O N E S S E K A N
┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈
「 searching . . . 」
┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈
ᴏɴᴇ ғɪʟᴇ ғᴏᴜɴᴅ!
ᴡoᴜʟᴅ ʏᴏᴜ ʟɪᴋᴇ ᴛᴏ
ᴏᴘᴇɴ [e l d o r].ᴇxᴇ's ғɪʟᴇ?
✓ ʏᴇs □ ɴᴏ
ᴇɴᴛᴇʀ ᴘᴀssᴡᴏʀᴅ.
┏━━━━━━━━━━━━━━┓
****************
┗━━━━━━━━━━━━━━┛
┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈
. . . . .
. . .
.
loading . . .
█▒▒▒▒▒▒▒▒▒
1O%
███▒▒▒▒▒▒▒
3O%
█████▒▒▒▒▒
5O%
██████▒▒▒▒
1OO%
██████████
▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄
████▌▄▌▄▐▐▌█████
████▌▄▌▄▐▐▌▀████
▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
.
. . .
. . . . .
▀ ▀ ▀ ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀ ▀ █
║▌│█║▌│ █║▌│█│║▌║
¹³ ⁴ ⁵ ⁶ ⁷ ⁸ ³⁵ ⁶² ⁷ ² ¹³ ⁴ ⁵ ⁶ ⁷
█ ▄ ▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄ ▄ ▄ ▄
┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈
※✥※∴※∴※✥※∴※∴※✥※∴※
C h a r a c t e r . e x e
・*:.。. .。.:*・゜゚・* ☆゜・。。・゜゜・。。・゜★ :・ ✵ :・゚✧ :・゚✵ *:・゚✧:・゚✵ :・゚✧:・゚☆゚・*:.˛˚:゚:*•:。.: ★ ˛・*:。.・*.☆ ☆.。.†:*・゜☆.。†.:*・゜☆.
┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈
•╔═════◄░░░░░░►═════╗•
🅖🅔🅝🅔🅡🅐🅛
•╚═════◄░░░░░░►═════╝ •
-ˋ ✧ ˊ-
⫸ ɴ ᴏ ᴍ ⫷
-ˏ ✧ ˎ-
─━═━═࿃═━═━─
〉〉 R a n e 〈〈
─━═━═࿃═━═━─
-ˋ ✧ ˊ-
⫸ ᴘ ʀ ᴇ́ ɴ ᴏ ᴍ ⫷
-ˏ ✧ ˎ-
─━═━═࿃═━═━─
〉〉 A t l a s 〈〈
─━═━═࿃═━═━─
-ˋ ✧ ˊ-
⫸ s ᴇ x ᴇ ⫷
-ˏ ✧ ˎ-
─━═━═࿃═━═━─
〉〉 I n c o n n u 〈〈
─━═━═࿃═━═━─
-ˋ ✧ ˊ-
⫸ ᴀ̂ ɢ ᴇ ⫷
-ˏ ✧ ˎ-
─━═━═࿃═━═━─
〉〉 J e u n e a d u l t e 〈〈
─━═━═࿃═━═━─
-ˋ ✧ ˊ-
⫸ A M O U R ⫷
-ˏ ✧ ˎ-
─━═━═࿃═━═━─
〉〉 M e r c u r e 〈〈
─━═━═࿃═━═━─
E͢n͢d͢
. . . . .
. . .
.
Or not
《ᴺᴼᵂ ᴾᴸᴬᵞᴵᴺᴳ 》
╔═════════════╗
「F A N T A I S I E」
0̾.̾4̾3̾──●────────4̾.̾2̾0̾
↺ᴿᴱᴾᴱᴬᵀ ▉
╚═════════════╝
ᴠᴏʟᴜᴍᴇ ▮▮▮▮▮▯▯
┏━┅┅┄┄⟞〘· • ● • ·〙⟝┄┄┉┉━┓
T h e
m u s i c
s t o p p e d
┗━┅┅┄┄⟞〘· • ● • ·〙⟝┄┄┉┉━┛
.·:*¨༺ ༻¨*:·.
┊ ┊ ┊ ┊
┊ ┊ ☆ ┊ ┊
┊ ☆ ☆ ┊
★ ★
┝┈┈───╼⊳⊰ ✩ ⊱⊲╾───┈┈┥
☆̤̥̣ C h a p i t r e 1 ☆̤̥̣
┝┈┈───╼⊳⊰ ✩ ⊱⊲╾───┈┈┥
┝┈┈───╼⊳⊰ ✩ ⊱⊲╾───┈┈┥
◊ ◊ ◊
◊ ◊
◊
✩ O N E S S E K A N ✩
┝─╼⊳⊰ ✩ ⊱⊲╾─┥
┣━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━╕
┣━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━╛
╭──────────┄ 🌬꧂
╰─➛༉ ゚
────────────── ─ ─
┊ ┊ ┊ ┊ ┊ ┊
┊ ┊ ┊ ✫
┊ ┊ 🌪 ⋆
┊ ⊹
˚✩ ┊
˚✩
Dans le gouffre de mon sommeil où mes paupières vacillent,
Le soleil se lève sur les vies lumineuses qui se chevauchent,
Attiré vers l'endroit où le son solitaire d'une flûte s'élance,
L'arbre aux milles feuilles de pourpres me sourit avec élégance,
La voix chantante du torrent donne naissance à cette piste étincelante,
Aux formes rondes et fabuleuses d'une matinée éclatante,
Qui fait ses premiers pas à l'intérieure de ma mémoire fluide,
Qui finit par créer mes radieuses larmes solides,
*୨୧ ┈┈┈┈┈┈ S'envolant alors en fusion derrière les douces effluves d'Été...┈┈┈┈┈┈ ୨୧*
╭ ─┉─ • ─┉─ ╮
{Je peux enfin admirer}
╰ ─┉─¡! II !¡─┉─ ╯
*୨୧ ┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈ ୨୧*
Cette chose,
Qui virevolte,
Tel un oisillon s'efforçant à retrouver son nid,
Qui navigue,
Tel un avion en pleine turbulence voyant une piste inaccessible,
ׂׂૢ་༘࿐༘ Ce souffle égaré, ׂׂૢ་༘࿐༘
Qui effleure subitement ma peau.
Chaud et froid à la fois.
M'électrisant au simple contact.
Il trace la légère courbe de ma nuque, dessinant mon âme d'enfant, qui ont été forgées de ses rires, de ses pleurs et de ses caprices ;
Toutes ces choses parcourent désormais tout mon corps.
Mes yeux n'arrivent plus à se détacher des siens.
ꦼྲྀཷྱྲྱ ꧇ꦽꦂꦶ Ce sont ceux de Mercure, ꦼྲྀཷྱྲྱ ꧇ꦽꦂꦶ
Brillants alors de mille feux sous les merveilleux rayons d'un soleil de plomb,
Où nos ombres apprennent petit à petit à faire connaissance dans leur lourdeur pétrole,
Où des tâches de rousseurs apparaissent,
Puis, deviennent de vilains coups de soleil,
Où nos corps sont aussitôt entremêlés à cet air qui sème l'odeur d'un lointain rosier,
Où on se sent comme séquestré et condamné à finir dans ce paradis rosé,
Dans lequel le seul ordre est d'être attiré et enivré par les moindres détails,
┣━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━╕
┃R e g a r d e z donc, ┃
┃ Son visage s'approcher, se peaufiner, s'éclaircir au fil des secondes, ┃
╭◜◝ ͡ ◜◝╮ ╭◜◝ ͡ ◜◝ ╮ ╭◜◝ ͡ ◜◝╮ ╭◜◝ ͡ ◜◝ ╮
╰◟◞ ͜ ◟◞╯ ╰◟◞ ͜ ◟◞╯ ╰◟◞ ͜ ◟◞╯ ╰◟◞ ͜ ◟◞╯
┃°*★ Où il est possible d'entrevoir sur la surface de ce regard, apparemment plat, ┃
┃°*★ Des lignes s'entremêler, se croiser, se séparer, s'arrêter brusquement sur son iris. ┃
┃°*★ Elles forment comme des ruisseaux qui zigzaguent entre les coteaux, ┃
┃°*★ Comme des veines au travers d'une peau translucide.┃
┃°*★ Elles me font penser aux sillons d'un champ de blé, aux fins cheveux d'une bien-aimée,
┃°*★ Aux courbes d'une demoiselle ou à la douce mélodie d'une ritournelle.┃
┣━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━╛
Cependant,
Entre ces lignes arquées,
On peut déceler des traits de caractère bien distincts,
Tout d'abord,
On constate un regard fier de ses muscles,
Et tissus organiques à l'irrégularité si singulière.
Puis,
On admire un regard boisé de doux nuages à la noirceur ébène,
À l'intérieur barbe à papa,
Et à l'épaisseur semblable aux champignons parsemant les clairières.
Et enfin,
On rentre en contact avec ce regard,
Aux ailes amputées comme des virgules,
Qui chantonne qu'il n'aime pas les légumes,
Car il leur trouve trop de couleurs,
Qu'il n'aime pas les saisons,
Car il n'en voit pas l'intérêt,
Et qu'il n'aime pas l'école,
Car il n'y fait que s'ennuyer,
Un regard qui n'aime finalement pas grand chose,
Si ce n'est bricoler des machines dans son coin,
En dessinant à chaque coup des étincelles sur ma pupille,
﹌﹌﹌﹌﹌﹌﹌﹌
Des éclats dans l'obscurité qui me font penser à ces lucioles virevoltant dans ces voûtes nocturnes, s'illuminant vivement, vivant jusqu'à en mourir.
✾ ・。。・✾ ゜・。。・✾ ゜・。。・✾
✦•······················•✦•······················•✦
▰▱▰▱▰▱▰▱▰▱▰▱▰▱
▰▱▰▱▰▱▰▱▰▱▰▱▰▱
Hélas,
Cette lointaine clarté semble s'estomper sous la noirceur d'un feuillage qui m'encercle de plus en plus,
Et d'une sensation d'étouffement qui semble m'envahir.
Autour de moi, le temps semble à l'arrêt.
Les battements de mon cœur, au sang violet semblable au fruit exotique d'un mal être, résonnent telles d'insupportables détonations dans mes tympans et cette odeur méphitique de chaleur s'empare de mon esprit.
J'inspire longuement et laisse les picotements sous ma peau faiblir, jusqu'à s'évanouir vers de nouveaux horizons.
▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
ೖ୭ ◌ ◌ ◌ Voy᥆ag᥆e ᬊ ⃟ ཹ։
⌣⌣⌣⌣⌣⌣⌣⌣⌣⌣⌣⌣
Vacances, liberté, insouciance,
Brise chaude et humide,
Rires d'enfants et chants des cigales.
On emprunte un chemin d'oliviers,
S'ensuit une course folle entre les rochers écaillés et les branches vernis d'Été.
Notre idylle arrive auprès d'une ville dévorée par les étendues marines, tel un collier de perles sur les parures de l'abysse.
Nos souffles s'imbibent de couleurs pastelles et nos paroles s'adossent au muret aux fissures blanches.
On se balade entre les murs décrépis des magasins, jusqu'à atterrir sur le sublime visage du rivage.
Nos pieds nus et blancs autrefois sur le bitume, se transforment en des rochers moulus par l'écume,
Et marche sur l'eau bouillante à la recherche d'un monde nouveau;
D'un soleil pur, d'une peau asphalte sur laquelle les rayons viendront l'embrasser,
On sort de l'eau et on se hâte aux quatre murs d'un café. Un siphon interminable stimulé par la cuillère à café, qui m'offre un regard aussi vide que cette noirceur miroitée. Pourtant, je me sens happé et capturé par les lointains parfums des beaux pins; et les couleurs redeviennent aussitôt vivaces,
On part.
On admire les visages familiers du quartier,
Ils traversent la ville à la manière d'un naufragé, tous des prisonniers de ces rues symétriques, composées de gravier aride, de rires gavés de vin et de corps grillés. Puis, une fenêtre ouverte, un vinyle tournille sur le tourne-disque de l'antiquaire.
Et les pas se rythment sur la mélodie des vieux poèmes,
▁╭▅▆▇□□█▇▆▅▄▃▂▁(╳)█╮
╰═▃__▁▁▁▁▁∠════▔▔▔
╙O ╙O
Le soleil pèle telle une orange et les copeaux nuageux s'échouent sur le ciel qui était autrefois bleu.
Soudain.
Tambours et accordéons.
Faubourg et orphéons.
Et dans la discorde, j'essaye de suivre le rythme des talons. Nous marchons, dansons, côte à côte, pour avoir un semblant de conversation. Maintenant, descente entre les obscures allées et l'aigreur des ombres,
Où se dressent, nonchalant, ces sombres phares de regards et cet amour du silence, loin du boucan. Et j'attends encore et encore ses élans de timidité, afin d'admirer le pivoine de ses joues qui teinte chacun de mes sourires doucereux, couleur melon.
Ô sentiments, dans ce dédale labyrinthique, aux mille voies vers l'unique toi, aux mille odeurs vers les volcaniques nasaux, et aux milles vues vers l'Onessekan chaud,
Qui m'enivrent !
M'enferment dans une sensation que je ne connais guère, à la fois triste et heureuse, douce et amère,
Comme un bain un peu trop chaud ou un baiser un peu trop rapide,
Une eau que j'ai finalement envie d'étreindre et d'éclabousser,
Comme le corps de Mercure où tout à coup, tout implose,
Avec son sourire aux tracés d'un parapluie de cristal qui atrophie, acère et rétracte de plus en plus les rivières diamants de mon cœur,
Tandis qu'une intense brûlure se faufile entre mes poumons, éblouissant les profondeurs abyssales de mon âme, telle une torche aidant et ne permettant pas aux Hommes de se perdre dans les entrailles de leur terre mère.
Et au même instant, un goût acide, nue, salie et brûlant de fièvre me déchire, et me fait à peine ressentir la simple douceur de la nature pure et mouillée par les effilés temps passés,
Où on entendrait presque au sein de mon être un grand hurlement,
Écorchant à son passage les imposant nuages,
Pleurant en harmonie avec les lointains éclairs de mon encéphale ;
Et je ressens, d'un coup, toutes ces perles de sueur, coulant tout le long de ma gorge crispée, ne faisant qu'un avec mes anciennes larmes salées, avalées goulûment, à l'entrée de ma bouche;
Et de suite, la salive afflue, jaillit, recouvre ma langue enfouie, se mélangeant aussitôt avec un fouillis désordonné, aussi torsadé que de vieilles ronces ; m'envoûtant, m'aspirant dans des profondeurs que nul ne peut s'attendre à côtoyer un jour.
Et c'est ainsi que ses abondants cheveux s'effondrent en cascade contre mon front,
Afin que nos lèvres se massent enfin, dans un silence de mort, dissolues en une seule entité dont le dessein est d'être heureux.
Et sans attendre, sur le sable fin, proche des baisers de la mer,
J'entends sa voix enrouée d'amour,
Résonner à travers la vallée solitaire de mes lèvres à nouveau refermées,
Un bûcher s'allume,
Et la fumée boisée en dégage de l'humidité sur nos peaux porcelaines, telle une légère touche de plumes, semblable à de la soie qui s'enroulerait autour de nos doigts;
Une bague de flamme, une aurore radieuse, une lueur d'espoir.
Et tout à coup,
Nos corps se sculptent, dans la sueur, la ferveur, la persévérance et l'acharnement;
De chocs rythmés, de coups délivrés sur des os nus et bouillonnants, faisant courber l'échine;
Formant alors à deux, une chrysalide, où on ne pourrait plus jamais avoir peur du vide.
Où à l'intérieur, un battement de cil deviendrait aussitôt un battement d'aile,
Repoussant, encore et encore, la brume de nos doutes et de nos craintes.
╱╳╲╱╳╲╱╳╲╱╳╲╱╳╲╱╳╲╱╳╲
Survolant par la suite, lacs et montagnes,
Étangs et vallées, nuages et bois,
╱╳╲╱╳╲╱╳╲╱╳╲╱╳╲╱╳╲╱╳╲
Jusqu'à atterrir par épuisement sur le corps de l'autre au crépuscule,
Un corps cette fois-ci orné de murs crépis, de pauvres toits, de ponts, d'un chemin de halage,
Et de ce moulin qui fait sa croix tout le long de son ventre,
Hélas,
Les appentis et les maisons s'échouent brutalement sur mes paupières,
──▒▒▒▒▒────▄████▄──────▒─▄▒─▄▒──███▄█▀───▒▒─▐████──█──█───▒▒▒▒▒▒▒──█████▄──────████▀─────
Et l'encre de mes pupilles se met à fuser sur les habitations et les quelques lumières perlant encore,
Tels des cheveux corbeaux titillant ma peau sensible,
La lune contemple le village dans le blanc de ses yeux,
Illuminant à son passage les ombres d'un soir comme des projecteurs mettant en scène deux artistes,
Deux artistes habillés par ce vent frais, chargé d'électricité,
Comme si la nature toute entière savait déjà ce qui allait se passer et en frémissait déjà d'impatience.
Un beau spectacle qui sert de nid,
Et dont j'en dépose aveuglément sur ses lèvres et son corps, une multitude de baisers,
Tel un poète qui coucherait ses mots sur du papier,
Les seuls témoins sont les lampadaires, alignées comme des fourmis, s'allumant telles d'infinies bougies attendant leurs derniers souffles.
Le temps défile. 365 jours, une année, d'innombrables heures, de minutes et de secondes.
Et je me rends compte qu'aux aurores de notre vie, un grain de folie peut passer aussi vite qu'une étoile filante;
✧ *
✧ * °. •. . ° •. ✧ . ✦ •. . ✧
✦ °. . . ✧ . • °. °
°. •. . ° •. ✧ . ✦ •. . ✧
. • ✦ * .
. •. ✦. °. •
✧ *
Alors, dans ce cas,
Pourquoi perdons-nous notre temps à écrire les rêves des autres,
Quant on peut tout simplement écrire sa propre histoire ?
Atlas... tu sais très bien que c'est dangereux, et que de toute façon, si on le fait, on va uniquement sculpter des problèmes à la hauteur de notre bêtise et des solutions à la hauteur d'une intelligence que nous n'avons pas.
Me répond-t-elle,
En lâchant son souffle zéphire,
Qui fait flotter mes pensées remplies de frustrations comme un majestueux navire.
Peu importe tant qu'on essaie ! Car pour être franc, je veux découvrir ce monde comme on découvrirait une bonne personne avec simplicité. Je veux prendre ce risque, saisir cette liberté car c'est le premier état d'esprit face à l'éternité. Je veux accomplir mon existence en faisant de ce voyage, une aventure sans regrets que l'on pourrait inscrire dans un carnet, où à l'intérieur, je souhaiterai juste que ces 60 secondes à tes cotés supportent définitivement nos 70 prochaines années.
Lui dis-je,
En perçant une dernière fois le voile de son visage,
Comme un regard d'amour que la pudeur ombrage.
Attends, tu sais que j'ai faillie me faire avoir par ton charabia, grand fou.
Grand fou ? Je prends ça pour un compliment.
Réponse prévisible de ta part, comme quoi, je te connais par cœur depuis le temps.
Dis donc, comme si tu savais tout.
Alors, dans ce cas... apprends moi tout.
La bouche de Mercure se rapproche mais ma main la muselle aussitôt.
Sauf que je n'embrasse pas des lèvres qui ne me suivront pas.
Fracassant. Détonant, mes derniers mots embrasent son âme endolorie.
Insolente. Dédaigneuse, une vérité cogne inlassablement sur les parois de son cœur. Cette étincelle de clairvoyance, ces escarbilles foisonnantes, dont elle s'est toujours empressée de les éteindre car calfeutrés au plus profond de son être.
On peut voir le visage d'une enfant à la voix fluette et cristalline, qui hurle son désespoir,
En criblant elle-même son cœur d'innombrable lame tranchante et lapidaire,
Fauchant elle-même toutes les attaches qui la maintiennent encore debout,
Comme un amour faible, prêt à s'effondrer à tout instant sur un sol crasseux, tel un ange qui tombe de ces cieux.
Comme une relation qui s'écroule, qui perd la vie, et dont j'en porte les os et cette milliseconde qui oppose l'avant à l'après.
┊ ┊ ┊ ┊ .✫ ° ┊ ⊹ ┊ ┊
┊ ⊹ °┊ ☪ ⋆ ┊
Si c'est ainsi, je pars... et tout à l'heure, quand la pluie viendra, je danserais.
Dit-elle.
Danser ? Pourquoi faire ?
Afin que mes larmes s'envolent au loin avec le chagrin du ciel. Tout simplement.
Des mots. Une culpabilité. Un soupir.
Des pupilles aqueuses. Un cristallin oasis. Un amour mirage.
Un soir grisâtre. Un doux orage d'été. Et deux âmes se perdent dans les sentiers battus, picotés par les blés, fouler par l'herbe menue. Et la fraîcheur du vent caresse cet amour qui est à nue.
Seul, suis-je.
Je cours. Je regarde le ciel et les nuages défilent, se touchent et ne forment plus que des lignes droites, aveuglantes, perçant le ciel sombre, brumeux et fantomatique de mon esprit.
Un vide. Une résonance. D'imperceptibles chuchotements et une communion de mes sentiments. Un brusque affolement. Et je constate des pans entiers de souvenirs et d'heures révolues. De lèvres coulées rougeâtres, un vil élixir. D'une relation fine, constituée d'épines, de cendres froides et d'airain fondu. De soieries et de parfums légers aux frôlements des corps. Ô soirs passés d'été, dont ma haine et mes remords en espèrent maintenant l'hiver.
✦ ˚ · .
✧· •.
*
˚ · . ·
•. ✶
· •.
Je rentre enfin chez moi. J'actionne l'interrupteur. Se dessine un grand salon, du bois vernis, une immense verrière et des moulures au plafond. J'erre de salle en salle.
Mon corps s'embellit d'une colère viscérale qui picote mon front gluant et froid.
Je pénètre dans ma chambre et je m'assis sur le fauteuil du balcon.
Je suis paralysé,
Mes yeux ne clignent plus, comme si le décor pouvait disparaître à tout moment.
Je tiens les accoudoirs et mes doigts se transforment en d'indémêlable ressorts qui ne peuvent se briser, comme mon cœur d'acier, d'une solitude si belle et d'une volupté si frêle. Et je les vois enfin, ces millions d'étoiles qui brillent de mille feux; comme une palette d'éclats et d'états d'âmes éternellement relier à ces cieux. Un amour impossible, si incompréhensible. Ô donc, jeunesse écourtée, qui perd sa douce liberté.
Je t'aimais paradoxalement... tel un blizzard d'été.
Tic... poc, pic.
J'ignore la pluie mais elle est toujours là.
Les premiers allumoirs scintillent dans le déluge,
J'entends doux désespoir des petits éclairs, cris naturels envers l'Humanité toute entière,
D'une brillance, d'une chevelure dorée, assurément fille des coussins grisâtre.
Les larmes célestes, si salées, si fruitées frappant de colère et d'amertume contre les carreaux paisibles des petites maisonnettes,
Ô torrent destructeur de non-dits,
Averse et trompette du ciel, farouchement noir, fulminant contre ma peau, avec un temps qui me murmure finalement d'aller au chaud;
Et aussitôt, les plissements des draps s'agitent comme ces fins rideaux blancs flottant dans l'air battant de la nuit,
Le bruit du matelas sale et abîmé s'étend avec ampleur au travers des quatre murs de ma vielle chambre, teinte ambre.
Tandis qu'à travers l'ouverture béante du balcon, je sens toujours l'odeur d'un monde bruyant et endormi,
Celle d'une senteur constituée de chamallow grillé, d'essence et de pluie.
Et mon regard au mille et un reflet,
Se morfond lentement face à l'avoisinant lampe de chevet,
Me dissolvant alors sous cette lumière,
Face à un avenir éphémère,
En attendant une aube amère,
Ou peut-être, la vague d'une nouvelle ère.
Et;
...
* Clic *
...
La lumière s'éteint en même temps que mon esprit,
Et c'est à partir d'ici,
Que mes étoiles ont eues l'espoir de voir le jour chaque nuit.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top