Des ténèbres dans la lumière

Un cri résonne dans la nuit, j'ouvre les yeux et je prends conscience de mon entourage. Le cri provient de la chambre d'à coter, il s'agit plutôt de pleure d'enfant.

Soudain, un petit coup retentit sur la porte de ma chambre, doucement j'ouvre le battant pour découvrir une petite elleth aux yeux rougis. Je m'abaisse à sa hauteur et la prend dans mes bras. Elle s'accroche à mon cou avec une force que seul le désespoir peut donner.

- Ce n'est rien, ma douce enfant, je suis là à présent, dis-je

- Ada, j'ai fait un caussemar qui fait crès peur.

- Raconte-moi ce qui t'a troublé, répondis-je en l'amenant dans sa chambre.

- Il y avait Nana, Elladan, Elrohir, papi, mamie et toi....uf....uf....uf....et un monsieur noir il m'a dit qu'il allait tous vous faire du maaaaaal....ouin....ouin...Tente d'expliquer la jeune dame.

- Oh non tu vois Ada c'est un Grand Guerrier et il va faire du mal aux méchants monstres qui peuplent tes songes, répondis-je.

- Oui mon Ada, il va me proteser de tous les méssants, répond confiante la jeune elleth avant de se rendormir dans mes bras.

Je raccompagne la douce jeune elleth jusqu'à son lit en bois blanc, ses yeux bleus me fixent alors que je la porte dans mes bras. Je la repose et lui chante une berceuse lorsque j'entends un bruit derrière moi. Rapidement je tourne la tête vers la porte et aperçois une silhouette difforme, massive...rien qui ne ressemble de près ou de loin à un elfe.

Je m'inquiète un lourd claquement retentit, il provient de la gueule du monstre, il lève rapidement une épée, je n'ai eu que le temps d'éviter le coup. Je remarque la jeune fille terrifiée assise sur son lit. La bête s'approche de l'enfant d'un pas lourd.

- Descend du lit ! Criais-je

- Ada qu'est-ce que c'est ? Demande horrifié la jeune fille

- Yrch !

La petite commence à pleurer tandis que j'évite du mieux que je le peux les attaques de l'orque. Etant donné le moment, je n'ai pas d'épée, ni de dagues sur moi et l'orque nous empêche de sortir de la salle.

Soudain, un cri terrifiant se fait entendre dans le couloir...Non...pas ça...pas elle. Furieux je frappe l'orque et tente de lui tordre la nuque. Ma douce enfant me passe une batte de fillerwong, avec laquelle j'achève l'orque.

Je prends la main de ma belle et cour afin de rejoindre ma chambre, arrivée à l'entrée je découvre le corps d'un orque transpercé de mon épée. Je récupère l'épée et jette un regard à l'intérieur de la chambre et découvre une douce elleth tétanisée.

- Nana, tu vas bien ?

- Oui mon Elfling, ou est Jeïnedia ?

- J'allais le chercher, ne t'en fais pas mon amour

- Ada c'est le plus fort, y ma sauver la vie.

Je regarde l'Elfling en souriant puis je déambule en courant dans le couloir, priant pour que mon fils n'ait rien. Au bout d'un petit instant, j'entends un petit gémissement, lançant un regard vers la porte de la chambre de mon fils j'aperçois une de ces horreurs en sortir. Je me cache et attend avant de courir jusque dans la chambre de mon fils.

Ce que je vois, me glace le cœur, mon fils adossé au mur du fond, se vidant doucement de son sang sur son tapis où trônent ses jouets. Je cours dans sa direction priant pour que mon bout d'elfe survive à ses blessures.

Dans un élan de désespoir, je cours dans la direction de ma chambre où se trouve une trousse de secours que je garde dans le cas où un des enfants seraient blessé et que je n'aurais pas le temps d'aller à l'infirmerie. Arrivée dans la chambre, je vois ma douce et tendre avec un regard horrifié fixé sur le corps inconscient de notre enfant;

Quelques minutes plus tard, des gardes apparaissent devant la porte et nous informe que les orques qui se trouvaient dans le couloir ont été tués alors qu'il descendait l'escalier principal.

- Combien sont mort ? Demandais-je

- Des Orques ? Une vingtaine, répond inconsciemment le garde

- Non, de nos frères ?

- Aucun, l'attaque été ciblée sur ce bâtiment.

- Mais...je ne comprends pas...seul ma famille vit dans cette aile de la cité pourquoi nous attaquer.

- Aucun des gardes ne les a vu rentré...Ce qui signifie que quelqu'un qui connaissait les horaires des gardes les a aidé à rentrer dans l'enceinte de la cité.

Je reste sous le choc, un de mes gardes a volontairement détourné des orques jusqu'à mes appartements dans le but de me tuer dans mon sommeil. Je les connais tous depuis longtemps, pour la plupart nous avons fait les entrainements ensemble. Je n'en crois pas mes oreilles, l'un de ceux à qui je confierais ma vie vient de tenter de me tuer.

Le jour se lève doucement, les enfants ont réussi à se rendormir malgré la frayeur. Ma douce épouse a pu s'étendre à leur côté seulement pour moi, la fin de la nuit à rimer avec nuit de garde.

Ma tendre femme se réveille calmement mais refuse de partir déjeuner sans les enfants. Quelqu'un toque à la porte, je prends mon épée et approche de la porte près à frapper quand je reconnais mon père derrière la porte. Je lui ouvre en grand afin qu'il laisse entrer le guérisseur qui doit vérifier la blessure de Jeïnedia.

Mon père vient de m'attribuer d'autre appartement plus près des siens mais me précise qu'il n'en a parlé à personne afin d'éviter une nouvelle attaque. Je le remercie et en averti ma petite famille qui est ravi de cet état de fait. Je ne me sens pas à l'aise à l'idée de ne pas avoir réussi à protéger ma famille et à la garder saine et sauve dans nos appartements.

- Tu ne pouvais pas le prévoir Ion-nin, me répète encore une fois mon père;

- J'aurais dû noter un changement dans le comportement de l'un de mes hommes mais rien, je n'ai même pas de début de piste.

- Tu y arriveras, mène ton enquête doucement et avec doigté. Ne fais confiance à personne et ne leur dit pas où tu loges. J'ai créé une illusion devant la tenture du couloir tu pourras faire croire que tu dors ici et tu prendras le passage secret.

- Merci Ada sans toi je ne sais pas ce que j'aurais fait.

Mon père s'en va, je ne sais plus comment faire, je tente de m'excuser auprès de mon épouse qui m'affirme que je n'ai rien à me faire pardonné. Les enfants me font des câlins et me font des bisous. Je me sens mieux entouré de ma douce famille.

J'ai pris mes armes afin de continuer ma vie mais j'ai préféré demandé à ma famille de s'éloigner de ce quartier et de rejoindre mon père. Ma femme acquiesce et prépare nos affaires afin de les apporter par le passage secret. Elle demande aux enfants de courir dans leur chambre et de prendre quelques affaires, des couvertures, leurs ours en peluche et quelques jeux.

Je me dirige vers le terrain d'entrainement avec la boule au ventre. Je sais que mon père va faire attention à ma famille mais je ne peux m'empêcher de penser que si ma fille n'avait pas fait de cauchemar aucun d'entre nous ne serais encore là. Je tente de maitrisé ma colère et mon angoisse, je vais rapidement attraper cet elfe et lui faire regretter la nuit que je viens de passer.

Mon instinct me dit de faire attention, je tente de me détendre pour faire croire que l'attaque a échoué et que cela ne m'a pas affecté plus que cela. Avec cette stratégie j'espère que le traitre se montrera rapidement afin de réinstaller tout le monde dans ses appartements. Je ne peux m'empêcher de regarder devant et derrière moi dans l'attente d'un geste qui ne devrait pas être commis.

Je vide deux carquois à découvert avant de rentrer, rien ne m'est arrivé. Le traitre a dû être pris au dépourvu, le plan va se mettre en place une autre fois. Lorsque je rentre dans la chambre, Arwen me fait un énorme sourire elle a l'air soulagée. Je peux bien la comprendre, elle est restée enfermer dans nos appartements toute la journée alors que j'étais à la merci du monstre qui a blessé notre enfant.

Jeïnedia va mieux malgré le fait qu'il va devoir rester au lit encore quelque temps, je m'en veux tellement. Le guérisseur lui a donné des calmants afin qu'il supporte plus facilement la douleur. La seule fois où il s'est réveillé il m'a demandé si j'avais trouvé et tué le monstre qui avait failli faire du mal à sa nana et à sa sœur, je lui ai dit que les orques avaient été tués dans la nuit et que je me chargeais de trouver celui qui nous avait livré.

- Ada, tu vas nous laissé ? Demande Cullassiel (feuille rouge)

- Non bien sûr que non, je reste près de vous...dis-je rapidement

- Où étais –tu aujourd'hui ? Insiste ma merveilleuse fille

- J'ai tenté le diable afin de découvrir qui a tenté de vous faire du mal, répondis-je assez embarrassé par le fait que cela nécessitait que je les laisse encore seul.

- Alors tu vas encore nous laissé seul ? continu Cullassiel

- Malheureusement oui ma petite feuille rouge. Dis-je tristement.

- Bien Ada je serais très forte, dit doucement la petite enfant.

Je suis fière d'elle mais elle est trop jeune pour vivre ça. Le soleil vient de se coucher à l'horizon, la forêt est calme c'est à ce moment que je décide de partir pique-niquer dans la clairière prêt de la rivière. Ma douce étoile à penser à prendre mes denrées préférées, je suis heureux de pouvoir passer du temps avec eux. Mon fils me jette un regard apeuré, que ce passe-t-il ?

Soudain je me retourne, un homme sort des fourrées armés d'une épée elfique correspondant au rang de gardien des portes de la cité. Je ne peux pas croire que devant moi, se trouve mon ancien ami. Un jeune homme que mon père a recueillis après la mort de ses parents lors de la guerre de Dagorlad.

- Isdir est-ce bien toi ? Demandais-je

- Oui et alors ? Ça t'étonne tant que ça ? Demande mon ancien camarade

- Mais pourquoi ? Mon père a toujours tout fait pour toi ! Répliquais-je

- Tu ne t'en doute pas, ton père n'a pas été touché par les attaques tout simplement parce que je voulais qu'il me reconnaisse comme le seul fils digne de son amour et de son trône. Tu as toujours pavané dans la luxure et l'amour paternel. Tout le monde te plaint pour la mort de ta mère, tu n'es rien d'autre qu'un profiteur qui a eu trop de chance dans la vie. Tu insultes même le destin en ayant survécu à mon plan parfait.

- Tu as laissé les orques entrés dans la cité en leur indiquant dans quel appartement je me trouvais, tu es ignoble ma parole, dans ces appartements ils y avaient toute ma famille...mon...mon fils a été blessé par ta faute, j'aurais pu perdre ma femme et ma fille et tu dis que j'insulte le destin en étant encore en vie !! Criais-je furieux

- Oui si tes enfants avaient survécu alors ton père n'aurait juré que par eux et le peuple aurait couvé les deux enfants éplorés et puis ta femme aurait pu monter sur le trône pour que tout fonctionne il fallait que toute ta famille passe de vie à trépas. Dit Isdir d'une voix glacial

- Je n'aurais jamais pu penser que tu me jalousais à ce point ...

- TU AS TOUT LEGOLAS... TOUT... une femme, des enfants, un peuple aimant, un père et un trône moi je ne suis rien. Mes parents sont morts par la faute de ton père voilà pourquoi il m'a recueillis...La nourrice avait conseillé à Thranduil de laissé un de mes parents mais ton père si sûr de lui a décidé que ce n'était pas la peine, qu'ils reviendraient et résultat aucun n'est revenu.

- Je n'y suis pour rien et je dois te rappeler que ma mère n'ont plus n'est pas revenue comme ce fut le cas de mon grand-père également et de nombreuses autres personnes que j'ai connu et ce sera encore le cas tant que les ténèbres dureront.

- Je vais te tuer Legolas,.... Ta femme, ton fils, ta douce fille si innocente qui veut se montrer brave puis toi en dernier pour voir toute ta famille mourir devant toi impuissant.

- Je ne te laisserais jamais les approcher, tu devras me tuer d'abord et ce ne sera pas facile, je suis le prince de cette forêt, renonce si tu ne veux pas mourir de la main d'un bourreau comme un traitre.

- JAMAIS je ne renoncerais

- Alors tu devras te battre, dit une voix derrière moi

- Avec qui ... toi ? Pauvre elleth stupide, ton prince ne t'a choisi que parce que ta constitution était belle à regarder à ses côtés.

- Je ne suis pas faible comme tout le monde le croit, je sais me battre et si tu touches à mes enfants tu as intérêt à courir très vite.

- Bien alors commençons notre nouveau jeu...Dis Isdir malicieux.

Isdir est rapide c'est l'une des principales raisons pour lesquelles il travaille à la porte. Il sert également de messager à mon père. Ce que Isdir ne peut pas savoir c'est qu'avant de les enrôler j'apprends toutes leurs caractéristiques afin de savoir comment les dirigés. Je suis furieux, je dois calmer mes émotions la colère ne marche pas au combat, seul le calme et la sérénité permet de vaincre un ennemi fou remplit d'émotion forte.

Ce qui me fait peur, c'est la présence de mes enfants sur le côté du terrain, je leur ordonne de ne pas rester près de moi et malgré les protestations de ma belle Cullassiel, elle finit par s'éloigner de l'autre côté du ruisseau. Cela leur laissera un temps d'avance si je finis par mourir.

Les coups d'épées sont violents, comme j'aimerais que ce ne soit qu'un triste cauchemar et que nous retournions au temps insouciant où le rang de l'un et de l'autre n'existait pas dans nos jeux.

Je sens une douleur vive à l'épaule et m'aperçois que du sang coule d'une entaille récente. Je me débats comme un diable, je prends le dessus et commence à contre-attaquer hors de question qu'il touche à ma famille. J'entends les pleurs de Jeïnedia et de Cullassiel mais je ne peux rien faire pour les aidés, j'aperçois son épée bien avant qu'il ne me donne un coup qui me coupe le souffle.

Je tombe à terre, comment ai-je pu perdre ? Va-t-il tous les tués ? Non jamais, je me relève une douleur lancinante se fait sentir du côté gauche mais rien ne m'arrêtera. Seulement bien avant que je ne le touche ou qu'il me frappe une flèche atteint son bras et une autre atterrit sur sa jambe, la personne qui tire ne veut pas le tuer mais l'empêcher de s'enfuir.

Je vois un grand cerf, serait-ce lui ? Oui il s'agit de mon père qui horrifié regarde la scène. Il me voit à terre et implore les Valar de me laisser en vie, des gardes s'emparent d'Isdir et s'en retourne aux cavernes. Je sens l'inconscience me prendre, je lutte mais je n'y arrive pas.

Je me réveille, trois jours après entouré de toute ma famille que j'ai failli perdre. Les elfes ont aussi des traitres, ça a fait un choc à tous de le savoir et d'apprendre que le coupable est un gardien. Ma fille grandit doucement mais reste renfermé, elle ne sera jamais plus l'enfant innocence du début, mon fils a demandé à mon père d'entrer dans les forces de l'armée du roi et malgré mes réticences mon père a accepté en le mettant sous les ordres du "meilleur instructeur qu'il puisse avoir" c'est-à-dire MOI.

Isdir a été exécuté pour trahison, tentative de meurtre sur une personne de la famille royale et pour attaque volontaire contre la couronne. Arwen a repris ses cours de combat "on est jamais sûr de rien".

J'ai retrouvé ma vie d'avant plus ou moins tranquillement, seulement les paroles que m'a dites Isdir restent collées. Que ce serait-il passé si mon père avait écouté nos nourrices et avait laissé nos mères ici.

Voila les middle earth addict j'espere que ca va vous plaire bientot le mariage d'Elrohir : )


Un petit vote et un petit comment n'est pas de refus :(((

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top