Bras croisés, visage froncé, Lorenzo se tenait debout, au bout l'embrasure de sa porte, joli pull noir sur le torse et une culotte aussi sombre que son pull qui recouvre sa partie basse.

A peine descendue de la belle voiture qui nous accompagnait, le ton ferme de sa voix se faisait entendre jusqu'à nous.

- Vous en avez mis du temps. Dit-il en fixant la belle rolex à son bras.

Sa voix n'avait rien de doux, plutôt quelque chose d'autoritaire. Je baissais instinctivement ma tête, de peur de rencontrer son regard meurtrier qui était à présent sur moi.

- Lorenzo...essaya de parler Clara, mais rapidement coupé dans son élan.

- Va immédiatement dans ta chambre Clara. J'ai à m'entretenir avec Miss Syn.

Le climat était tendu, Clara qui serrait ma main, ne voulant pas m'abandonner et partir. Mais le ton de son frère était très clair et menaçant.

- Je...je...

- C'est un ordre Clara. Rajoute t-il

Cette voix, son ton était plus que glacial, me faisant frissonner jusqu'à l'échine.

Dans une discrétion totale, j'approchais ma tête prudemment de Clara pour l'encourager à s'en aller. Plus elle résistais plus le ton de son frère augmentait.

Sans ajouter un mot, ses yeux défigurant Lorenzo, elle courait dans cette immense demeure qui est à son frère.

***

Je n'eus pas le courage de lever mes yeux vers monsieur Esposito ou de prononcer une parole.

Remplie de peur, d'inquiétude, de frisson, ma bouche n'arrivait pas à prononcer un quelconque mot.

Qu'une seule prière me venait en tête : que le sol puisse s'ouvrir et m'engloutir et que je puisse disparaître d'ici.

- Suivez moi Miss Syn.

Sans rien ajouter après, Lorenzo se tourne vers l'intérieur, me laissant dans une confusion totale.

Je m'empressais de suivre ses pas, ne voulant pas me perdre dans ce grand manoir.

Sans m'en apercevoir, mon corps se retrouve dans une pièce isolée des autres, peinte en gris, et moins éclairée que les précédentes pièces d'où nous venons.

Un calme apaisant régnait dans cette pièce inconnue, rien que le bruit de nos respirations qui s'entendaient.

Par sa main, Lorenzo m'indiquait où me mettre et évidemment qu'il s'agit du siège face à lui.

Dans ma tête, plusieurs idées se bousculent.

Que vais-je lui dire?

Excusez-moi Monsieur Esposito pour ce retard. Clara semblait s'amuser et je ne voulais pas l'embêter...

Non trop imparfait pour que cela puisse être réel.

En fait j'ai rencontré un collègue qui m'a proposé un verre et je n'ai pas vu le temps passé...

Non la faute me reviendra.

Mais que vais-je bien pouvoir dire.?

- Je sais que qu'il est difficile pour vous de gérer Clara...son fort caractère n'est pas facile à apprivoiser et je ne peux pas vous en vouloir pour ça ... Mais je demande juste votre aide pour la sécurité.

Ses yeux se posent délicatement sur moi, attendrissant l'atmosphère qui était autrefois tendue.

- Mons...

- Je ne peux pas laisser ma sœur sous la responsabilité de n'importe qui et si je vous ai confié cette tâche, soupire-t-il. C'est bien parce que je vous fait entièrement confiance sur ce domaine. Elle est précieuse à mes yeux et je dois veiller sur sa sécurité.

Il ne me laisse pas le temps de prononcer un quelconque mot, avant de me tendre un verre :

- Du whisky ?

Je ne m'attendais visiblement pas à ce changement, mais j'accepte volontiers sans y réfléchir deux fois.

Ce qui risque de m'être fatal.

Trois verres de Whisky déjà dans mon estomac que je m'apprête à encaisser le quatrième.

Ma vision peu à peu floue, des rires s'échappent de ma bouche involontairement. Mes idées à présent moins claires et nettes, je n'arrive pas à contenir cette joie inconnue qui est en moi.

Lorenzo qui est à son énièmes verres, me fixe sans gêne, un sourire séducteur se dessinant peu à peu sur ses lèvres.

Avec des documents en main, il s'approche dangereusement de moi. L'atmosphère, maintenant remplie de luxure devient suffocante.

Plaçant ses documents devant mon champ de vision, il s'approche délicatement de mon oreille droit pour me chuchoter:

- Vous devriez jeter un coup d'œil à ces documents.

Ma respiration qui était calme, semble s'être accélérée par son imposante corpulence qui me fait se l'ombre.

- Oui... Ma voix semble comme un gémissement et sans m'en rendre compte, mes bras sont désormais attachés autour de son cou.

Je me laisse en porter dans l'ivresse de son parfum, oubliant nos statuts.

Ses mains, posées sur mes hanches, me soulèvent sans effort et me posent délicatement sur le bureau.

- Votre courage m'ébahi...

Sans lui laisser le temps de continuer sa phrase, je capture ses lèvres entre les miennes.

Notre baiser inoffensif au départ, devient peu à peu sauvage.
Ses mains parcourent en douceur mon corps recouvert.

Sans vouloir attendre, il ouvre la fermeture éclaire de ma robe, qui se glisse sous mes jambes pour se retrouver au sol.

Devant lui, il ne me reste que mes sous vêtements pour me recouvrir le corps.

Mon visage rougit d'embarras, d'excitation, de luxure et d'envie, je me sens timide qu'avant.

Sans rien ajouter, il dégrafe le fin tissu qui recouvrait ma poitrine.
Le vent aussi violent qu'il soit, frappe mes seins, faisant encore plus durcir mes tétons.

Une douce chaleur recouvre mon sein gauche, et une main malaxe le droit.
Sa bouche caresse mon téton endurci comme un expert.

Je laisse échapper un gémissement quand sa main malaxe le sein droit en le martyrisant.

Mes jambes, enroulées autour de son corps, gigotent sans répit.

- Je sens qu'une autre partie a besoin de moi. Dit-il amusé par ma réaction.

Ses mains laissant finalement mes seins devenus rouges, pour s'attaquer à ma culotte.

Écartant amplement mes jambes pour lui, je sens une de ses mains caresser le fin tissu.

- Tu es toute mouillée... Grogne-t-il.

Je le sens et je le sais, je suis mouillée rien que par son touché.

- Je ne peux que l'être...tu me mets dans tous mes états. Souffle-je

Sa main caresse mon intimité à travers le fin tissu qui la recouvre. Je me sens de plus en plus excitée.

- Lorenzo...

Mes gémissements l'encouragent, à aller plus loin, qu'il déchire ma culotte sans plus attendre .

Son souffle se bloque dans sa gorge à la vue de ma nudité.
Mon intimité, à la découverte de ses yeux, ruisselle de liquide.

Un sourire d'approbation se dessine à travers ses lèvres charnues, laissant sa main droite venir à la rencontre de mon intimité.

Il joue avec moi, comme un enfant jouant avec son jouet préféré. Mes gémissements deviennent plus forts en sentant sa main.

Écartant d'avantage les jambes, la tête dans le nuages, je m'abandonne à ses mains qui me touchent, me caressent, m'excitent.

Une vague de chaleur se répand sous mon bas centre à l'entrée de ses doigts qui bougent parfaitement en moi.

Ses mouvements sont rapides, me précipitant au bord d'un orgasme ravageur.

Mes jambes se referment autour de ses mains, l'encourageant à pousser plus loin.

Sortant de moi, il conduit une de ses mains remplie de mes liquides vers ses lèvres, pour la lécher.

Mes joues rougissent en voyant son geste.

- Tu es absolument délicieuse.

Il ne perd pas de temps pour se retrouver nu devant moi, me laissant admirer son magnifique corps sculpté comme un dieu grec.

D'un geste rapide, il enfile un condom, poussant par ses puissantes mains mes jambes à se réouvrir pour le laisser entrer.

- Lo...

Ma voix devenue aiguë, en le sentant en moi.

-Oh Ciel...

Son membre épais, puissant me perce l'intimité. Je le sens bouger en moi avec rapidité.

Ses yeux noirs sont posés sur moi, sur mon corps nu, sur mes seins qui bougent à chaque coup.

Il écarte mes jambes à chaque coup, pour le laisser glisser, je me perds dans la luxure qui nous anime.

J'oublie nos rangs. J'oublie que je suis son employée et lui mon patron. J'oublie que je ne devrais pas faire continuer, mais ma raison s'est enfuie avec l'alcool que j'ai ingurgité plus tôt.

Ses coups ne manquent pas d'atteindre mon plein de plaisir, me poussant à gémir à chaque fois.

Ses mains se déplacent longtemps vers mes seins, qu'il n'hésite pas à malaxer en me pénétrant sauvagement.

Nos respirations sont rapides, nos raisons emportées par le plaisir, que nous n'entendons pas les pas se dirigeant vers cette pièce.

- Lorenzo... tu es là ?

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Hello hello tout le monde, c'est encore moi votre petite Melia.

Ça fait une éternité depuis la dernière mise à jour d'un chapitre d'El Malefico, et je plaide entièrement coupable pour cela.

Bien que difficile, je suis (temporairement) de retour pour vivre avec vous les aventures de Lorenzo et sa troupe.

J'espère que vous allez aimer ce nouveau chapitre.

A très bientôt pour un nouveau chapitre 😘
Melia