Cinq
On commença à crier leurs noms et une voix tremblante répondit :
-Je suis là. Où sont les autres? dit Anna en sortant de derrière une table enflammée.
-Que s'est-il passé? dis-je inquiète.
-Les BAJ nous surveillaient et et .... ils ont kidnappés John et Salomée, sanglota-t-elle.
-Allan il faut qu'on aille les chercher! dis-je affolée.
On courut vers le van et il pleuvait. J'avais l'impression que les gouttes de pluie qui tombaient me brûlaient la peau. D'un geste de la main je soulevais les gouttes qui nous tombaient dessus. On entra dans le van mais il ne démarra pas, alors je mis ma main sur le tableau de bord et rechargeai la batterie, j'étais prête a tout pour les retrouver. Allan démarra et on suivit les traces de boue faites par leur camion. Voyant que je tremblais, Allan prit ma main et commença à frotter ma paume de son pouce doux et chaud. Il resta comme ça pendant ce qu'il me sembla être une heure et je m'endormis.
Je me réveillai et Allan me dit qu'on arrivait dans une quinzaine de minute au camps de Nantes. Si on était arrivés jusqu'à Nantes j'avais dû dormir très longtemps.
-Allan arrêtait pas de te regarder quand tu dormais c'était trop chou ! lança Anna.
-Anna ! cria Allan.
Je rigolais et Allan fit de même avec Anna. Dehors les arbres de la forêt qui nous entourait était nus et certains brûlés. Allan descendit de la chaussée et s'arrêta dans une clairière. On sortit dans le froid au milieu de la forêt, lorsque mes pieds touchèrent le sol, quelques branches craquaient sous mon poids.
-Aide moi à cacher le van s'il te plaît May.
Allan prit ma main et avec l'autre, on fit pousser des lianes et des branches pour couvrir le van.
On s'enfonça dans le bois sombre et ténébreux, d'autant plus que la nuit commençait déjà à tomber. Les arbres commençaient à devenir menaçants lorsque je le vis, encore plus angoissant que les arbres autour de moi. Il ressemblait à celui de mes souvenirs mais lui il était plus petit, ou peut-être étais-je plus grande. Il y avait ce grand portail entouré de ses murs surplombés de barbelés. Et ce panneau en haut du plus grand bâtiment, je m'avançai et je les vis, John et Salomée ils avaient les poignets attachés et un agent les poussait vers le grand portail. Je voulus courir vers eux pour les libérer mais Allan me retenu.
-On ne peut pas courir sans réfléchir !
Anna créa un mur de feu entre le portail et les BAJ qui sortirent leurs armes lâchant John et Salomée. Allan fit pousser une liane qui attrapa Salomée à la taille pour la ramener vers nous. Je fis de même pour John. On se dirigea vers le van mais il nous tomba dessus,au sens propre, un petit garçon au cheveux roux qui devait avoir 13-14 ans nous tomba dessus en descendant du mur du camps.
-Aidez moi !
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