12. Take the cake
Hello peaple !
J'avais juste une petite heure avant qu'une pote débarque, donc plutôt que commencer un chap de LS ou d'en corriger d'autres - pas envie, là - je me suis dit qu'un petit chapitre d'El' serait pas mal !
Pour ceux qui me connaissent bien, je me demandais ce que vous pensiez du style d'écriture, avec le changement de personnalité ? Je suis pas franchement habituée, alors je sais pas trop si je gère. J'ai pas envie de préciser qui parle à chaque fois, je trouve ça nul : pis si j'écris vraiment bien, vous devriez toujours vite comprendre qui est l'orateur du chapitre.
Brefouille ! Je vous souhaite une bonne lecture !
Je voulais surement vous dire un truc, mais j'ai oublié quoi, ahaha !
Toujours est-il que El' a du chien participe à un concours, intitulé "Concours de l'été 2017". C'est la première fois que je fais un concours.
Mais surement la dernière, parce que c'est bien chiant ! XD Ah, et aussi, je participe au concours de "NEVER" sur FYCTIA ! Et ce serait FRANCHEMENT super cool que vous alliez me motiver là-bas en votant pour moi, histoire de donner à d'autres envie de me lire, ça vous dit ? :)
Voici le lien : http://www.fyctia.com/pages/83285
Merci pour tout ceux qui prendrons la peine de le faire, je vous aime <3
[ NB : la photo ne représente pas notre p'tit Elijah, ok ? ;p ]
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Le flot de musique se modifie dans en solo de batterie avant que la voix ne surgisse et vienne s'ajouter au concerto des instruments. Elle part super haut, s'approche d'un aiguë presque féminin sans faiblir avant de terminer sa phrase comme si de rien n'était.
Putain ce que je suis bon. Cette chanson est clairement l'une de mes préférés.
Je baisse les yeux sur Patch et ce simple mouvement attire son attention sur mon visage. Je lui souris. J'ai lu quelque part que les chiens reconnaissent souvent mieux notre langage corporel que celui de leur propre congénère.
Alors, je lui fais un grand sourire.
- Putain, tu m'as manqué, lui dis-je en lui caressant la tête avant de repartir d'un bon trot sans qu'elle s'éloigne de plus de quelques pas.
La villa qu'à choisie Stan est tout de même bien, parce que le coin résidentiel est super tranquille, et les gens ici sont trop occupés - et surement trop pété de thunes - pour traîner dans les parages. Faire mon footing dans les allées verdoyantes avec juste quelques rares voitures pour me saouler, c'est le pied.
Ce matin, je me suis levé trop tard pour vraiment considérer avoir le temps de faire plus qu'un simple échauffement, mais je peux juste pas commencer une journée sans courir un peu ; sinon, je suis de sale humeur. Je veux dire : encore plus que d'habitude.
Sauf que dois encore me laver avant le départ. J'aime pas débuter une journée trop tôt, sauf que depuis que je suis sur Paris, le contraire me paraît presque impossible.
Quand j'en aurai vraiment ras le cul, je le dirais à Stan. Pour le moment, maintenant que j'ai de nouveau Patch à mes côtés, je veux bien faire un ou deux sacrifices.
Je pousse le portail menant à notre palace qui se déverrouille à peine ai-je posé la main dessus et retire les écouteurs de mes oreilles.
J'entre ensuite dans la baraque de rêve sur laquelle j'ai flashé dés mon arrivée. C'est pas trop mon truc, en général, mais le coin me plaît vraiment et je saturais des hôtels de luxe. Même si ça reste parfois sympas, je dis pas le contraire.
J'ai pas le temps d'arriver dans la grande pièce du rez-de-chaussé que déjà les regards de mes potes sont braqués sur moi.
Y en a pas un qui est prêt, putain. Tous des branleurs, pas un pour rattraper l'autre.
Je fais claquer ma langue sur mon palais mais j'ai pas le temps de l'ouvrir que Stan me devance, adossé au plan de travail de la cuisine :
- Maintenant qu'il est là, filez tous vous préparer. On part dans trente minutes. Oh et Nico, ce que tu portes, c'est pas un short : fais moi le plaisir de le troquer contre un truc plus...
- ... Moins je me la touche ? ricane Will en intervenant.
Stan hoche la tête.
- Aller, débarrassez le plancher.
Tout le monde semble hésiter à l'écouter, et pendant qu'ils me dévisagent, moi je ne quitte pas des yeux la souris que je viens d'apercevoir perché sur mon tabouret. Elle me regarde de ses grands yeux enrobés par des cils si longs qu'ils semblent faux. Ses yeux gris me tuent. Quelle fille peut afficher des iris si clairs avec des cheveux naturels si sombres ? Parce que naturels, c'est certain qu'ils le sont.
Je finis par me détourner et grimpe les escaliers. J'avais zappé qu'elle venait ce matin. Maintenant que j'ai récupéré Patch, sa présence me paraît presque incongru.
Je m'arrête finalement en haut des marches et me retourne en regardant la tâche par terre qui mâchouille un jouet de ma chienne. Cette dernière vient justement de s'en approcher et les deux filles se reniflent maintenant le museau.
Je montre la chienne rousse du doigt.
- Qu'est-ce qu'elle fait là ? demandé-je à la fille.
Elle affiche un air surpris en regardant l'animal.
- C'est pas chienne. Je n'allais pas la laisser chez moi toute la journée sans savoir quand je rentrais.
Je plisse yeux.
- Elle a rien à foutre ici.
La fille croise les bras sur sa poitrine alors que mes gars nous fixent, visiblement ravie de l'échange. La nana me regarde si durement que j'essaie de me rappeler pendant une seconde qui elle est. Aucune fille ne m'a jamais jeté un tel coup d'œil, exception faite de ma mère.
- Hors de question, répond-t-elle du tac au tac. C'est moi et ma chienne, ou aucune de nous deux. Tu devrais comprendre, non ?
Sa phrase anglaise a quelques ratés sur la fin. Quand il s'agit de conjugué, elle a pas l'air super agile. Je trouve pas ça déplaisant.
Merde alors, les petites françaises, c'est vraiment mon délire finalement. Sauf celle-ci. Elle me fatigue déjà à me tenir tête. Bordel. Et en plus, elle a raison. Je regarde Stan.
- Ok, je me passe de tes services, balancé-je en poursuivant mon chemin.
Hors de question de me faire emmerder par une minette, encore moins chez moi et devant mes potes. Sauf qu'un mouvement attire de nouveau mon attention sur elle. Patch est entrain de lui faire la fête, comme jamais elle ne l'a fait à qui que ce soit d'autre que moi. Et va-y que je te léchouille les mains, les pieds, les mollets... et va-y que je te renifle l'oreille.
La nana a l'air aux anges, au point qu'elle se moque royalement de moi. En fait, elle a même l'air d'en avoir rien à foutre de ma déclaration : y en a plus que pour ma chienne à qui elle parle en roucoulant dans sa langue natale, ajoutant des mots anglais du style "good girl".
- Y a pas à dire, elles se kiffent, me fait remarquer Nico, à deux marches derrières moi.
En fait, à part Sean qui a disparu à l'étage, les deux autres sont restés à mes côtés, fixant comme moi celle qui met déjà le boxon dans ma vie et ignore mon autorité. Stan me regarde aussi, attendant sagement ma décision.
Putain, mais comment je peux la renvoyer après avoir vu l'effet que ça fait sur Patch ? Faudrait être un parfait égoïste.
Et je suis un parfait égoïste.
Sauf...
Ben, sauf quand il s'agit de ma chienne.
Je pousse un gros soupir, hausse les épaules et monte à l'étage.
- Occupes toi de ma chienne.
Stan a compris le message, je suppose. Je l'entends déjà parler en Français à la nouvelle.
- Tu cèdes déjà, ça commence bien, se marre Will.
Ouais, c'est clair.
- Va te préparer, lui répliqué-je en me détournant pour rejoindre ma chambre.
- Hé, je suis autorisé à me la faire ? cri-il encore dans mon dos.
Mais qu'est-ce que ça peut me foutre ? J'agite la main. Il fait ce qu'il veut. Je suis pas son père à cette fille.
Dont j'ai déjà oublié le nom, en passant.
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