Pathos Originem Part.2

- Hé ! réveille toi...

L'homme la secouait délicatement.

- Allez réveille toi ! Tu es en sécurité maintenant.

Naomi ouvrit les yeux, se retrouvant nez à nez avec son sauveur. Elle se redressa en hurlant :

- Laissez moi !

Elle lui assena un grand coup de pied dans le nez avant de se ruer vers la sortie. Pendant que l'homme se pliait de douleur en tenant son nez ensanglanté; tout autant étourdi par la réaction de la jeune fille que par le coup qu'il avait reçu; elle tentait d'ouvrir la porte mais en vain.

- C'est comme ça que tu me remercie de t'avoir sauvée ? Demanda l'homme d'une voix nasillarde tout en restant à bonne distance d'elle. Naomi regarda fébrilement autour d'elle. Sur la table basse était installé un plateau avec un bol de riz un verre d'eau et un bol de soupe miso. Une couverture était tombée au sol lorsqu'elle s'était enfuie.

- Ouvrez la porte ! Je veux partir ! supplia t-elle en malmenant la poignée de la porte.

- Ah non tu n'ira nul part dans cette tenue. Je ne tiens pas à devoir recommencer... répliqua-t-il en grimaçant alors qu'il s'appliquait un mouchoir sur le nez.

Déstabilisée, Naomi s'inspecta. Elle ne portait que sa lingerie et une chemise d'homme beaucoup trop grande pour elle.

- Tes habits étaient tout déchirés et pleins de sang.

Se justifia l'homme mystérieux en voyant la réaction de son invitée. Il s'avança prudemment vers elle, les bras tendus vers l'avant, tentant de la rassurer. Le dos collé à la porte d'entrée, Naomi attrapa une statuette de bronze posée sur le meuble à chaussure à côté d'elle et la brandit devant elle en guise d'avertissement.

- Qu'est ce que vous voulez !? Ne m'approchez pas ! cria t-elle en agitant la statuette comme un kendo.

- C'est un peu tard pour réagir comme ça tu ne crois pas ? Et la question est plutôt qu'est ce que tu faisais là bas toute seule, en pleurs, au beau milieu de la nuit ? répondit l'homme en s'asseyant sur l'accoudoir de son canapé.

- Qu...qu'est ce que vous voulez dire ?

L'homme était complètement décontenancé.

- Attends... Sérieusement.... Tu ne te rappelles de rien ?

Elle chercha dans sa mémoire mais fut incapable de trouver la réponse. Elle cessa de brandir son arme.

- Je ... Je ne sais pas...

Paraissant réaliser son erreur, il soupira en se massant les paupières d'un air las.

- Ahah... C'est bien ma veine... Tu dois bien te souvenir de quelque chose ? Ton nom ?

Les yeux de la jeune fille s'élargirent à mesure que la panique montait en elle. Elle ne se souvenait pas.

- Non... je... Je ne me souviens que de...

Malgré tous ses efforts, la seule chose dont Naomi se souvenait, était de s'être évanouis dans les bras de cet homme.

- Qui êtes vous ? Est-ce que nous nous connaissons ? Demanda-t-elle tandis que des larmes coulaient à nouveau sur ses joues, sans même qu'elle ne sache pourquoi.

L'homme sembla hésiter et finit par répondre :

- Non... Mais disons que je t'ai sorti d'un mauvais pas... Maintenant est-ce que tu pourrais reposer mon père sur la commode s'il te plait ? J'y tiens.

Naomi regarda la statuette, bien que grossièrement taillée certains de ses traits ressemblaient à ceux de l'inconnu.

- Je ne ... comprend rien...

- Ça va aller... tu es en sécurité maintenant, la rassura-t-il en tentant à nouveau de s'approcher d'elle.

Elle leva à nouveau la statuette d'un air menaçant.

- Ne m'approchez pas ! Ou sinon... Je ... Je la casse !

- Très bien ! Du calme ! capitula-t-il en levant les bras, comme si elle lui braquait une arme dessus.

À ce moment là, le ventre de la jeune fille émit un gargouillement très sonore. Elle se mit à rougir, posant sa main sur son ventre. Profitant de cette distraction, l'homme attrapa la statuette avant de s'éloigner à nouveau pour la poser sur la table basse d'un air soulagé.

- Tu devrais manger un peu... avant que ça refroidisse, lui conseilla t-il en lui montrant le plateau posé sur la table basse.

- Je reviens. Ne fais rien d'idiot, reprit-il avant de sortir de la pièce. Bien que rassurée de voir son kidnappeur lui laisser un peu de liberté, elle se rua vers la fenêtre dès qu'il eut disparu de son champs de vision. Malheureusement, elle aussi était verrouillée. Elle saisit à nouveau la statuette, levant le bras pour la jeter à travers le carreaux. Puis la peur l'envahit.

Et s'il me rattrapait et devenait violent en voyant que j'ai essayé de partir ? Et de toute façon où irais-je ensuite ?

Son ventre s'exprima à nouveau. Elle regarda le plateau avec hésitation. Le riz encore fumant dégageait une odeur délicieuse. elle attrapa le bol et dévora entièrement son contenu.

Après avoir manger, elle examina la pièce autour d'elle. ça ne ressemblait pas à un repère de psychopathe comme on en voyait dans les séries policières. Rien à voir avec un squat délabré, angoissant et sombre, décoré de trophés récupéré sur ses précédentes victimes. Non, c'était un appartement tout à fait normal, lumineux et accueillant, avec une décoration minimaliste typiquement Japonaise. Elle décida de chercher des renseignements sur son hôte imposé. Elle chercha à l'intérieur des vestes et manteaux accrochés dans l'entrée, pas de portefeuille, ni de documents indiquant qui était cet l'homme, seulement des initiales brodés à l'intérieur d'un veston chic. N.A. Ses interrogations sur l'identité de l'inconnu l'ammenèrent à réfléchir sur sa propre identité et ses souvenirs perdus. Elle resta immobile, serrant le veston dans la main, essayant de retracer sa soirée. Seule une certitude demeurait, elle fuyait quelque chose. Elle n'eut guère le temps de pousser plus loin ses réflexions et son investigation que déjà les bruits de pas de N.A. se rapprochaient.

Lorsqu'il réapparu, il constata avec un sourire qu'elle avait mangé. D'un geste, il montra la salle de bain à l'amnésique.

- Si tu veux te laver je t'ai fais couler un bain.

Devant le regard terrifié de la jeune fille il ajouta :

- Ne t'en fais pas je ne te ferai rien... J'attendrais au salon.

Naomi se dirigea vers la salle de bain avec méfiance lançant des regards inquiets derrière elle. Redoutant que l'inconnu ne la suive. Cependant il n'en fit rien. Il s'était installé sur le canapé et semblait absorbé par son téléphone. Elle entra et referma la porte derrière elle aussi vite qu'elle le put. Avec un soupir de soulagement, elle se mit à inspecter les lieux minutieusement, à la recherche de quoi que ce soit de louche. Du linge propre avait été laissé sur un meuble à son attention. Espérant trouver des réponses, Naomi examina son visage dans le miroir de la salle de bain. Bien loin de lui en fournir, il souleva davantage de questions. Elle avait l'impression de regarder une inconnue, les cheveux en bataille, couverte de traces de sang séché, de lourde poches sous ses yeux rougis. On lui donnait dix ans de plus. Qu'avait-il bien put se passer ? Elle se déshabilla, examinant son corps, elle y trouva plusieurs bleus et hématomes. Elle ressentait le besoin grandissant de se savonner, de se purifier. Pour plus de sûreté, elle installa son tabouret contre la porte, avant de s'y asseoir pour se laver.

Pendant ses ablutions elle se perdit dans ses pensées, frottant machinalement sa peau à l'aide d'une grosse éponge imbibée de savon. Cette toilette révéla qu'elle n'avait aucune coupure, ce sang provenait de quelqu'un d'autre. Mais si ce n'était pas le sien, à qui appartenait ce sang ? Qui était cet homme ? Qu'avait-il fait ? Pourquoi s'était-elle retrouvée dans cette situation ? Tout en s'interrogeant, elle frottait sans cesse, fixant un point invisible devant elle... Elle frottait encore et encore. Sa peau commençait à rougir, irritée par la friction. Une douleur au bras la sortie de ses réflexions. De fines gouttelettes de sang perlaient sur sa peau. Après s'être rincée, elle entra dans l'eau presque bouillante, pendant quelques instant elle trouva cette douleur agréable, comme si elle cautérisait des plaies invisibles, purifiait sa chair. Elle se laissa glisser dans cette eau clair ne laissant dépasser que son nez. L'eau chaude faisant danser ses cheveux qui flottaient doucement autour d'elle, lui donnant un sentiment de sécurité. Fermant les yeux elle tenta à nouveau de se plonger dans sa mémoire, mais la profondeur de cette dernière n'atteignait que le visage de l'inconnu. Soudain lui parvinrent, comme venant d'un monde lointain, les vibrations sourdes de quelqu'un cognant frénétiquement contre quelque chose. Elle ouvrit les yeux et se redressa. La voix de l'homme retentit dans ses oreilles, se précisant à mesure que l'eau s'en écoulait.

- Hé répond moi !

Elle se précipita hors de la cuve, manquant de tomber.

- Tout va bien ? reprit-il d'un air inquiet, l'oreille collée à la porte avant de recommencer à tambouriner contre celle-ci.

- Laissez-moi ! cria-t-elle alors qu'elle s'enveloppait dans une serviette chaude.

- Je veux juste te parler. J'te veux aucun mal. Je t'assure...

Loin d'être rassurée, elle se colla dos à la porte, dans l'éventualité où il tenterait de l'enfoncer.

- Vous avez dit qu'on ne se connaissait pas... Alors qu'est-ce que je fais ici ?! Chez vous !

Seul un silence pesant lui répondit. Réalisant peu à peu la situation, Naomi sentit une angoisse glaciale parcourir l'ensemble de son corps mouillé.

- Et pourquoi je me souviens de rien ?! Pourquoi j'avais du sang sur moi ?! hurla-t-elle de colère et de désespoir.

- Ecoute-moi ! Calme toi ! Je...c'était la seule solution après... ce qu'il s'est passé. Je ne pouvais pas risquer de... Tu étais censée comprendre et rester en sécurité ici, le temps que ça se tasse, avant de rentrer chez toi. Enfin... Je pensais pas que tu ne te souviendrais de rien. Je ne sais pas vraiment à quoi je m'attendais, mais certainement pas à ça. Si j'avais su, bien sûr que je t'aurai déposée immédiatement devant un hôpital. Tout aurait été bien plus simple.

- Mais que s'est-il passé ? Pourquoi j'étais couverte de sang ? Je ne comprends rien... Je suis perdue, je suis... terrifiée.

Après quelques secondes de silence, il prit une profonde inspiration.

- ... J'aurais préféré ne pas avoir à te l'expliquer... Mais... Hier soir, alors que je sortais d'un bar, une gamine s'est cognée contre moi, elle pleurait à chaudes larmes. Elle était plutôt mignonne malgré ces yeux rougis par le chagrin. Connaissant bien le quartier, je lui ai conseillé de ne pas traîner dans le coin mais elle était déjà repartit. Comme un con j'ai repris ma route...

L'homme semblait prendre son temps, c'était comme si il n'avait pas envie de raconter la suite. Naomi écoutait en silence le récit de l'homme de l'autre côté de la porte. Loin de lui apporter des explications, il soulevait encore plus de questions. - C'est ma faute... Ce qu'il t'est arrivé... Si seulement je t'avais suivie et que j'avais insisté pour te raccompagner chez toi... Quoi qu'il en soit je me suis ravisé trop tard... Lorsque je l'ai retrouvée cette enflure... Enfin j'veux dire : Il...

L'homme se racla la gorge.

- Bon sang... s'il te plait essaye de t'en souvenir je n'ai aucune envie d'avoir à te raconter ça...

Un long silence suivit le discours de l'homme. N'obtenant aucune réponse, il reprit :

- J'sais pas pourquoi tu traînais dehors si tard mais d'une certaine manière, je suis content que tu sois tombé sur moi et pas sur un autre de ces furyo de mes deux.

Naomi sentait sa poitrine se serrer, son estomac se nouer, ses jambes trembler à mesure que l'immonde vérité refaisait surface dans son esprit. Pendant un instant elle se demanda qui était le vrai monstre, celui de la ruelle ou celui qui se tenait de l'autre côté de la porte. Cette interrogation fut bien vite remplacée par une autre, bien plus troublante. Pourquoi ressentait-elle se mélange de soulagement et tristesse. Pourquoi sa peur venait elle de se transformer gratitude et en curiosité envers le meurtrier qui la séquestrait chez lui ? Jamais elle n'aurait cru qu'il était possible de ressentir des émotions aussi contradictoires. L'homme de l'autre côté de la porte, continuait de parler. Bien qu'elle fut incapable de se concentrer suffisamment pour ne serait-ce qu'écouter ce qu'il disait, elle ressentait l'irrépressible envie, non, besoin de voir à nouveau le visage de celui qui l'avait sauvée. Elle se leva et ouvrit la porte à la volée.

- M... Merci de m'avoir sauvée ! lança-elle les yeux fermés, tout en s'inclinant à quarante cinq degré pour lui témoigner sa reconnaissance. Lorsqu'elle releva la tête et ouvrit les yeux, elle s'attendait à revoir le sourire rassurant de N.A. Cependant personne ne lui faisait face, ce n'est qu'en baissant les yeux qu'elle s'aperçut qu'il était assit par terre dos à elle. Il leva la tête et se mit à rougir détournant presque immédiatement le regard. Elle s'empourpra à son tour, ramassa sa serviette qui venait de lui faire cruellement faux bon et referma la porte tout aussi violemment qu'elle l'avait ouverte. Elle enfila les vêtements que son sauveur avait préparer pour elle. Des vêtements d'homme trop grands, mais qui, une fois enfilés lui avaient procuré un étrange sentiment de sécurité. Après quelques minutes Le jeune homme toqua à nouveau.

- S'il te plait, ne reste pas enfermée là dedans.... Si ça peut te rassurer je n'ai rien vu... Enfin; je veux dire c'est pas qu'il n'y a rien à voir. Tu es très... Raaaah ! Oublie ça...

Au travers de la porte Naomi l'entendit marmonner.

- Quel crétin...

Naomi sentait sa poitrine se serrer, son estomac se nouer, ses jambes trembler à mesure que l'immonde vérité refaisait surface dans son esprit. Pendant un instant elle se demanda qui était le vrai monstre, celui de la ruelle ou celui qui se tenait de l'autre côté de la porte. Cette interrogation fut bien vite remplacée par une autre, bien plus troublante. Pourquoi ressentait-elle ce mélange de soulagement et de tristesse. Pourquoi sa peur venait-elle de se transformer gratitude et en curiosité envers le meurtrier qui la séquestrait chez lui ? Jamais elle n'aurait cru qu'il était possible de ressentir des émotions aussi contradictoires. L'homme de l'autre côté de la porte, continuait de parler. Bien qu'elle fut incapable de se concentrer suffisamment pour ne serait-ce qu'écouter ce qu'il disait, elle ressentait l'irrépressible envie, non, besoin de voir à nouveau le visage de celui qui l'avait sauvée. Elle se leva et ouvrit la porte à la volée.

- M... Merci de m'avoir sauvée ! lança-elle les yeux fermés, tout en s'inclinant à quarante cinq degré pour lui témoigner sa reconnaissance. Lorsqu'elle releva la tête et ouvrit les yeux, elle s'attendait à revoir le sourire rassurant de N.A. Cependant personne ne lui faisait face, ce n'est qu'en baissant les yeux qu'elle s'aperçut qu'il était assit par terre dos à elle. Il leva la tête et se mit à rougir détournant presque immédiatement le regard. Elle s'empourpra à son tour, ramassa sa serviette qui venait de lui faire cruellement faux bon et referma la porte tout aussi violemment qu'elle l'avait ouverte. Elle enfila les vêtements que son sauveur avait préparé pour elle. Des vêtements d'homme trop grands, mais qui, une fois enfilés, lui avaient procuré un étrange sentiment de sécurité. Après quelques minutes, le jeune homme toqua à nouveau.

- S'il te plait, ne reste pas enfermée là dedans.... Si ça peut te rassurer je n'ai rien vu... Enfin ; je veux dire c'est pas qu'il n'y a rien à voir. Tu es très... Raaaah ! Oublie ça...

Au travers de la porte Naomi l'entendit marmonner.

- Quel crétin...

Lorsqu'elle se décida enfin à sortir de sa tanière de fortune, personne ne l'attendait de l'autre côté de la porte. Elle se rendit jusqu'au salon, mais le jeune homme ne s'y trouvait pas non plus. Elle poussa son investigation jusqu'à la cuisine.

Un verre d'alcool fort à la main, l'homme regardait son téléphone avec insistance et descendit son verre avant de le fermer d'un air agacé. Un appareil photo posé à côté de lui ainsi qu'une tasse de thé chaud posée sur un plateau accompagné de dorayaki. Elle se racla la gorge timidement. Reprenant constance, il leva la tête vers elle avec un sourire rempli d'empathie.

- Viens. Sers toi, dit-il après avoir rangé son téléphone.

- M...merci, répondit-elle timidement en prenant place en face de lui. N'osant pas lever la tête, de peur de croiser le regard de l'inconnu, elle admirait ses genoux. Sans jamais lever la tête, elle attrapa un dorayaki et le grignota du bout des lèvres.

- J'ai eu une idée, lança N.A. au bout de quelques secondes. Comme il est hors de question d'aller au commissariat... Nous pourrions faire des affiches disant que tu t'es perdue et que tu ne te souviens de rien. Pour ça il faudrait une photo de toi.

La jeune fille acquiesça. Après tout, elle n'avait rien à perdre.

- Bien sûr, on établira un lieu de rendez-vous avec la personne, expliquait-il en prenant son appareil. J'aimerai aussi éviter qu'on me voit pour ne pas m'attirer d'ennuis. J'espère que tu comprends.

Au travers de l'objectif, la silhouette floue de Naomi se dessinait. Pendant qu'il effectuait la mise au point, elle avala le reste de son dorayaki.

- Un petit sourire ! Je ne voudrais pas qu'on pense que je t'ai maltraitée...

L'appareil l'a protégeant à présent des yeux sombres de l'inconnu, elle releva la tête et utilisa tout son courage pour réussir à esquisser le sourire demandé. Cependant, son regard imprégné de terreur et de désespoir offrit à l'homme le sourire le plus triste qu'il lui ait été donné de voir. Soudain envahi d'une peine immense, il ne put se résoudre à prendre la photo. Il ferma les yeux, reposant l'appareil avant de se masser les paupières.

- Ne t'en fais pas, tout se passera bien, je vais trouver une solution pour te ramener chez toi. Après s'être levé de sa chaise il vint s'accroupir à côté d'elle et se perdit dans son regard bleuté, emplit de larmes qui menaçaient de se déverser à nouveau sur les joues de la petite blonde. D'un geste tendre, il leva la main pour essuyer ses larmes

- Ne pleurs pas s'il te plait. Je...


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