Journal de bord et camp elfique (2/3)
Jour 9 un arbre près d'Ered Lomë,
Je me suis réveillé au son de la voix de Venedil, venu me chercher afin que je rentre au camp. D'après lui Moth tient à me parler de mon comportement de la veille. D'après Venedil ce n'était pas un comportement de prince mais celui d'un enfant gâté.
De mauvaise grâce, je me suis rendu, accompagné de Venedil, au campement des landë-quendir* qui n'ont pas tenté de réprimer leur rire inconvenant. Vous le savez très bien, mon cher ada, que ma rancune est tenace et que je suis toujours très digne après les remontrances. Je me suis donc avancé dans le camp, la tête haute, le regard droit, les cheveux aux vents. Je me suis présenté devant la tente du chef des elfes nomades et j'ai attendu qu'il m'autorise officiellement à entrer.
Moth est sorti de sa tente et m'a fait entrer à l'intérieur de ses quartiers privés. Il a commencé par m'expliquer la raison pour laquelle je n'avais pas eu de tente confortable hier soir. Voici ce qu'il m'a expliqué : Le jour de mon arrivée, il n'était pas certains que tu m'aurais réellement fais venir, sachant que toi et nana êtes d'un naturel très protecteur. C'est ainsi que mon arrivée a été pour eux une surprise de taille et qu'il n'avait pas préparé de tente à mon attention. C'est pourquoi, ils m'ont organisé une tente d'accueil le temps de préparer la mienne.
J'ai alors fait mes excuses au seigneur Moth qui m'a affirmé que ce n'était pas grave et que c'est au contraire lui qui aurait dû être à la hauteur et préparer une tente même si ma venue était remise en cause. Puis Glorfindel a dit qu'à la vue de mon comportement, je te ressemblais trop pour mon bien. Il va sans dire que je vous ai défendu bec et ongle, en affirmant que vous étiez un ada hors pair, un roi respecté et aimé de tous qui a à cœur de protéger sa forêt et son peuple du mal qui nous guette.
Lorsque ma tirade c'est terminée, il y a eu d'abord un grand silence, suivit d'un rire général de Glorfindel et Erestor qui ont estimé que je devrais passer moins de temps en votre compagnie de manière à ne pas devenir comme vous. Vous m'auriez vu cher ada, la colère est montée et j'ai crié que le premier qui dirais à nouveau du mal de vous subirais une vengeance plus que glacée.
J'étais très fier de moi, lorsqu'ils ont décidé d'arrêter de rire à vos dépends ; Il s'agit quand même de vous, mon cher ada, mon centre de gravité, un repère qui même au loin me guide. J'aurais tant aimé vivre cette aventure avec vous. Vous voir sourire et crier lorsque le besoin s'en fait sentir. Gerich veleth nin Ada*.
Après cette courte entrevue, Moth m'a guidé jusqu'à la tente qui m'a été dédié et, en effet, celle-ci ressemble à un palais. L'extérieur est vert et or, avec mon nom et mon titre cousu dessus en lettre d'or. L'intérieur est décoré avec goût, du mobilier en bois principalement. Les meubles ont l'air de se défaire rapidement, pratique pour leur moyen de vie nomade. Un petit lit est dressé à mon attention avec une jolie couverture à la couleur verte caractéristique des arbres de Vert-Bois.
Il y a ce petit bureau où je suis installé pour te raconter ma journée. Un petit bassin pouvant se remplir d'eau qui me sert de baignoire. Un petit meuble rond disposé près de l'entrée me permet de ranger mes chaussures et mes armes dès mon arrivé. Ce n'est pas aussi luxueux qu'à la maison mais c'est bien plus confortable que ce que j'ai eu ces derniers jours.
L'intérieur de cette tente, je me sens détendu, cependant je reste alerte aux moindres bruits, je m'assure que tout le camp va bien. Moth dit que c'est une bonne habitude, que de rester conscient du monde qui nous entoure lorsque l'on est vulnérable. Vous voyez, il dit les choses tout comme vous me les avez dîtes plus tôt dans mon enfance. J'ai également appris que je suivrais les cours de Lysandre qui nous entrainera au maniement des armes et de Glorfindel et Erestor pour ceux qui est des cours relatifs à nos devoirs en fonction de nos rangs respectifs. J'étais très heureux d'apprendre que je serais avec Erestor car Glorfindel me tape sur les nerfs. Il va, tout comme toi, me présenter mes devoirs en tant que prince et me montrer comment être plus diplomate que vous, je ne fais que reprendre son expression. Il a souri quand je lui ai dit que vous étiez très diplomate puisque vous aviez réussi à conclure un contrat marchand avec les hommes d'Esgaroth*.
D'après lui, vous avez eu recourt à l'aide de nana pour conclure ce dit contrat, est-ce vrai ?
Pour en finir avec ma grande journée, Moth m'a expliqué que je ne pouvais pas écrire le journal tous les jours, tout simplement parce que je n'en aurais pas le temps. Il me propose de prendre des notes et lorsque j'ai du temps libre, recopier et reformuler pour le mettre au propre. J'ai bien sûr demandé l'autorisation à Venedil qui m'a assuré ce porter garant pour ce petit inconvénient de la vie au camp, donc si vous avez un problème avec ça vous irez voir Venedil avant de me crier dessus.
Bien la nuit vient de tomber sur le camp d'Ered Lomë, je ne pense pas te réécrire ce soir donc bonne nuit mon tendre ada.
Ton dévoué Legolas VertefeuilleThranduilion
Semaine 1, Jour 10 à 17, Camp d'Ered Lomë,
Bonjour,
Aujourd'hui, je vais te raconter tout ce qui s'est passé au cours de la semaine.
Dès lundi, Moth est venu me réveillé à l'aube, afin que je prenne le temps de ranger ma tente et me préparer pour le début de la journée. Après avoir déjeuné et m'être lavé, je rejoins les jumeaux Peredhil afin de savoir qui nous fera étudier les devoirs royaux. C'est alors qu'apparaît un jeune ellon, les cheveux roux, le visage ovale, le regard hautain et sûr. Il se poste à nos côtés, tandis que nous attendons de recevoir des explications quant à sa présence parmi nous.
Moth s'approche de nous et présente un des enfants d'Ered Lomë, Mairacuru* le fils d'un ancien Sinda* et d'une ancienne Noldo*. Il nous explique qu'il étudiera avec nous afin de comprendre la nécessité de connaître les devoirs d'un roi et la nécessité d'avoir de bonne relation avec les différents dirigeants du monde elfique.
En effet, étant le seul enfant du campement, Moth lui a demandé d'assister à nos cours. Je pense que le pauvre devra s'habituer aux regards plein de curiosité à peine camouflé. Les jumeaux et moi, nous nous connaissons depuis l'enfance, Mairacuru devra donc réussir à se faire une place dans le trio.
Depuis mon enfance, mon père, m'apprend à ne pas trop me mêler aux autres enfants. Seulement, Moth dit que la première qualité d'un prince, c'est sa facilité à se faire des amis. Ada, je crois que nous allons avoir besoin d'une grande discussion à mon retour...Bien que Moth pense que je dois m'ouvrir aux autres, je ne compte pas parler à ce Mairacuru sortit de nulle part, nous devions être seul et le voilà qui se rajoute tout sourire.
Il s'approche de moi, que dois-je faire ? ADA !! Viens à mon secours !! Ah mince, ma raison me dit que vous êtes indisponible pour le moment et que je dois penser comme avec les jumeaux, mais une minute, les jumeaux sont stupides !! Je suis fichu, je ne vais pas m'en sortir...Ah il vient de s'écarter de moi, soulagé je le regarde fixement avant que celui-ci me lance un regard hautain. Il s'approche doucement de notre Elladan favoris et le prend par le bras avant de l'entrainer plus loin, sous le regard médusé d'Elrohir.
Il n'a fallu qu'une petite semaine pour perdre notre bien aimé Elladan. Depuis, Elrohir n'arrête pas de bouder en pensant à l'abandon dont il est victime par son frère jumeau. Je tente de le distraire par tous les moyens mais ne parvient pas à lui changer les idées. J'ai peur ada, je crois que l'on a perdu Elladan pour toujours ;
Pendant ce temps, les cours avancent et se compliquent, le maniement des armes est devenu un temps de distraction, je n'avais jamais vu un elfe aussi en colère qu'Elrohir quand il est entré sur le terrain et que Mairacuru a décidé de prendre Elladan dans son équipe alors que je me suis dévoué pour laisser les jumeaux se retrouver. Il s'est mis à frapper dans tous les coins puis à sauter sur l'elfe nomade avant que Lysandre et Elladan les sépare, ce dernier protégeant le rouquin, de son frère.
Je crois que cela a fini d'achever Elrohir qui pensait qu'ils étaient les deux moitiés d'un tout, inséparable, inégalable et surtout inaliénable. Souffrant, il s'est allongé et a pleuré. Son jumeau venait à l'instant de le renié pour un Landa-quendir de bas étage. Il m'a demandé de sauver sa dignité en le ramenant dans sa chambre sans laisser montrer ses pleurs, je n'ai pas pu refuser et j'ai lancé un dernier regard noir à Elladan et Mairacuru en signe d'avertissement.
Furieux et déchirer. Voilà les deux sentiments qui me traversent. Vous me direz sans doute que mes mots dépassent ma pensée car ils ne me ressemblent pas. Et je vous répondrais, l'amour c'est au premier regard, la haine au dernier. Je suis furieux contre Mairacuru et Elladan et en même temps déchirer par la présente solitude qu'Elrohir vit.
La fin de semaine a fini de séparer les jumeaux. Elladan a préféré rester auprès de Mairacuru plutôt que de jouer avec nous, comme à son habitude. Les matins passent, au rythme de nos leçons, tandis que l'après-midi fait resurgir les absents. Elrohir n'a plus qu'une idée en tête, repartir à Imladris, le plus rapidement possible.
Cela me fait beaucoup de peine, je ne reconnais plus Elladan, sa froideur ma laissé perplexe. Je me demande ce qu'il s'est passé pour qu'Elladan me déteste à ce point et en veuille autant à son jumeau. Je sais votre conseille en ce jour serait de parler à Elladan à l'écart du Landa-quendir mais rien ne semble l'attirer assez pour se séparer de son « nouvel » ami et lui parler devant Mairacuru relève de l'impossible puisque ce gamin est pire que moi lorsqu'il s'agit de blablater.
Aujourd'hui, nous somme dimanche, tout a été fait pour que je puisse écrire chaque dimanche sans que personne ne vienne m'embêter. Venedil reste devant la tente afin que je ne sois pas déranger. A ma grande surprise Riliam entre dans la tente accompagnée d'Elrohir qui a décidé de rester avec moi et d'écrire un petit journal afin de passer le temps et de montrer à son père qu'il sait être sage et surtout qu'il sait vivre sans son « frère » jumeau.
Attablé sur mon bureau, nous écrivons tous les deux, les évènements de la semaine. Elrohir est venue lire ce que j'ai écrit de manière à voir comment j'ai présenté les choses dans mon carnet. Il a beaucoup rigolé concernant les moments où je m'adresse à toi personnellement, souvent pour te dire que je te gronderais quand je reviendrais à la maison. Il pense que s'il fait cela il sera punis dès son arrivé. Et moi je ris car je le serais surement déjà lorsqu'il arrivera à Fondcombe. Surtout que lui n'est pas obligé de le faire tandis que moi si.
Elrohir me fais par de ses peurs concernant Mairacuru et sa soudaine amitié avec Elladan, je m'interroge également sur le fait qu'il est réussi à séparer les deux jumeaux alors que même moi, qui les connait depuis longtemps, je n'ai jamais réussi à les séparer même pour un jeu. Elrohir me propose de mener une enquête avec lui contre et je le cite « l'horrible rouquin voleur de frère jumeau », approuvant gaiement je finis par te raconter cela dans mon livre avant de devoir aller manger en compagnie de tous les Landë-quendir.
Comme chaque soir, nous allons diner au coin du feu et parler des elfes du passé. Normalement, ce soir, Moth fera une intervention sur Grand-père Oropher* et il m'a demandé de faire une intervention sur toi, le grand roi des Elfes de Vert-Bois le Grand. J'ai écrit un petit paragraphe sur toi, Elrohir dit que c'est une louange angélique en ton nom (n'oublions pas le prétendu caractère de Thranduil), moi je trouve qu'il te reflète bien.
Ton dévoué Legolas VertefeuilleThranduilion
Semaine 2, Jour 18 à 25, Camp d'Ered Lomë,
Nous avons continué de parler avec Elrohir, nous cherchons des informations sur Mairacuru seulement nous avons fait choux-blanc. Rien pas même le nom de ses parents, mais comme vous me l'avez souvent répéter, il ne faut rien lâcher...toujours poursuivre ses objectifs. C'est pourquoi je ne lâcherais pas jusqu'à ce que j'apprenne tout ce que je veux savoir sur Mairacuru.
Le maniement des armes avancent, les cours s'intensifient et nous transforment, j'ai l'impression que je me sens plus fort. Je n'ai jamais vu Elrohir aussi furieux et aussi déçu envers son frère. Je pensais que le temps atténuerait les peines et viendrait guérir les blessures mais rien n'y fais Elladan ne réapparait pas et Mairacuru continu de le tenir éloigné de nous. J'ai beaucoup progressé dans le maniement des dagues, je suis devenu plus rapide, plus agile et surtout plus fluide dans mes mouvements. Le seul domaine dans lequel je bas tout le monde, c'est le tir à l'arc, grâce à votre enseignement, je peux m'enorgueillir de mon savoir-faire et de la facilité avec laquelle je bats les autres.
Les cours continuent en compagnie d'Erestor, j'apprends de jour en jour. Mon principal point faible, c'est ma diplomatie, Erestor dit que j'ai les mêmes problèmes que toi sauf que toi tu es resté comme cela malgré ton âge adulte. En revanche, Erestor trouve qu'au niveau des bonnes manières je m'en sors bien malgré mon excitation permanente. Mon professeur actuel me demande de me canalisé afin d'utiliser mes capacités au mieux pour le travail.
Pendant le feu de camp de dimanche, tout le monde a été subjugué par l'histoire de mon grand-père. Mairacuru a tenté de faire capoter mon discours te concernant mais je ne me suis pas laisser dégonfler et j'ai continué à déclamer le texte que j'avais écrit sur toi. Au plus grand désespoir de Mairacuru et d'Elladan qui n'ont pas cessé de faire les pitres durant toute la soirée. Erestor et Glorfindel n'ont pas manqué de faire quelques remarques à Elladan concernant son comportement intolérable pour un futur seigneur de cité. Le jeune semi-elfe a été punis et devait rester dans la tente des jumeaux jusqu'à aujourd'hui.
Nous avions espéré que cela le ferais parlé un peu mais rien, pas un mot pendant plus de quatre jours, il a même refusé de manger hier soir prétextant qu'il était retenu contre son gré dans un endroit insoutenable pour lui, phrase qui lui aura valu une gifle de son frère qui n'a pas pu en entendre d'avantage. Furieux, Elrohir a demandé à posséder une tente spéciale afin de ne plus croiser son horrible frère jumeau.
Hier, Elrohir est revenu du lac totalement trempée. Je veux dire, c'est normal qu'il soit mouillé puisqu'il vient du lac, enfin ça devrait être normal si le jeune elfe était parti se « baigner » dans le lac hors il n'a fait que s'asseoir dans le sable et regarder le lac brillant sous le soleil. Sachant que tous ces vêtements sont mouillés et sa tête pleine de rage, je pense qu'il s'agit d'un coup de Mairacuru. Elrohir m'a demandé de n'en parler à personne, il ne voulait pas que quelqu'un d'autre connaisse l'humiliation qu'il venait de vivre. Malgré ma tentative pour le réconforter, rien n'y a fait, il ne voulait pas que qui que ce soit, comprenant donc Erestor et Glorfindel, soit au courant de ce que les deux monstres lui avaient fait.
Aujourd'hui, le semi-elfe est resté enfermé dans ma tente, refusant de rencontrer les autres elfes du camp. Il pense et je ne peux que le croire, que Moth est au courant de ce que lui fais subir Mairacuru mais qu'il ne souhaite pas intervenir car cela reviendrait à prendre parti pour des elfes qui ne font pas parti de sa communauté et donc remettrais en cause son pouvoir sur le camp. J'ai donc fait part de mes interrogations à Venedil et Riliam et les deux m'ont dit qu'effectivement son attitude était étrange. D'après Riliam, un roi doit protéger ses invités afin de garantir l'honneur de sa tribu, hors il est parfois des cas où les invités ne sont pas apprécié par toute la population ce qui peut amener des conflits interne et dans ces cas, extrêmement rare, le roi tente de ne pas prendre trop position.
Finalement, j'ai fini par proposer à Elrohir de partager ma corvée afin de ne pas se sentir seul. Je ne m'attendais pas à ce qu'il y prenne part de manière enthousiaste mais il s'est pris au jeu et à demander des feuilles et de l'encre. Rapidement, Erestor est arrivé dans ma tente afin de s'enquérir de la position d'Elrohir, quand il a vu le brun assis à son bureau en train d'écrire, j'ai bien cru qu'il allait s'étouffer. Il avait l'air si perdu, que je me suis senti obligé de lui demander ce qui n'allais pas. Il m'a répondu que tout allait bien mais qu'il avouait être surpris par le caractère studieux d'Elrohir pourtant intenable dans les cours de Glorfindel.
Fort de ma nouvelle diplomatie, j'ai proposé que le Peredhel* vienne prendre les cours avec moi afin qu'il ne soit pas détourner de ses engagements par quelque impertinent personnage, dont j'aurais la droiture de ne pas écrire les noms. Elrohir m'a demandé si j'étais sérieux et bien sûr, je l'étais. C'est pourquoi, il commencera à prendre les cours avec mi dès demain et continuera d'écrire son carnet avec moi tous les dimanches. Tu l'aurais vu ada, il était si content que je n'ai pas eu le cœur de lui dire que les cours lui sembleront un peu plus complexe que ce qu'il voyait avec Glorfindel car nous entrons dans la partie explication des devoirs d'un grand roi des elfes.
Eh bien, je pense ada que vous avez un net aperçu de ma semaine, assez chargée, et je ne peux oublier que dans moins de deux semaines maintenant nous seront de nouveau réunis au cœur de la forêt. Je dois aller manger, ce soir j'ai convaincu Elrohir de parler de son père et de ses exploits pendant la grande guerre en tant qu'Hérault de Gil-Galad*. Tu aurais rigolé quand il venu me voir me demandant si l'éloge de son père égalait celle que je t'avais fait. Bien sûr je n'ai pas osé lui dire que rien ne sera mieux que ce que je fais pour toi mais l'envie n'était pas loin.
Ton dévoué Legolas VertefeuilleThranduilion
Semaine 3, Jour 26 à 33*, Camp d'Ered Lomë,
Bonjour Ada,
J'ai tellement hâte de te raconter ce que j'ai fait durant cette semaine.
Les cours de maniement d'armes. Ils sont presque arrivés à leurs termes, dans tous les domaines (dagues, épées et arc). D'après Elrohir, je me suis fortement amélioré avec les dagues. Je l'ai, pour ma part, félicité sur les améliorations en matière de tir à l'arc, il faut dire que nous nous sommes bien entrainés l'un l'autre. Malgré mon ego surdimensionné, toujours selon Glorfindel, j'ai réussi à le féliciter et à accepter ses remarques pour m'améliorer dans des pratiques que j'utilise moins fréquemment.
Les cours d'éducation politique sont plus agréable depuis que je les partage avec e trouve être un élève studieux et dévoué. Je ne pensais pas qu'il était comme ça, je pense que ce qu'on appelle effet de groupe peut se résumé à la relation qu'entretienne les jumeaux Peredhil depuis leur enfance. J'ai enfin pu découvrir le vrai visage d'Elrohir, un jeune elfe studieux aimant par-dessus tous, les études et son frère. Un elfe loyal et un ami fidèle qui m'a défendu contre Mairacuru quand celui-ci a affirmé devant Elladan que j'avais tout fait pour les séparer, moi qui, d'après lui, aurais toujours rêver de partager des moments uniques avec Elrohir, tandis que ce dernier voulait être avec son frère.
Je n'arrive toujours pas à croire qu'Elladan puisse croire à toutes les bêtises que divulgue le rouquin, sur ma prétendue envie de ne rester qu'avec l'un des jumeaux. Une chance pour moi qu'Elrohir soit sorti de la salle de classe à ce moment précis et ai affirmé que c'était lui qui les avaient séparé, pas moi. Qu'il n'avait aucunement le droit de m'insulter de la sorte alors que j'étais leur plus vieil ami. J'avoue que mon ego a été touché mais l'amitié que j'ai ressentie dans les paroles de mon ami d'enfance m'a bouleversé.
Avec ses lignes, j'entre dans le fond du problème qui touche le camp depuis les premières semaines, la trahison d'Elladan envers son jumeau. Notre enquête a pris un tournant que je n'espérais plus. Un elfe d'Ered Lomë, nommé Kialis, est venu dans ma tente me voir pour me donner quelques informations qui, selon lui, pourrait me sauver la vie. En effet, il n'osait rien dire sans l'autorisation de Moth mais voyant que son chef ne comptait rien me dire, il s'était finalement décidé à venir me parler.
Mairacuru est le fils de Milmë, un soldat vétéran de la guerre de la dernière alliance. Si son nom vous est familier, c'est qu'il fait partie des Sindar qui ont été exilé par votre conseil après avoir trahis leur peuple. En effet, Milmë et 10 autres soldats de l'armée de grand-père ont retourné leurs armes contre vous en affirmant que la lignée d'Oropher n'était plus digne d'être roi après les nombreuses morts du peuple sylvestre. Comme vous le savez, le bilan était effroyable et des milliers de familles se sont retrouvé détruit.
Milmë, vous aurait demandé d'abdiquer en sa faveur, furieux vous les avaient chassé du royaume et ils sont partis rejoindre les elfes nomades plus fidèle aux valeurs qu'ils souhaitaient, apparemment, défendre. Les Landë-quendir n'étant pas au départ de grands guerriers ont accepté de les intégrer à condition que le groupe de soldat apprenne aux autres à se battre. Les félons ont accepté en attendant de pouvoir se venger.
Intrigué je demande à l'elfe si Moth est au courant de la haine qui habite le cœur de ces soldats. Celui-ci me réponds que Moth leur a interdit de me faire du mal au risque d'être de nouveau exilé sans foyer et sans honneur. J'en viens donc à lui demander si les soldats vont obéir à Moth ou si leur vengeance va les aveugler. L'elfe m'explique que mes craintes sont surement fondé et que le fait que Mairacuru est séparé Elladan du reste du groupe le prouve. Discrètement, il me dit de faire attention à moi et de n'en parler qu'à des personnes de confiance.
Après qu'il soit parti, j'ai directement pris mon carnet pour mettre par écrit ce qu'il m'a raconté. Après avoir fini de prendre des notes, je me suis empresser de faire part de mes découvertes à Erestor et Venedil. Je sais Erestor n'est pas un Sindar, pur, de Vert-bois mais Riliam me semble encore jeune pour le taf. Avant de leur dévoiler quoi que ce soit, je fais promettre aux trois personnes présentes, Elrohir est arrivé entre temps et je trouvais que cela le concernait de près, de ne pas répéter ce que je vais leur dire à personne. Je fixe du regard Erestor car je le soupçonne de vouloir tout raconter à ce bon à rien de Glorfindel. Après cela, je leur raconte mon entrevu avec l'elfe d'Ered Lomë et les informations que j'ai pu glaner sur le problème « Mairacuru ».
Vous auriez vu la tête de Venedil quand je lui ai dit que j'étais en danger et que personne ne s'en inquiétait. Il est devenu pâle comme la mort et m'a supplié de bien vouloir rester enfermé dans ma tente ainsi que d'être accompagné à chacun de mes déplacements. Gentil et sage comme vous me connaissez, j'ai accepté à condition qu'Elrohir subissent le même traitement, après tout, il les avait séparé eux, pas moi. Erestor m'a clairement fait comprendre qu'ils garderont l'œil ouvert et qu'à la moindre alerte nous avions qu'à les appeler.
Ils nous a quand même demandé de faire comme-ci rien de ce que j'avais dit, n'avait été dit. De continuer la vie au camp sans que personne ne se doute que nous étions au courant. Pour Venedil, il est important que personne ne soit au courant qu'ils sont découverts, sinon ils tenteront le tout pour le tout et cela pourrait être sanglant. J'ai peur ada, pour la première fois de ma vie, j'ai réellement peur de ne pas vous revoir. J'ai proposé à Venedil de vous envoyer une lettre afin de vous avertir de la situation mais il m'a dit que cela serait suspect après trois semaines passées au camp, surtout que la lettre pourrait être interceptée.
Nous avons continué de vivre au grès des cours et des après-midi de galère, fidèle à mon ami, je l'ai laissé rentrer dans ma tente afin qu'il rédige lui aussi un journal, il dit que ce sera la preuve pour le futur qu'ils ont un jour été séparé. Si vous les voyaient actuellement, vous ne sauriez reconnaitre les jumeaux qui animaient le château et faisaient fuir les invités. La réponse d'Erestor concernant l'envoi d'une lettre à Elrond a été la même que celle de Venedil pour vous, trop dangereux.
J'ai demandé à Venedil pourquoi nous ne précipitions pas le départ en faisant croire à un souci dans le royaume ? Ce dernier m'a répondu que pour ce plan, il faudrait déjà que vous m'ayez envoyé une lettre, rédiger avec des détails concernant quelque chose d'assez grave pour me ramener et que le seul moyen pour que cela fonctionne serait de vous prévenir, ce qui est comme je l'ai écrit avant, impossible. De plus, Venedil rajoute, qu'il ne reste qu'une semaine avant de prendre le chemin du retour et que tout ira bien jusque-là.
Peu rassuré, je m'avance vers la tente des jumeaux en compagnie de Riliam. J'entre d'un pas lent et mesuré, j'essaye d'entendre des bruits de pas caractéristique d'une présence autre que la mienne. Pendant un instant, je suis ébloui par la couleur pourpre des tentures de leur légère maisonnée. Les lits sont étrangement imbriqués à la verticale. Deux bureaux sont installés l'un face à l'autre, je viens de comprendre la raison qui a poussé Elrohir à me dire que la vie au camp était horrible, il partage tout avec son frère jusqu'à son espace de vie.
Je me retourne soudainement, lorsqu'une main surgit et m'empoigne le bras. Il ne s'agit que d'Elrohir qui, avec un grand sourire, viens d'arriver pour que nous pratiquions notre activité commune favorite, l'écriture de notre journal. Je n'y crois pas je viens de dire que cela me fais plaisir d'écrire l'horreur que vous m'avez donné. Bon relativisons, c'est surement parce qu'Elrohir adore faire ça que j'aime également.
Au bout d'une heure, Elladan entre dans la tente, l'atmosphère s'alourdit considérablement, sans lancer un regard à son jumeau, le brun s'avance, récupère une tunique et repart sans mot dire. Je ne m'en remettrais jamais, son air glacé, son regard inexpressif, ses gestes robotisés. Rien n'avait l'air naturel dans son apparition, comme si chaque pas, chaque geste avait été programmé pour qu'il reste le moins de temps possible dans l'espace.
Je ne peux continuer de voir mes amis souffrir comme cela, la semaine prochaine tout doit stopper.
Ton dévoué Legolas VertefeuilleThranduilion
Semaine 4, Jour 34 à 41, Camp d'Ered Lomë,
Bonjour,
Je me sens si heureux, dans quelques heures je serais sur la route du retour pour te retrouver.
La semaine passée a été riche en émotions, des retrouvailles, des vérités éclatées...Plein d'événements qui ont commencé, le lundi.
Je t'avais promis que je ferais tout ce qui est en mon pouvoir afin de réunir les jumeaux et faire cesser ces mascarades ridicules qui faisait souffrir Elrohir plus que tout. Furieux, je suis rentré dans les quartiers de Milmë et je l'ai défié. Il m'a regardé avec véhémence et m'a répliquer que seul les soldats avaient le droit de demander un combat en singulier. Durement touché dans mon orgueil, je me suis rendu devant Moth afin de lui réclamer la vengeance pour Elrohir.
Le chef du camp a été surpris et n'a pas pu me répondre immédiatement, malgré que je lui ai sommé de le faire dans l'instant. Lorsque Venedil a tenté d'intervenir pour me calmer, j'ai explosé en faisant prévaloir qu'en tant que prince de Vert-Bois aucun homme n'avais le droit de me traiter de la sorte et que sur mon honneur je protégeais également mes amis qui dans cette histoire ont été les plus touchés.
Moth a alors décidé que je me battrais en duel loyal avec Milmë à la fin de la semaine. Le vieux Sinda a même exigé que je signe un contrat qui stipule qu'en cas de blessure, je sois traité comme chaque soldat et non pas vengé comme un prince. J'ai bien sûr accepté ce contrat, qui stipule également que malgré la force des coups, vous n'avez pas le droit de tenter une vengeance.
Vous allez me dire que c'était inconscient mais je savais ce que je faisais, je sauvais Elladan de l'influence néfaste de Mairacuru. Je souhaitais que cette histoire de querelle familiale se termine là. Durant la semaine je me suis préparer au côté d'Elrohir qui ne cessait de me remercier et de s'excuser pour m'avoir mis dans cette situation et bien sûr à chaque fois, je me suis senti obligé de lui dire qu'il n'y était pour rien et que c'était avec plaisir que j'aidais mes amis.
Pendant toute la semaine les cours ont été chamboulé, je n'avais pas le droit de m'approcher de Mairacuru et vice versa. Je me contentais de m'entrainer afin de battre son père dans un duel à la loyal. Je n'ai pas eu peur une seule fois, ada, grâce à vous j'ai eu tout le courage nécessaire pour m'entrainer chaque jour et être très confiant de mes capacités.
Erestor et Venedil n'ont pas cessé de me rabâcher que c'était la pire idée que j'ai pu avoir car je me mettais en danger. Ils ont tenté de négocier avec Moth mais le chef d'Ered Lomë est resté sur les signatures des contrats.
Le vendredi est arrivé très vite, les gens du camp se sont massés autour d'une arène ridicule faite de terre meuble, de sable fin et de gradin en bois. Je suis le premier à arriver sur les lieux, fier et fort je n'ai pas baissé le regard, même quand les amis de Milmë m'ont regardé. Ce dernier est entré dans la piste avec des dizaines d'applaudissements. Rien ne fera reculer, rien. Avant que nous commencions, mon adversaire se rend près du chef et arbitre et lui demande quelque chose à l'oreille. Rapidement, je viens à apprendre que ce match sensé régler les problèmes, les régleras réellement puisqu'il veut que ce soit un combat à mort, un seul vivant donc un seul camp vainqueur. Venedil se rend près de Moth et lui explique que si vous ne me revoyez pas, rien de tout ceci ne sera régler car ils auront tués votre enfant. Malheureusement, même cet argument ne me sauvera pas, soit je vivais et lui mourrais, soit je venais à mourir pour l'honneur des elfes de Vert-Bois comme tout bon prince doit le faire et vous ne reverrez pas.
Après deux heures de combat acharné et une dizaine d'entailles plus tard, j'ai mis à bas mon adversaire. J'ai tué papa, je l'ai fait, pourquoi ai-je la désagréable impression que rien ne va allez en s'arrangeant ? Ah oui car je rentre dans quelques heures mais que je peux à peine marcher après le coup bas que m'a fait Mairacuru.
J'ai tué Milmë après une unième manipulation, après deux estocades parfaites, sans me vanter seulement je ne pensais pas que Mairacuru se lèverais sans que personne ne fasse quoi que ce soit et qu'il me transperce avec une lame de l'épaule à l'omoplate. Venedil a foncé sur lui et l'a désarmé juste avant que je ne m'effondre dans les bras de Riliam, en sang. Moth nous as apporté son aide car le combat été fini et que l'elfe n'aurait jamais dû attaquer.
J'ai mal ada, si mal que je ne sais pas comment vous avez fait lorsque vous êtes revenu de ces combats avec des centaines de blessure plus grave que la mienne mais j'ai mal. Je ne sens plus mon bras, le guérisseur dit que c'est normal avec tout le sang que j'ai perdu mais je vais survivre et j'ai même le droit de reprendre la route tout de suite après avoir écrit ma page quotidienne.
Dans mes bagages se trouve également Mairacuru, qui devra répondre de ces actes devant vous, comme l'a demandé Riliam à Moth après l'attaque vicieuse que j'ai reçu de sa part à l'issu du combat avec son père. Vous serez en droit de le faire exécuter si l'envie vous prend ou si je meurs pendant le voyage à cause de la blessure.
Je viens de finir de tout ranger, les seuls choses de sorti sont ma plume et mon cahier afin de finir de vous raconter le peu de journée qu'il me reste à vous conter. Dans quelques temps maintenant, Venedil et Riliam viendront chercher mes quelques affaires et nous quitterons le camp d'Ered Lomë pour ne jamais y revenir. En effet, Riliam dit qu'après ce qui s'est passé vous ne voudrez jamais plus que je prenne le risque de partir aussi longtemps, loin de vous, sans que je puisse vous donnez des nouvelles quotidiennement et non pas par l'écriture d'un journal mais par l'envoi de lettre.
J'ai été faire un tour du campement afin de ne garder en tête que les bons moments de ce voyage. Le jeune Landa-quendir qui a pris le parti de dénoncer Milmë a décidé de rejoindre notre communauté afin de présenter ses respects à un homme qui m'a bien éduqué, je vais rire lorsqu'il saura que c'est vous-même qui m'avez élevé et non des précepteurs.
Je dois y aller, j'ai hâte d'être de retour.
Ton dévoué et blessé Legolas VertefeuilleThranduilion
LEXIQUE :
Gerich Veleth nin ada : Tu as mon amour papa
Esgaroth : Aussi communément appelé Lackville, cette ville bâtie sur pilotis est installé non loin du plus grand royaume des nains, Erebor et également proche de l'ancestrale ennemi des nains, le royaume des forêts dirigés par Thranduil Oropherion. La ville autrefois prospère s'est appauvri avec l'arrivée du cracheur de feu Smaug. Elle ne retrouvera sa splendeur que sous le règne des rois du Val, fils de Bard l'archer qui tua le dragon et participa à la bataille des cinq armées.
Landë-quendir : Pluriel de Landa-quendir, nom inventé désignant les elfes nomades, Quendir voulant dire race elfique et Landa voulant signifié l'idée de voyage
Mairacuru : habilité formidable
Sinda : Signifie « elfe gris ». Ce groupe fut créer par Elu Thingol et son épouse Mélian. La plupart des membres de ce peuple est parti avant le troisième âge de la Terre du Milieu. Les derniers représentants de cette race sont les elfes du royaume de Vert-Bois. Le dernier elfe gris à partir sera, selon l'appendice du seigneur des anneaux, le prince Legolas de Vert-Bois dernier héritier de la couronne de la forêt noire, à laquelle il renonça très rapidement.
Noldo : « Les sages », ce peuple des elfes est connu pour l'étendu de sa connaissance et son nombre. Ils sont connu comme de redoutables guerriers mais également de très bon joailliers, le meilleur d'entre tous fut certainement Celebrimbor, le créateur des anneaux de pouvoirs. L'impitoyable Féanör fait partie de cette branche. Il conduira ses frères à commettre des meurtres contre d'autre elfes, un péché grave qui a choqué les elfes pendant des millénaires causant parfois des moqueries quant à la prétendue sagesse des elfes.
Oropher : Elfe Sinda de Doriath, il vécut au départ sous le règne d'Elu Thingol à Menegroth. Il prit femme et eut un fils, Thranduil. Lorsque les nains et Féanör attaquèrent le roi Elu Thingol pour obtenir et le Silmaril et un collier de grande valeur que seul les Sindar possédaient, Oropher tenta de sauver sa famille au péril de sa vie, il permit à de nombreux elfes gris de s'enfuir du labyrinthe de Menegroth. Le roi mourut et Oropher pris en charge la plupart des elfes gris survivant de l'attaque. Il s'enfonça en Terre du Milieu et décida de construire son palais sur la montagne de Amon Lac. Il participera à la bataille de la dernière alliance où il trouvera la mort devant les yeux de son fils qui ne ramènera d'ailleurs qu'un tiers de l'armée chez lui.
Peredhel : Il s'agit du singulier de Peredhil et signifie « semi-elfe. Dans les fictions se surnom est surtout attribué à Elrond, le père des jumeaux.
Gil-Galad : « Etoile brillante ». Il appartiens à la race des Noldor, née de Fingon il deviens le roi des Noldor. Il fonda son royaume au Lindon, lieu protéger par la mer. Il fut pendant un temps l'un des deux rois à la tête des royaumes les plus prospère de la Terre du Milieu. Il prit sous son aile Elrond et son frère jumeau Elros jusqu'à ce que ce dernier choisisse de devenir humain et de créer la lignée qui dans le seigneur des anneaux sera représenter par Aragorn. Il continuera à vivre au côté d'Elrond qui deviendra à l'âge adulte son Hérault. C'est en cette qualité qu'Elrond participa à la bataille de la dernière alliance qui verra périr de nombreux souverains tels que Oropher mais également Gil-Galad et le roi des hommes Elendil.
Semaine et Jour : Je calcul le nombre de jour passé et non pas le jour du mois
Je me sens trop mal. Je vous avez promis que l'attente ne serait pas longue malheureusement j'ai trouvé un travail d'assistante de direction qui est prenant et donc je ne peux pas écrire tous les jours comme vous le verrais je vais tenter de ne pas trop vous faire attendre pour avoir la partie trois de ce texte qui me donne beaucoup de plaisir à écrire.
En tout cas je vous demande de faire un triomphe à @@milia66 et @@lannenchan qui ont remporté le concours de nouvelle basée sur ce fandom.
Je vous demande également de faire la holà à @@Libertyjdvl en effet, graçe à ce concours, où ma fiction était en compétition je me suis remotivée et donc dit-lui merci car elle m'a booster pour vous offrir ce merveilleux texte.
Une petite review ?
Je vous aime mes middle earth addict
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