C'est donc un asticot vert récemment peint en rose, rencontré au détour de virgules surnuméraires ou manquantes, qui me pousse à commencer un livre que personne n'attendait, que presque personne ne lira, mais que du coup, ben, j'écrirai quand même. 

Je devrais t'en vouloir, reine des spams et agitatrice de pancartes en chef, mais outre que je craindrais les foudres de Gudule en m'en prenant à l'une de ses plus ferventes fidèles, je dois avouer que ça me fait super plaisir que, n'écoutant que ton sadisme, tu aies pensé à moi. 

Bon, tu m'as dit que tu voulais TOUT savoir, je te prends au mot, je vais raconter ma vie.

Ce sera en page 2, parce que bavarde comme je suis, j'aurai besoin de toute une page pour l'introduction.

Comment nommer la chose ? (Pas l'asticot, hein, elle, c'est Elena, et je ne me permettrais pas de la désigner par ce vocable, je parle bien du livre !)

Mon cerveau, sur lequel je n'ai pas toujours prise, ne reculant devant aucun jeu de mot bidon (d'huile), m'a d'abord soufflé : "Ada Tsouin Tsouin". 

Outre la blague hilarante, Ada est un beau prénom, celui de la fille de Lord Byron, qui avait presque imaginé Wattpad (et la musique créée par ordinateur, aussi), il y a près de deux cents ans... Si, si ! (après la comtesse, l'impératrice...). 

L'ordinateur proprement dit n'existait certes pas encore, mais la machine analytique créée par un mathématicien qui porte le nom d'un chou anglais avec un B à la place du C.,  en est bien l'ancêtre.  

La jeune femme, chez qui l'on étudiait minutieusement les troubles de santé comme résultant de ses études mathématiques (bah, oui, chez les femmes, les maths ont des effets secondaires particuliers ; les femmes, c'est pas des hommes, vous savez bien !) fut à l'origine du premier algorithme pouvant être exécuté par une machine et donc la première informaticienne et programmeuse de l'Histoire (dans la première moitié du XIXème, classe, non ?). Vous vous demandiez pourquoi il existe un langage de programmation nommé "Ada" ? Bah, voilà !

Je digresse, comme toujours...

N'écrivant pas suffisamment pour créer un livre pour chaque texte que je pourrais être tentée de poster, il se pourrait que je publie un jour ici autre chose que des tags. Le nom devait donc être plus large. 

L'usage wattpadien étant de placer les tags dans des rantbooks, c'est alors "Paul et Mick" que le même encéphale a pondu (oui, il pond, c'est normal pour un ovipare). Encore plus capillotracté, mais toujours aussi drôle, hein ? Comment ça, non ?

J'imagine la mine affligée du lecteur égaré sur cette page... entre l'obscure référence au surnom de tortue que m'a donné l'asticoteuse qui m'a taguée et mon humour désopilant, reposant sur des jeux de mots ridicules (mais j'ai une réputation à honorer...).

J'écarte pourtant "rantbook". En effet, "rant" se traduit par "fulminer" quand c'est un verbe et, pour le nom, par "diatribe", c'est-à-dire un discours ayant d'abord une visée morale (euh ...), le plus souvent polémique ("Paul et Mick", ça y est vous suivez les circonvolutions de mon cerveau ? un vrai enchevêtrement de macaronis, comme on disait à la Renaissance en découvrant les gyrus du cortex cérébral), cette dernière caractéristique ayant supplanté la première. Je ne me sens pas prête à râler sur chaque page.

Notre grand chef @DaRio98 a nommé le sien "Tote book", qui me semble plus adéquat pour un fourre-tout, mais la langue anglaise ne m'est pas naturelle, et puis, je ne veux pas copiter comme ça.

Fourre-tout, alors ? Mais je ne vais pas non plus y fourrer tout et n'importe quoi (ne dites pas que j'ai déjà commencé...). Et puis, le mot n'est pas très joli...

J'ai donc opté pour "égotisme", ce mot inventé par celui qui écrivait pour "the happy few" me semble bien adapté à un bouquin parlant de moi et de ce que je pense. 

Il y aurait bien eu moyen de trouver plus drôle, comme "Manon Bril" (vu que c'est tourné sur mon nombril), mais ce jeu de mots était déjà pris par une brillante et amusante jeune fille qui propose sur Youtube des études de tableaux, en traitant son sujet de recherches : la réception de l'Antiquité.

Le choix de la couverture

Les photos que j'utilise sont libres de droits, aucun doute, puisqu'elles sont de moi. Pas sûre que ce soit une super auto-promo, parce qu'elles sont souvent bizarres, je sais... mais si vous en voulez, servez-vous sur mon ( flickr https://www.flickr.com/photos/aurelial/ ) certains l'ont déjà fait pour illustrer des articles sur le net, et quoique je n'en aie rien retiré du point de vue pécuniaire, je n'en suis pas peu fière !

J'ai choisi une tasse de café fumant, parce que pour papoter, c'est sympa autour d'une boisson, non ? Comme en plus j'ouvre ce livre en hiver, une boisson chaude me semblait désirable et quoique j'aime beaucoup le thé, la caféine réveille davantage et j'en ai bien besoin ces temps-ci. Pour l'accompagner, quelques douceurs :