79
« Salem Aleykoum khoya,
Si je t'écris cette lettre aujourd'hui c'est pour savoir comment tu vas. Je voulais aussi que tu saches que je pense très souvent à toi. Tu nous manques à tous et on t'attend avec impatience. J'espère que ton mode de vie n'est pas trop difficile, et que tu sauras t'y adapter le temps que tu puisse sortir. [...] Tu sais maman elle est triste sans toi, elle a perdu son sourire. J'aimerai que tu sois là pour la prendre dans tes bras, mais pour le moment ce n'est pas possible... Ce que je vais te demander c'est sûrement difficile mais ce serait bien que tu lui écrive, qu'elle sache comment tu te porte et que tu vas bien, qu'elle te manque aussi et j'en passe... J'espère que ma lettre t'aura plu, et que j'aurais une réponse de ta part.
Asma. »
Je voyais bien qu'elle était contente de enfin lui avoir écrit une lettre, on est donc toutes les deux aller poster les lettres dans les heures qui ont suivit.
Quelques jours sont passées, et avec Asma nous devions nous rendre au centre commercial pour acheter les décorations de la fête surprise.
On était toute excitées à l'idée de faire plaisir à notre maman. Une fois arrivée dans le magasin spécial fête, on s'est d'abord précipité sur les bougies. On leur a pris une bougie chacune avec des petites décoration qui pétille quand tu les allume.
Ensuite on a pris les gobelets, serviettes, des perles, des ballons, etc... On avait vraiment pensé à tout pour que la fête soit parfaite.
Une fois nos achats terminés, on a fait un tour dans le centre commercial pour cette fois repérer un cadeau d'anniversaire qui pourrait plaire.
En début d'après-midi on est rentré chez nous parce qu'Asma devait accompagner Dounia quelque part. Ma mère était chez celle de Djibril, j'étais donc toute seule chez moi. Mais à peine quelques secondes après que je sois arrivée, quelqu'un à toquer à la porte. Je suis allée ouvrir.
- Ah, Salem Aleykoum.
Boubakar - Aleykoum Salem. Tu vas bien ?
- Oui el hamdoulilah et toi ?
Boubakar - Pareillement. Ta mère n'est pas là ?
- Non, elle est chez la mère de Djibril.
Boubakar - Ah bah tiens, c'est pour vous je vous ai apporté quelques courses.
- Oh, heu merci, c'est gentil.
J'ai attrapé les sacs qu'il me tendait, puis il est reparti. C'était gentil de sa part. Les deux seuls amis de mon frère qui nous soutenait étaient Djibril et Boubakar.
Je suis allée déposée les courses dans la cuisine et je suis allée me poser dans le salon. Alors que je pensais me mettre un film, mon téléphone c'est mis à sonner.
J'ai décroché parce que c'était Djibril.
Djibril - Allo ?
- Oui, Salem Aleykoum.
Djibril - Aleykoum Salem. Je voulais te demander si tu pouvais venir avec moi pour acheter les gâteaux ? Malek je le cherche depuis tout à l'heure il est introuvable !
- Oui pas de soucis, je met mes chaussures et je descend.
Djibril - Saha, j'arrive.
Je suis allée mettre mes chaussures et je suis descendue. Djibril était là donc je suis montée dans sa voiture et on a roulé en direction d'une pâtisserie.
La première où nous étions allés était près de chez nous, mais elle était fermée. Du coup, on est parti un peu plus loin.
Arrivés sur place, on a commencé à regarder les gâteaux. On en a choisit deux. Un à la fraise et l'autre au chocolat, et on a demandé à ce qu'il soit personnalisé.
Une fois notre commande faites, on a payé et pris le coupon qui nous permettrait de revenir le chercher dans quelques jours.
On était satisfait de nos choix, et on est retournés dans la voiture. On a roulé un peu, et Djibril est descendu de la voiture en me disant de l'attendre. Il est revenu une dizaine de minutes plus tard avec deux sachets à la main.
Deux sublimes grecs très appétissant mdr. Il m'en a tendu un et je l'ai remercié avant de taper dedans comme une sauvage.
Djibril - Tu sais, cette fête... C'était l'idée à ton frère. C'est dommage qu'il ne soit pas là pour y participer.
J'étais surprise quand il m'a dit que c'était l'idée à Ismaïl... J'étais aussi triste parce qu'il n'assistera pas à tout ça. Djibril aussi avait l'air dégoûté.
Djibril - Il voulait tous nous réunir pour qu'on puisse être une famille comme à l'ancienne. Tu te souviens ? Quand on était petits.
J'ai acquiescé de la tête.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top