Chapitre 14 : Harper de Lidras (2)
Re-Hey !
Encore une fois, je ne ferrais pas la note touchante ici, je pense que je vais carrément créé une partie pour dire tout ce que j'ai à dire (et j'en ai beaucoup). Bref, voilà la dernière (😭😭) note des bêtas sur EdM, et bonne lecture !
Ça y est. J'ai lu le dernier chapitre. C'est... Poignant. Je ne peux pas vous exprimer ma joie et ma fierté pour Camille. Tu as finis ton histoire. La fin est, qui plus est, incroyable ! Je veux dire que j'aime beaucoup la tournure.
Je vous souhaite une bonne lecture, mes petits Monkahïens et j'espère vous retrouver dans la fanfictions Harry Potter de Camomille d'ici quelques mois. À bientôt et bonne lecture !
Re-bonjour ! Oui, je vais faire ma longue note ici, je préfère. Sachez que j'ai du mal à croire qu'EdM soit déjà fini. Ca me fait tout drôle. Mais bon, dites-vous que Camille a plein d'idées en tête ! Haha, j'ai si hâte !
Et, oui, au passage, ça veut dire que vous n'êtes pas prêts de nous voir disparaître, nous ses chères bêtas lectrices. Quitter Beth (et Armand ;-;), pour un temps du moins, me fait de la peine mais je sais que ce n'est pas vraiment des adieux. Je sais qu'ils nous feront des petits clins d'oeil dans la suite des évènements (j'espère en tout cas).
*ton dramatique* Armand, ce cher personnage que j'ai inventé alors que j'étais souffrante dans mon canapé, terrassée par 40°C de fièvre (no joke ça s'est vraiment passé comme ça). Je l'aime beaucoup. *essuie une larme émue* *attrape le mouchoir tendu par un inconnu ayant pitié de moi* *bruit de trompette* (oui, c'est le bruit de quand je me mouche et oui, c'est pas français) *regarde aux alentours* *met sa main sur son front et s'évanouit tragiquement* *trop d'émotions*
Pardon, je ne voulais pas partir dans ce genre de délire xD Je devrais supprimer mais je vais le laisser. Il paraît que je suis capable de faire rire les gens alors que ce n'est pas le but alors voilà (plaignez-vous à mes ami.e.s qui rigolent dès que je place un mot).
J'ai été ravie de vous avoir accompagné durant votre lecture, d'avoir inventé Armand, fait les aes... Merci à vous et à bientôt ^^ !
Chapitre 14 : Harper de Lidras (2)
L'homme en livré rouge vient chercher Elizabeth, Harper, Liam et Alistair une fois le soir venu. Il avait besoin d'eux pour les interrogatoires semblait-il. Eileen leur souhaita bonne chance et ils partirent. Elizabeth avait l'esprit embrumé. Entre la mort d'Ann et son aventure avec Armand – qui avait dû les quitter pour affaire un peu plus tôt – cela faisait beaucoup de chose à digérer.
Monsieur l'inspecteur Higger comme l'avait appelé un de ses collègues les guida jusqu'à une porte gardée par un autre homme en rouge.
- Bien. Écoutez-moi attentivement s'il vous plaît. Sa Majesté le Roi Archibald se trouve dans cette pièce. Nous pensons qu'il a quelque chose à voir avec le meurtre de la duchesse de Lidras sa fille car nous avons retrouvé son couteau et un bout de tissu provenant de sa veste après de son corps. De plus, la Duchesse de Amiru affirme l'avoir vu quitter la chasse à l'heure du meurtre et il se dirigeait vers ses appartements. Témoignage confirmé par le mari de feu Madame la duchesse, le Duc Erwin de Lidras qui faisait lui-même partie de la chasse. Il portait la veste qui a été déchirée. Nous aimerions vous parler en premier Votre Majesté Alistair.
Le garçon avait blêmi au fur et à mesure qu'il entendait des preuves incriminant son père. Il ne l'aimait pas, mais savoir qu'il était un meurtrier devait lui faire un choc. Il hocha la tête et suivit l'inspecteur dans la pièce.
Liam s'était remis à pleurer à l'évocation de la mort de sa mère et il était maintenant dans les bras de sa sœur qui tentait tant bien que mal de refouler sa propre peine pour réconforter son petit frère. Elizabeth elle n'arrivait pas à rester en place. Elle comprenait pourquoi les enfants d'Ann avaient été conviés, pourquoi Alistair qui avait trouvé le corps était en train de se faire interroger mais elle ne comprenait pas pourquoi elle se trouvait ici. Et cela lui faisait peur.
Au bout d'une dizaine de minutes, l'inspecteur Higger sortit de la salle avec un prince peu royal étant donné les larmes qui lui striait les joues. Higger le remercia poliment et avec toutes les formules d’honneurs nécessaires, ne prêtant guère attention à ses pleurs. Il invita ensuite Harper, puis Liam quand il eut fini avec la jeune fille et ressortit une troisième fois de la pièce pour se tourner cette fois-ci vers Elizabeth :
- Votre Majesté, veuillez me suivre s’il vous plaît. J’ai quelques questions à vous poser à vous aussi.
Il ouvrit la porte qu’elle franchit gracieusement, arborant son masque impénétrable ー sauf par Ann. La pièce était petite, et seulement meublée d’une table de sapin et de deux chaises du même bois. Une fenêtre laissait entrer la lumière déclinante du soleil couchant et un chandelier d’or créait des ombres vacillantes sur les murs. Rien de bien agréable.
- Je vous en prie Votre Majesté, prenez place, ces chaises sont étonnamment confortables, l’inspecteur sourit avant de continuer. Ce sera rapide, j’ai peu de doute quant à votre innocence dans cette affaire, mais le roi Archibald tient mordicus à vous faire porter le chapeau, sûrement car il entretient une rivalité importante avec votre père le roi Philip. Bien. Que faisiez-vous ce matin ?
Elizabeth servit un sourire amical à Higger qui la fit peut-être passer pour plus idiote qu’elle ne l’était ー ce qu’elle cherchait à faire d’ailleurs ー et répondit ce qu’elle avait convenu avec Harper, Liam et Eileen :
- J’ai passé la matinée avec mes amis Harper et Liam de Lidras, ils vous l’ont sans aucun doute déjà dit.
- Le roi prétend que vous vous étiez disputé avec feue la duchesse de Lidras et qu’il vous aurez surpris. Il n’a aucune preuve ni témoin de cela, seulement sa parole contre la vôtre. Qu’en dites-vous ?
- J’en dit que ma relation avec Ann de Lidras était tout à fait amicale, nous nous entendions à merveille, ses enfants vous l’attesterons encore une fois. Et je peux vous assurer que je n’ai jamais eu de différent avec elle.
- Très bien. Merci pour votre temps, vous n’avez aucun souci à vous faire.
Elizabeth sourit de nouveau de toutes ses dents et se leva pour sortir. Dehors, Harper et Liam l’attendaient et elle leur fit discrètement signe que tout allait bien. Elle n’en revenait pas que le roi essayait de l'inculper elle alors qu’il n’avait aucune connaissance de son accord avec Ann. La défaite subie dix ans plus tôt avait vraiment dû lui laisser un goût amer dans la bouche.
***
Il avait été jugé coupable. Lorsque le juge avait prononcé sa sentence, l'auditoire s’était tut. Le roi Archibald serait envoyé dans les Îles de l’Est après avoir été destitué de son rôle de souverain. La destitution avait été rédigée le soir qui avait suivi le procès et un bateau partirait le lendemain vers sa dernière demeure et sa prison. Et juste après Alistair devrait parler. La population voulait savoir, disait-on, et ils voulaient que le roi parle. Et le conseil des ministres voulait qu’Alistair s’en charge. Le pauvre enfant était terrorisé à cette idée et était allé voir Elizabeth et Harper dès qu’il l’avait sut. Harper avait elle été nommée régente dès que la royauté était passé à Alistair. Les deux jeunes filles avaient passé la soirée à réconforter le jeune roi et à l'aider à s'entraîner pour le lendemain. Puis il avait posé une question. Une question que les deux amies n’attendaient pas le moindre du monde mais qui les réconforta dans leur plan.
- Et si je ne veux pas le faire ? Et si je ne veux pas être roi ? Est-ce qu’il me laisserait nommer quelqu’un d’autre ? Toi, Harper, tu serais meilleure que moi déjà.
- Ali, tu es roi maintenant, et tu fais ce que tu veux. Et si tu veux que je sois reine, j’en serais honorée.
- Et bien voilà ! Tu es engagée ! Demain je dirais à tout le monde que tu es reine et ce sera fini. Le conseil me fera sûrement signer quelques trucs, mais je serai débarrassé, et je deviendrais chevalier, et on m’appellera Sir Alistair, chevalier de Merkahï comme Tristan qui fut chevalier de Flikahï !
Harper et Elizabeth échangèrent un regard. Il semblait que tout serait plus facile que prévu. Elles sourirent à Alistair et lui assurèrent que c’était une très bonne idée. Demain, Harper deviendrait reine. Pour Ann HorMer, et pour Ann de Lidras, deux femmes tuées par un homme, un monstre, un roi. L'excitation s’empara d’Elizabeth. Rien ne s’était passé comme prévu jusque-là, mais cette fois-ci elles réussiraient.
Lorsque Elizabeth partit se coucher ce soir-là, elle ne tenait pas en place. Elle n’arrivait pas à ce sortir de la tête l’idée que quoi qu’il arrive, elle rentrera chez elle.
- Madame, bien que je sache que Monkahï vous manque, je doute que dormir comme un orcol toute la matinée de demain fasse partie de vos plans, je vous conseillerais donc de vous coucher. Et prendre un thé ne vous aidera pas à dormir, à moins que vous n’acceptiez de jouer un peu aux échecs, alors là, je vous aurez assez épuisé pour que vous dormiez cinq jours de suite.
- Très bien Eileen, je préfère dormir que me faire battre une énième fois aux échecs. Mais je te préviens, je veux que mon thé soit près dès que je me réveille demain !
Et il fut bien préparé à l’heure. En effet, Elizabeth sentit des effluves de jasmin lorsqu'elle ouvrit les yeux qui la firent sourire. Le soleil d’automne pointait au loin sur l’horizon, offrant un paysage à couper le souffle à quiconque regardait par la baie vitrée. Cette vue lui manquerait, elle n’en doutait pas un instant.
Eileen l’aida à se préparer pour le discours d’Alistair, l’habillant d’une robe argent qui faisait ressortir les saphir de son diadème. Elle était rayonnante avec ses longs cheveux blonds et ses yeux aussi brillants que les pierres qui sertissaient sa tiare. Elle était prête à faire une impression mémorable aux Sitosiens.
Mais elle n’était pas aussi belle qu’Harper. La jeune fille portait une robe verte émeraude faite de plusieurs couches de voiles et ses cheveux étaient comme à leur habitude tressés et retombaient dans son dos nu que la robe laissait voir. Une allure royale.
La place principale de Sitosie était noire de monde, tous les habitants de la ville voulant apprendre ce qu’il s’était passé. Le conseil leur expliqua tous les événements et des cris retentirent quand ils apprirent la mort de la duchesse de Lidras. Étonnamment, savoir que le roi Archibald était l’auteur de ce crime ne surprit personne, et quand Alistair s’avança finalement pour parler, des exclamations de joies l’accueillir. Le pauvre garçon avait l’air terrifié. Il commença à parler mais sa voix ne se fit pas entendre malgré le silence respectueux qui s’était fait. Il répéta plusieurs fois le début de son discours mais finit par abandonner. Il n’y arriverait pas. Il jeta un regard affolé à Harper qui vola à son secours. Elle s’avança, rayonnante ー littéralement vu que le soleil se reflétait dans les joyaux qui ornait sa coiffure ー et adressa un salut à la foule tout en souriant.
- Merkahiens, Merkahiennes. J’aimerais tout d’abord vous remercier. Vous remercier d'être venu en si grand nombre aujourd’hui pour accueillir votre nouveau roi, vous remerciez pour le soutien que vous lui présentez. C’est quelque chose de difficile que de traverser cette tragédie, j’en sais quelque chose, j’ai perdu d’un seul coup ma mère et mon grand-père ainsi qu’un roi. Le prince, que dis-je, le roi Alistair, lui, doit vivre cela mais en accédant en plus à de nouvelles fonctions. De nouvelles fonctions pesantes pour un enfant de seulement dix ans. C'est pour cela que je suis ici ce matin. Je suis ici pour aider mon oncle, mon roi, à passer au travers de ces épreuves en lui apportant, comme vous le faites, mon soutien. Jamais le prince Alistair n’a voulu devenir le roi Alistair. Je le sais depuis bien longtemps. Et aujourd’hui,mon roi, mon oncle, mon ami, a voulu me faire plus que régente. Il veut que je gouverne ce pays, comme cela aurait dû être depuis le début en tant que fille aînée de la fille aînée du roi. La succession passe normalement par les hommes, mais le roi Alistair pense que ce titre me revient, et non à lui ni à son frère. Je suis donc aujourd’hui devant vous non pas en tant que régente, mais en tant que reine désignée par le sang et la succession. Et je vous jure que de mon temps, personne ne nous traitera, nous les femmes, comme moins importantes. Pourquoi les femmes des autres royaumes de Kahï auraient-elles le droit d’hériter et non nous ? Et bien ce temps est révolu ! Aujourd’hui commence le règne de Harper de Lidras, et ce règne sera empli de joie, pour TOUS !
Un tonnerre d'applaudissements déchira la foule sous le regard étonné des conseillers royaux. Alistair et Harper arboraient une expression victorieuse qui fit sourire Elizabeth. Les conseillers seraient obligés d’accepter la couronnation d’Harper comme les Merkahïens semblaient prendre cette nouvelle avec tant de joie. S’ils refusaient, cela déclencherait très certainement un mécontentement de la population et même quelques émeutes, ce qu’ils voudraient à tout pris éviter.
Harper et Alistair partirent en même temps de l'estrade sous les acclamations du public, et après quelques derniers sourires et salutations, ils rentrèrent dans le palais suivi par Elizabeth ainsi que les conseillers qui semblaient perdus.
Le changement de loi indiquant qu’une femme pouvait hériter se fit dans la journée, votée à la majorité par les conseillers et ordonné par Alistair qui abdiqua tout de suite après au bénéfice d’Harper. Liam était tout excité à l’idée d’être frère de reine, et donc prince en plus de futur duc et passait son temps à rigoler avec tout le monde. Harper s’affairait à régler tout ce qui touchait de près ou de loin à sa nomination, comme annuler le mariage d’Elizabeth. Alistair lui, avait déjà gagné une place d’écuyer auprès d’un des plus grands chevaliers Merkahïen.
Elizabeth profitait une dernière fois du jardin du château. Cela faisait maintenant une semaine qu’Harper était devenue la nouvelle reine et la personne la plus aimée de toute le royaume et elle devrait embarquer pour retourner dans son pays le lendemain. Elle avait passé une semaine merveilleuse ー si on oubliait l’enterrement d’Ann qui avait déchiré le cœur de tout le monde. Armand était assis à côté d’elle et la jeune fille se servait de son épaule comme appui tête. Ils souriaient. Armand avait demandé une mutation pour Monkahï qu’il avait obtenue sans problème. Il partirait lui aussi le lendemain pour rejoindre sa famille avant de partir pour le pays des montagnes. Tout était parfait. Le seul bémol était qu’Elizabeth devrait se séparer de ses amis, et cela lui coûtait. Surtout qu’à la maison, elle ne trouverait ni William, ni Marjory. Elle reviendrait pourtant pour le couronnement de son amie, dans quelques mois.
Au plus loin qu'elle puisse s'en souvenir, Elizabeth avait toujours rêvé de quitter son pays pour voyager. Et elle l’avait enfin fait. Maintenant, tout ce qu’elle souhaitait, c’était continuer.
Voilà. C'est fini. Ça me fait très bizarre. Très très très bizarre.
Bref, à tout de suite pour les remerciements et autres informations !
Camomille
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top