Un
Allan fixe-toi des ambitions, me repetai-je en boucle, la chercher, la trouver, la chercher, la trouver, tu peux le faire.
Nous étions enfin arrivés dans un vieil immeuble abandonné de Nîmes. On posa ce qui restait de nos sacs et on s'assit sur un vieux matelas.
- On va dormir ici et on ira vers l'Espagne demain matin à l'aube, j'ai trouvé un vieux 4×4 sur le parking en bas, dit Antoine.
- On ne peut pas partir sans May ! hurlai-je.
- May... May a tué Salomée, cria John les larmes aux yeux.
- En plus je ne suis pas sûr qu'elle et la petite soit encore en liberté, monologua Antoine.
- Arrêtez , stop, je veux la revoir JE VEUX REVOIR MAY !
- Et moi on me demande pas mon avis je veux la revoir aussi, dit Anna derrière moi.
Je pris mon manteau, mon sac, des provisions et je partis dans la nuit. Je courais ne voyant même pas qu'Anna me suivait. Lorsque je me sentis assez loin du bâtiment je me retournais. Je vis qu'Anna courrait derrière moi mais je ne vis pas qu'elle. Je vis aussi les phares d'une voiture arrivant sur elle. Je courrus aussi vite que je le pouvais et la poussai sur le bord de la chaussée pour ne pas qu'elle se fasse écrasé. Dans le ruisseau, coulait une boue grise. Quand la voiture bleue fut passé, je me relevai, relevai Anna mais elle se grattait. Soudain mon cœur se calma et je me rendis compte que moi aussi ça me grattait. Il y avait en fait des hortis dans ce ruisseau. J'eus un flash back et vis mon père me montrant quelles plantes il fallait utiliser quand on se faisait piquer par de hortis. Je la trouvais, c'était une fleur orange, jaune je la cueillis et frottai les bras et les jambes de Anna qui arrêta de se gratter. J'en pris une autre et me frottait avec.
On marcha longtemps, tellement qu'au bout d'un moment je dû porter Anna. Je sentis, une nouvelle fois, les phares d'une voiture dans mon dos mais cela étaient différents, ils étaient plus gros et éclairaient donc plus fort. Je me retournai et vis une camionnette ralentir devant moi. La fenêtre s'ouvrit sur un vieux monsieur, aux cheveux gris. Je ne voyais pas bien ses yeux à cause du reflet de ses lunettes mais il ne me semblait pas être très accueillant.
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