Chapitre 10 : l'attrait du danger

Hello !
Je suis enfin de retour !  Et le chapitre d'aujourd'hui est LONG. Mais vraiment, il fait presque 3000 mots, soit mille mots de plus que d'habitude. Enfin bon, ça veut pas dire que c'est de la qualité. Il vient de ma période où j'étais peu sûre de mon écriture, et je n'aime pas ce chapitre, c'est des trucs que je voulais écrire, mais le rendu est pas bien du tout, à mon avis. Mais bon, je suis plus satisfaite de la suite, ça s'améliore un peu !
Bref, bonne lecture, et à dans deux semaines !

Hello ! Lina à l'appareil ! Rien à voir mais avant toute chose, je tenais à signaler que ma joue me brûle (j'ai un eczema je pense) et que c'est plutôt désagréable. Bref, le chapitre : vous allez vouloir me tuer mais je ne peux rien vous en dire. Vraiment, quoique j'évoque ce serait un petit peu vous spoïler je pense. Je peux juste vous dire que je l'ai adoré ! Mais je ne peux même pas vous dire quelles sont les parties que j'ai préférées, cette fois. Ce serait trop vous en dire. Bonne lecture et à la prochaine !

Chapitre 10 : l'attrait du danger


Ses lèvres avaient le goût de l'été. Leur chaleur, l’odeur de fruit de son parfum, sa peau douce, ses cheveux lumineux voluptueusement placés autour de sa tête, sa robe à motifs floraux. Tout chez elle lui rappelait cette saison. Et embrasser Natasha était comme embrasser l’incarnation de l’été.

Ce fut la première chose à laquelle pensa Irina. La seconde fut une espèce de crise de joie intérieure, comme si tout son être faisait la fête et criait “J’embrasse Natasha Nikolaïevna Vasileva !”. Après cela, Irina ne pensa plus du temps. Elle se jeta corps et âme dans le baiser, l’approfondissant un peu plus.

La jeune femme mit toute sa passion dans ce geste, tout son amour, s'accrochant aux lèvres de sa compagne comme à une ancre. Elle se rapprocha un peu plus et glissa sa main dans le dos de Tasha, trouvant sa place dans le creux de ses reins, et elle l’attira un peu plus à elle. Les lèvres des deux jeunes femmes se séparèrent alors, pour qu’elles puissent reprendre leur souffle. Celui-ci était saccadé, et un petit rire joyeux leur échappa. Irina attendait ça depuis si longtemps.

Les yeux de Tasha étaient sublimes. D’un gris acier pur, sans imperfection. Irina aurait pu se perdre dans leur contemplation, si le contact de sa main contre sa joue ne l’avait ramené à la réalité. Ses doigts étaient fins, légers, chauds. Comme un souffle sur sa joue. Puis, sans se dire un mot, leurs deux visages plongèrent de concert l’un vers l’autre, leurs lèvres se scellant de nouveau.

Irina se sentait bien. La chaleur lui montait à la tête, de même que le sang qui devait rendre ses joues rouges. Elle entendait les battements de son cœur s’affoler, et se mêler à ceux de Tasha, formant un concert irrégulier de pulsation qui tambourinait aux oreilles des magiciennes.

Timidement, Irina sentit la langue de Tasha essayer de percer la barrière que formaient ses lèvres. La brune ouvrit franchement sa bouche, la laissant explorer ce monde de sensation nouvelle.

Alors qu'Irina commençait à aventurer ses mains sur le corps de sa compagne, elle se retrouva soudain dans son lit. Un sourire s'étira sur ses lèvres, mais il fondit rapidement.

Tasha ne l'avait pas suivie sur le lit. Tasha était dans son propre lit, en train de dormir, ce que Irina faisait quelques secondes auparavant. En rêvant. Elle referma ses yeux, et s'enfonça autant qu'elle put dans son oreiller. Elle sentait ses joues la brûler de gêne. Comment avait-elle pu rêver de cela ? Et comment pouvait-elle regretter qu'elle ne soit restée endormie plus longtemps pour voir où ses mains l'auraient menée dans l'intimité de Tasha ?

Elle ne devait pas penser à ce genre de chose, elle le savait, se le répétait sans cesse pour essayer de faire disparaître ses sentiments, mais rien ne marchait. Elle était amoureuse de Natasha. Elle aurait dû s'y être fait, mais ce constat lui faisait à chaque fois un effet bizarre, comme si elle trahissait son amie. Irina se retourna et enfonça de nouveau sa tête dans son oreiller, un cri silencieux de frustration ouvrant sa bouche.

Soudain, elle entendit du mouvement dans le lit de son amie. Tasha était réveillée, et ce constat figea Irina, comme si ses pensées pouvaient être lues si elle bougeait. La jeune magicienne sortit de son lit, et Irina entendit ses pas sur le sol jusqu'à leur petite salle de bain. Tasha commençait toujours sa journée par une douche pour bien se réveiller. Irina se détendit quand elle entendit une exclamation de surprise de son amie qui lui indiquait qu'elle s'était sûrement cognée contre un meuble.

Leur salle de bain était en effet si petite qu'il était difficile de se mouvoir dedans sans heurter le lavabo où de donner un coup dans la porte vitrée de la douche. Il y avait si peu d'espace qu'elles n'avaient pu installer un porte serviette, et étendaient celles-ci dans la chambre ou sur un des tuyaux de cuivre qui couraient sur les murs de la petite pièce d’eau.

Un grincement se fît entendre, signe que Natasha avait tourné le bouton de l'eau chaude. Il fallait vraiment qu'elles se souviennent de l'huiler : il n'était pas rare qu'Irina soit réveillée par son bruit. L'eau se mit à couler, et Irina se décida enfin à sortir de son lit pour se préparer.

Un peu plus d’un mois s’était écoulé depuis sa dispute avec Andreï, et petit à petit, les deux amis avaient retrouvé leur franche camaraderie. Et plus le temps passait, plus leurs relations s’en trouvaient améliorées, même plus qu'avant. Mais le temps qui passait avait aussi apporté le premier mai, date de l’anniversaire de Tasha. Et le hasard avait bien fait les choses, car ce jour était un dimanche, permettant aux deux jeunes femmes de le fêter avec Misha en ville.

Pour l'occasion, Irina avait sorti le grand jeu. Elle avait décidé de revêtir une longue jupe d'un vert sapin profond qui rappelait la couleur de ses yeux, qu'elle ajustait de son plus beau serre-taille de cuir noir. Le serre taille permettait aussi de faire la liaison entre la jupe et une chemise blanche à manche longue. Les températures de Sibérie en début mai étant toujours douces et ne dépassant que difficilement la dizaine de degrés, elle se couvrit donc d'un manteau court de la même couleur que sa jupe, doublé de fourrure qui apparaissait au niveau du col et des poignets, formant de jolies bandes marrons. La touche finale consistait en des boucles d'oreilles du même or que les boutons de son manteau, mis en évidence par ses cheveux relevés couverts de sa chapka, et un maquillage léger consistant en un rouge à lèvre mat ainsi qu'un trait d’eye-liner.

Lorsque Tasha sortit de la salle de bain, elle poussa une exclamation et la complimenta sur sa tenue, apportant une teinte au joues d’Irina qui se rapprochait du rouge de la jupe de laine qu’avait revêtu son amie. Elle se reprit mentalement, s'apostrophant intérieurement sur sa fâcheuse tendance à accorder trop d’importance aux paroles de son amie.

S’étant réveillées à une heure tardive, ― il fallait bien profiter du weekend ― les deux magiciennes grignotèrent quelques biscuits en guise de petit déjeuner, et prirent les ascenseurs avec quelques amis pour descendre en ville rejoindre Misha. Là-bas, ils avaient prévu d’aller manger tous ensemble dans un restaurant dont ils avaient réservé une salle pour y organiser une petite fête.

Natasha n’était pas au courant de ces plans, et fut plus que surprise quand elle vit une dizaine de personnes dans le restaurant lui criant “Joyeux anniversaire !”. Irina et Misha avait organisé l’évènement, et n'avaient invité que peu de personnes. Il y avait évidemment Irina et Misha, mais aussi la petite amie de ce dernier, ainsi que Dima, le fameux garçon qui rendait Irina folle de jalousie, ainsi que quelques uns de leurs camarades de classe avec qui elle s’entendait le mieux. S’ils avaient dû inviter toutes les personnes avec qui Natasha était amie, la moitié des étudiants de Koldovstvo seraient venus, car Tasha était très sociable et agréable avec tout le monde, au contraire d’Irina qui était plus renfermée sur elle-même.

Irina trouva la fête plutôt réussie, et le sourire de sa meilleure amie qui atteignait presque ses oreilles lorsqu’elle ouvrit son cadeau ― un nouveau set de peinture dans les teintes qu'utilisait souvent Van Gogh, son peintre préféré ― la conforta dans l’idée que cette journée était un bon exemple de ce qu’on appelait parfait.

Irina était assise un peu à l'écart du cœur de la fête, observant les alentours d'un œil attentif. Elle ne s'en rendait pas compte, mais elle accumulait les informations automatiquement, son entraînement d'espionne l'ayant fait prendre l'habitude de tout analyser pour être le mieux préparé à tout événement inattendu. Ce fut l'une des raisons qui lui permit de remarquer l'attitude inhabituelle de Misha.

Lui qui avait attendu et préparé ce jour avec le niveau maximum d'excitation sur l'échelle de Mikhaïl Nikolaïevitch Vasilev ― ce qui était deux fois plus élevé que pour le reste des gens ― semblait être ailleurs, perdu dans des pensées. Et il ne profitait visiblement pas de la fête.

En temps normal, Tasha aurait été la première à s'en inquiéter, mais elle était le centre de toutes les attentions, et n'avait pas un moment pour penser à autre chose qu'à elle. C'était une bonne chose, surtout que Misha avait dit à Irina que les anniversaires étaient souvent un moment difficile pour elle à cause de l'inattention de ses parents, et elle méritait de ne penser qu'à elle pour une journée. Irina décida donc de prendre les choses en mains et se dirigea vers son ami.

« Hey Misha, ça va ? »

L'intéressé tourna la tête et soupira :

« C’est pas le moment, c’est le jour de Tasha, mes problèmes peuvent attendre.

— Non. Les problèmes sont toujours importants, et je veux que tu profites de la fête. Donc tu vas me dire tout de suite ce qu’il se passe, et après on va aller danser et passer la meilleure journée de l’année.

— Tu sais danser ?

— Evidemment, je sais tout faire, mais tu détournes le sujet là. Dépêche-toi sinon tu te débarrasseras jamais de moi, et j’hésiterais pas à aller chercher ta grande sœur, qui, je te rappelle, à une tendance ultra-protectrice envers toi. Tu préfères quoi, une tornade d’inquiétude ou moi ?

— Toi, t’as raison. » Il rit document et fit une pause, semblant peser ses mots avant de continuer. « C’est pas bien grave, mais… J’ai des problèmes de couple. Je crois que Olga s'est lassé de moi et de mon inépuisable énergie insupportable. Je la comprendrais. »

Irina fut prise de cours. Elle ne connaissait pas Misha depuis si longtemps, à peine un an, et ils ne se voyaient que le weekend. Alors elle ne s’attendait pas à ce qu’il se confie avec elle sur des problèmes concernant ses sentiments, ou ce qui ressemblait à des insécurités. Le peu de proches qu’elle avait ne l’avait pas habituée à réconforter les gens, mais elle se reprit rapidement. Elle adorait ce garçon, et quoiqu’il puisse dire, son énergie y jouait pour beaucoup.

« Mikhaïl Nikolaïevitch Vasilev, je te prierais te retirer ça tout de suite. Tu n'es pas “insupportable”, et ton enthousiasme constant est ce qui fait tout ton charme ! Tu es drôle, enjoué, passionné. Un rayon de soleil. Olga ne le voit peut-être pas, mais moi si. Et Tasha aussi, et sûrement tous tes amis. Alors tu vas me faire le plaisir de te reprendre, d’oublier cette idée idiote, et de venir danser avec moi, en y mettant tout ton cœur, comme tu le fais si bien ! Et si Olga ne peut l’accepter, alors elle ne te mérite pas, tout simplement ! »

Un sourire ourla les lèvres du jeune homme au fur et à mesure de la tirade. Le cœur d’Irina se réchauffa. Son petit discours venait de débloquer quelque chose, elle le sentait, comme si leur relation venait d’avancer à un autre stade. Elle pouvait lui faire confiance, elle le savait, il serait là pour elle comme elle venait de l’être pour lui. Et ça la rassurait, car elle n’avait pas beaucoup de personne sur qui elle pouvait compter. Elle se sentit d’un coup moins seule.

Alors elle attrapa la main de son ami, et l’emmena virevolter sur la piste. Leurs rires se mêlèrent, Misha retrouvant sa bonne humeur habituelle en se déhanchant de façon peu gracieuse, mais qui lui ressemblait tant. Le sourire d’Irina s'agrandit encore plus. Elle aimait ce garçon de tout son cœur, et le voir si libre lui réchauffait le cœur.

***

De retour à l'Académie, Irina avait laissé Natasha essayer sa nouvelle peinture seule. Elle alla dans les couloirs et déambula, traversant des passerelles et empruntant des ascenseurs, et se retrouva dans une partie du bâtiment du rez-de chaussé qu'elle ne connaissait pas. C'était un couloir vide à l'exception d'une vieille porte de bois sombre. Intriguée, Irina essaya de l'ouvrir, mais elle était verrouillée.

Mais cette porte seule dans un long couloir sombre l'attirait étrangement. La magie émanant de cette partie de l'Académie était plus ancienne que celle du reste, elle le sentait, et elle supposa que c'était derrière cette porte que se trouvait la première construction qui avait accueillie Koldovstvo.

Elle ferma les yeux, et se concentra. Son esprit dévia, ses sens s'aiguisèrent, sentant chaque once de magie dans la porte. Plusieurs sortilèges de verrouillage avaient été posés dessus, et elle s'appliqua à les défaire un à un. Jamais ses cours ne lui avaient appris à le faire, mais son instinct la guidait, et elle savait que ce qu'elle faisait était efficace.

Soudain, elle entendit du bruit. Elle se figea. Si quelqu'un voyait une première année essayer d'ouvrir une porte visiblement interdite, elle aurait sûrement des ennuis. Mais un son caractéristique la rassura. Un "clac" familier provenant d'une canne frappant le sol.

« Andreï ? » lança-t-elle dans le couloir en se retournant. Il se trouvait au bout de celui-ci, et s'arrêta en entendant son nom. Il semblait revenir de la ville, des livres qu'il avait sûrement achetés là-bas ou empruntés à la bibliothèque dans les bras.

Il se retourna, et lorsqu'il la vit, il lui servit un de ses habituels sourires charmeur, faisant apparaître ses fossettes.

« Tiens donc, chérie, que fais-tu là ?

— J'ouvre cette porte.

— Tu sais que pour ça il faut tourner la poignée, et non pas s'agenouiller devant ? »

Irina le regarda d'un air désabusé.

« Je sais, idiot. Elle est verrouillée. Donc viens te rendre utile au lieu de rester planter là.

— Irina Arcadievna, la grande prodige de Koldovstvo, aurait-elle besoin de mon aide ? Je suis flatté, chérie. »

Irina émit un son qui se rapprochait du grognement qui fit rire Andreï. Ce dernier s'installa à côté d'elle et entreprit de défaire les sorts lui aussi, les faisant aller deux fois plus vite.

Rapidement, la porte grinça en s'ouvrant de quelques centimètres. Irina la poussa, et elle rentra suivie de son compagnon, et les deux amis restèrent silencieux un instant, observant la pièce dans laquelle ils venaient de pénétrer.

Un rapide tour sur elle-même permit à la magicienne de l'apprécier dans sa globalité. Les murs étaient faits d'une pierre qu'Irina ne connaissait pas et non de brique et d'acier comme le reste de l'Académie. Des étagères débordant de documents les recouvraient, et des cartons empilés dans le désordre jonchaient le sol. Un simple coup d'oeil à leur contenus lui renseigna le lieu où ils se trouvaient :

« Les archives… »

Curieux, les deux amis se mirent à fouiller dans les boîtes. Irina gardait en tête celle qu'elle avait trouvé quelques mois auparavant à la bibliothèque, et espérait la voir. Elle en parla à Andreï qui eut l'air intéressé. Elle pouvait être utile pour récolter des informations sur Jar-Ptitsa et les utiliser contre eux.

Et elle espérait aussi secrètement revoir des livres sur la magie noire. Ce qu'elle avait lu jusque-là ne faisait qu'agrandir son envie d’en savoir plus, toujours plus, et elle avait hâte de trouver des informations supplémentaires. Peut-être même utiliser cette magie un jour. Car bien qu'elle soit appelée noire et dite mauvaise, Irina avait le sentiment qu'elle pouvait être utilisée à des fins bonnes, tout comme la magie blanche avait des sorts de combats qui pouvaient être utilisés à mauvais escient

Et là elle les trouva. Ce qu'elle cherchait. De vieux livres, poussiéreux, aux pages jaunies et parfois grignotées par des rongeurs. Mais des livres de connaissance, regorgeants de choses nouvelles, de choses qui pouvaient la faire se sentir vivante, elle et ce pouvoir immense qu'elle contrôlait. Elle sentait que ce qu'ils contenaient la satisferait, comme si une force l'attirait vers eux.

Irina en piocha un qu'elle ouvrit, posant ses yeux avides de pouvoirs sur ses pages noircies de caractères imprimés dans une encre sombre. "Introduction à la magie noire". Quel titre prometteur. Alors qu'elle allait se lancer dans sa lecture, Andreï se rappela à elle :

« Tu as trouvé quelque chose ? »

Irina se figea. Elle n'avait aucune idée de comment son ami réagirait. Elle n'avait pas parlé de ses recherches à Tasha car elle était persuadée que celle-ci ne comprendrait pas, mais Andreï ? Il n'avait pas cette morale aussi pure, aussi droite, et était tout aussi intéressé qu'elle par la magie. Peut-être pouvait-elle se confier à lui ? Peut-être pouvait-il l'aider à percer le mystère qu'elle s'était elle-même imposé ?

Hésitante, mais pleine d'espoir, Irina fit part de son intérêt pour la magie noire à Andreï. Au fil de l’exposé de son amie, son attitude se transforma, se faisant de plus en plus intéressé, ce qui détendit la première année. Elle était de plus en plus passionnée, évoquant son envie de savoir, celle de repousser ses limites, et sa conviction que cette magie ne pouvait qu’être mauvaise. Lorsqu’elle eut fini, les deux amis restèrent silencieux, jusqu’à ce que Andreï se lève pour se rapprocher d’Irina. Il plongea la tête dans le carton et lança, enthousiaste :

« Alors, voyons cela… Ça promet d’être fascinant comme carton ! »

Rassurée, Irina reprit sa recherche d’information, désormais épaulée d’un ami, la faisant se sentir plus sereine et en sécurité. Quoi qu’il arrive, elle était supportée par Andreï, il serait là pour l’aider. Et soudain, elle trouva quelque chose. Elle tendit le livre qu’elle tenait dans ses mains à son ami, qui lut la phrase à voix haute :

« La magie noire requiert des efforts plus importants que la magie classique. Elle est éprouvante et puise dans les réserves énergétiques les plus enfouies de son utilisateur. A l’image de la façon l'acquérir, la magie noire nécessite de constants sacrifice de soi »

C’était donc cela. Le moyen d’avoir accès à la magie noire. Un sacrifice. Irina sourit d’excitation. Elle était si prêt du but. Il ne lui manquait plus qu’à savoir à quel type de sacrifice le livre faisait référence, et enfin, elle aurait accès à l’entièreté de son pouvoir.

Voilà !
J'espère que vous avez aimé, n'hésitez pas à me faire part de vos impressions/critiques/théories/tout ce que vous voulez, et on se retrouve dans deux semaines pour le chapitre 11 qui n'est pas encore nommé !
D'ailleurs, je peux vous annoncer que la première partie de ce livre se terminera avec le chapitre 12, et je suis bien trop excitée de vous le donner, car vous n'êtes pas prêts pour la suite.
Byyye !

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