir a subi. Je voulais me calmer mais je n'y parvenais pas, je voulais qu'il souffre comme nous l'avions fait.
Après avoir parlé, Venedil m'a expliqué les raisons qui l'ont poussé à me gifler comme il l'a fait. Il s'est ensuite excusé, bien que conciliant, je n'arrive toujours pas à croire qu'il est levé la main sur moi, son prince. Nous devrions avoir une petite discussion sur comment traité le fils de son roi lors de ses déplacements.
La pause terminée nous reprenons la route d'un pas rapide et léger, le but de notre avancée et de laisser les jumeaux aux pieds des Monts Brumeux avant de reprendre la route par la forêt de Lothlorien. Chouette, nous risquons de voir Haldir de Lorien, excuse-moi l'ironie mais je n'ai vraiment pas envie de le croiser celui-là, que d'arrogance dans une seule personne. Il se croit important parce qu'il est au service d'une jolie dame Noldo, de surcroit, lui un elfe gris, qu'elle humiliation.
Je n'arrive pas à comprendre, ce qu'il trouve à cette Galadrielle, moi elle me file la chair de poule. Sa manière de regarder les gens et de lire dans leur esprit m'exaspère au plus haut point. Je comprends pourquoi tu n'aimes pas aller en Lorien, ada. Il n'y a rien de bien dans ce royaume à part peut-être le pauvre seigneur Celeborn qui dans sa grande générosité à laisser la vie de son peuple à cette folle.
Bon, je dois te laisser, ada, nous reprenons la roue et nous marcherons de nuit, d'après Riliam cela empêchera nos ennemis de nous suivre bien longtemps.
Ton dévoué Legolas Vertefeuille Thranduilion
Jour 3, Forêt de Lothlorien
Eh oui, on a fini par arriver dans cette maudite forêt de pacotille qui longe notre magnifique royaume. Pendant la nuit, Mairacuru s'est échappé, nous avons tenté de le retrouver mais pas moyen de savoir par où il s'est enfui. La chance étant contre nous, la lune n'as fait son apparition que tard dans la nuit et nous n'avons pas pu le pister aussi efficacement que nous l'aurions voulu. Nous avons donc continué notre chemin sans mot dire.
Personne ne le dit mais tout le monde le pense, heureusement que je lui ai collé une correction, comme ça si on ne le retrouve pas, j'aurais au moins un peu de plaisir à avoir eu un minimum de vengeance. Nous avons laissé les noldor rentrés dans leur pays, leur souhaitant un bon voyage et se promettant de nous revoir bientôt. Ce qui a tiré une grimace à Venedil, pas sûr qu'il veuille les revoir aussi rapidement que ça.
C'est après que cet ******* de landaquendir à la *** c'est enfui. Nous étions dans le sous-bois et nous avancions rapidement lorsque Mairacuru, s'est jeté contre Riliam et lui a planté une lame dans les côtes avant de fuir comme le lâche qu'il est. Nous nous sommes donc précipités à sa suite mais rien, plus une trace, la mousse fraîche que je trouvais utile pour fuir les orques venait de se retourner contre nous. Durement, nous sommes revenus sur nos pas afin de soigner Riliam qui ne cessait de saigner. Jamais je n'ai eu aussi peur que lorsque Venedil à regarder Kialis avec un regard grave et remplit d'effroi.
Après qu'il est stoppé l'hémorragie, nous avons repris notre chemin afin d'arriver le plus vite possible à un de nos postes de garde, seul endroit où le nécessaire de survie était détenu. Sans prendre garde, nous nous rapprochions de la forêt de Lorien, encore quelque pas et nous étions sous les Mallornes parés de leur plus belle dorure.
Soudain, sans que personne n'ai le temps de faire le moindre mouvement, Haldir et une dizaine de garde son sorti de leur cachette, arcs bandés. Furieux, qu'ils osent me pointer de leurs armes, je m'avance et découvre mon visage. Les gardes ne cessent de me regarder avant de tourner la tête vers leur chef, qui ahuris par ma présence ne semble plus capable de parler.
Rapidement, l'elfe blond se reprend et me demande la raison de notre présence sur les terres de la dame Galadrielle. Je peux vous dire, cher ada, que rien n'aurais pu empêcher ce qui arriva. Je me suis avancé et j'ai déclamé très fort et très distinctement, comme mon professeur de lecture le souhaite « je suis le prince Legolas Vertefeuille Thranduilion, je suis ici car un de mes camarades est blessé et que je souhaite trouvé assistance auprès des elfes GRIS de la forêt de Loriand. »*
Les yeux de Haldir se sont écarquillés pendant trente secondes devant l'insulte faite à sa dame. Tout à mon appréciation, je ne vois pas arriver devant moi, la grande dame blanche et son mari.
Rapidement, je me rends compte de leur présence cependant je ne fais même pas un geste envers cette elleth que je ne reconnais pas comme mon égale. Vous m'avez bien appris, ada, à ne pas flancher devant cette grande blonde qui se croit tout permis. En revanche, le seigneur Celeborn à toute ma sympathie et mon respect, ce qui inclut un petit geste de tête dans sa direction.
Difficilement, je plonge mon regard dans les yeux bleus de cette usurpatrice. Lorsque j'entends sa voix dans ma tête, ma colère ne peux être que phénoménale.
- « Le respect est un don que votre père ne semble pas vous avoir donné
- Que dire d'une dame dont la famille à conclut le plus macabre des pactes
- Je ne vous permets pas, fils de roi
- Legolas, tel est le prénom que mon royal père m'a donné et tel est le nom que vous devez employer.
- Bien alors qu'est-ce qui vous amène en mon royaume, Legolas, dit-elle en trainant sur la dernière syllabe
- Rien de moins que la compassion pour un de mes camarades sylvains blessés au cours d'une excursion dans vos bois.
- Haldir emmener le blessé au palais afin qu'il reçoive les soins nécessaires, vous autre suivez-moi.
- Je ne tiens pas à rallonger mon temps de parcours, je souhaite rentrer chez moi dans les plus brefs délais, ma maison me manque et...
- ...cessez cela immédiatement, vous viendrais autant de temps que nécessaire.
Arg., je n'en peux plus de cette folle furieuse. Elle va me rendre cerf, si elle continue, que croit-elle, qu'elle peut m'empêcher de rentrer en ma maison.
Re-bonjour, ada, je crois que Galadrielle ne m'aime pas, après tout je le lui rends bien. Riliam est dans une tente de soin afin qu'il soit de nouveau capable de marché. Nous avons été reçu par Celeborn pour le diner afin de comprendre ce qui nous été arrivé. C'est à ce moment que le sort c'est encore joué de moi, puisque Galadrielle est rentrée, m'a regardé et m'a demandé avec un air de suspicion qui était le jeune elfe trouver blessé au beau milieu de la forêt.
Feignant l'innocence, je lui ai répondu que nos affaires ne la regardaient en aucune façon et que ce jeune gredin serait jugé par vos soins dans les prochains jours. Quant à savoir qui lui avait fait ses marques personnes ne prononça mot. Venedil, sentant le vent tourné, se dénonça afin que je n'aie pas besoin de m'inquiéter.
Enfin, c'était sans compter sur le malandrin qui après avoir été invectivé par Galadrielle me dénonça farouchement. Comme vous pouvez le voir votre demande de continuer a été écrire a été accepté, puisque je me trouve dans une cellule avec votre carnet et un pot d'encre.
Je sais de source sûre, Venedil, que vous allez recevoir une lettre de la part de Celeborn vous indiquant mon emplacement. Sachez que je suis tout à fait outrée d'être traité comme un bandit de grand chemin, moi le prince de Vert bois.
Lorsque vous arriverez pour me sortir d'ici je veux que la dame blanche soit fouetté en place public, non mais, on pourrait croire que c'est moi l'agresseur de ce vauriens, lui dont le père a tenté de me tuer. D'ailleurs à ce propos, ce gredin a réussi à devenir le nouveau protégé de la dame des Galadrims donc pas de soucis pour lui, il va vivre longtemps et dire que j'aurais pu le tuer lorsque nous étions dans la forêt, qu'elle gâchis.
Ce qui a pu ramener le sourire sur mes lèvres, c'est le fait que Galadrielle vous sommes de venir dans les délais les plus courts afin de répondre de l'attitude de votre héritier, je sens que vous allez lui passer l'envie de vous donner des ordres.
En attendant il se fait tard et le sommeil me guette, j'ai quand même eu le droit au cachot grand luxe avec une couchette agréable et de la lumière, attend faut pas trop que je me plaigne si je ne veux pas finir par terre dans le noir.
Ton dévoué et très enfermé Legolas Vertefeuille Thranduilion
Jour 4, Toujours dans le cachot de Caras Galadhon.
Bonjour, ada,
J'ai mal dormi. Très mal dormi. Je n'arrive pas à croire que ce malotrus est eu le droit de dormir dans une grande chambre tandis que moi je dors dans les cachots. J'espère que vous ne vous faite pas trop de soucis car je m'en voudrais.
Fort de votre enseignement, je refuse de plié face à la volonté de la Noldo qui continue de m'enguirlander sévère. Je tends à croire que le temps joue contre moi, j'aurais dû être à l'entrée de notre magnifique forêt, glissant à travers le sous-bois comme un faon. J'aurais bientôt retrouvé nana et Hiril-Tawaren et je vous aurez serré fort dans mes bras.
J'entends des gardes arrivés, non content de me punir de ma méchanceté envers leur reine, ces malins n'ont pas vu que j'avais pris la clé de ma cellule et que je l'avais rangé discrètement dans ce qui me sert de drap. Comme ça, si cette furie de Galadrielle vient dans cette partie du palais, je suis en sécurité.
Venez vite ada, je ne me sens pas bien ici, je souhaiterais retrouver ma maison et ma chambre et les gens qui me servent gentiment. Je serais encore plus gentil avec eux si vous venez me retirer des griffes de cette dégénérée à l'anneau sournois.
Un garde vient de me déposer mon repas de midi, mandieu, je vais mourir de faim ici, une miche de lembas et un peu d'eau, de l'eau...pas de bon vin sucré que vous avez l'habitude me faire goûter, quelle déception cet accueil. Depuis que je suis enfermé dans cet horrible endroit, je n'arrive pas à obtenir la moindre information quant à la position de mes gardes. Kialis a été emmené dans la cellule face à moi pour avoir également rudoyer le jeune elfe.
Seul Celeborn est venu me voir, tentant de me calmer par ses belles paroles que pour une fois je n'ai pas voulu écouté car trop trompeuse à mon goût. Je lui ai dit que s'il souhaitait que je me calme, il n'avait qu'à me faire sortir de là et me conduire dans un endroit plus digne, sortant par la même occasion mon ami d'infortune.
Comme nous le pensions, Celeborn est voué à la cause de sa noble dame Noldo puisqu'il a refusé de me laisser sortir, pour mon propre bien. Menteur, mais au moins je suis loin de la tempête blonde que Kialis et moi avons renommée l'orcquinnette des bois. Surnom qui n'a fait beaucoup d'ému parmi les gardes des geôles.
N'êtes-vous pas en chemin pour venir me sauver ? Je n'ai pas de nouvelles de vous depuis que je suis enfermé dans cet endroit indigne de moi. Je peux parfois paraître arrogant mais lorsque je rappel mon titre ce n'est que par fierté d'être le fils d'un homme intègre et dévoué à la lutte contre le mal. Je ne souffrirais pas de me faire rabaisser et de laisser quelqu'un vous détruire par la simple force de sa volonté.
Quoique vous fassiez ada, je serais à vos côtés. Quel que soit la décision que vous prendrez, je serais à vos côtés. Rien ne pourra jamais nous séparer, rien ne détruira notre belle et grande famille.
D'ailleurs avec Kialis nous avons fait un pari concernant l'aigreur de l'orcquinnette des bois, nous pensons qu'elle est jalouse de ma nana. Bah oui, regardez, elle vous cherche tout le temps, elle m'en veut pour une raison inconnu, déteste nana car elle la trouve trop polissonne alors qu'elle adore Hiril-Tawaren qui est pourtant ta fille.
Penses-tu qu'elle soit incapable d'avoir des enfants autre que Celebrian, c'est peut-être un début d'explication. Celebrian à Fondcombe, la vieille chouette s'ennuie. Heurk, elle va prendre Mairacuru pour fils, la pauvre elle est désespérée à ce point.
Bon ada, les heures de la journée passe et je ne vois pas l'ombre de ta grande robe venir à mon secours, surtout ne te presse pas, je me sentirais mal de t'obliger à te dépêcher avant que la cinglée vienne chercher mes beaux cheveux pour les mettre sur Mairacuru afin qu'ils se ressemblent.
Rien...rien...rien...que ce mot résume bien à lui seul ce qui m'est permis de faire dans ses cachots. Ce mot à lui seul représente le tout et le néant. Un tout formant le nombre d'activité qu'un cachot peut receler et le néant d'un dénombrement conscient de ces dernières.
Je me souviens d'une de ces journées au camp, où je passais mon temps à écrire et à dessiner, à l'aide de craie de charbon, avec Elrohir. Nous pensions que rien ne pouvait arriver de pire que la séparation qui avait eu lieu et je me souviens avoir émis l'hypothèse d'être enfermé chez quelqu'un que l'on connait. Elrohir n'ont content d'égailler ma théorie, ma fait un joli dessin que je garderais précieusement dans ce carnet jusqu'à ce que je sois rentré.
Il me représente sautant par-dessus une barrière d'étoile filante, il se trouve de l'autre côté et me tends la main afin que je le rejoigne sans trop m'écraser. L'herbe était si verte que j'étais sur de vivre un rêve éveillé, je ne pensais plus à rien d'autre qu'à ce dessin pourtant si simple mais qui me touchais avec grâce ; Un bruit, un long silence et retentit la voix de l'orcquinnette des bois venu chercher Kialis pour lui faire subir une audience en place publique.
Père, je sais que je ne peux pas vous faire venir d'un claquement de doigt mais je vous en supplie dépêcher vous ou Kialis subira le courroux de la folle. Oups, je crois que je l'ai dit à haute voix car elle se rapproche de moi, ADA !! Un bruit, un cri, Venedil viens d'empêcher la satané blondasse de me faire du mal mais le pauvre ne peut rien pour le jeune landaquendir qui a décidé de tout quitter pour nous rejoindre.
Cela fait plusieurs heures que le pauvre Kialis a été ramené dans sa cellule, le verdict de la fausse blonde est tombé il devra être enfermé pendant 140 ans. Une peine trop longue pour quelqu'un d'innocent. Mairacuru jubile devant la cellule de son congénère, heureusement, il ne sait pas que je me trouve en face, sinon il serait venu se repaitre de ma captivité. Doucement, il remonte les escaliers menant aux cellules fixant d'un œil jubilatoire son ancien compagnon de camp. Alors que le voyou allait enfin sortir, la dame des Galadrims est redescendu à notre niveau est c'est approché de ma cage, Mairacuru que tout intéresse, c'est également rapproché de mon coin sombre pour s'enquérir du nom du prisonnier présent.
Jusqu'alors, Venedil avait réussi à cacher mon incarcération en me portant pâle devant tout le monde, cependant je pense que la supercherie ne va plus durer longtemps avec ce cafard. Galadrielle ordonne aux gardes d'ouvrir la porte de la cellule, les gardes se regardent, regardent de nouveaux dans leurs clefs et me regardent ensuite.
Comprenant qu'aucun de ces gardes ne peut répondre à requête, la blonde se retourne vers moi et commence à crier que je ne suis qu'un imbécile doublé d'un idiot. Elle ajoute que je vous ressemble en tout point et que je possède également tous vos défauts : la vanité, la luxure, l'avarice, la cruauté.
Tel un serpent, elle enrobe de son venin votre douce personne qui à l'écoute de votre prénom me redonne du courage :
- Je vous interdis de parler de mon père de la sorte
- Ne voulez-vous pas sortir de là que nous en parlions ?
- Je ne vois pas comment je le pourrais vu que vos imbéciles de gardes ont apparemment égarés la clef de ma cellule
- Pensez-vous que je sois si crédule, je sais de par vos gestes que vous avez en votre possession le moyen de sortir de cet endroit, pourquoi ne pas l'avoir utiliser pour fuir ?
- A quoi me sert de fuir alors que mon père sera bientôt là pour venir me chercher, en revanche je suis presque sûr que le fait de ne pas pouvoir entré me mettre une raclée vous énerve.
- Votre père ne doit pas s'enorgueillir de venir chercher son fils dans le pays voisin dans un endroit tel que celui-ci.
- Mon père venait me chercher même lorsque je m'étais enfermé dans les cachots, pourquoi devrait-il avoir honte d'un enfant comme moi ? De plus, je ne crois pas que ma nana autorisera une telle chose arrivée, que ce soit pour moi ou ma jeune sœur qui par chance ne vous connait pas.
- Crois-tu être en sécurité car le puissant Venedil veuille sur toi ?
- Venedil est un honnête l'elfe qui s'occupe de ma sécurité lorsque mes pas me guident en dehors du palais. C'est un ellon d'honneur, un garde de premier choix mais surtout un de mes amis et je ne vous laisserez pas lui faire de mal, me suis-je bien fait comprendre ?
Soudain, un bruit se fait entendre dans les escaliers, Haldir et Rumil sont les deux gagnants du jour, ils emmènent sur leurs épaules Riliam qui, fatigué, aurait dû être allongé dans un lit de soin et non porté comme un vulgaire mécréant. Sur ordre de cette *******, le jeune soldat rejoins Kialis dans sa cellule.
La sorcière remonte emmenant avec elle, Mairacuru. La porte se ferme, plus aucun bruit ne retentit.
Je me rapproche des barreaux afin de m'enquérir de la santé de Riliam qui fortement diminué par sa blessure a du mal à trouver son souffle. Malgré l'inquiétude, je ne peux empêcher mon corps d'enfant de réagir à la fatigue que le stress a occasionnée. Je vais donc allée me coucher et espérer que vous arriverez demain.
Ton dévoué Legolas Vertefeuille Thranduilion
Jour 5, euh...pas bouger depuis hier...
Comme vous l'aurez sûrement compris depuis quelques minutes la situation ne s'est pas arrangée pendant la nuit, au contraire le froid de l'hiver commence à rendre la vie, au trou, très sensible.
D'après Riliam vous êtes en chemin et vous devriez arriver dans la matinée ce qui nous laisses une marge d'erreur de quatre heures pour vous excusez de m'avoir laissé poireauté en prison.
Ada, je vous ai entendu mon ada, je suis là, venez chercher votre petit elfe. Ah voilà des cris, c'est vous, je vous entends lui dire de ne plus vous ordonnez quoi que ce soit pour le bien de tous. Je vous aime ada.
- Ada, m'entendez-vous ?
- Oui, Ion-Nin je t'entends. Tu es en bas ?
- Oui mon ada, je vous en supplie venez me chercher !
- J'arrive mon cœur, je suis là maintenant.
*De Galadrielle et Thranduil*
- Comment avez-vous osé enfermer mon fils dans ces immondes cachots ?
- Il ne s'agit là que d'une précaution face à un enfant déjà blessé
- Qui lui a fait ses marques sur le visage ? et surtout pourquoi ?
- Votre fils, Mellon-Nin, est à l'origine de ses marques et le jeune ici présent affirme qu'elle n'était pas méritée.
- VOUS AVEZ MIS MON FILS AUX CACHOTS POUR DES SUSCPITIONS !!!
- Il a frappé un enfant....
- Qui vous dit qu'il dit la vérité ?
- Il ne saurait être capable de me mentir !
- Mais mon fils par contre le pourrait ?!
- Je vais le chercher et tenter de m'en empêcher pourrait vous coûter très cher.
*De Ada à moi*
- Ada, tu sais je n'ai vraiment pas voulu être ici mais Riliam, l'elfe l'avait blessé et il fallait de l'aide et...
- Calme toi mon ange, je suis là désormais, plus personne ne te fera du mal.
- Ils ont enfermé Riliam et Kialis dans l'autre cellule.
- Qui est Kialis ?
- C'est un jeune soldat que nous avons rencontré au camp, il a décidé de revenir avec nous pour s'enquérir auprès de mes précepteurs, enfin vous quoi.
- Gardes, sortez-les de là immédiatement !
- Attends, ada, ils n'ont pas ma clef...
- Quoi ?
- Je l'ai moi mais je ne me sentais pas en sécurité avec la blonde qui pouvait rentrer dans ma tête.
- Alors viens mon adorable Elfling, tu m'as tellement manqué. Lorsque j'ai su que la dame le Lorien refusait de te laisser revenir j'ai bien cru que j'allais mourir.
- Tu sais, ada, je l'ai vraiment frappé mais j'avais de bonnes raisons et elles sont toutes dans le petit carnet que tu m'as donné.
- Tu as réussi à tenir le pari ? dit-il en rigolant
- Oui comme prévu.
- Bien, sortons tous d'ici.
Ah enfin je revois la lumière du soleil, je me cache un peu dans les étoffes longues de ta tenue ada mais ce n'est que pour mieux voir mon ennemi. Riliam est monté directement sur un étalon et renvoyer au royaume afin de finir ses soins.
Celeborn nous invite à le suivre afin de discuter de cette fâcheuse affaire dans un cadre plus restreint, loin des oreilles indiscrètes. Tout le monde prend place dans le bureau du seigneur des Galadrims, tandis que Venedil commence le récit concernant les événements ayant eu lieu au camp d'Ered Lomë.
Je n'ai de cesse de valider les dire de mon camarade pendant que le jeune Landaquendir tente de se défendre derrière des excuses non recevables. Comment peut-il affirmer devant mon père que j'ai tenté de le tuer lâchement et que c'est la raison pour laquelle son père s'en est pris à moi.
Soudain, je me souviens que le maitre du camp, Moth, m'avait laissé une lettre à l'attention de mon père, je me dirige directement vers le roi et lui tends une feuille cachetée. Ah enfin vous la prenez, il vous en a fallu du temps pour comprendre. Il l'ouvre et la parcours rapidement, c'est toujours comme ça avec mon ada, il prend la peine de bien lire la lettre avant d'informer quiconque du contenu de celle-ci.
Soudain, il se lève et se dirige vers le seigneur Celeborn, puis lui passe la lettre avant de venir se rassoir à mes côtés. Les yeux de mon ada deviennent bleu électrique, on dirait un orage bleu c'est magnifique. Celeborn bien que triste de la vérité doit s'en remettre au jugement du maitre de Mairacuru et le laisser à la justice sylvestre de la Forêt Noire. Une justice que Galadrielle défini de barbare car très violente.
*De Galadrielle à Ada*
- Vous ne pouvez emmener cet enfant et le juger comme un adulte !
- Devons-nous oublier ? Devons-nous pardonner le traitement infligé à mon héritier ? Cet enfant devra répondre de ses actes comme tous les habitants de mon royaume le font et avec la même impartialité.
- De l'impartialité ? Alors que c'est vous qui avez le dernier mot et que c'est également votre fils la victime ? Laisser moi penser que vous n'êtes pas capable de l'impartialité dont vous souhaitez pour ce jugement.
- Que voulez-vous, Dame Galadrielle, que nous vous le laissions, sans être punis des châtiments qu'il a commis ? Son père a failli tuer mon fils et lui-même a tenté de tuer Riliam, un de mes gardes !
- Nous pourrions faire en sorte que le jugement se passe ici, et Cirdan aura le dernier mot comme ça, ni vous ni moi ne pourrions porter atteinte à la justice de cette affaire.
- Bien, je laisse le choix à mon enfant de choisir entre la justice de son royaume ou celle de Cirdan. Sache que quel que soit ta décision mon tendre amour, je serais fier de toi et je ne t'en voudrais pas. Dit-il en se tournant vers moi.
J'avais enfin le choix, je pouvais lui faire subir le courroux de mon père et de tout un peuple aimant envers son prince ou bien me ranger à la sagesse de Cirdan, le charpentier de navire des Havres Gris, l'elfe le plus vieux que la Terre du Milieu porte en son sein. Pensant à tout ce qu'Elrohir et moi avions vécu ma décision fut prise.
- Je veux qu'il subisse le jugement des miens !
- Et ainsi sera le cas.
Galadrielle semble bouillonner de colère contenue, son mari bien que compréhensif me lance un regard attristé, lui aussi aurait aimé que je choisisse le vieux Cirdan pour régler ce conflit mais l'elfe Teleri me semble encore trop sympathique pour tout ce qu'a fait ce landaquendir de malheur.
Je sais que mon peuple saura lui remettre les idées en place à ce vauriens, il risque de ne pas aimer la teneur de sa punition que je pense dégradante et violente comme ce qu'il nous a fait. Nous sortons de la salle de conseil et nous approchons de nos montures.
Pour mon bien être et ma sécurité mon ada à penser à tout ! Je vais monter sur sa monture et comme ça personne ne pourra me faire de mal. Ah, je suis en sécurité, bien callé contre mon royal papa. La vie me semble plus douce depuis que je suis revenu au côté de mon ada.
*De Ada à Moi*
- Tu penses que Riliam va vivre, ada ?
- Oui mon ange, grâce aux maigres soins qui l'ont maintenu en vie, nous reverrons Riliam courir au-dessus du pont pour venir t'attraper lorsque ta nana voudras te punir.
- Nana ne me feras jamais punir, c'est toujours vous, dis-je en rigolant
- Alors je devrais peut-être dire à ta nana de te punir plus souvent ?
- Non ! Stop je veux arrêter de chevaucher là maintenant !
- Pourquoi, Ion-Nin, tu ne vas pas bien ?
- Si mais je veux marcher un peu avec toi, Est-ce un crime ?
- Non mon fils mais ta mère s'inquiète pour toi et je ne voudrais pas que notre retard lui inflige plus de peine que ce que ton absence à amener.
- Bien alors nous marcherons dans le jardin privé de la maison et tu me conteras comment Nana et toi vous vous êtes rencontrés ?
- J'accepte Penneth*
Tout à mon plaisir, la cavalcade de Lessien, le jeune cerf de mon père, nous as ramené le plus rapidement du monde dans les cavernes de mon enfance. Si longtemps j'ai attendu le retour sur ses terres, si durement j'ai cru voir ma vie s'arrêter nette. Je vais te faire une promesse Ada, je ne partirai plus jamais loin de toi ;
Pour la dernière fois ton dévoué Legolas Vertefeuille Thranduilion.
LEXIQUE :
Animosité entre Legolas et Galadrielle : Thranduil n'est pas vraiment ami avec Galadrielle qu'il juge suffisante et intrusive. Les lectures se font différemment, ce qui pense que Thranduil ne la supporte pas à cause de ses pouvoirs et d'autre qui dise que ce n'est que de la prudence.Moi, je prends le parti du pouvoir car il faut quand même bien se rendre compte que le roi n'est pas en possession d'un anneau, lui permettant de protéger son royaume contrairement à la Noldo.
« je suis le prince Legolas Vertefeuille Thranduilion, je suis ici car un de mes camarades est blessé et que je souhaite trouvé assistance auprès des elfes GRIS de la forêt de Loriand. » : Les elfes gris appelés GALADHRIM vivaient déjà dans la forêt lorsque Galadrielle est arrivée. Elle a été acceptée parmi eux grâce à son pouvoir de protection. La forêt s'appelé Loriand sous le règne d'Amroth et Amdir qui connaitrons tous les deux une fin tragique sur le champ de bataille.
Les dialogues ne sont en fait que de la réécriture de Legolas, ils expliquent trait pour trait ce que Legolas à vécu mais ne sont réécrit par Legolas que des heures après.
Penneth : « Jeune » s'utilise pour qualifier un elfe plus jeune que soit, en Elfique.
Je sais je suis impardonnable mais voilà la fin de l'aventure de Legolas. je pensais le faire rentrer sans trop de soucis puis je me suis dit qu'autant vous faire attendre pour de l'action et pas pour une commune rentrée d'une marche à pieds de quelques semaines donc voilà :)
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