Les cordes tombaient du ciel, comme de légères mitraillettes, dont lesquelles, le viseur nous aurait pris pour cible. Si seulement je n'avais jamais rencontré Kim Taehyung, ma vie serait restée parfaitement banale. Tout comme je l'appréciais au point de ne jamais me plaindre de rien. Se lever pour ne rien faire de la journée, c'était un luxe que je vénérais.

Pourtant croyez-moi, un rythme de vie n'était jamais à l'abri d'un bon changement. Je me souviendrais toujours de cette soirée. Celle qui aura tout fait basculer.

- Kim Taehyung, enchanté.

Il m'avait tendu la main, se présentant de manière si formelle. À l'entente de sa voix rauque, un frisson me parcourut l'échine. Sa voix était si sexy, que l'excitation fit durcir mon entrejambe.

Qui aurait cru, qu'un homme aussi élégant que lui, cachait un tel secret ? Un secret qui offrait l'extase d'une vie. Certainement pas moi. Sa personnalité n'était clairement pas d'une norme majoritaire. Loin de là même.

À l'époque, mon meilleur ami, Jung Hoseok, était très connu pour son nom. Tout le monde l'appréciait et ne pensait qu'à une chose. Passer une nuit avec lui. Complimenté pour ce talent qu'il pratiquait toutes les nuits, j'aurai bien essayé moi aussi. Mais ayant conscience de son esprit vagabond je préférais m'abstenir et ne rien tenter, au malheur de me retrouver le cœur brisé.

Que ce soit Park Jimin, Min Yoongi, Kim Seokjin ou Kim Namjoon, ils lui étaient tous passés dessus. Après quoi, je ne vous dirais pas à quel point il se faisait désirer.

Mais si l'on revenait à ce fameux Kim Taehyung, cette fameuse rencontre dont je vous parlais. Au plus grand désaccord avec ma vie trop parfaite, je m'étais assemblé à joindre l'amitié de ce taré. Enfin, si seulement taré suffisait à le décrire... Mais non. Cet homme vivait dans un monde bien à lui, ayant développé une folie certaine, mais aussi ouvert la porte de sa vie rêvée. Il était roi de son propre royaume. Un royaume dont moi-même je n'en comprenais pas le sens.

Sa beauté m'ayant hypnotisé, je l'avais suivi. Je me retrouvais à la portée de ses mains, obéissant à chacun de ses désirs. J'étais l'esclave d'un psychopathe.

Malheureusement, comme beaucoup d'histoire, un jour, notre relation prit un mauvais tournant et pourtant nous n'avions clairement pas pris la voiture.

Chez mon petit Hobi hyung, je m'étais endormi dans son lit. Exténué par les cris de mes parents, mes voisins bizarres et les cours à mourir d'ennui de l'université, j'avais fini dans son appartement bien douillet.

À ce moment-là, Kim Taehyung me cherchait partout. Il avait fait appel à ses vingt-quatre hommes de mains pour fouiller ciel et terre afin de retrouver ma trace. J'étais seulement chez mon meilleur ami, il n'y avait pourtant pas mort d'homme. Quelle folie pour une si simple routine !

Quelques coups brutaux choquèrent la porte d'entrée. Des hommes, un Hobi, des poings, du sang et un trou noir. Je me réveillais dans l'obscurité. Sur un lit plutôt délicat et moelleux. Dans une pièce sans fenêtre. Je m'approchais alors de la porte pour sortir d'ici. Je ne parvenais pas à comprendre dans quel manège je me trouvais.

Je tournais la poignée. Taehyung était planté face à moi, bras croisés. Son regard fièvreusement noir, me fit angoisser pour tout et rien.

Il se passait quoi au juste ? J'étais où ? Il était où Hobi ? Il allait m'arriver quoi ?

J'avais tellement de questions, mais n'osais pas en énoncer une seule.

Finalement, j'appris qu'il n'était pas au courant de la proximité quasiment inexistante de ma relation avec Hobi. Un point insignifiant qui ne lui plut pas du tout.

- Il est où Hobi ?

Il ne répondit pas à ma question. Me laissant dans mes interrogations les plus dévastatrices.

Suite à quoi, il m'enfila une laisse autour du cou et...

- Fais le chien, on va faire une promenade.

Il n'aurait pas eu besoin de m'obliger à me mettre à genoux, mes jambes m'avaient lâchées, tellement j'avais envie de me faire dessus sous ses airs dominants.

Ses lèvres formaient une forme rectangulaire en un sourire. Une expression craquante, mais également bien terrifiante.

- Tu veux une friandise avant de partir ?

Je me léchais inconsciemment les lèvres, parce qu'elles étaient sèches, mais il eut l'air de comprendre autre chose. Il détacha la boucle de sa ceinture, déboutonna son jean et fit sortir son pistolet. Un bien grand, qui prit une belle ampleur sous mes yeux.

Comment ça, je louchais dessus ? Oui, non, c'était juste en face de moi, ce n'était pas comme si j'allais me forcer à regarder ailleurs.

- T'en a tellement envie. Qu'est ce que t'attends pour la sucer Kookie ?

Une lueur dans les yeux, je regardais les siens, entrouvrant alors mes croissants de chair. Il colla son sex à ma langue et je gémissait d'inconfort lorsqu'il s'enfonça dans ma bouche. Allant et venant rapidement jusqu'à ma gorge, je sentais mes larmes monter, ainsi que de la bave couler au coin de mes lèvres.

- Tu m'excites tellement avec tes petites larmes !

Il donna quelques coups de reins, s'enfonçant au plus loin dans ma gorge, me faisant pleurer, à court d'oxygène.

Par détresse, mes ongles s'étaient agrippés à ses cuisses. Il y allait toujours plus fort. Quelques minutes plus tard, il se relachait au plus profond de ma voix buccale. Il avait gémit tellement rauque, que ma virilité s'était dressée à son maximum.

Sa semence dans ma bouche, je suais, me demandant ce que je devais en faire.

- Avale bien le tout. Savoure donc cette friandise ma petite chienne.

Je lui obéis, m'étouffant presque avec. Après quoi son regard fut encore plus pervers.

J'étais tellement soumis au mal, que j'en étais excité comme une fillette. L'une de mes mains passa discrètement dans mon pantalon et alors qu'il tirait la laisse pour que je le suive, je caressais ma queue lascivement. J'avais envie de venir et sans qu'il ne s'en rende compte, alors qu'il me faisait visiter les lieux, ma semence se délectait sur le sol... Enfin si seulement elle n'était pas allez plus loin. Une masse atterrit sur l'une des chevilles de mon maître, qui arrêta tout mouvement en sentant cette substance gluante atterrir sur son épiderme. Il baissait la tête puis se tournait vers moi. Il me gifla, avant de prendre mon menton entre ses doigts.

- C'est quoi ça ?

Trop embrassé et appréhendant sa colère, je fis l'innocent. Il me scrutait alors de haut et m'ordonnait de nettoyer avec ma langue. J'obéis, ne voulant pas subir de punition.

- Tu recommences et je t'apprends le respect avec ma queue, c'est compris ?

Son ton me glaça le sang. Moi, possédant un trou bien vierge, peut-être aurais-je dû m'abstenir, mais j'avais envie d'expérimenter l'inconnu. Je jouais avec le feu sans savoir à quoi m'attendre. Je me mis dos à lui et je frottais mes fesses à son pied en gémissant.

- Ah, hyung !

Il donna un coup de pied dans mon derrière.

- Les chiens ça parle pas.

Il me plaqua ventre contre sol, se débarrassant de mes vêtements en les déchirant. Il releva mes fesses en cambrant mon dos. Il les claqua de toutes ses forces avec sa paume.

- Je vais te donner chaud chaton. Bouge pas et cri pour moi.

Ma conscience lui criait de me baiser ! Malgré moi j'étais trop timide pour lui dire ça.

Il entra un liquide humide en moi. C'était froid. Très inconfortable. Je gigotais mes fesses en gémissant. Un instant plus tard, sans aucune préparation, son gland s'appuyait contre mon antre.

Il rapprocha ses lèvres de mon ouï.

- Oublie pas de crier ta douleur Kook.

Il s'enfonça sans attendre, sa longueur trouvant ma prostate du premier coup. Ma voix cria d'une obscénité dont je ne me connaissais pas. Il se retira totalement, avant de me pénétrer de nouveau, encore plus fort. Il poursuivit par de longs et puissants coups de reins. Mes yeux tournaient blanc, je ne parvenais plus à me taire.

Allant et venant en moi comme son jouet sexuel favori, je sentais mes cuisses trembler, se démunissant de toutes leurs forces.

- J'avais jamais baisé un cul aussi serré, bordel !

La sauvagerie dont laquelle il me prenait, était très clairement la meilleure partie de jambe en l'air de ma vie. Je regrettais de ne pas avoir essayé avant.

Il gémissait d'un volume inaudible, des sons rauques parvenus de sa gorge, ma verge était à bout. J'allais venir oui ! Mais je n'avais clairement plus la voix pour prévenir. Mon liquide séminal sorti pour décorer le planché.

- AHN !

Ce fut mon dernier gémissement, je n'avais plus de voix. Mes fesses vibraient sous les mains expertes de mon partenaire.

Alors que je venais très clairement de jouir, Taehyung continuait ses mouvements en moi, ne s'arrêtant pas pour que je reprenne mon souffle, ou bien même pour me permettre de gérer mes spasmes émotionnels.

- ENCORE !

Alors pourquoi lui en demandais-je plus ? Ma vie n'avait pas l'air d'en dépendre.

Comme si je m'attendais au contraire, il m'obéit avec grand plaisir. Je le sentais me déchirer de l'intérieur, me faisant entièrement sien.

Alors que je ne parvenais plus à raisonner de façon lucide, je sentais mon intérieur se remplir. Un liquide se propageait autour de ma prostate, débordant ensuite de mon antre, coulant le long de mes cuisses. J'étais complètement en train d'agoniser de plaisir.

- Pour une première fois, t'as l'air d'avoir bien kiffé.

Il fouetta ma fesse une dernière fois.

Désolé Hobi... Mais là, il dépassait sûrement ta virtuosité.

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Vos impressions ?

J'espère que vous aurez aimé ^^