Chapitre 7: le carton aux secrets
Hey everybody ! How you doin' ? (Je suis possédée par Joey Tribbiani)
Aujourd'hui on se retrouve pour le chapitre 7, qui commence à développer la Irina que j'ai d'abord imaginé (la première version que j'ai eu d'elle, c'était celle que vous aurez à la fin, donc vous pouvez pas savoir à quel point ça me rends heureuse de la voir évoluer dans ce sens).
J'ai pas grand chose à dire à part ça. Je vous souhaite bonne lecture, et on se retrouve à la fin, j'ai deux mots à vous dire. Pour l'instant, je vous laisse avec les mots de mes bêtas.
Hello! Lina à l'appareil ! C'est en pleine quinte de toux nocturne (il est minuit et demi, je m'étais couchée y a une heure mais la toux m'a empêché de dormir y a une demie heure bref) que je vous écris. Ce chapitre est passé supra vite vraiment, et j'ai adoré une partie en particulier vers la fin : vous verrez, c'est la partie où il y a une super description ;)
Bonne lecture !
Hellooo ! On se retrouve aujourd'hui pour la suite des aventures d'Irina. Ce chapitre ... mamamia ce chapitre. Je sais pas, il a une vibe que j'ai beaucoup aimé !! La fin surtout m'a faite FAN-GIRL-ER ! Enfin bref vous verrez. Voilà, j'espère que vous allez bien, perso je suis enrhumée comme jamais. Je vous laisse ! Bisouuuus. Et surtout, bonne lecture ! (et que la force soit avec vous)
Chapitre 7 : le carton aux secrets
Le dimanche suivant, Irina parvint enfin à se retrouver seule. Elle n'avait pas parlé à Tasha de ses découvertes sur Timofeï, et encore moins celle sur la magie noire. Elle ne comprendrait pas sa fascination, dirait que c'est malsain, dangereux. Mais Irina savait bien que non, ça ne pouvait pas l'être. Il fallait juste bien l'utiliser, elle le savait.
C'est pour cela qu'elle avait attendu d'être seule pour s'aventurer dans la bibliothèque de l'Académie afin de chercher à en savoir plus sur la magie noire. C'était la soirée, ce qui était parfait. Un peu avant l’heure du dîner pour que son absence ne se remarque pas, mais pas non plus assez tôt pour que trop d'élèves soient toujours en train de travailler sur les tables face à la baie vitrée. Malgré tout, elle s'enfonça au fond de la bibliothèque, pour plus de discrétion, et parce qu'elle se doutait qu'aucun livre sur une magie dangereuse ne se trouverait dans les parties les plus fréquentées de l'endroit.
Irina se retrouva donc au milieu de rangées de livres poussiéreux, où peu de lumière ne filtrait. De vieux grimoires laissés à l'abandon, dont l'actualité du contenu laissait à désirer, l'entouraient désormais. La magicienne laissa courir ses yeux sur les titres, cherchant une mention des différentes formes de magie, et surtout, de la magie noire.
Elle commençait à désespérer d'en trouver quand elle tomba sur un carton. "À archiver. Garder loin des élèves." Quoi de mieux pour piquer sa curiosité ? Les professeurs s'imaginaient que personne ne viendrait s'aventurer ici, mais ils avaient eu tort. Parfois Irina se disait qu’ils n’étaient vraiment pas assez discrets et manquaient d’intelligence — mais c’était tout à son avantage, elle n’allait pas s’en plaindre. Surtout qu’elle adorait être ici, elle se sentait à l'aise, chez elle, au milieu de ces livres sombres et décrépit, dans son élément, alors elle ne devait pas être la seule à s’enfoncer aussi profondément dans les rayonnages.
La jeune fille s'assit le dos contre l'étagère, tira le carton vers elle, attacha ses longs cheveux bruns, s'enveloppa d'une bulle insonorisante et qui brouillait la visons de ceux qui passaient autour la rendant quasi-invisible, et commença à fouiller.
Il y avait peu de choses dans le carton. un petit nombre de documents secrets qui résumaient des informations sur Jar-Ptitsa, des correspondances avec le tsar, et quelques livres. Avant de s'attaquer à ces derniers, l'espionne en herbe étudia avec précision les différents documents et lettres, essayant de grappiller toutes les informations qu'elle pouvait. C'était majoritairement écrit en code, donc elle ne comprit pas grand chose, mais elle devina des coordonnées où ils supposaient l'existence de la base des rebelles. Chaque ligne était terminée d'une croix, ce qu'elle supposa vouloir dire que c'était une fausse piste.
Mais ce qui l'intéressait réellement, c'était les livres. Ils étaient au nombre de deux, et l'un était sur les codes secrets — les professeurs étaient réellement idiots au point de mettre leur clef de décodage à côté des textes codés. Mais Irina n'avait pas l'envie de s'acharner à les lire, elle le laissa donc de côté. Elle pourrait toujours essayer d'y revenir plus tard, si le carton ne bougeait pas, où si elle trouvait les archives. Non, ce qui l'intéressait, c'était l'ouvrage sur lequel s'étalait le titre "traité sur la magie noire, ses dangers mais aussi ses beautés". Ses beautés. Irina avait donc raison, cette forme de magie ne pouvait être que sombre et dangereuse. Elle était aussi belle.
Elle lut le livre pendant une bonne heure, fascinée, encore plus décidée à l'apprendre. Le seul problème consistait en le fait qu'elle n'avait aucune idée de comment faire. Jamais le livre ne l'indiquait, traitant cette magie de "bien trop dangereuse malgré quelques avantages." Irina referma tout de même le livre avec un esprit un peu plus rassasié. Avec le temps, elle finirait bien par résoudre ce problème ci aussi. Cela prendrait peut-être du temps, mais elle y arriverait. Elle avait un jour lu un proverbe français disant que "tout vient à point à qui sait attendre". Elle y croyait. La magie noire viendrait d'elle-même à Irina quand le temps viendrait.
***
Le lundi qui suivit, à la fin du cours de magie élémentaire de M.Abramov, ce dernier interpella Irina à la fin du cours pour lui parler.
« Irina Arcadievna, j'ai votre première mission ! »
La jeune femme ouvrit grand les yeux, surprise. Une mission ? Elle ne pensait pas que cela arriverait si tôt. Mais après réflexion, elle se rendit compte qu’elle s'entraînait déjà depuis cinq mois. Oui, se dit-elle. Elle était prête.
Abramov hocha la tête avec un léger sourire :
« Je vous devine excitée, peut-être même effrayée. Mais ne vous inquiétez pas, vous ne serez pas en danger. C'est, comme vous vous êtes entraînée jusque là, une simple récolte d'informations auprès des professeurs ! Ils cherchent depuis quelque temps à trouver la base principale de Jar-Ptitsa pour le compte du tsar. Et vous pouvez comprendre que cela pourrait être, comment dire… dérangeant, s’il s'avérait qu'ils réussissent leur entreprise. » Il replaça ses lunettes sur son nez avant de reprendre.
« Votre mission, Irina Arcadievna, est donc de découvrir où en sont leurs recherches. Et les emplacements qu'ils soupçonnent comme étant les lieux de la base. Comme cela, s'il se trouve qu'ils sont corrects, nous pourrions évacuer la place avant qu’ils n’attaquent pour nous protéger. Et si vous avez n'importe quelle autre information, n'hésitez pas. Mais n'oubliez pas d'être prudente, ne vous lancez pas dans des aventures suicidaires pour une piste qui n'est qu'une intuition. »
Irina acquiesça. C’était une mission simple. Personne ne serait mis en danger, comme elle avait demandé précédemment à son professeur : elle acceptait les missions si elles n'impliquaient pas un attentat pouvant blesser des innocents. De plus, elle savait déjà où chercher : la boîte en carton dans la bibliothèque. Elle mentionna celle-ci, en omettant toutefois la magie noire, sûre que la réaction d’Abramov ne pouvait être que mauvaise.
Ce dernier eut un sourire moqueur, amusé par le manque de précaution de ses collègues.
« Voyez-vous, dit-il, ils sont tellement persuadés que Koldovstvo est un lieu sûr pour leurs manigances qu’ils ne s’imaginent pas pouvoir être menacés. Et nous avons intérêt à garder cela comme ça, soyez donc très discrète. Et retrouvez moi ce carton ! Maintenant allez manger, vous semblez n’attendre que cela, tout comme Natasha hors de ce couloir qui va sûrement finir par s’impatienter. Bon appétit, Irina Arcadievna !
― Merci, monsieur, bon cours à vous ! »
Il lui répondit d’un grand sourire chaleureux, avant de repousser ses lunettes sur son nez et d’ouvrir la porte pour accueillir sa classe d’après.
Irina retrouva effectivement sa meilleure amie dans le couloir, l'attendant patiemment. Elle lui demanda ce que lui voulait M.Abramov, et lorsqu’elle en sut la raison, elle eut un léger sourire.
« Je vais donc enfin avoir une amie espionne… T’as intérêt à m’aider si j’en ai besoin.
― Il va falloir trouver une bonne offre à me faire en échange !
― Si tu n’acceptes pas d’être mon espionne, je pourrais révéler à tout le monde que tu en es une.
― Pour qu’après je révèle tes plus sombres secrets ? Je ne pense pas! Je suis une excellente espionne, je vais tout savoir !
― Tu oublies un détail… Je suis parfaite ! Je n’ai pas de secret pouvant ruiner ma réputation ! De toute façon, je suis sûre de pouvoir regagner le cœur de tout le monde avec ma gentillesse légendaire. Toi ce sera plus difficile, tu fais peur à tout le monde, et tu es loin d’être sociable.»
Irina porta une main à son cœur, avec une expression exagérément choquée et blessée qui fit exploser Tasha de rire. La première ne put plus tenir son jeu d’acteur devant l’hilarité de la seconde, et éclata elle aussi de rire. Les deux amies continuèrent de se lancer des piques jusqu’au self de l’Académie, tellement que Irina commença à se demander si son amie flirtait avec elle. Mais elle chassa cette idée de son esprit. Rien ne se passerait, elles étaient amies, et Natasha était clairement attirée par son ami de deuxième année, le parfait Dima. Elle lui avait encore parlé la semaine précédente, et Irina n’avait pu s'empêcher d’être jalouse quand elle l’avait appris.
Après avoir déjeuné avec quelques-uns de leurs amis, Tasha et Irina se retrouvèrent de nouveau toutes les deux, et comme il leur restait une heure de pause, elles décidèrent de commencer toute suite la mission de Jar-Ptitsa et d’aller chercher le carton. La blonde avait insisté auprès de son amie pour venir, malgré la réticence de celle-ci vis-à-vis de son non-entrainement, et elle avait fini par avoir l’autorisation de l’accompagner.
Les deux magiciennes allèrent alors dans la bibliothèque, et Irina les guida vers le lieu où elle avait passé près d'une heure la veille. Mais arrivées là où aurait dû se trouver le carton : rien. Tasha jeta un regard interrogatif à son amie qui fronça des sourcils. Elle se demanda d’abord si elle ne s’était pas trompé d’allée, et elle parcourut alors d’un bon pas au moins six autres rayons de livre avant qu’elle ne s’arrête, perplexe.
« Peut-être que les professeurs l’ont caché en posant des sortilèges, tu m’as dit que ça existait ceux qui camouflent, non ? » Tasha essayait de trouver des réponses pour tenter de faire disparaître la frustration plus que visible de son amie, inquiète. Et elle réussissait, car Irina fut prise d’un élan d’espoir et ferma les yeux, les bras écartés.
Comme à chaque fois qu’elle faisait appel à sa magie, des lambeaux bleus apparurent, l'enveloppant. Ils se dispersèrent un peu, alors que la magicienne cherchait d’autres sources de magie. Elle avait étudié en magie théorique ce qu’on appelait une pose de sortilège : c’était lorsqu'on décidait de rendre un sort permanent, on point de l’incruster dans un objet. Ils devaient être renouvelés si l’on voulait qu’il soit permanent, et plus ou moins régulièrement en fonction de la difficulté du sort et de la puissance de son lanceur. Parfois, des magiciens particulièrement doués avaient réussi à en créer pouvant tenir indéfiniment, en tout cas qui ne s’était jamais brisé. C’était le cas pour l’Académie : elle tenait sur la falaise à l’aide de sortilèges complexes que les meilleurs mage constructeurs de l’époque avaient posés, certains en y laissant leur vie tant ça les avait épuisés. Un monument en leur hommage avait ensuite été érigé. Mais leur sacrifice avait payé : depuis un peu plus de cent ans, Koldovstvo se tenait fièrement accroché à sa paroi, sans que ses sortilèges n'aient été abimés ou ne faiblissent, comme le vérifiaient régulièrement des mages constructeurs.
Irina partit donc à la recherche de sortilèges de ce type. Elle savait comment les trouver : elle s’était déjà entraînée seule lorsqu’elle avait appris leur existence à dénicher ceux de l’Académie. Ils n'étaient d’ailleurs pas bien difficiles à percevoir, tant ils étaient importants. Ceux qu’elle cherchait seraient plus subtils. Elle devait trouver des bribes de magie incrustées dans un objet qu’elle ne pouvait voir, ce qui compliquait d’autant plus la tâche. Elle chercha donc par zone, minutieusement. Elle sentit des sortilèges dont elle n’aurait pas deviné l'existence, comme certains pour conserver les vieux grimoires, d’autres pour éviter que les bibliothèque fragiles ne tombent sous le poids des ouvrages, et d’autres encore pour empêcher la poussière de s’incruster dessus.
Pour trouver un sort, il fallait d’abord trouver des particules de magies, si petites qu’on ne voyait plus leur couleur bleu, et intégrée à l’intérieur de l’objet enchanté. Irina devait donc sentir des traces de magie alors que la sienne passait dessus, qui pourrait avoir la forme d’une boite qui serait dissimulée par cette magie. Mais elle ne trouvait rien. Elle inspecta la zone où aurait dû se trouver la boîte plusieurs fois, sans succès.
Lorsqu’elle rouvrit les yeux et baissa les bras, elle poussa un cri rageur et sentit une pulsation de magie sortir de son corps. Lorsque l’onde bleu percuta les étagères, elles tremblèrent et quelques ouvrages tombèrent. Natasha regarda son amie avec de grands yeux.
« Ouah… Ça va Ira ? Il faut que tu te calmes, ce n’est pas grave si le carton n’est pas là. Tu avais dit que c’était écrit qu’il était à archiver non ? C’est peut-être ce qui est arrivé, il a été mis aux archives. Je sais pas où elles sont, mais tu les trouveras sûrement. et c’est pas ta seule source d’information, n’oublie pas !
― Je sais. C’est juste… » Elle s’arrêta dans les cents pas qu’elle avait entrepris de faire, cherchant ses mots, ses mains tentant d’attraper quelque chose d'invisible. « C’est frustrant ! C’était juste là, et j’était tellement paresseuse que je n’ai pas pensé à regarder. Alors que j’aurais pû aider, être utile ! Et là, j’ai gâché ma chance. »
Tasha savait toujours comment consoler ses amis, et elle sentit que ce qu’avait besoin Irina en ce moment n’était pas des paroles vides de sens qui ne changeraient rien. Elle avait besoin de contact, de se retenir à quelque chose de réel. Beaucoup de gens ne comprenaient pas les personnes tactiles et redoutaient le toucher. Mais pour celles dont le langage corporel était un des plus important, se retenir à quelqu’un, le serrer fort dans ses bras permettait de reprendre pied avec la réalité. Et Tasha connaissait bien Ira, elle savait que pour elle s'était le cas. Elle s’approcha donc d’elle, et l'enveloppa d’une étreinte réconfortante dans laquelle la brune se jeta, s'agrippant à celle qu’elle aimait avec insistance, comme si sa vie en dépendait.
Là, Irina se permit à se laisser aller, et se décontracta, rassurée. Elle y arriverait. Mais pour le moment, elle devait juste profiter de cet instant si agréable.
Heyy!
Me revoilà !
J'espère que vous avez bien aimé, et maintenant, après un petit chapitre tranquille, j'ai des nouvelles à vous donner.
J'ai le malheur de vous annoncer que je vais faire une trève hivernale. Je n'ai plus que 3 chapitres d'avance (4 si j'arrive à finir le 11 ce weekend), et j'ai donc décidé de me re-creuser une petite avance en ne postant pas le chapitre 8 dans deux semaines, mais dans quatre, après les vacances, le 7 janvier. Ça peut paraitre dans longtemps, mais j'ai besoin de cette petite pause. Surtout que en janvier j'ai un bac blanc de philo et aussi de spés (et le vrai bac de spé en mars), plus les fêtes, je vais être occuper. Donc je m'excuse de cette attente,et je vous retrouve sans faute l'année prochaine !
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