Chapitre 6 : Fléau

Hey ! Deux choses à dire avant ce chapitre :
De un, j'avais fait une erreur débile dans les chapitres précédents, j'avait appelé le tsar de russie un roi. Surtout que dans mon document sur l'histoire, c'est écrit tsar. J'ai juste pas pensé en écrivant, et j'ai refait l'erreur encore et encore. Surtout que un tsar c'est un empereur, pas un roi. Bref, maintenant ce sera le Tsar Alexander VI (ouais, les Romanov sont une longue lignée)
De deux, c'est une précision sur la culture russe. Je fais réference à Noël, mais qui se serait passé un mois avant février. Donc en Janvier. Et oui, parce que notre bon vieux noel de décembre, c'est le noel catholique. En russie ils sont orthodoxes, et noel est donc la nuit du 6 au 7 janvier.
Voilà, c'était la minute "Camillle fait des fautes débile et vous apprendre des trucs".
Maintenant le chapitre en lui même. Je suis pas entièrement satisfaite. Mais c'est la norme ces derniers temps, je suis satisfaite de rien. J'aurais dû écrire aujourd'hui (mardi) mais j'ai relu mon chapitre et fait ma note (d'ailleurs ça me laisse peu de chapitre d'avance, donc il y aura sûrement une pause pendant les vacances, que je puisse me refaire une avance). Et j'ai pas écrit depuis début Novembre. Le chapitre 10 n'avance pas. J'ai l'espoir de l'avoir fini d'ici que je poste ce chapitre. [Edit : il est presque fini ! Youhou !]
Bref, je vous laisse avec mes betas, et je vous souhaite une bonne lecture

HELLLOOOOO!
Marie à l'appareil. Improbable mais vrai, me voici, me voilà ! Je sais je suis une bêta nulle en ce moment, ça fait super longtemps que j'ai pas fait mon boulot, que ce soit chez Camille ou Lina... Je m'en veux un peu j'avoue. (C'est pas grave darling)
Mais bref, on est pas là pour parler de ça, je radote je radote ! Mais ce qui nous intéresse aujourd'hui est le nouveau chapitre de Camcam !!
Alors. Perso, je le trouve pas mal du tout, je suis assez hypée par la fin! J'ai vraiment hâte de voir la suite ! (il y a une phrase à un moment je la trouve super jolie !!!)
Bref ! Bonne lecture tout le monde !! (j'avoue ça m'avait manqué, j'ai écrit un roman)
Hello ! Je confirme les dires de Marie, j'ai eu envie de crier à la fin purée j'attendais ça depuis longtemps, je suis trop contente d'enfin le lire. Bon, sinon, c'était un chapitre très agréable à lire, comme d'habitude et ça m'a fait prendre une pause avant de travailler. Et oui, parce que là ce sont pix, le climat, l'histoire et autres maths qui m'attendent... Donc j'y vais ! Bonne lecture ^^

D'ailleurs, merci à Lina pour le titre, j'en trouvais pas, et elle m'a sauvé la mise

Chapitre 6 : Fléau

Malheureusement, plusieurs mois passèrent sans que ni Irina, ni Tasha ne trouvent d'informations à propos de Timofeï. La vie continua, les cours aussi, Irina s'améliorait dans son rôle d'espionne pour Jar-Ptitsa, mais aussi dans celui d'arme pour le tsar.

C'était le premier week-end de février, la neige avait recouvert les paysages de Russie de son étincelant manteau blanc. Les rues de Sokomin s'étaient éclairées de décorations multicolores avec Noël, et certaines étaient encore installées, bien que la fête soit passée depuis un mois. Des enfants couraient dans la rue, jouant dans la neige, et il n'était pas rare de croiser un bonhomme blanc, ou de devoir esquiver un projectile glacé.

Irina, Natasha et son petit frère Mikhaïl se baladaient dans les rues de la ville, flânant dans les rues froides mais joyeuses dans leurs longs manteaux et leur chapkas, rigolant ensemble comme n'importe quel groupe d'amis. Les deux frère et sœur avaient décidé de montrer à leur amie le secteur des affaires, qu'elle n'avait que peu vu dans ses visites de la ville. C'était une ambiance très différente du secteur touristique : plus sérieuse, plus riche, plus guindé. Les personnes croisées ne s'émerveillaient pas sur chaque bâtiment mais avançaient d'un bon pas, une mallette ou un cartable à la main. Les étudiants ne fréquentaient pas les bars, mais les universités, un livre et non un verre à la main. Mais malgré cette ambiance plus feutrée, le quartier était tout aussi agréable que la majorité de la ville.

Le groupe passa devant le lycée de Misha, où il étudiait en dernière année, et là ils croisèrent sa petite amie qui, comme à chaque fois, fut observée de près par Tasha, prête à tout pour protéger son petit frère. Mais alors qu'ils s'aventuraient dans la partie financière du secteur, la jeune blonde ralentit le pas, une expression fuyante peinte sur le visage. Elle semblait à deux doigts de partir en courant. Son frère, qui suivit son regard, fit signe à Irina de faire demi-tour. Mais c'était trop tard, un couple d'une cinquantaine d'années s'approchait d'eux, un air sévère accroché au visage.

« Misha, Natasha, c'est une surprise de vous voir là. Vous n'étudiez pas ? » La femme avait dit cela d'un air hautain, comme un reproche. Elle ne s'était même pas interrogée sur l'identité de la personne qui accompagnait le frère et la sœur.

« Mère, commença Misha, révélant par le même coup à Irina qui était les personnages en face d'elle, je te présente Irina Arcadievna. Nous sommes samedi aujourd'hui, il n'y a pas cours, et nous prenons donc une pause. Comment vont les affaires ? »

Irina fut étonnée. Jamais elle n'avait entendu d'échange aussi solennelle entre des parents et leurs enfants. Aucune chaleur ne venait du couple, et ils semblaient sans cesse sur le point de faire un reproche. Ce qu'ils faisaient surtout à Tasha, comme le compris son amie en écoutant la suite de la conversation. Sans arrêt, les parents mettaient en avant les exploits de leur fils à l'école, tout en soulignant que leur fille ne faisait pas aussi bien. Irina s'en énerva très rapidement, se retenant de lancer sa magie et d'utiliser une des nombreuses techniques de combat qu'elle avait apprise grâce à ses cours particuliers. Aucun parent ne devrait traiter un enfant ainsi, surtout que Tasha mettait tout son cœur dans les études, prête à tout pour réussir - sauf pour la physique.

Mais Irina fut soudain prise à part dans la conversation quand Nikolaï Vasilev, le père de ses amis si elle en croyait leurs patronymes, lui adressa la parole :

« Mais pardonnez ma froideur Irina Arcadievna, comment trouvez-vous l'Académie ? Saviez-vous que je suis un de leurs sponsors financiers principaux ? Si vos infrastructure sont si moderne, remerciez-en le travail acharné que moi et ma femme effectuons dans la région.

- Et je ne peux que vous en remercier, monsieur, répondit-elle le plus poliment possible malgré l'antipathie que lui inspirait le personnage.

- J'avais hâte de vous rencontrer. Tout le monde veut savoir qui est la grande prodige dont on entend sans cesse parler. Vous êtes promise à de grandes choses, Irina Arcadievna ! Mais comment vous en sortez-vous en cours ? Ce n'est pas trop facile pour vous j'espère ? Et j'espère surtout que Natasha n'est pas un poids trop important pour vos études. »

Sa dernière phrase avait été accompagnée d'une oeillade mauvaise envers sa propre fille, comme s'il désapprouvait les fréquentations d'Irina. C'était le monde à l'envers, quel parent rabaissait ainsi son enfant ?

Irina commençait réellement à envisager la possibilité de lancer un sort à cet homme infect. Elle avait vu son amie se recroqueviller lorsque son nom était arrivé, fermer les yeux un instant comme pour effacer les mots qu'elle entendait. Irina sentait bien que c'était quelque chose qui durait depuis des années. Et voir sa belle et merveilleuse amie si rayonnante d'habitude se renfermer ainsi, n'être plus qu'une ombre devant la fausse grandeur de ses parents, lui brisait le cœur. Misha, plus grand que sa sœur, s'était comme par réflexe mis légèrement en avant d'elle, tel un bouclier face aux mots de leurs parents.

Irina fut plus qu'heureuse lorsque la discussion s'épuisa et que le couple dû partir, ayant des obligations de travail. Dès qu'ils eurent quitté leur champ de vision, Misha se mit à vitupérer à leur sujet, se plaignant avec de grands mots et de grands gestes qui représentait bien l'état d'esprit de son amie. Natasha, elle, restait silencieuse. Elle avait dû endurer cette attitude toute sa vie devina Irina, et cela laissait des traces. À son expression, elle était déjà en train de ressasser toutes les paroles que ses parents avaient pû dire à son propos. Car même si ce n'était que des mots, les critiques restaient à jamais gravées dans l'esprit de la personne qui les recevait. Particulièrement lorsqu'elle manquait déjà de confiance en elle. Et encore plus si elles venaient d'un de ses proches.

Irina fouilla les environs du regard, à la recherche du moindre détail pouvant servir à changer les idées de son amie, et il apparut sous la forme d'un bâtiment imposant, orné d'une belle et grande fenêtre ronde au dessus d'une porte de chêne de plusieurs mètres de haut. Ce bâtiment affichait en lettres dorées les mots "bibliothèque de Sokomin", et, à travers les portes ouvertes, on pouvait apercevoir des rangées d'étagères recouvertes de milliers d'ouvrages. Immédiatement, la jeune femme, amoureuse des livres, la pointa du doigt, proposant d'y aller.

Sa proposition fut accueillie avec joie et soulagement, et le groupe pénétra dans le lieu. Lorsqu'ils passèrent la porte, le temps sembla s'arrêter, le bruit de la ville s'atténua pour laisser place à une ambiance feutrée, et la tête d'Irina se leva pour admirer la grandeur de l'endroit.

La bibliothèque se développait circulairement autour d'un pilier central construit en sablier. Le bas du sablier était un bureau pour les bibliothécaires, et un petit échantillon d'ouvrages reposait sur les quelques étagères au-dessus. Sur le haut du pilier, une sphère de la taille d'un homme était posée, représentant le soleil, et des sphères plus petites tournaient le long d'orbites en métal, représentant les planètes. Autour de cet axe central, on retrouvait cinq secteurs tous séparés par une allée recouverte d'un tapis bleu, décorée de statues et encadrée de bureaux, rappelant la construction de la ville. Les secteurs étaient composés d'étagères croulant sous les livres, en arc de cercle, sauf la première qui était parfaitement ronde.

À peine rentrée, Irina se mit à explorer les rayons, lisant les noms d'auteur sur les tranches des livres plus ou moins récents. Il y avait peu de monde dans la bibliothèque, et les seuls bruits qu'on entendait étaient ceux de ses pas étouffés par les nombreux tapis. Elle déambula sans but pendant quelques minutes, durant lesquels elle tomba par hasard sur Andreï en pleine lecture à qui elle adressa un sourire et un signe de la main auquel il répondit par un clin d'œil aguicheur. Elle s'était beaucoup rapprochée du troisième année depuis leur débat d'octobre, et passait désormais tous ses cours de littérature à ses côtés. Cours qu'il ne séchait désormais que très rarement, et elle aimait à penser que leur amitié nouvelle en était la raison.

Mais alors qu'elle passait auprès de la section "magie" de la bibliothèque, elle vit des livres dédiés à son histoire. Et une idée lui vint soudain. Cela faisait des mois qu'elle cherchait à trouver des informations sur Timofeï, et elle ne savait où chercher. Mais jamais il ne lui était venu à l'idée qu'on ai pu raconter cette histoire. Pourtant, cela semblait évident devant ce rayon qui retraçait tous les événements ayant eu lieu dans la longue histoire de la magie, depuis les années 1970 à aujourd'hui, l'année 2185.

Elle attrapa donc le dernier volume, sur l'histoire récente, et partit à la recherche d'une mention du fameux, mais oublié, prodige. Et c'est là qu'elle tomba sur le terme pour la première fois. "Magie noire". Jamais on ne lui avait parlé auparavant d'une forme de magie "noire". Déjà, la magie était bleue, et non d'une autre couleur, et ensuite, elle ne voyait pas réellement ce que le terme voulait dire. Pourtant, le livre indiquait que c'était à cause d'elle, et de la dangerosité de certains de ses sorts, qu'un accident avait tué le dernier prodige de la magie, Timofeï Sergueïevitch Omarov.

Elle lut que de cet accident, le mage - qui avait une formation de guérisseur - créa une nouvelle maladie qui s'attaquait aux plantes. Il créa le Fléau, la maladie ayant détruit la quasi-totalité des récoltes russes, plongeant le pays dans une crise économique sans précédent. La jeune femme passa rapidement le fait que le dernier prodige soit à l'origine de la crise économique pour relire le passage sur la maladie. C'était impossible. Personne ne savait faire ça, créer un virus de rien, la magie guérisseuse ne le pouvait pas, elle le savait bien, elle avait lu des dizaines de livres à son propos. De plus, elle savait que sa magie en serait incapable, elle le sentait. Comment avait-il bien pû faire ? C'était fascinant.

Intriguée par ce nouveau concept de magie, Irina commença à chercher des livres dans la section sur celui-ci. Mais elle ne trouva rien. Irina consulta l'index mécanique de la rangée, une espèce de boite dans laquelle était regroupé tous les termes importants utilisés et dans quel ouvrage ils se trouvaient qu'on utilisait grâce à une manette qui faisait défiler le rouleau de papier sur lequel ils étaient notés. Il n'indiqua sa mention que dans certains ouvrages historiques, et à chaque fois, peu d'informations n'étaient données. Seulement qu'elle était dangereuse et puissante, et qu'il fallait y faire attention.

Mais la magicienne avait un pressentiment. Une espèce d'intuition, une sensation dans ses entrailles qui la poussait à approfondir ses recherches, qui l'attirait vers cette magie qui devait son appellation à la noirceur de ses effets. Irina pouvait tout faire. Elle le savait, il lui fallait juste un peu de temps, et son intuition lui permettait d'effectuer des dizaines, des centaines, de prouesses magiques sans avoir eu besoin d'étudier leur théorie. Mais elle ne savait pas faire de la magie noire. Et cela la frustrait. Elle voulait tout faire.

Et elle le ferait. Elle le savait, elle s'en fit la promesse. Un jour, elle saurait maîtriser toutes les formes de magies existantes, quoi qu'il en coûte.

J'avoue, j'adore ma fin. J'attends d'en parler depuis trop longtemps. Mais j'ai des trucs encore plus excitants qui arrivent après, donc j'ai trop hâte de vous servir la suite.
Bref, comme d'habitude, qu'en avez vous pensé, et à dans deux semaines pour le chapitre 7 : le carton aux secrets !
(Un de mes meilleurs titre. Je suis nulle pour ça donc c'est cool quand j'en ai des bien xD)

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