Chapitre 2 : Eileen Mawen

Hey salut tout le monde ! Comment ça va ? (Moi je suis fatiguée (il est actuellement 8h20 (quelle idée de poster aussi tôt Camille aussi))) Bref, je vous livre aujourd'hui le chapitre 2 de Elizabeth de Monkahï et je vous livre aussi la note de mes très chère bêtas.

Hello ! Lina à l'appareil ! Comment ça va, jeunes gens ? Perso je suis mouru mais sinon tout va bien. Donc, nous voilà aujourd'hui pour le deuxième chapitre (oui, oui, déjà). Il est SUPER bien, vous verrez et pour le décrire, je n'ai qu'une chose à dire : respectons tous Elizabeth, notre reine à tous.
D'ailleurs en parlant de notre princesse préférée, je ne sais pas si Camille vous l'a dit, mais son prénom se prononce à l'anglaise, d'où le z ;) (NDA : tiens c'est vrai ça, j'ai oublié de le dire. Autre précision, comme c'est anglais, le th de la fin se prononce ss. Donc son nom phonétiquement donne : Elizabess). Voilà, c'est tout, je voulais juste vous le dire. Je sais ce que ça fait de voir que ses lecteurs prononcent mal le prénom de son personnage, j'en fait aussi les frais.
Je vous laisse avec Mariette et je pars faire mon anglais (complètement faux je vais aller dormir). Tschüss !
Coucou tout le monde ! Ici Mariette, plus connue sous le nom de @_Emrai_ (Nous venons d'apprendre que ça se dit Emraï et non Emrè. C'est très perturbant (NDA : il est beaucoup question de prononciation aujourd'hui) Vous me tuez). J'ai donc découvert un peu avant vous la magnifique Sitosie et la suite des aventures de "sa Majesté, la Princesse Elisabeth" (vous comprendrez à la fin). Je vous laisse, bisous !

Bonne lecture et on se retrouve en fin de chapitre ! (J'aurais un peu de pub à faire)

Chapitre 2 : Eileen Mawen

Cela faisait trois jours que le princesse Elizabeth, le bateau que le roi avait offert à sa fille pour le voyage, voguait sans faiblir sur l'océan Kahï. Trois jours que la princesse Elizabeth avait quitté son pays pour partir épouser le prince Alistair de Merkahï, qu'elle avait quitté son pays, Monkahï.  Sa famille. Sa sœur. Marjory. Elle lui manquait déjà énormément et elle sentait comme un vide en elle. Ce n'était pourtant pas la première fois qu'elles étaient séparées – quand elle avait neuf ans, son père l'avait emmenée seule en voyage dans les montagnes – mais c'était la première fois qu'elle partait sans savoir si elles se reverraient. Elizabeth se sentait déchirée. Déchirée entre son désir de liberté, ou du moins de voyage si elle ne pouvait être libre, et son attachement à son pays natal et tout ce que cela impliquait. Comme cela aurait été bien de découvrir le monde en restant chez soi. Voyager à la maison.

Mais malheureusement c'était impossible et la jeune fille devait suivre la voie que son père lui avait tracée. Aller rencontrer son fiancé Alistair, qui n'avait que dix ans, vivre en Merkahï et ne revoir sa famille que le jour de son mariage, dans quatre ans. Elle devait attendre quatre ans pour revoir sa sœur. Et encore, peut-être qu'elle ne viendrait pas. Peut-être qu'elle serait mariée et ne pourrait pas venir. Peut-être qu'elle resterait en Monkahï pour s'occuper du royaume. Tant d'éléments qui pouvaient faire en sorte qu'elles ne se revoient pas. Et tant d'autres qui pouvaient faire en sorte qu'elles se revoient. Le cœur d'Elizabeth était séparé en deux. Elle se  retrouvait aussi constamment perdue dans ses pensées, hésitant entre être émerveillée de la sensation du vent dans ses longs cheveux blonds et lisses coupés parfaitement et l'horreur d'avoir quitté la maison, entre la douceur de l'air marin et le manque de la maison. La maison. Ce n'était même plus la maison. Sa maison serait désormais le palais royal de Sitosie. Sa maison serait désormais un lieu étranger à elle.

Cela faisait trois jours qu'elle était partie, et elle ne savait toujours pas quoi penser de ce départ. Heureusement, elle avait Eileen, qui, depuis le début du voyage, peinait à suivre les humeurs de sa maîtresse et amie. Elizabeth ne se le répéterai jamais assez, mais la présence de sa femme de chambre à ses côtés la rassurait énormément. Elle gardait sa bonne humeur et son calme apparents alors qu'elle devait être épuisée à force de la voir changer d'état, la voir sourire de bonheur en regardant le bateau fendre les vagues et la voir fendre sa coquille dans sa luxueuse cabine là où personne ne pouvait la voir pleurer du manque que lui procurait cette dure séparation. Oui, Eileen devait être forte pour supporter tout ça, et Elizabeth ne pouvait que l'en remercier.

La jeune fille était accoudée à la rambarde du pont supérieur, devant sa cabine – qui mériterait plus le nom de suite que de cabine – à regarder l'agitation de son navire tout neuf. Les rames étaient rangées depuis longtemps et la seule force du vent le faisait avancer. Elle trouvait cela magique qu'un si gros amas de bois puisse avancer seulement grâce à un élément qui semblait parfois si faible, et qui n'était même pas visible. Elle souriait face à toute cette activité fourmillant sous elle. Plus loin, on voyait l'océan, immense que cet objet si minuscule qui voguait sur son dos ne perturbait pas. Elizabeth était dans une période de bonheur où elle ne pensait qu'à l'émerveillement que pouvait être son voyage. Elle se refusait à se retourner et à regarder dans la direction de Monkahï. Non, elle ne le ferait pas. Elle regarderait de l'avant. Elle ferma les yeux un instant, inspira profondément et rouvrit les yeux en souriant de nouveau. Que c'était bon de sentir l'air frais caresser son visage ainsi.

Elle se retourna finalement, non pas pour regarder en arrière mais pour rentrer dans sa chambre rutilante de choses raffinées. Elle était spacieuse et le mur du fond était couvert d'une grande fenêtre entourée d'enluminures qui s'ouvrait sur l'eau et offrait une vue splendide. Une table surmontée d'une nappe de soie brodée se trouvait sur la gauche, et sur la droite un lit couvert de couvertures douces et épaisses pour faire face au froid de ce début d'automne qui filtrait à travers les murs de bois. Derrière la table, une porte se dessinait et donnait sur sa salle d'eau, et une même porte se tenait en face de celle-ci et donnait sur la chambre d'Eileen. Le sol était recouvert d'une moquette rouge et douce qui fit enlever ses chaussures à la jeune fille pour qu'elle puisse sentir le moelleux du tapis sur la plante de ses pieds. Mais tout ce luxe lui importait peu, habituée comme elle l'était à vivre dans l'opulence depuis sa naissance. Ce qui l'avait fait rentrer – outre l'air glacial de l'extérieur, certes rafraîchissant à court terme, mais désagréable à long terme – c'était la jeune fille debout devant un mannequin paré d'une robe vert pomme.

- Elle est très jolie.

Eileen sursauta.

- Madame ! Je ne vous avais pas entendue entrer.

Puis, en se tournant de nouveau vers sa création elle ajouta :

- Je l'aurais finie avant notre arrivée à la capitale et vous pourrez donc la porter. C'est un des tissus que votre sœur vous a offert avant votre départ, je le trouve très joli.

- Elle m'en a offert tellement que je ne saurais dire lesquels me viennent d'elle ! Tu pourras te faire une robe avec l'un d'eux si tu le souhaites.

Eileen eut un grand sourire qui fit plaisir à Elizabeth et retourna à son travail. Elle brodait avec précision les extrémités des manches et semblait concentrée dans sa tâche comme si plus rien n'existait. Elizabeth s'effondra sur le lit et la regarda façonner sa nouvelle tenue.

- Ce n'est pas une position très convenable pour une future reine.

La brodeuse s'était retournée vers la dite future reine et la regardait avec une mine mi-désapprobatrice, mi-amusée et une main sur la hanche.

- Oh ! Laisse-moi mourir en paix ! Tu ne peux pas savoir comme c'est exténuant de ne rien faire sauf sourire à un idiot de capitaine qui pense obtenir mes bonnes grâces en me servant tous les midis des repas gargantuesques que je ne peux même pas finir.

Le rire franc de Eileen fusa dans la pièce, réchauffant immédiatement l'atmosphère.

- Si vous voulez être utile, aidez-moi sur cette robe au lieu de me déranger dans mon ouvrage, et je vous en remercierai grandement.

- Je le ferai bien, mais je n'ai malheureusement aucune connaissance de la broderie ou de la couture.

Eileen se mit à réfléchir. Puis un grand sourire étira ses lèvres.

- A quoi penses-tu ?

- Je pense, Madame, que, contrairement à la princesse Marjory, les autres dames de la cour préfèreront parler couture que combat.

Elle s'arrêta un instant sous le regard perplexe d'Elizabeth et fouilla dans son panier pour en sortir un canva à moitié commencé et le brandir dans la direction du lit où la princesse était toujours affalée.

-  Je me disais donc, Madame, si toutefois cela vous intéresse, que je pourrais vous apprendre à broder.

Un air horrifié s'étala sur le visage de la jeune fille.

- Moi ? Broder ? J'ai la tête de quelqu'un qui brode ? Et puis, il faut que tu finisses la robe, sinon comment pourrais-je être magnifique à ma première rencontre avec le prince ?

Eileen rit de nouveau.

- Vous apprendre à broder ne m'empêche pas de finir cette robe en même temps, et pensez que je vous offre un sujet de conversation sur un plateau.

- Tu appelles ça un sujet de conversation ? Moi, j'appelle ça un ennui ferme.

- Au moins vous vous ennuierez en étant occupée au lieu de vous morfondre sur ce lit à longueur de journée.

Elizabeth émit un grognement peu digne et se leva difficilement de l'empilement de couvertures sur lesquelles elle était installée.

- Bon. Une heure. Pas plus.

Eileen eut un grand sourire satisfait et cruel qui fit regretter à la jeune fille ses derniers mots.

Au final, ça avait duré bien plus d'une heure puisqu'elles furent interrompues dans un débat sur l'utilité d'avoir trente six millions de points différents en broderie – Elizabeth avait un peu exagéré – par le cuisinier qui venait apporter le dîner. Cette séance n'avait pas été si ennuyante que cela car elles avaient beaucoup rit. Le moment du coucher arriva, la princesse s'écroula pour la deuxième fois de la journée sur son lit pour s'endormir avec l'agréable pensée que le lendemain, en fin d'après-midi, le bateau aborderait les premiers îlots de l'archipel de Merkahï.

Le soir où le bateau les atteint enfin, le capitaine invita Elizabeth à venir voir le couché de soleil qui était magnifique. L'astre solaire plongeait dans la mer juste derrière l'archipel de Merkahï qui apparaissait tout juste et semblait si proche. Tellement proche qu'il semblait pouvoir être atteint en bateau. Elizabeth se tenait sur le pont supérieur aux côtés du capitaine qui avait tenu à lui montrer ce spectacle. Elle n'avait pas osé refuser mais avait tout de même imposé la présence d'Eileen qui était donc elle aussi en pleine contemplation mais en retrait par rapport à son amie et maîtresse.

- Nous atteindrons Sitosie demain en milieu de matinée, Votre Majesté.

- Très bien, j'ai hâte.

- Nous pouvons accélérer la cadence si vous le souhaitez, Votre Majesté.

Elizabeth en avait marre de ce capitaine fayot. A toujours lui sourire, essayer de lui faire plaisir, se ployer à ses moindre désirs, même ceux qu'elle n'avait pas émis. Elle lui répondit par la négative et annonça son départ étant fatiguée. Elle était surtout fatiguée de lui. De toute façon le soleil avait disparu et le spectacle avec. Le capitaine la raccompagna à sa cabine avec maints "Votre Majesté" et maints sourires, et elle se réfugia en vitesse dans sa chambre. Elle soupira, adossée à la porte et regarda Eileen.

- Tu comprends maintenant pourquoi il est si fatiguant.

Eileen sourit et répondit d'une voix douce :

- Vous devez être épuisée, Votre Majesté, voulez-vous que je vous fasse couler un bain, Votre Majesté ?

La princesse ferma les yeux et gémit.

- Arrête ! Mais je veux bien ce bain quand même.

La jeune camériste hocha la tête et partit vers la salle d'eau tout en souriant. Elizabeth se décolla de la porte et s'avança vers la fenêtre pour regarder l'eau sombre. L'horizon était à peine discernable dans l'obscurité et les étoiles brillaient comme jamais la jeune fille ne les avait vues briller. Ici, au milieu de l'océan, aucune pollution lumineuse ne pouvait cacher leur lumière. Elle fut tirée de sa contemplation par la porte de la salle d'eau qui s'ouvrit sur sa femme de chambre. Après avoir pris son bain, un bain long et chaud dans lequel elle avait failli s'endormir, elle alla se coucher pour de bon mais ne s'endormit pas de sitôt. Ses multiples pensées qui tournaient en rond dans sa tête l'empêchaient de trouver le sommeil. Surtout une. Demain, elle rencontrerait son fiancé. Un fiancé de cinq ans de moins qu'elle, qui n'avait que dix ans. Demain, elle découvrirait sa nouvelle maison. Elle finit tout de même par tomber dans les bras de Morphée, mais après de longues heures passées allongée à observer le plafond de bois de la cabine.

***

C'était donc ça Sitosie. Une grande ville dont les trois quarts se trouvaient sur pilotis, une grande ville aux couleurs chatoyantes car chaque maison semblait peinte d'une nuance différente, bleu canard pour celle-ci, rouge pour celle-là, et cette petite-là vert d'eau. Mais ces teintes différentes étaient étonnamment agencées avec harmonie, aucune ne détonnant sur les autres. Le bateau s'approcha du port, un lieu qui rivalisait de taille avec le château se trouvant juste à côté. Il grouillait d'activités, encore plus qu'un pont de bateau. Le navire se fit aborder par une petite barque contenant cinq hommes. Le premier qui en sortit devait être un officier au vu de ses décorations. Il discuta un instant avec le capitaine, lui indiqua un quai et repartit. Le capitaine ordonna aux rameurs de repartir et il accosta sur le quai qui lui avait été désigné. Des hommes sur le bord attrapèrent les amarres que les marins avaient lancées et les attachèrent. Puis la passerelle fut installée pour que l'on puisse descendre autrement qu'avec l'échelle de corde.

Elizabeth avait observé tout ça depuis le pont supérieur. Elle était habillée de la robe vert pomme et arborait une expression indéchiffrable comme d'habitude. Sa tête était ornée d'un diadème de cristal et de saphir. Son être tout entier inspirait l'autorité et les marins s'inclinèrent sur son passage lorsqu'elle descendit. Le capitaine l'aida à monter sur la passerelle et elle descendit du bateau, sous les acclamations d'une foule identique à celle de son départ. Elle sourit d'une façon qu'elle espérait chaleureuse mais qui devait plus être froide qu'autre chose. Des gardes formaient une haie d'honneur jusqu'à un vieil homme accompagné d'un garçon. Ils étaient tous deux couronnés. Le roi et son fils. Elle avança vers eux tout en conservant son port altier. Lorsqu'elle fut assez près, elle se courba dans une révérence et embrassa la main que le roi lui tendait.

- Bienvenue en Merkahï princesse Elizabeth.

Alors ??? La première réaction de Lina après avoir lu ce chapitre a été de dire qu'elle adorait Beth, moi aussi je l'aime bien d'ailleurs (encore heureux, sinon j'aimerais pas écrire cette histoire !). Bref, vous en pensez quoi vous de ma petite Bethie ?

Maintenant, la pub ! Bon, ça s'adresse surtout aux fans de Harry Potter puisque ce sont deux fanfics HP. Et ce ne sont autre que les fanfics de mes deux bêtas adorée. Et oui, elles aussi écrivent ! _Emrai_ pour commencer, écrit une fanfic sur la next generation, c'est a dire les enfants de nos chers héros et une autre fille géniallissime. Cette fanfic s'appelle Question d'Alchimie, allez la lire (et mettre des commentaires elle en a pas beaucoup).
Ensuite, HarryStranger écrit une fanfic sur les Maraudeurs qui est une vrai pépite. Vraiment. Le voile de nos souvenirs (sa fanfic) est magnifiquement bien écrite et les personnages sont géniaux (Cassiiiiie❤️) (en plus il y a une chouette qui s'appelle Camomille (on ne se connaissait pas encore quand elle a été nommé))
Bref, allez lire ces deux fanfics, elles valent le détours (et puis elles ont été écrites par mes meilleures amies Wattpad 😂).

Je vous dit donc à la semaine prochaine (je vous ais prévenu que je poste normalement tous les jeudis ? Au moins c'est fait maintenant)
Bisous (à distance),
Camomille 🌼

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