Chapitre 4

Le mardi et le mercredi matin passent trop vite, sans que je m'en rende vraiment compte. Je suis surtout focalisée sur le mercredi après-midi. Je vais passer quelques heures, seule avec Quinn Ravens. Une créature surnaturelle qui m'intrigue plus qu'elle ne le devrait. Je ne devrais pas la trouver belle. Et je me sens nerveuse alors qu'elle ne devrait plus tarder. Je tourne en rond dans la maison qui m'appartient désormais. J'entends une voiture remonter l'allée, les pneus crisser sur le gravier, le moteur se couper et enfin une portière s'ouvrir puis se fermer. Les pas de Quinn sont presque imperceptibles. Un humain ne l'aurait certainement pas entendu gravir les quelques marches qu'il y a devant la porte. Mais moi oui, grâce au peu de reste que j'ai de mes anciens pouvoirs. J'ouvre alors la porte d'entrée avant qu'elle n'ait pu sonner. Je sais que les deux familles cherchent à savoir ce que je suis et ils sont déjà sûrs que je ne suis pas humaine. Alors, ce n'est pas très grave si je sème quelques indices par ci, par là. La main de Quinn retombe alors qu'elle me dévisage, surprise.

— Entre.

Je m'écarte et elle rentre en détaillant la grande pièce qui me sert de salon, salle à manger. Puis, son regard s'arrête sur le piano à gauche mais revient rapidement se poser sur moi. Je lui fais signe de me suivre vers la grande table en verre. J'y ai posé des livres sur le diabète et mon ordinateur. Elle s'assoit et pose son sac sur la table. Elle semble mal l'aise alors que je m'assois en face d'elle et je dois dire que je suis dans le même état. Plusieurs minutes passent sans qu'une de nous prenne la parole. Nous avons l'air de deux idiotes. Je me trouve désespérante et me dis qu'en fait, travailler avec n'importe quel humain aurait été plus facile même si je n'aurais pas apprécié. Je me racle la gorge.

— Et si on commençait, sinon on n'y arrivera jamais.

Elle me regarde quelques secondes avant de prendre un livre, une feuille et un stylo, pour commencer les recherches. Je sens que cette après-midi va être longue.


Nous sommes toutes deux concentrées et plongées dans nos lectures quand le ventre de Quinn émet un bruit qui me fait sursauter. Celle-ci esquisse un sourire face à ma réaction.

— On fait une pause ? lui demandé-je.

Elle pose son stylo et me regarde.

— Oui, ça serait cool.

Je me lève et lui demande de me suivre. Je la conduis dans la cuisine.

— J'en ai conclu que tu avais faim, lui je souris.

Je ne sais pas pourquoi je me montre si ouverte avec elle alors qu'il y a encore quelques jours, elle me fixait avec hostilité. Je trouve des cookies dans un des placards. Il faudra que je pense à aller refaire des courses mais je n'ai aucune envie de recroiser cet Antoine. Et puis je pourrais aussi voir d'autres membres des familles Raves et Forget comme les deux mères. Je lui demande ce qu'elle veut boire et je lui tends une canette de soda alors que je prends du lait. Comme tout à l'heure, plusieurs minutes passent en silence avant que ce ne soit elle, cette fois, qui le rompe.

— Alors tu vis seule ? me demande-t-elle.

— Oui, je lui réponds simplement en me rappelant lui avoir déjà dit.

— Tu n'as pas de famille ?

Je fronce les sourcils. Pourquoi me pose-t-elle cette question ? Pourquoi cela l'intéresse-t-il ? Elle veut sûrement des informations qu'elle pourra rapporter à sa famille.

— Pourquoi ?

Ma voix est moins douce, plus sèche et c'est au tour de Quinn de froncer les sourcils. Elle hausse alors les épaules en me répondant.

— Comme ça, on va travailler un mois ensemble alors...

Je laisse échapper un rire.

— Tu ne mens pas très bien.

Enfin, certainement que si parce que les humains l'auraient cru. Mais moi, c'est une autre histoire. J'ai appris à détecter beaucoup de choses quand j'étais plus jeune alors elle ne peut pas m'embobiner moi.

— Tu veux juste des infos parce que ta famille et toi voulez savoir ce que je suis, je reprends.

— Et tu es ? tente-t-elle.

J'esquisse un sourire et change alors de sujet pour lui montrer que je ne suis pas prête un cracher le morceau.

— Alors, c'est quand que Thala me remerciera ?

— Jamais, rit-elle. Tu peux toujours mourir, même si tu la torturais, jamais le mot « merci » ne sortirait de sa bouche.

Je ris alors avec elle et me surprends à aimer ça.



Le reste de la semaine a été plutôt calme et je dois avouer que ces heures passées avec Quinn ont égayé cette semaine. Depuis, je surprends son regard sur moi, plus souvent qu'avant, et il est beaucoup plus doux.
Nous sommes donc vendredi et le cours de sport se termine. Je m'apprête à sortir du gymnase quand j'entends quelqu'un m'appeler. Je me retourne et suis surprise en voyant Kaleb. Je lui lance un regard interrogateur. Que me veut-il ? Je n'ai rien raconté par rapport à ce qui s'est passé la semaine dernière. Alors que peut-il bien me vouloir ? Il se racle la gorge, mal à l'aise. Je vais commencer à croire que je mets tout le monde dans cet état, Quinn mercredi et maintenant lui. En même temps, il a raison de ne pas être à l'aise et même être méfiant. Et puis, je suis moi-même troublée par Kaleb qui est quelqu'un d'impressionnant et de déstabilisant avec son regard translucide.

— Je voulais juste te remercier pour vendredi dernier.

— Tu m'as déjà remercié, lui dis-je en me remémorant son merci murmuré.

Il me regarde quelques secondes, un peu moins mal à l'aise.

— Je voulais le faire plus formellement.

Je lui souris et notre échange s'arrête là. Il s'apprête à se détourner mais je l'interpelle.

— Mais Kaleb, faîtes plus attention, je lui demande. 

Il acquiesce, silencieux.


— J'espère que vous avez tous commencé vos exposés et que sinon, vous ne traînerez pas longtemps puisqu'il ne vous reste que trois semaines pour faire ce dossier.

J'intercepte le regard de Quinn et lui sourit en repensant à mercredi. J'ai découvert une autre Quinn et cela m'a plu alors que ça ne devrait pas. Son contact devrait me rebuter et pourtant, j'aime être avec elle. Est-ce seulement parce que je ne sais pas ce qu'elle est ? J'espère en tout cas. Je détourne mon regard de la blonde et reporte mon attention sur le professeur qui répond à quelques questions. Ces pauvres humains sont perdus. Pitoyable. Comment vais-je pouvoir survivre si je continue de les mépriser ? Le professeur commence à être agacé par la stupidité des humains.

— La prochaine fois, vous n'aurez qu'à écouter en cours !

Les élèves protestent.

— Maintenant, on va reprendre ce qu'on faisait la semaine dernière. Et si comme d'habitude, vous n'écoutez pas, vous saurez sur quoi porte le prochain exposé.
J'ai déjà dit que j'adorais ce professeur ? Le voir torturer ces pauvres êtres... même si faire des exposés ne m'enchante guère aussi.


Je ne vois pas non plus le mardi passer et donc le mercredi arriver. Cette fois-ci Quinn n'essaie même pas de sonner et attend que je vienne ouvrir la porte. Nous nous mettons rapidement au travail puis nous nous retrouvons dans la cuisine comme la semaine dernière. L'atmosphère est cependant moins tendue et le sujet de conversation tourne heureusement, autour d'un sujet simple.

— Ça fait longtemps que tu joues du piano ? elle me demande alors.

Très longtemps même, depuis des siècles. Mais je ne peux pas lui répondre cela.

— Depuis toute petite. Et toi, tu joues d'un instrument ?

Elle secoue négativement la tête.

— Nous ne sommes pas une famille d'artistes. Seul mon père et Thala jouent de la guitare. Le reste de la famille et moi préférons les écouter.

Je souris. Nous parlons encore quelques minutes de musique avant qu'un autre sujet m'intrigue. Les Ravens. La famille de Quinn. Mais j'ai peur que ce sujet soit tabou comme celui de ma nature, ou de la sienne. Comment va réagir Quinn si je lui pose des questions ? Car après tout, elle ne sait rien de moi et ne me fait sûrement pas confiance. Cela ne fait même pas un mois que nous nous connaissons. Mais je tente quand même d'aborder le sujet.

— Je me demandais... est-ce que tu as d'autres frères et sœurs que Thala, Olivia et Nathan ? Parce que vous semblez être une grande famille.

Elle hausse les sourcils, étonnée par ma question puis son regard se fait suspicieux. Elle me regarde dans les yeux quelques instants. J'aimerais bien savoir ce qu'elle pense. Son cerveau semble livrer une bataille. Me parler ou pas ? Puis elle soupire.

— Un frère et une sœur, Logan et Cassiopée, me répond-t-elle assez rudement.

Je comprends alors que je ne dois pas insister. Je n'ai, de toute façon, pas le temps de poser une nouvelle question que Quinn prend la parole.

— On reprend nos recherches ? me demande-t-elle en évitant de me regarder.

Et le mercredi se finit alors moins bien que la semaine dernière.



Deux mercredis que je vois Quinn et depuis, je pense souvent à elle. Qui est-elle vraiment ? Qui sont ses parents biologiques ? A moins que le professeur Ravens soit son père et que la blonde ressemble à sa mère. Et quel âge a-t-elle réellement ? Tant de questions qui resteront sûrement sans réponse. Et puis au fond, ai-je vraiment envie de le savoir ? Oui. Mais est-ce que c'est suffisant ? Non. Si je découvre les secrets de Quinn, alors ce ne seront pas que les siens mais ceux de sa famille aussi. Les Ravens qui sont liés aux Forget. Ces deux familles semblent se détester pour une raison qui reste inconnue mais que doit être d'ordre surnaturel. Et ai-je réellement l'envie de me retrouver mêlée à ça ? Peut-être pas... Mais je ne pourrai pas non plus supporter cette vie éternelle que l'on m'a imposée. Je ne survivrai pas à cette condition quasi humaine. Alors que faire ? Etre amie avec eux tout en essayant de garder mes distances. Impossible à faire. Quinn m'intrigue trop et j'ai cette envie de protéger Maria Forget. Une envie qui ne cesse de grandir quand je la vois. Elle semble si fragile et malheureuse. Je me demande vraiment ce qui se passe dans la famille Forget pour que cette jeune fille soit si triste.
Je soupire et m'aperçois que j'ai cessé de jouer au piano. Mes mains sont en suspens. Et chassant mes réflexions, je me remets alors à jouer.

Le lendemain, les regards de la famille Ravens se font plus curieux que jamais. Quinn leur aurait-elle parlé de moi ? Ce serait justifié en fait. Ils veulent savoir ce que je suis. Enfin, le regard de Thala est toujours aussi chaleureux. Mais puis-je la détester pour ça ? Je ne lui ai rien fait certes, mais elle est méfiante contrairement à Olivia. Cette petite rousse semble être la joie de vie incarnée. Je ne l'ai jamais vu triste, elle a toujours un sourire accroché aux lèvres. A croire que rien n'entame son bonheur. Olivia n'a pas peur de l'inconnu. Et elle le prouve en venant lui parler juste avant la reprise des premiers cours de l'après-midi. Elle est adossée au mur, seule et je ne sais pas ce qu'elle attend. Elle se décolle du mur en me voyant arriver et je fronce les sourcils. Pourquoi voudrait-elle me parler ? Elle me sourit et je soupire. A quoi dois-je m'attendre avec la fille la plus souriante du lycée ? 

— Salut ! J'aurais voulu te parler plus tôt. Mais les généraux Quinn et Thala me surveillent, comme si elles s'attendaient à ce que je fasse une bêtise. Mais Quinn passe ses mercredis après-midi avec toi, alors je ne vois pas en quoi venir te parler serait un délit. Tu en penses quoi ?

Je reste choquée. Olivia parle beaucoup trop. Son sourire se fait plus petit.

— Un problème ?

Je secoue négativement la tête.

— Tu parles juste beaucoup.

Sa bouche forme un "O" de surprise puis elle rit. 

— Bavarde est mon deuxième prénom.

Je souris. Olivia ne semble pas du tout méfiante. Je crois que je pourrais l'apprécier.

— Mais je ne peux pas m'en empêcher. Je n'aime pas le silence.

Tout mon contraire en fait. Je ne suis bien que chez moi, dans le calme ou avec les notes de mon piano résonnant en fond. Pour moi, le lycée, c'est trop bruyant. Ça me fatiguerait presque. 

— Tout mon contraire, je lui fais remarquer.

Elle hausse les épaules.

— Pas grave, je peux parler pour deux.

Je ris doucement alors qu'elle ne s'interrompt pas.

— En tout cas, toute la famille cherche à savoir ce que tu es. Tu es une sorte d'énigme qu'il nous faut résoudre. Et je suis sûre que même les Forget ont glané quelques informations, Thala a dû en parler à Kaleb.

Elle hausse une nouvelle fois les épaules. Je pense qu'elle a oublié ma présence mais cette pensée est vite démentie quand je vois qu'Olivia me fixe avec curiosité.

— Et en fait, c'est sûrement Quinn qui a le plus envie de savoir. Tu l'intrigues et je crois savoir que c'est pareil pour toi. Tu as envie de savoir notre vraie nature mais c'est surtout parce que tu apprécies Quinn bien plus que tu ne le devrais.

Je fronce les sourcils. Ça m'énerve qu'Olivia sache tout ça. Elle ne devrait pas être si observatrice. Elle ne devrait pas savoir ça de moi. J'essaie d'être discrète mais apparemment rien ne lui échappe. Comment peut-elle savoir que Quinn m'intrigue et que j'aime les moments que je passe avec elle ? Je la fusille du regard cependant elle ne semble pas en tenir compte. J'aperçois alors Quinn, derrière Olivia. Elle ne semble pas non plus apprécier les paroles de sa sœur.

— Tu ne devrais pas parler autant Olivia.

Celle-ci ne sursaute même pas. Elle a dû sentir la présence de la blonde et malgré le ton froid de cette dernière, ne perd pas son sourire. Elle se retourne doucement.

— Je te rends service, tu pourrais me remercier.

Un grognement animal sort de la bouche de Quinn. Son regard violet semble avoir perdu un peu de son humanité. La sonnerie retentit alors, nous faisant sursauter toutes les trois. Quinn cligne des yeux et son regard redevient normal. Olivia se détourne de sa sœur et me sourit tout en partant. Je souffle de soulagement en la voyant s'éloigner. Ses paroles sont gênantes autant pour Quinn, que pour moi. Mais je n'ai pas le temps de dire quelque chose qu'une dizaine d'élèves puis une vingtaine arrivent suivi du professeur. Thala et Kaleb arrivent aussi parmi le flot d'humains. Et malgré leur présence, je ne peux m'empêcher de glisser quelques mots à Quinn alors que nous rentrons dans la classe.

— Dis-moi, comment fait Nathan pour la supporter ?

Elle hausse les épaules en riant et je souris alors.


Le reste de cette journée se passe dans le calme bien que je repense souvent aux paroles d'Olivia. Toute la nuit même. Je me lève en soupirant. Je n'arrive pas à dormir et comme à chaque fois, ce sont les mêmes questions qui me reviennent à l'esprit. Cela me donnerait des migraines si j'étais aussi sensible que les humains. Mais dans mon malheur, j'ai quand même une part de chance. Mon système immunitaire est plus résistant que celui des humains. Heureusement, je n'imagine même pas mon état si je devais tomber malade. C'est tellement dégradant, d'être si faible.
Je m'installe alors à mon piano et me concentre sur ce que je joue. J'essaie un peu d'oublier cette journée.


Je n'ai pas dormi de la nuit et bien que je sois moins faible que les humains, j'ai quand même des cernes et je baille fréquemment. Les cours de la journée sont sans grand intérêt à part le sport. C'est le seul cours où je prends réellement du plaisir. Ça me permet de me libérer même si je n'égale pas le talent naturel de Thala, Quinn et Kaleb. Et j'ai même beaucoup de chance aujourd'hui, je n'ai pas cours cette après-midi à cause de l'absence d'un professeur. Je ne quitte cependant pas le lycée contrairement à tout ceux de ma classe qui sont plus que ravis de ne pas avoir cours. Je vais à la bibliothèque du lycée pour y rendre les livres que j'avais empruntés. Puis, après je flâne dans les rayons, sans raison particulière. Je quitte la bibliothèque après trente minutes. Je croise alors le professeur Ravens dans les couloirs. Il devrait avoir sport à cette heure-là, je crois. En tout cas, il semble pressé et me dépasse sans me voir. Il semble tendu, inquiet et en colère. Ses yeux lancent des éclairs mais j'y décèle quand même une étincelle d'inquiétude. Pourquoi est-il dans cet état ? Et surtout qu'est-ce qui peut le mettre dans cet état ? Ça doit concerner sa famille. Alors qu'est-il arrivé aux Ravens ?


 Vous n'êtes qu'une bande de gamins immatures ! Vous ne savez pas réfléchir ! Vous vous devez de penser aux conséquences qu'entraînent vos idioties !

Lumia continue de fulminer. Elle fait les cent pas dans le salon. De temps en temps, elle darde son regard bleu, assombri par la colère, sur ses enfants. Quinn ne fait pas attention à elle tout comme Nathan et Olivia. Logan et Cassiopée attendent que leur père rentre. Et Thala observe Lumia avec attention. Cette dernière est vraiment en colère et Thala adore ça. Elle adore faire rager Lumia. Les deux ne se supportent pas. Toute la famille le sait.
Une voiture s'arrête devant la maison. Paul Ravens sort de celle-ci et rentre ensuite dans la maison en claquant la porte d'entrée. Les traits de son visage sont déformés par la colère et ses yeux sont plus noirs que jamais.

 Vous n'êtes que des enfants écervelés qui n'imaginent pas tous les problèmes qu'engendrent leurs putains d'actes ! Vous avez quel âge pour être si stupide ?!

Autant Thala adore mettre Lumia en colère, autant elle déteste quand son père est dans cet état.

 Vous trouvez qu'on n'a pas assez de problèmes comme ça ?!

Tous baissent la tête.

 Je pensais vous avoir élevé mieux que ça ! Qu'est-ce qu'il vous a pris de franchir les frontières ?! Vous nous mettez dans une sale situation. Quand j'étais plus jeune, ce que vous avez fait était passible de mort !

Il fixe chacun de ses enfants quelques secondes avant de reprendre.

 J'en ai plus qu'assez de vos enfantillages ! Et je vous prie grandement de cesser les provocations au lycée ! Car je ne veux en aucun cas que ça dégénère ! Est-ce clair ?

Tous acquiescent bien que Logan et Cassiopée ne soient plus au lycée.

 La prochaine fois que vous vous montrez aussi inconscient, je ne me contenterais pas de quelques paroles !

Paul échange alors un regard avec sa femme et ressort de la maison. Lumia se racle la gorge et annonce de sa voix froide et impassible.

 Olivia et Nathan, montez faire vos devoirs. Cassiopée, va travailler. Logan, Thala et Quinn, allez préparer le repas. Et en silence !

Lumia les regarde se disperser avant de soupirer et s'asseoir dans le canapé. Espérons que Paul règle cette histoire sans violence.

---------------------------

Voila pour ce lundi. Le chapitre est plus court que les précédents mais l'histoire continue doucement de se mettre en place avec un petit changement de point de vue en fin de chapitre. J'espère que vous l'apprécierez. A la semaine prochaine 

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top