Chapitre 12 : Ann de Lidras (2)
Hey ! Salut tout le monde ! On se retrouve aujourd'hui pour le chapitre 12 qui est, comment dire, mouvementé. Je ne peux pas vous en dire plus, mais vous saurez bien assez tôt ce qu'il se passe. Bref, j'ai pas grand chose à dire, sauf que je suis à la bourre sur l'écriture et qu'il me reste deux semaines avant d'écrire le chapitre 14 alors que j'aurais dû l'avoir fini aujourd'hui (ne vous inquiètez pas, je vais le finir vite et je n'aurais pas de retard, c'est le dernier chapitre à part une possible épilogue que je ne suis pas sûre de faire)
Re-bref ! Je vous laisse avec les bêtas, bonne lecture !
Bonjour. Je ne suis pas contente. Voilà, c'est tout, vous en saurez plus assez vite. Bref, fini de râler. BONJOUUUR ! Comment ça va ? Ah, j'aime bien vous parler. AUJOURD'HUI (hier pour vous) IL A NEIGÉ CHEZ NOUS !!!!!!!!!!! (Marie va encore dire qu'on a rien eu mais je promets qu'il y avait au moins 2 centimètres ce matin) (et que j'ai failli me briser les os à plusieurs reprises en allant chez le médecin tout-à-l'heure parce que la neige fondu à cause des voitures avait gelé et que mon "machinchose du moulin" (comme dirait une certaine personne qui sait que je parle d'elle) est devenu une patinoire géante (ce qui veut dire que demain je peux me casser la cheville en allant prendre mon bus parce qu'à 7h, je suis aussi réveillée qu'un ours en hibernation). Bref bonne lecture (MOUHAHAHAHA).
Hello les amis. Vous voulez savoir un truc ? Je me suis encore fais rouspéter par Camomille parce que j'étais en retard pour ma note. Quelle mauvaise bêta je fais ! Aujourd'hui (jeudi) je vais aller faire du ski de rando (soit pas jalouse Cam) c'est pour ça que je fais ma note relativement tôt. En espérant que ça ce passe bien, parce que je suis déjà fatiguée avant d'y aller.
Enfin bon, aujourd'hui un nouveau chapitre avec Ann, je vous souhaite bonne lecture !
Chapitre 12 : Ann de Lidras (2)
La lettre de Marjory n'avait pas remonté le moral d'Elizabeth. Au contraire, savoir qu'elle serait sans nouvelle de sa sœur pendant un bout de temps l'inquiétait plus qu'autre chose. Et cette histoire de quête aussi l'inquiétait. Dans quoi William avait-il bien pu l'entraîner ? Elle se doutait que l'idée venait de son frère, il avait toujours aimé les livres et les histoires de héros et autres chevaliers.
Elle inspira un grand coup et jeta un coup d'œil par la fenêtre. Une lueur orangée commençait doucement à nimber le ciel au fur et à mesure que le soleil se levait. Il était temps de rejoindre les de Lidras.
Ses entrailles se nouèrent lorsqu'elle frappa la porte qui s'ouvrit sur Ann.
- Toujours à l'heure ! Comme d'habitude. Liam et Harper sont déjà là et j'ai pu voir le convoi pour la chasse partir. Nous pouvons donc nous aussi y aller.
Le groupe s'engagea dans les couloirs pour rejoindre la tour qui servait d'appartement royal. Arrivés à l'entrée du couloir, ils s'arrêtèrent et Ann reprit la parole :
- Liam, Harper. Il y a quatre gardes dans ce couloir. Un à chaque bout et deux devant la porte. Vous pouvez y arriver facilement je pense. Ensuite vous prendrez leur place. Liam au bout du couloir, Harper devant la porte.
Les deux concernés hochèrent la tête puis la duchesse se tourna vers Elizabeth.
- Vous, Votre Majesté, vous restez avec moi. Lorsque la voie sera libre, nous nous infiltrerons dans ses appartements. J'ai confiance en votre esprit de déduction qui devrait nous aider à trouver des informations cachées. Tout le monde a compris ? Bien, c'est partit. Le garde est de dos pour l'instant mais il se retournera vite, allez y maintenant.
Les deux combattants s'engagèrent dans le couloir et mirent hors de combat le premier garde. Tout s'était passé en silence. Ils s'étaient approchés, l'avaient frappé en un point stratégique et il s'était écroulé. Ils continuèrent d'avancer et reproduisirent l'opération sur ceux devant la porte. Le combat fit un peu plus de bruit car ces gardes-ci se défendirent mais ils n'eurent pas plus de chance que le premier. Le bruit avait attiré le dernier qui se fit lui aussi battre rapidement.
Ann fit un signe à Elizabeth pour qu'elle la suive. Lorsque la jeune fille passa à côté du premier garde, elle vit sa poitrine se gonfler lui indiquant qu'il n'était pas mort. Elle soupira de soulagement.
- Ne t'inquiètes pas pour eux, ils se réveilleront bientôt. Je ne veux pas causer de mort, une vraie souveraine doit respecter ses sujets au lieu de les assassiner lâchement.
L'amertume dans la voix de la duchesse s'entendait parfaitement et Elizabeth devina qu'elle pensait à sa mère.
Lorsqu'elles passèrent à côté de Liam, il leur dit un signe du pouce leur indiquant que tout allait bien accompagné d'un grand sourire confiant. Elles continuèrent jusqu'à atteindre la porte qu'Harper leur ouvrit en se penchant pour saluer :
- Mesdames.
Ann rigola légèrement en entendant sa fille avant de franchir le battant suivit d'Elizabeth.
- Bien. Les gardes ne sont qu'assommés temporairement nous devons donc faire au plus vite. Je me suis mise d'accord avec Liam et Harper sur un signal. Je te préviendrai si je l'entends. Bien, il y a plus de chance de trouver des informations dans sa chambre, montons.
Et elles montèrent. La chambre était décorée dans un style minimaliste mais qui restait très chic. Un grand bureau d'ébène était poussé contre le mur et c'est à cet endroit qu'Elizabeth se dirigea. Ann quant à elle s'accroupit à côté du lit pour retirer les draps et examiner le matelas à la recherche de cachette. Elizabeth la vit même l'ouvrir avec l'aide d'un couteau. Leur visite ne passerait pas inaperçue. La jeune fille décida donc que quelques papiers par terre ne serait pas trop grave et entreprit de fouiller entièrement le bureau, des tiroirs aux porte-crayons.
Bientôt, la chambre fut dans un désordre inimaginable mais elles n'avaient toujours rien trouvé. Ann ne perdait pas espoir et continuait à chercher alors qu'Elizabeth était prise d'un mauvais pressentiment. Mauvais pressentiment qui se confirma bien vite. Sa chance avait fini par tourner. Archibald revenait. Elles le surent lorsqu'un léger sifflement qui aurait aisément pu passer pour le vent pour une oreille non avertie. Elles se regardèrent et commencèrent à descendre en silence. Alors qu'elles étaient au deuxième étage, elles tombèrent sur Harper qui arrivait affolée.
- Il est en bas, dit-elle doucement. On ne peux pas passer
Ann sembla réfléchir à toute vitesse. Elle attrapa le bras des deux filles et les emmena dans un placard sous l'escalier. Il n'y avait que deux places. Ann força Harper et Elizabeth a y rentrer, ferma la porte et chercha une cachette. Trop tard. Des pas se firent entendre, puis une voix, reconnaissable entre mille par sa méprise qu'elle m'était dans ce simple nom :
- Ann.
- Père.
La réponse était tout aussi méprisante. Harper et Elizabeth avaient la possibilité de voir la scène à travers les planches de la porte et elles n'en perdirent aucun détail.
- Que fais-tu là ? Non laisse moi deviner, tu cherches quelque chose. Cela se voit. Une feuille de mon bureau a atterrit ici étrangement. Regardons la date…. Il y a seize ans. Que s'est-il passé il y a seize ans ? Ah oui, j'ai tué ta mère.
Le visage habituellement si impassible de la duchesse reflétait maintenant toute la haine possible. Il l'avait dit. Il avait osé le dire. Il se rapprocha de sa fille doucement et dit sans desserrer les dents :
- Ce que tu ne comprends pas, Ann, c'est que quoi que tu fasse, personne ne le saura jamais. Et je dois dire que tu commences à m'énerver à fouiller partout. Je pense que je ferai mieux… d'éliminer la menace.
Harper ouvra des yeux affolés en entendant cela. Il venait de menacer sa mère. La menacer de mort.
Tout en disant cela, il s'était rapproché de plus en plus, jusqu'à être presque collé à Ann. Puis soudain, elle porta sa main à son ventre et son expression passa de la rage à la détresse. Le roi s'écarta, un sourire satisfait aux lèvres.
- Maintenant tu me laisseras tranquille j'espère. Bon, j'aurais aimé te voir agoniser et mourir lentement mais je dois repartir. La chasse a besoin de moi, je suis venu chercher ce dont j'avais besoin.
Il leva sa main gauche avec laquelle il tenait un manteau de fourrure et se retourna pour repartir en faisant claquer sa cape. Lorsqu'il fut sorti, Harper émit un léger hoquetement et se précipita hors du placard pour s'agenouiller aux côtés de sa mère.
- Harper…
La voix faible d'Ann sortit en un souffle et elle sourit difficilement. Sa main droite était toujours agrippé à son ventre. Enfin, plutôt au couteau qui sortait de son ventre. Elle avait le poing gauche serré et le leva vers Elizabeth tout en l'ouvrant. Dedans on pouvait y voir un morceau de tissu ensanglanté venant de la veste du roi. Elle le referma et laissa retomber son bras.
- Écoutez-moi. Déplacez… mon corps. Je veux que… l'on le trouve. Si je reste… ici, le roi me fera… disparaître. Et ça… avec.
Tout en disant cela, elle avait légèrement levé sa main gauche. Elizabeth comprit tout de suite et commença à essayer de porter Ann.
- Harper aide moi.
- Mère… non !
- Harper s'il te plaît !
- Non, non, non, je ne veux pas que vous mouriez mère, s'il vous plaît. S'il te plaît maman ! Ne me laisse pas...
La voix de la jeune fille s'était cassée lorsqu'elle avait dit sa dernière phrase.
Elizabeth devait garder la tête froide. Le désespoir lui tordait le cœur mais elle devait rester forte pour Harper. Pour Ann.
- Harper ! Il faut qu'on la sorte d'ici ! Quand le roi reviendra ce soir, il fera disparaître son corps. Il faut qu'on le retrouve. Il faut qu'on retrouve le bout de tissu. Sinon personne ne saura jamais qui l'a tué. Si ce bout de tissu est retrouvé, on n'aura plus besoin de trouver de preuve puisqu'il en est une !
- Harper…
Ann semblait faire un effort exceptionnel pour pouvoir parler. Elle regarda sa fille dans les yeux et dit :
- Tu feras une reine… exceptionnelle. Je t'aime, et je suis… la mère la plus chanceuse de… t'avoir toi et Liam. Liam… où ?
- Je ne sais pas. Sûrement dans le couloir. Harper, on doit y aller !
Elle hocha la tête et laissa échapper un sanglot avant d'attraper sa mère sous les jambes. Les deux amies portèrent Ann jusqu'au couloir où elles virent Liam débouler de derrière une colonne.
- Je suis désolé je n'ai pas pu l'arrêter j'espère que vous avez trouvé quelque… Mère ?
Il ouvrit de grands yeux paniqués qui se remplirent de larmes.
- Non, ne me dites pas qu'elle est… qu'il l'a…
- Liam…
- Maman !
Le jeune homme regarda sa mère qui fermait doucement les yeux. Ses lèvres s'écartèrent comme pour dire un dernier "je vous aime" à ses enfants mais personne n'entendit rien. Elle était morte. Elizabeth pressa ses deux amis de partir le plus vite possible. Liam s'était agenouillé par terre sous le choc et observait le sol d'un regard vide. Son corps était parcouru de frisson et Elizabeth dû lui crier dessus les mêmes explications qu'à Harper pour qu'il daigne bouger. Ils emmenèrent la défunte jusqu'à un couloir mal éclairé qui semblait peu emprunté. Là, ils cachèrent le corps derrière un poteau en priant pour que ce soit un résident du château qui le trouverait et non un garde ou pire, le roi.
Elizabeth mit au moins dix minutes à faire en sorte que Liam et Harper lâchent le corps de leur mère. Leur désespoir était palpable et Elizabeth avait du mal à ne pas se faire elle aussi gagner par ce sentiment. Mais ils devaient partir. Leurs vêtements étaient tachés du sang d'Ann et si on les trouvait là personne ne se poserait de question. Et une nouvelle guerre serait sûrement déclenchée. Et elle avait fait tout cela pour l'empêcher, elle ne s'arrêterait pas là.
Après un temps qui lui sembla interminable, la jeune fille avait réussi à traîner ses amis jusque dans sa tour où ils ne seraient pas dérangés et où Eileen pourrait s'occuper de leurs vêtements. Eileen qui fut horrifiée lorsqu'elle vit l'état desdits vêtements. Elle cria à la vue du sang mais fut vite mise au silence par Elizabeth. Si quelqu'un arrivait, ils étaient perdus. La femme de chambre s'attela donc à la tâche de trouver quelque chose qu'Harper, Liam et Elizabeth puisse mettre. Si trouver des robes pour les filles, ce fut plus difficile d'habiller Liam qui en plus d'avoir besoin de vêtements d'homme, avait une carrure qui ne lui permettait même pas de rentrer dans les tenues d'entraînement en cuir d'Elizabeth. Il dû donc attendre que la princesse aille lui chercher quelque chose dans ses appartements.
Alors qu'elle revenait chez elle, elle trouva Eileen en train de discuter avec Liam et Harper. Enfin, en train de les réconforter. Ils lui avaient expliqué ce qu'il s'était passé – difficilement car leurs paroles étaient sans cesse interrompues par des sanglots. Elizabeth sourit. Eileen avait toujours eu le tact et la gentillesse qu'il fallait pour ce genre de chose. Voyant que son amie avait la situation en main, elle décida de sortir. Depuis son arrivée, marcher dans les couloirs l'avait toujours détendue. Et elle avait besoin d'être seule pour se laisser aller.
Elizabeth était assise sur le sol les dos contre un mur. Face à elle se tenait une porte. La première porte à laquelle elle avait toqué arrivée ici. Une porte sur laquelle on pouvait voir une agapanthe blanche. La jeune fille sourit au souvenir de sa première vraie rencontre avec Ann de Lidras. Elle avait été stressée pendant tout le rendez-vous, ne profitant même pas de son thé, car elle ne comprenait pas ce que la duchesse lui voulait. Maintenant elle comprenait. Ann avait voulu savoir ce qu'elle pensait de ses fiançailles, non par intérêt car le prince était son frère mais pour savoir si la princesse pouvait être une alliée. Et elle l'avait été. Elle avait eu une confiance entière en Ann jusqu'au dernier moment. Elle l'avait admiré, elle avait admiré sa présence, sa détermination, son attachement à sa famille, son sens de l'honneur, sa loyauté. Et elle l'admirait toujours. Elle était certaine que là où elle était elle était déjà en train d'essayer de tout savoir et de manipuler tout le monde.
Elizabeth porta une main à son visage pour l'enfouir dedans. Il était trempé. Elle n'avait même pas remarqué que les larmes coulaient à flot sur ses joues. Ann avait remplacé sa famille, elle lui avait servi d'attache, de point de repère et d'objectif. Elle savait ce qu'elle faisait ici avec elle. Empêcher le roi Archibald de faire plus de dégâts. Mais il en avait fait. Et elle ne l'avait pas prévue. Ses sanglots redoublèrent lorsqu'elle se rendit compte que si elles étaient allées dans les appartements du roi, c'était pour suivre son idée. C'était sa faute. Si elle n'avait pas eu cette idée, Ann serait toujours vivante.
La jeune fille sentit soudain une présence à côté d'elle. Elle tourna sa tête pour regarder qui était arrivé tout en gardant sa tête posée sur ses mains. Armand. Il s'était assis à côté d'elle et la regardait d'un air inquiet.
- Madame ? Que se passe-t-il, pourquoi pleurez vous ?
- Je… je ne peux pas le dire. Vous le saurez bien assez tôt.
Et ses sanglots redoublèrent. Armand avait l'air paniqué et de ne pas savoir quoi faire. Il prit maladroitement la jeune fille dans ses bras, dans une tentative de la réconforter. Elizabeth ne réfléchit pas un instant avant de se blottir plus près du jeune homme.
- J'ai perdu quelqu'un. C'est tout ce que je peux dire.
Le regard du jeune homme se perdit dans le vide.
- Moi aussi. Mon père, il y a quatre ans. Mais vous le savez déjà. Je sais ce que vous ressentez. Vous vous demandez sûrement pourquoi c'est arrivé et ce que vous auriez pu faire pour l'empêcher. Mais vous n'auriez rien pu faire. Et se le demander n'améliore rien, croyez moi. Vous pourriez même au bout d'un moment vous pensez coupable et responsable. Mais c'est faux. Le destin joue de mauvais tours certaines fois, et nous devons en payer les conséquences. Je ne sais pas qui vous avez perdu, mais demandez vous plutôt cela : est-ce que cette personne aurait aimé vous voir vous morfondre ainsi ? N'aurait-elle pas préféré que vous avanciez, que vous vous releviez ?
Elizabeth releva la tête vers Armand. Il avait raison. Jamais Ann n'aurait voulu la voir ainsi. Ann disait qu'elle lui ressemblait, et Ann était forte. Elizabeth devait donc être forte. Elle regarda le jeune homme. Il lui souriait doucement. Ses yeux maintenant secs étaient plongés dans les siens. Ils étaient étrangement proches. Elizabeth ouvrit la bouche et dit d'une petite voix :
- Merci Armand.
Puis elle s'approcha doucement. Très doucement. Elle ne savait pas pourquoi elle faisait cela, mais elle s'approchait. Enfin si, elle le savait. Parce qu'Harper avait raison. Et soudain, la distance entre leur deux visage fut comblée et leurs lèvres se rencontrèrent timidement et maladroitement.
Je suis désoléeeee !!! À la base ça ne devais pas être si horrible, mais je me suis attachée à Ann et... En tout cas, cette mort a été horrible pour moi (et pour Lina, je le sais), elle m'a fait beaucoup de mal, et j'ai eu besoin de soutient pour l'écrire. Vous avez le droit de m'attaquer dans les commentaires.
Enfin bon, j'espère que la fin vous a remonté le moral (c'était le but normalement xD).
À la semaine prochaine pour le normalement avant dernier chapitre.
Camomille
PS : je suis encore affreusement désolée 😭
PS2 : je vais essayer de faire l'arbre généalogique des grandes familles Merkahïiennes demain (parce que les liens entre les de Amiru, de Lidras et HorMer peuvent être flous) et je posterais dès que je peux après la partie sur les aesthetics.
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