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C'était une bonne nouvelle, qui allait un peu nous changer les idées à tous. Ça fera plaisir à nos mères donc c'est l'essentiel.

Quelques jours sont passés, et aujourd'hui on devait rejoindre les garçons chez Khalti afin de planifier notre fête surprise. Bien évidemment, elle n'était pas là.

Dès le début c'était très froid entre Malek et moi mais on essayait de le dissimuler du mieux qu'on pouvait.

On avait prévu de faire ça chez Khalti pour que l'ambiance soit conviviale, parce que au restaurant on aurait pas pu, nos mamans n'aiment pas trop se montrer.

Avec Asma on allait s'occuper de la décoration parce que les garçons n'y connaissent rien. Eux ils se chargeront d'apporter les gâteaux, les boissons, bonbons, chips etc... Pour le dîner, on a dit qu'on commanderait ça chez le traiteur.

Ça allait être vraiment trop bien. J'avais hâte d'y être. On en est quand même venu à faire une petite liste d'invités : sans compter nos mamans, il y aurait nous quatre, Boubakar, Dounia et sa maman ainsi qu'une tante à Djibril et donc leur cousin.

Une fois que tout ça a été dit, avec Asma on allait partir. Au même moment Djibril m'a appelé pour que j'aille le rejoindre à la cuisine.

Je suis allé le voir. Il m'a tendu une liasse de billet.

Djibril - Tiens c'est pour que vous achetiez tout ce qu'il faut.

- Ah non c'est bon t'inquiète, j'ai un peu d'argent de côté je vais m'en servir.

Djibril - T'es folle ? Tiens prend les !

- Mais non, j'ai de quoi acheter les décorations t'inquiète pas.

[...]

Djibril - wAllah tu les prend.

- Ohlala...

Djibril - J'ai juré.

Après un long débat j'ai quand même pris l'argent à contre cœur parce que monsieur ne me laissait pas réellement le choix. Il a carrément juré. Je lui ai quand même dit merci.

Après cette petite altercation, avec Asma on est rentrée. Elle était toute contente face à cette idée.

Deux jours plus tard...

En ouvrant la boîte aux lettres, j'ai pu voir que j'avais enfin reçu une lettre de la part de mon frère. Je me suis jetée dessus, et je suis montée.

« Salem Aleykoum,
J'ai reçu ta lettre, elle m'a fait plaisir... Je ne pensais pas que tu m'écrirais en retour. En ce qui concerne le Dîne, t'en fais pas, je ne lâche rien. J'ai eu de bons retours sur vous, continuez à bien vous comportez, je suis fière de vous. Et puis vous en faites pas à ma sortie tout ira mieux, tout ça sera derrière nous. Le meilleur pour nous est à venir in sha Allah. Embrasse maman pour moi, Salem Aleykoum. »

Cette lettre était courte, mais j'ai quand même pu voir qu'elle annonçait du bon. Mon frère avait l'air de se sentir un peu mieux et ça me rassurait.

J'ai décidé de lui écrire tout de suite.

« Salem Aleykoum,
C'est normal que je te réponde. T'es mon frère et ça c'est à vie. Tu pourras compter sur moi quelque soit la situation, même si on a pu avoir quelques différents... Tu reste mon sang. Ça me touche que tu me dise que tu es fière de nous. Aussi loin que je me souvienne, on a jamais pu se parler aussi ouvertement. Tout ce qui nous arrive c'est peut-être un mal pour un bien. J'ai aucun doute sur le fait que le meilleur reste à venir. Prend bien soin de toi et à plus tard in sha Allah. »

Une fois ma lettre écrite, je l'ai mise dans une enveloppe et puis je l'ai déposé dans mon sac pour pouvoir la poster le plus rapidement possible.

Asma m'a vu glisser la lettre dans mon sac. Je lui ai tendu la lettre de notre frère, elle l'a lue attentivement.

Asma - Moi aussi je veux lui en écrire une.

- Bonne idée, écris la et quand tu auras finie passe la moi. J'irais la poster en même temps que la mienne.

Asma - D'accord merci, je vais l'écrire maintenant.

Je l'ai laissé dans la chambre pour qu'elle puisse écrire sa lettre en toute tranquillité.

Ma mère voulait que j'aille lui acheter un truc à l'épicerie donc j'y suis allée. Dès mon retour, j'ai compris qu'Asma m'attendait parce qu'elle s'est jetée sur la porte afin de m'ouvrir.

Asma - Tu peux m'aider à écrire ma lettre s'il-te-plaît ?

- Oui bien-sûr !

Je suis allée avec elle dans notre chambre et on a commencé à écrire sa lettre toutes les deux.

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