Elisabeth se réveilla doucement mais avec un mal de tête qui lui sciait le crâne. 

Était-elle morte ? Impossible elle avait trop mal pour être en paix au paradis...

Elle ouvrit les yeux avec difficulté et les referma immédiatement quand elle se fit brûler la rétine par les rayons du soleil...

- Argh mais c'est pas vrai ! Le monde à quoi contre moi !? Marmonna la jeune fille en se retournant sur le côté pour ouvrir une bonne fois pour toute !

- Oh tu sais, les gens ont plusieurs raisons de t'en vouloir...

-AHHHHHHH ! Il ne lui en fallu pas plus pour basculer du lit et atterrir tête la première sur un sol dur et froid... NON MAIS ÇA VA PAS ?! Qui-est-l'abrutis qui vient de parler ?! Que je l'écorche vif !

Elle se releva avec peine car non seulement son mal de tête avait empiré avec sa chute du lit mais comme si cela ne suffisait pas elle se trouvait dans une pièce qui résonnait beaucoup trop pour avoir une santé mentale saine !

Il ne devait pas être plus de sept heures en ce samedi matin et pourtant Elisabeth Black, connue pour être une véritable marmotte était réveillée et à genoux à côté d'un lit tout aussi blanc que le reste de la pièce. Beaucoup auraient pu faire la blague de : Alors toi, tu es tombée du mauvais côté de matin ! 

Malheureusement pour elle ce n'était que le début d'une très longue journée, si elle avait sut ce qui l'attendait elle serait probablement restée endormie...

Alors qu'elle se releva pour voir qui était la malheureuse personne qui allait se prendre les foudres d'une Black en colère... Elle eu le malheur de prendre une inspiration et une odeur nauséabonde lui entra dans les narines.

- Eurkkkk ! Non mais c'est quoi cette odeur de mort ?!

Au même moment une personne traversa les rideaux qui l'entouraient pourtant la jeune fille elle, ne les avaient même pas vu...

- Non mais c'est quoi ce vacarme ?! On est dans une infirmerie pas dans un zoo ! Madame Pomfresh venait de faire interruption dans la "chambre" d'Ella à son plus grand étonnement...

- Madame Pomfresh ? Infirmerie ? Mais qu'est ce que je fais ici ? Son premier réflexe après c'être rendue compte de ces petits détails c'est de rajouter à toute vitesse : Mais je vais très bien !

- Ça c'est ce qu'ils disent tous en ma présence et juste après ils pleurent tous comme des bébés pour avoir une potion contre la douleur ! Répondit calmement la femme. Ravie de vous voir réveillée mademoiselle Ebelsbacka je dois avoué avoir eu une grande frayeur hier soir en voyant votre état quand votre ami est arrivé à l'infirmerie !

Autant dire qu'Ella ne comprenait rien de ce qu'elle racontait mais elle fit tout de même semblant de saisir...

- Mais vous voyez ! Je me porte parfaitement bien maintenant ! En se redressant prête à quitter son lit.

- Hop hop hop ! Vous croyez aller où comme ça ? Vous n'êtes pas encore rétabli! Il est absolument hors de question que vous sortiez de cet endroit avant la fin du week-end ! Fit très sérieusement l'infirmière en repoussant doucement la jeune fille sur son lit.

- C'est une blague ?! Je vais très bien regarder je peux marcher ! Pour montrer ses dires, Litha se redressa et voulu se mettre sur ses deux jambes, malheureusement pour elle, elle bascula et atterri une nouvelle fois, face contre terre. Pomfresh marmonna des paroles incompréhensibles et aida la jeune fille à se remettre sur le lit.

Une fois dans son lit elle se mit à fulminer, non mais oh ! Pourquoi elle ne pouvait pas quitter l'infirmerie?! Elle allait très bien !! Cependant une phrase lui revint en tête : Son ami...

- Comment ça ? Qui est venu m'amener au beau milieu de la nuit en plus je n'étais même pas au chât.... Et soudainement comme par magie, tout redevint clair... Le voile venait de se retirer, elle se souvenait de tout, ou presque...

- Mais enfin, le jeune homme de Serpentard, Croweln ! Fit l'infirmière comme si cela était une évidence, puis elle repartit laissant la jeune fille dans ses pensées et Andrew à ses côtés.

Elisabeth avait tous les souvenirs de la veille qui le revenaient en cascade, et pour la énième fois de sa vie, elle fut obligée de constater qu'elle était complètement folle et cela au dépit de tout ce qu'on lui avait toujours dit...

Andrew jusqu'à maintenant était rester pratiquement invisible s'avança vers le lit de la malade...

Et sans même lui adresser un regard, la Black parla :

- Dis-le... Dis que je suis complètement folle...

Mais il ne dit rien et se contenta de passer son regard d'un coin à l'autre de la pièce tout en évitant la regard de la jeune fille. Passablement agacé, Ella se retourna et plongea son regard dans celui de son ami.

Mais contre toute attente elle n'ouvrit pas la bouche et ne fit rien autre que de le regarder droit dans les yeux. Après tout, elle n'allait pas se mettre à lui hurler dessus alors qu'il lui avait littéralement sauver la vie cette nuit...

Un silence lourd, presque gênant  se fit dans la pièce, Andrew avait tellement de questions qui lui passaient par la tête mais également beaucoup d'incompréhension...Elisabeth pour sa part était très fidèle à elle même et semblait s'amuser de la situation.

Quand Andrew fut sur le point de parler après cinq minutes de silence, il fut coupé dans son élan par madame Pomfresh réapparu devant le lit de la jeune fille tenant entre ses mains un plateau petit déjeuner.

- Monsieur Croweln va devoir quitter l'infirmerie, le petit déjeuner approche et mademoiselle Ebelsbacka a besoin de calme afin pour se reposer... Comme à son habitude, Ella avait son mot à dire et comptait bien le faire savoir, sauf que cette fois l'infirmière la doubla en la voyant ouvrir la bouche et la regarda avec autorité. C'est non négociable mademoiselle et vous avez intérêt à rester bien sagement dans dans ce lit au risque de ne plus jamais en pouvoir en sortir !

- Mai c'est pas juste, je suis en pleine forme, j'ai pas besoin de poireauter ici pendant des heures ! Je vais bien ! S'agaçât la jeune fille en montrant son corps avec ses mains comme si cela était une preuve évidente.

- C'est vrai que la vie est injuste, mais je ne m'inquiète pas pour vous, vous allez très bien vous y faire, vous êtes une grande fille ! Répondit ironiquement Pom-pom en posant son plateau sur la table de chevet qui se trouvait à côté de Litha. La jeune fille regarda avec une pointe de regret son ami partir à la suite de l'infirmière mais se reprit vite en main et en profita pour montrer son mécontentement en donnant des coups sur son lit tout en marmonnant des injures contre son traitement. 

Cependant, elle arrêta rapidement et fut obligé d'admettre que cela ne servait absolument à rien ce qu'elle était en train de faire... Elle souffla de frustration, à chaque fois qu'il y avait quelque chose elle en faisait toujours parti... Pas étonnant qu'elle soit devenue amie avec Harry Potter ! Un léger sourire fleuri sur ses lèvres à la pensée de son ami, son meilleur ami... Mais il fana aussitôt quand elle se rappela le nombre d'années qui les séparaient à présent... Plus ou moins vingt-ans, c'est très loin quand on y réfléchis, même très loin... Beaucoup de choses lui manquaient de son époque, il y avait tout d'abord ses amis : Harry, son meilleur ami, il était  comme un frère pour elle... Neville, était à ses yeux, le petit garçon, un peu voir même beaucoup dans son cas tête en l'air, naïf et chou que vous rencontrez une seule fois dans votre vie et qui tout au long de celle-ci sera jamais loin de vous, ce garçon dont vous regretterez de ne jamais être tombée amoureuse quand vous vous faites détruire le coeur après vos relations... Et pour finir, Luna ahhh Luna, c'est en cette jeune fille des plus lunatique que se trouve sa meilleure amie ! Elle a beau avoir la tête dans les nuages elle à pourtant toujours été là pour elle, à chaque fois qu'elle en a eu besoin... Et ça elle lui en sera éternellement reconnaissante !  Puis viennent ensuite les jumeaux Weasley et leurs blagues ainsi que leur humour qui avaient toujours eu le don de lui remonter le morale, même quand celui-ci était au plus bas. Vous savez ces gens qui peuvent rire de toutes les situations, qu'elles soient tristes ou hilarantes, heureuses ou tendues et c'est une choses que la jeune fille avait toujours admiré chez les jumeaux, ils suivaient leurs envies et leur instinct sans jamais craindre les répercussions avec pour seul maître une phrase qu'ils répétaient dès qu'on leur posait une question sur les conséquences : " Oh ! tu sais ! Mourir sans regrets ! "  Elle devait bien avouer que cette idée lui plaisait au plus haut point !

- Vous avez raison les gars, et c'est bien ce que je compte faire, vivre à en crever ! Cette phrase avait été dite si bas, que personne autour d'elle n'aurait pu l'entendre même avec toute la volonté du monde. Mais une chose était sure, cette promesse allait à présent résonner dans toutes ses décisions ! 

C'est donc avec un sourire qu'elle se tourna vers sa table de chevet et prit sans autre le plateau déjeuner qui n'attendait qu'elle et elle n'allait pas se gêner le moins du monde pour l'engloutir entièrement. Elle le posa sur ses genoux et commença à regarder ce qu'il contenait : Un jus de citrouille, un pain au chocolat, des petits choux à la crème ainsi qu'une tartine couverte de ce qui devait probablement être de la confiture d'on ne sait quoi. Elle se jeta sur le petit pain sans plus de cérémonie, cela faisait depuis hier à midi qu'elle n'avait rien manger et son estomac criait si fort famine qu'elle fut étonnée que personne ne ce soit demander ce qu'il se passait ! Elle poursuivit par un petit chou et la tartine, puis finit par reposer le plateau sur le côté et prit une gorgée de jus de citrouille des que le liquide entra en contact avec sa langue elle devint soudainement pâteuse, ses paupières devinrent lourdes comme si une fatigue soudaine était apparue son corps commençait doucement à perdre en force déjà à moitié endormi... Dans un ultime effort, elle posa de justesse son verre sur la table de chevet avant de s'écrouler dans son lit épuisée...

- Eh merde, je me suis faite avoir...

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La jeune fille émergea de son sommeil mais cette fois sans mal de tête ce qui était plutôt positif. Elle se redressa un petit peu et réajusta ses oreillers pour être plus à l'aise ou du moins avoir la sensation... elle se mit à regarder autour d'elle et remarqua rapidement que la lumière à l'intérieur de la pièce était différente, il lui suffit de jeter un coup d'oeil vers la fenêtre pour apercevoir le soleil en train de descendre dans le ciel. Elle ignorait quelle heure il pouvait bien être et de toute manière cela lui importait très peu étant donné qu'elle était coincée ici ! Avec pour motif qu'elle était pas en forme. Pfff n'importe quoi ! Elle allait très bien et personne allait lui faire dire le contraire ! C'est alors qu'une idée lui survient : Pourquoi elle ne partirait pas d'elle même ? Rien ne la retenait ici, elle n'avait aucune blessure et en plus elle s'était reposée, bon un repos forcé et sans son consentement mais elle avait dormi donc Pomfresh avait eu ce qu'elle voulait ! Non ?

Ravie de sa réflexion, la jeune fille se leva doucement de son lit tentant de faire le moins de bruit possible car il ne fallait pas que le lit grince ou quoi que ce soit sinon elle serait découverte en moins de deux et bye bye liberté...

Elle frissonna quand ses pieds entrèrent en contact avec le carrelage blanc et glacial qui recouvrerait le sol de l'infirmerie. Mais le temps lui manquait pour s'attarder sur ses sensations c'est pourquoi elle se dépêcha de se changer avec ses affaires couvertes de terre qu'elle portait hier soir, elle n'avait pas le choix étant donné qu'il était hors de question qu'elle, Elisabeth Black se balade dans le château en tunique d'hôpital ! Plutôt mourir ! D'ailleurs comme cela ce faisait qu'elle avait ça sur le dos ?! Après réflexion, elle avait aucune envie de le savoir...Une fois prête elle sortit sa tête par l'un des rideaux afin de contrôler que personne ne se trouvait dans les parages sinon ce serait également retour à la case départ sans transitions ! Voyant que personne ne se trouvait en état de faire quoi que ce soit contre elle et que Pomfresh devait être dans son bureau elle sortit complètement de derrière les rideaux en contrôlant si elle avait toujours sa baguette sur elle et pour son plus grand soulagement, ce fut la cas. Grossière erreur de la part de l'infirmière selon Ella mais elle n'allait surtout pas s'en plaindre ! Elle tourna la tête de chaque côtés et une fois la voie libre elle se colla contre la partie du mur et se dirigea vers la sortie en faisant le plus attention possible. Sauf que quand elle ne fut qu'a quelques centimètres de la porte de la liberté elle entendit une voix provenir de la porte à l'opposé de la pièce. Dans un élan de stresse, elle se jette littéralement au sol derrière un lit vaquant à cet endroit. Son coeur commença à battre de plus en plus fort, comme s'il voulait sortir de sa cage thoracique. Sa respiration se fit plus rapide. Et tout cela s'empira quand elle entendit les bruits de pas se rapprocher toujours plus d'elle jusqu'au moment ou des pieds s'arrêtèrent à un mètre de l'endroit où elle se trouvait. À cet instant, la jeune fille fit tout son possible pour se faire la plus discrète possible et alla jusqu'à retenir sa respiration. Après des secondes interminables, la personne que Litha identifia comme étant l'infirmière se retourna et entra dans la pièce à droite de la sortie qui n'était ni plus ni moins que son bureau. Cependant, Ella voulut jouer la prudence et resta deux minutes de plus couchée au sol à reprendre une respiration lente et calmer les tremblements de ses membres. Une fois plus ou moins calme, elle se releva lentement et marcha jusqu'à la sortie sur la pointe des pieds. Une fois face à la sorte, elle la tira doucement contre elle en priant pour que celle-ci ne grince pas. Ce que bien évidemment elle ne fit pas... c'est ainsi qu'au moment ou elle tira d'un coup la porte celle-ci émit un bruit si aigu qu'elle aurait sans problème pu réveiller les morts... Ce bruit se fit donc entendre par madame Pomfresh qui sortit brusquement de son bureau. Heureusement pour Elisabeth, qui avait juste eu le temp de se faufiler à l'extérieur et de repousser la porte avant de partir en courant dans le couloirs et de se cacher dans un angle pour reprendre sa respiration. Décidément, une fuite de l'infirmerie n'avait rien d'une promenade sa santé !

Une fois sûre et certaine de ne plus être dans l'angle de vu du dragon des soins, Elisabeth se dirigea vers les cachots où se trouvait la salle commune des Serpentard et donc son dortoir et une bonne douche chaude et surtout la paix ! Elle fut étonnée de ne croiser personne dans les couloirs et en déduit donc que les cours de la journée n'étaient pas encore fini. Une fois qu'elle eu franchit l'entrée de la Salle commune elle monta directement dans son dortoir où sans surprise elle ne vit pas Narcissa. Elle se dirigea vers son lit et ouvrit sa malle d'où elle en sortit des nouveaux vêtements avant de se relever pour enfin prendre cette douche qui la narguait depuis ce matin ! Mais en tournant la tête elle sur retrouva nez-à-nez avec sa toute nouvelle Comète 260 et son coeur chavira, cela faisait un bon moment qu'elle n'avait pas volé... En plus à cette heure là le terrain devait être complètement vide étant donné qu'ils étaient tous dans les classes... Et de toute façon elle serait rentrée avant l'entraînement des Gryffondor qui avaient traditionnellement lieu le samedi à 17h15 précisément. 

C'est ainsi que la jeune fille abandonna ses vêtements propre sur son lit et enfila sa tenue de quidditch qu'elle avait acheté la semaine dernière au chemin de Traverse lors de sa journée shopping en solitaire. Une fois prête elle lança son balais dans sa main droite, puis sa batte sur son épaule gauche et sortit de la pièce un grand sourire peint sur les lèvres.

Il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour sortir de château à l'aide des passages secrets qu'elle connaissait par coeur pour les avoir utiliser des centaines de fois à son époque. Quand elle vit au loin le terrain se dessiner, elle accéléra le pas et fit par courir les derniers mètres qui la séparait de cette sensation inégalable de liberté !

Quand elle arriva au centre du terrain elle en profita pour observer les gardien neutre qui, durant les matchs étaient recouvert des drapeaux de chaque maisons et c'est de là que toute l'école se rassemblait pour suivre le match. C'était toujours une vision étrange de les voir aussi vivants et remplis de joie de vivre et à la différence, comme à cet instant aussi vide et triste...

Elle secoua la tête pour s'enlever cette pensée et plutôt se concentrer sur son balais. Elle prit une grande inspiration en fermant les yeux et profita du petit coup de vent qui fit voltiger ses cheveux. Quand elle les rouvrit, elle posa sa batte sur le côté et chevaucha son balai avant de donner une puissante impulsion sur sol qui la fit immédiatement s'élever dans le ciel. À cet instant, plus rien n'existait, plus de voyage dans le temps, le de belle-mère/grand-mère, plus de mariage ni de fiancé, plus de mensonges, plus de Serpentard ou quoi que ce soit. Il ne restait plus qu'Elisabeth Black dix-sept ans qui pratique simplement sa passion qui est de voler dans le ciel comme le ferait un oiseau.

Et pour toute personne connaissant de près ou de loin la jeune fille pouvait affirmer sans avoir peur de se tromper qu'Elisabeth perdait toute notion du danger quand elle s'envolait, C'était une véritable tête brulée, le ciel lui obéissait, elle semblait ne plus avoir aucune peur et se laissait aller suivant simplement ses coups de têtes. 

Et c'est justement ce qu'elle fit, elle commence par quelques tours de terrain en augmentant à chaque fois un peu plus sa vitesse. Au bout du sixième tours, elle sentit que le balai arrivait doucement à sa capacité maximale qui était très peu satisfaisante par rapport à l'éclair de feu notamment qui était et de loin le meilleur balai à son époque. Mais elle dû tout de même s'y accoutumer et commença à faire des figures comme piqués et tenta quelques feintes de Wronski mais celle-ci ne furent pas très concluantes ce qui commençait à désespérer Elisabeth qui s'entrainait depuis plus de trois ans. C'était la seule chose qu'elle ne parvenait pas à faire sans peur, il y avait un truc qui la bloquait. Elle ne comptait plus le nombre de nuits qu'elle avait sacrifiées à la recherche de technique pour y parvenir...Mais le plus gros coup pour elle fut le jour où elle avait vu Harry l'exécuter presque à la perfection sous ses yeux. Cela lui avait fait un sacré coups à son égo et ça lui avait pas plu du tout. C'est pourquoi depuis ce jour elle avait redoubler d'effort pour y parvenir ! S'il y avait bien une chose qu'Ella détestait c'était perdre et c'est d'ailleurs pour cela qu'elle prenait autant à coeur tout ce qu'elle accomplissait dans sa vie.

Elle fut obligée de redescendre en se rendant compte qu'elle avait complètement oublié de prendre le coffret avec les balles d'entrainement. Elle posa donc son balai à même le sol et se dirigea au pas de course jusqu'aux vestiaires mais s'arrêta subitement quand elle se rendit compte qu'elle allait entrer dans celui des Gryffondor, ce qui habituellement n'aurait posé aucun problème, et aurait même été parfaitement normal et évident étant donné que c'était sa maison. Sauf qu'ici , tout avait été remis en question et sa maison en faisait justement partie... Elle, fière Gryffondor s'était vue répartie dans la maison des Serpy dans une autre époque... La bonne blague... Eh bien justement ce n'en était pas une, loin de là..

Elle fit donc un demi tour et partit dans le vestiaire d'en face qui étaient nul autre que celui des garçons de serpentard, c'était d'ailleurs la seule équipe à refuser les femmes dans l'équipe ! Ce qui aux yeux de Litha était honteux !

Elle alla dans une des armoires du fond et pointa sa baguette sur celle la plus à droite.

- Alohomora !  Un petit "clic" se fit entendre signe plus qu'évident que l'armoire s'était déverrouillée. Elle rangea sa baguette dans la poche faite pour dans sa tenue et poussa la porte. Elle trouva en quelques secondes la boite qui contenait ces objets de sa recherche, elle la sortie doucement de son lieu de repos et labrit dans ses bras en donna t un coup de pieds à la porte de l'armoire et refit exactement la même chose pour fermer le vestiaire.

Quand elle arriva pour la seconde fois au centre du terrain, elle déposa la boite à côté de sa batte, il fallait qu'elle se concentre et qu'elle se mette dans sa bulle, car ou moment où elle ouvrira cette boîte, le vif d'or en sortira ainsi que les cognards seul le souafle restera bien gentiment en place. Elle n'allait probablement pas y toucher aujourd'hui car c'était le poste qu'elle aimait le moins... Son truc a elle était batteuse et c'était d'ailleurs le poste qu'elle occupait maintenant ou plutôt après, à son époque depuis le départ des jumeaux. Attrapeur était également un poste qui lui plaisait bien mais aussi l'un des plus convoité et Harry tout comme Ginny étaient des joueurs plus qu'excellents à cet emplacement voilà pourquoi elle n'avait jamais chercher à mettre sa candidature.

Quand elle se sentit fin prête, elle chevaucha son balai et prit sa batte, elle allait être stratégique et d'abord enlever les cognards de son jeu pour finir par la recherche du Vif d'or. Elle s'éleva dans le ciel qui sortit sa baguette à fin de liberté les balles.

- Alohomora ! Fit-elle en pointant le bout de bois vers le bas.

En un instant, elle se vit déjà poursuivre car deux balles qui semblaient en vouloir à sa vie. Elle accéléra d'un coup et fonça de l'autre côté du terrain. Une fois à l'endroit voulu, elle prit la batte dans sa main gauche et regarda ses agresseurs venir à la charge contre elle. Elisabeth donna un grand coup quand le premier lui frôla l'oreille dans un sifflement assez désagréable. Le second ne tarda pas à venir frapper à son tour en visant cette fois le balai de la jeune fille qui eu juste le temps de se décaler et de donner un puissant coup dans le cognard. Elle continua comme ça une bonne heure ne se rendant même pas compte que huit personnes la regardait depuis l'entrée des vestiaires, impressionnés.

Soudainement, elle vit un éclair doré passer à sa droite puis descendre d'un coup en ligne droite. Sans réfléchir plus que ça, elle se mit à sa suite en oubliant complètement les deux cognards qui voulaient sa peau. Elle plongea en piqué en tendant sa main devant elle comme si cela allait la rapproché de son objectif. Le vent le fouettait le visage l'empêchant de pleinement ouvrir ses yeux, sa batte tremblait dans sa main et commençait à glisser mais elle accéléra encore plus, elle était plus proche que jamais d son objectif et rien ne l'empêcherait de rater ça, pas même la mort ! Malheureusement, son balai commença à vibrer fortement n'acceptant plus une inclinaison et une rapidité aussi élevées. Derrière elle, les cognards avaient eux aussi prit de la vitesse et ne semblaient pas vouloir s'arrêter. 

Seuls deux petits mètres seraient à présent la jeune fille d'une mort certaine étant donné qu'à cette allure, un freinage était extrêmement risqué, mais tout de même possible...

Un mètre...

Soixante centimètres...

Cinquante centimètres et son poignet se referma sur la balle dorée. Sauf que la jeune fille perdit l'équilibre et bascula en avant se ramassant royalement la tête sur le sol. Elle sentit son balai s'écraser à côté d'elle et sa tête lui lançait comme pas possible. Mais rien n'était aussi incroyable que ce qu'elle venait de faire, elle avait faillit crevé une nouvelle fois ! et pourtant elle était encore et toujours là. Le monde avait donc besoin d'elle à ce point ? Et sans pouvoir se retenir, elle se mit à rire, mais pas un rire ironique ou jaune, non ! Un rire d'allégresse et de bonheur ! Putain, elle était toujours là, elle passa une main sur son visage et en la retirant elle vit qu'elle était couverte de sang. puis elle se remit une nouvelle fois à rire, elle venait probablement de s'ouvrir l'arcade sourcilière. Mais elle était toujours là et rien ne pouvait lui retirer se sentiment de légèreté qu'elle ressentait à cet instant précis.

Cependant, elle fut un petit peu ramenée sur terre quand elle entendit une voix forte résonner dans le terrain.

- Finite Incantatem !  C'est à cet instant qu'elle remarqua que l'un des cognards était sur le point de lui briser un membre. Mais suite au sort il tomba net à côté de sa tête et le second un peu plus loin.

Elle entendit ensuite des pas rapide vers elle et une nouvelle fois la voix se mit à parler ou peu être même hurler...

- NON MAIS TU ES COMPLÈTEMENT MALADE ?! TU AURAIS PU TE TUER ! TU T'EN RENDS COMPTE? La jeune fille eu aucun mal à identifier la personne qui était en train de lui passer un savon. 

- Calme-toi Reg'  y'a pas mort d'homme...

- QUE JE ME CALME ?! TU VEUX QUE JE ME CALME ALORS QUE TU VIENS DE FAIRE UNE DESCENTE PLUS QUE MORTELLE ?! Litha le sentit s'accroupir à ses côtés. Elle se permit même le luxe de sourire en voyant les traits du visage du jeune homme plissés par la peur et l'inquiétude. Et tu souris en plus ?! Tu as l'arcade ouverte et aurais pu mourir et tu souris ?! Viens je vais de porter pour t'amené à l'infirmerie avant que cela ne s'infecte !

Sans laisser le temps à la jeune fille le temps de faire quoi que ce soit, il plaça l'un de ses bras au pli de ses jambes et l'autre dans son dos et la souleva comme une princesse sans aucune peine.

En temps normal elle aurait ronchonné en disant que qu'elle pouvait marcher seule et qu'elle était une grande fille mais à cet instant elle ne se sentait même pas capable de lever le petit doigt...

Quand ils arrivèrent vers les vestiaires, Litha remarqua enfin la présence de l'équipe Gryffondor au complet ainsi que la personne supplémentaire qui était nul autre que Sirius Black. 

Quand Regulus passa devant le petit groupe avec Elisabeth dans ses bras ainsi que son balai qui flottait derrière, Litha sentit leurs regards sur eux, elle  utilisa ses derniers instants avant de tomber dans l'inconscience pour les regarder à son tour en disant :

- J'ai toujours su que j'étais d'une beauté à couper le souffle mais là, je dois dire que je suis flattée que même des Gryffondor le remarquent !

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TADAAAAAAA !

SALUT LES COPAINS !!!!

Comment allez vous ?!

Je suis tellement contente de ce chapitre, je dois avoué que je suis pas peu fière et j'espère qu'il aura été à la hauteur de vos attendes ! 

Je suis désolée pour l'attente de ce gros bébé de 4500 mots ce qui signifie que jusqu'à maintenant, c'est le plus long chapitre que j'ai écris de ma vie !

Je vais commencé par rétablir la vérité, alors non, je n'ai pas mis deux semaines à l'écrire, j'avais juste un manque de temps, j'arrivais pas à formuler mes idées comme je voulais et surtout, j'avais la flemme... 

alors euhhhh.... hummm

hummm...

euh euh euh

hummmmmm

Désolée ?

Enfin voilà, j'espère que cette nouvelle longueur vous plait car cela sera le cas pour les prochains chapitres ! 

Le fait de me dire que ce chapitre est 4x et demi plus long que ceux que j'ai écrit au début de cette fic me perturbe !

Brefffff, je vous souhaite une belle fin de journée,

Je vous fais également plein de bisous,

À bientôt,

Ella 🖤