vengeance 1

Adam


Comment vous dire que dans le s.u.v qui nous ramène à la maison je ne l'ai pas lâché, même sous ses protestations qui m'ont bien fait rire d'ailleurs, mais devant elle, non devant elle j'ai gardé une image sérieuse et autoritaire qui lui a fait lever les yeux au ciel plus d'une fois, mais je m'en carre complèt de ressembler à un pot de guerre, j'ai failli à mon devoir, je m'en veux de n'avoir pas découvert qu'elle venait en aide à d'autres victimes comme elle a pu


l'être à sa façon, alors non je ne la lâcherai pas.


__ Mais t'as fini oui ? Je peux respirer là ? grogne t-elle 

Je tourne la tête, hausse un sourcil.

__ Oui, ma puce ?

__ Ah enfin ! soupire t-elle 

__ Mais dans mes bras, dis-je en resserrant mon étreinte.

__ Adam tu fais chier merde...t'as de la chance que je sois fatiguée, gémis t-elle en essayant de me repousser. 

Le prospect qui se retenait jusque là, finit par éclater de rire sous ses protestations. 

__ Eeeh tu t'appelles comment toi ? dit-elle sèchement 

__ Jordan m'dame, dit-il en la regardant dans le rétro l'air confus.

__ Juste, ta gueule ! dit-elle en réponse.

Lou savait pour l'autre enfoiré, puisqu'elle était réveillée et à nos côtés quand Franck leur a demandé sous les ordres des plus hauts graders si on pouvait les débarrasser de lui, alors je ne me gêne pas.

__ Jo, t'as des nouvelles pour notre colis ?

Ce dernier, les yeux sur la route, répond en secouant la tête.

__ Bien au chaud Ad.

__ OK et il me le réserve.

__ Oui le Prés l'a expressément demandé par le biais de Fight.

__ Bien, dis-je, satisfait et pressé d'en finir avec lui.

Ragaillardis, je déchante quand la voix de Lou résonne dans l'habitacle.

__ Et je veux participer, dit-elle déterminée. 

Surpris mon souffle se coupe et mon coeur  se comprime sous la douleur que je ressens et me retourne brusquement.

__ Nooon, mais t'es folle ou quoi ? Ça va pas être une partie de Monopoly, il y aura du sang et voir plus partout ! dis-je complètement affolé par la rage qui brille dans ses yeux.

Elle me fusille du regard et elle me donne un coup dans les côtes, mais ça ne change rien, qu'elle soit fâchée ou pas, je ne suis pas désolé pour mes mots.

__ Et.... ? dit-elle en haussant les épaules indifferente, la morgue aux lèvres en plongeant dans mes yeux sans jamais les baisser.

__ Mais Lou, ce genre de chose marque à vie, dis-je en essayant  de garder un ton ferme.

Oups ! Pensais-je en voyant ses mâchoires se contracter. Quand soudain elle se met à crier.

__ AH PARCE-QUE TU CROIS QUE CE QU'IL M'A FAIT NE MARQUE PAS A VIE PEUT-ÊTRE ? ET LA BELLE SCARIFICATION QU'IL M'A FAITE N'AI PAS UNE PREUVE ? finissant sa diatribe essoufflée..

Je me mets à la dévisager en silence les poings serrés contre ses côtes, pesant le pour et le contre, sachant quand même qu'elle n'a pas tort. Mais ça me fait chier quand même, car pour moi elle a assez subit, je comprends en même temps qu'elle a juste envie de lui rendre au centuple, ce qu'elle a subit entre ses mains.

Alors je soupire vaincu et lui accorde.

__ C'est d'accord mais a une seule condition.

__ Laquelle ? Demande t-elle impatiente.

__ Au moindre souci tu sors de la salle de torture et c'est non négociable.

À son tour elle reste silencieuse et fini par acquiescé  au bout de quelques minutes.

Je regarde devant moi en resserant mon etreinte pour la garder au plus près de moi et croise le regard du prospect dans le rétro, qui a un air inquièt, je fronce les sourcils en le dévisageant d'un regard froid, lui intimant de pas la ramener, je sais ce que je fais au moindre signe de défaillance de la part de Lou, je la ferai sortir. 

Enfin j'espère je sais d'avance qu'il y en a plein qui ne vont pas apprécier.

Tant pis.

.....

Nous sommes chez moi avec Franck venu voir comment allait Lou et au bout de 15 minutes nous parlons de notre prisonnier, que Benson a eu la gentillesse de me réserver. 

__ Demain mon frère ? demandais-je.

__ Je continue à dire que tu fais une belle connerie en la laissant venir, râle t-il face à Lou et moi.



Je soupire et Lou grince des dents.

__ C'est mon choix ! crache t-elle énervée.

Je me rapproche pour tenter de la calmer, mais je vois bien que ça ne marche pas, mais je reste tout de même près d'elle pour la soutenir et lui faire comprendre qu'elle ne sera plus jamais seule.

__ Eh bah ton choix est mauvais.  Putain, tu imagines pas ce qu'il se passe là-bas ! Bordel, Lou tu es médecin !

Mais quel idiot.

__ Justement ! alors m'empêche pas ! grogne t-elle, des tripes j'en ai déjà vu ! 

__ Et des membres sectionné ? genre des doigts, des bras, des jambes à la scie toute rouillée en plus, de l'acide sur un corps c'est pas beau ! insiste t-il. 

Et moi je contemple le dialogue en silence en les regardant chacun, à monologue, mais Franck commence à être à court de mots face à une Lou stoïque, aussi impassible qu'un bûcheron...étrange ?

__ Bon, quand ? s'impatiente t-elle 

__ Normalement dans 2 heures peut-être ou demain. 

__ OK du moment que je peux venir et n'essayez pas de m'entuber, sinon vous le regretterez, croyez moi.

__ Non, soupire Franck, OK, de toutes manières le Président est au courant et il a accepté même s'il pense comme moi.

__ Ouais bah c'est mon problème pas le votre ! gronde Lou

__ Ça, on a compris, dis-je dépité.

Franck soupire fortement en employant un air chafoin, essayant encore de la faire changer d'avis, en mimant un chien ou un chat, au choix, tout malheureux avant de partir, mais il fait choux blanc en la voyant éclater de rire. Alors vexé, il nous laisse en disant.

__ À tout à l'heure au QG.

__ Oui, oui, allez, oust vilain manipulateur ! dit-elle moqueuse.

__ Emmerdeuse !

__ Chieur !

__ Tête d'âne battu !

__ Tocard !

__ Sale pouffe ! dit-il près de la porte.

__ Mais oui tête de bite !

Il marmonne vexé de ne plus trouver de réparties et sort sous ses vannes. 

Lou est hilare, mais se calme bien vite en reportant son attention  sur moi, mon sérieux lui fait comprendre que la rigolade est finie, que l'heure n'est plus à la plaisanterie. On a lutté des heures pour qu'elle change d'avis, Franck et moi, on a perdu, soit, mais là je ne vais pas lutter et je vais lui faire comprendre qu'il n'y auras plus de mensonge et cachotteries entre nous sur le côté personnel. Il y en a assez avec les affaires que je gère avec le clubs, comme elle avec ses patients et le secret professionnel, alors pas de ça entre nous.

__ Tu as d'autre secrets à m'avouer tant qu'on y est ? dis-je impassible.

Je la vois me regarder en long et en large silencieuse sans une expression sur son visage.

Puis...

__ Tu as changé Adam.

__ C'est pas ce que j'ai demandé, je râle qu'elle devie la conversation.

__ Mh...beaucoup changé, insiste t-elle 

__ Lou Black, bon sang, répond !

Elle pouffe.

__ Et tu crois m'impressionner en grognant comme un ours ?

__ C'est pas ce que je veux, mais notre vie pro est déjà chargée de secrets, alors je veux de l'honnêteté entre nous. Tu comprends ? Alors qu'as-tu d'autre à avouer à part ce centre ? j'insiste.

__ Tu veux de la franchise de ma part ? 

__ Oui Lou. Dis-je en serrant les poings.

__ mh OK !

__ Ah enfin....Elle me coupe la parole en parlant sur un ton au-dessus et j'en reste sur le cul quand elle parle à nouveau.

__ Mh voyons..je t'aime...je sais pas quand c'est arrivé, ni comment, mais je t'aime beaucoup, passionnément. Depuis qu'on s'est revu, tu as su me montrer que tu avais grandi dans ta tête et pourtant je t' en ai fait baver des ronds de chapeau, mais tu as persisté, tel un enrager. Tu n'as rien lâché, me prouvant chaque jours que tu tenais à moi... Non, il n'y avait que le centre, j'avais besoin de ça pour me sentir entière et bien dans ma peau.

Quand je la regarde coï, elle est sereine assise face à moi dans mon fauteuil et moi j'en mène pas large, j'attendais ces mots depuis longtemps.

__ Euh..bah viens dis-je en écartant les bras le corps crispé. 

Elle m'a coupé le sifflet, Lou rit en voyant mon expression égarée et vient jusqu'à moi, s'assoit sur mes genoux une fois que je me suis bien assis dans le fond du canapé. 

__ Pourquoi...Pourquoi tu me dis tout ça ? dis-je bêtement. 

__ Tu voulais de la sincérité non ?

__ Oui, mais oui... Ça fait tellement  longtemps que j'attends que tu me dises ça et maintenant que c'est fait je ne sais plus quoi dire à part, enfin, dis-je un peu ému.

__ Ça te la coupe,  hein ? Toi qui a toujours à redire, se moque t-elle. 

__ J'avoue, dis-je honnêtement, tu marques un point.

__ Tant mieux, dit-elle alors que je l'entoure de mes bras.

__ Lou ? demandais je, alors qu'elle se love dans mes bras.

__ Oui ?

__ Tu es sûre de toi, pour ce qui va arriver tout à l'heure ?

Elle pose sa tête sur mon épaule, lâche un souffle, j'embrasse sa tempe et attends sa réponse.

__ Oui et ne t'inquiète pas, ok ?


Si je le fais pas, je vais ruminer à tel point que je t'en voudrais de m'avoir empêché, j'ai besoin de cette sorte d'exutoire pour avancer et mettre ça derrière moi.


Je comprends et je m'en doutais. 

__ Alors promets moi que si tu ne peux plus, de nous laisser finir.

Silencieuse elle acquiesce.

__ Merci, dit-elle avec douceur.

Je décide de me lever avec elle dans mes bras et elle rit.

Lou est tellement légère.

__ Où tu m'emmènes ?

__ On se repose pour être en forme.

__ Tu veux dormir ? vraiment ? rit-elle.

__ On va essayer, dis-je en l'embrassant goulûment.

Elle rit.



__ On n'est pas prêt de dormir. 

__ Peut-être bien.

.....

La pièce où Declan est retenu, se trouve dans une pièce sombre en sous-sol, un escalier en colimaçon mène dans une pièce que l'on a creusée dans la terre pour être sûr que personne n'entende quoi que ce soit, les murs sont faits de pierres véritables suitantes d'humidité à cause de la terre qui l'entoure. Cette pièce est assez grande, 15 mètres carrés, on a mis longtemps à la créer. Elle ne contient aucune fenêtre, aucun meuble, hormis une table assez grande pour contenir tout notre matériel de torture. Il y a deux anneaux en acier inoxydable, profondément vissés au plafond, un grand bac profond pour les faire disparaître avec de l'acide ou pour les noyer ou électrocuter avec de l'eau, au choix, il y a quelques fauteuils, 4 exactement, des chaînes sont scellés au mur au cas où ils seraient plusieurs à part ça rien d'autre, ah si, une grosse ampoule et des spots lumineux.



Avant de venir nous avons dormi une heure et le reste du temps nous nous sommes câlinés et avons discuté aussi. Je n'avais pas envie de faire l'amour, de juste lui transmettre mes sentiments et je crois que c'était réciproque. Malgré tout cela nous a fait du bien et nous avons mangé un peu aussi, mais notre appétit n'était pas là, je suppose que c'est normal, mais pas pour les mêmes raisons.

J'ai tellement peur que ça la marque à jamais, qu'elle voit notre côté sombre et que ça l'effraie, j'en ai l'estomac tout barbouillé. 

Franck est déjà là devant la porte de la geôle, les traits fermés par la concentration, quand j'arrive, il pousse la porte en grand, d'un bras en arrière et s'écarte pour nous laisser entrer, puis va se mettre derrière le prisonnier. 

Quand je l'aperçois ligoté sur la chaise, un sourire insolent affiché sur sa face de rat abîmé, décomplexée, le corps alangui contre le dossier de la chaise.

Ce connard en impose par sa stature, je l'admets. Mais il n'a pas fait le poids face à vingt femmes. J'ai vu une photo de lui, du livre de l'université, qu'à dégoter notre geek en brisant les pars feux de leur site, déjà à l'époque il était imposant grâce aux sports qu'il pratiquait, mais aujourd'hui, il l'ai encore plus pourtant ces femmes ont réussi l'impensable en le mettant K.O.

Mais il ne s'empêche pas de frimer devant nous, gardant un air serein, mais je vois bien au fond de ses yeux la colère qui l'anime... Il n'a pas obtenu ce qui l'obsédait.

Lou

Pour une raison que je n'arrive pas à comprendre, il a des sentiments pour elle et il est persuadé qu'ils sont partagés, ce qui n'est pas le cas du tout, mais lui y croit.

Je le sonde un instant et il me provoque d'un regard railleur et son attitude change quand je m'écarte pour la faire apparaître et entoure la taille de Lou, mes yeux dans ceux de cet enfoiré, je prends son menton et l'embrasse à pleine bouche.

Lou me le rend sans hésiter une seconde et finit par pouffer contre mes lèvres en l'entendant gronder sa rage.

__ NE LA TOUCHE PAAAS ! hurle ce dernier hors de lui. ELLE EST A MOI !



__ Mais oui, mais oui, rigole Franck 

Je sais qu'il veut se venger de tout ce qu'il lui a fait subir et elle a un plan, j'étais contre, hein, vous pensez bien, mais cette chipie a réussi à me convaincre, simplement en posant sa bouche au sud de mon anatomie. 

Que voulez-vous, je suis un homme faible face à ses charmes.

Le but est de le rendre dingue et pour ça elle a une idée, Franck calé contre le mur derrière notre prisonnier ne sait pas, mais je suis sûr à 100%, qu'il ne va pas apprécier. Lou se dirige vers la table ou trône tout le matos laissant sa main et ses yeux les analyser, je sais que lui l'observe avec avidité, nous nous taisons et la laissons faire, on lui a promis. 

__ Aller bébé tu ne peux pas apprécier ce genre de type. Son club ne vaut rien comparé au miens, je suis sûr que tu es d'accord avec moi, dit-il.

__ mh, c'est vrai, dit-elle innocemment.

__ Bien sûr, libère moi et je te montrerai.

Lou sourit, la tête toujours baisser et moi je serre les poings, avec l'envie de lui défoncer la bouche, même Franck est furax, mais ne dit rien.

__ Qui me prouve que c'est vrai ? dit-elle en récupérant un objet dans sa main droite sans qu'il ne s'en aperçoive.

Elle le coince dans sa manche.

Puis doucement elle relève la tête, affichant un faux air souriant qui n'atteint pas ses yeux, contourne la grande table, pour se rapprocher de lui et s'arrête devant ses pieds, elle l'observe un peu puis s'installe sur ses genoux et minaudant.

Je ne peux pas dire que ça me plaît, mais je connais son plan, elle compte lui rendre la même souffrance qu'elle a subit, alors elle joue un rôle.

Il a tenté d'abuser d'elle part deux fois, ça personne ne le savait, même pas Franck.

Sa main glisse lentement vers le haut du buste de cette enfoiré, pour redescendre délicatement jusqu'à la ceinture et je déglutis, car malgré tout je n'aime pas ce que je vois, même si je sais qu'il ne se passera rien d'autre que ce qu'elle a en-tête.

Elle défait doucement la boucle de sa ceinture, fait sauter le bouton et descend la fermeture éclair tout ça dans des gestes lents, je vois mon frère mal à l'aise, dansant d'un pied sur l'autre, mais toujours dans le silence, car il lui fait confiance, même si je vois bien que cette situation ne lui plaît pas. Alors d'un signe de tête, je lui dis que tout va bien et il me répond de la même manière en restant derrière cet enfoiré, posé contre le mur, il est bras croisé, mais bien que ses muscles sont plus que tendus.

- Je sais mon frère, même moi je n'apprécie pas ce qu'il se passe, mais c'est avant tout Ça vengeance.

Pour essayer de ne pas vrillé, je me détourne vers notre table de travail, que je détaille scrupuleusement. Mon souffle se rarifi quand je remarque deux absents au lieu d'un, ce que je n'avais pas prévu c'est qu'en fait elle a récupéré deux objets, deux scalpels, inquièt, je parcours encore une la table de long en large à vive allure pour être sûr, mais rien, quand soudain j'entends un cri inhumain, comme celui d'un animal blessé, quand je relève la tête, ce que je vois me cloue sur place, en voyant que l'autre enflure est au plus mal, ses traits exprimants une souffrance telle que la sueur inonde déjà son visage marqué à la fois par la haine et la douleur et je peux vous dire qu'il ne feinte pas, les yeux braqués vers le bas de son corps.

__ Alors on fait moins le fièr là, dit-elle en jubilant, un rictus déformant ses traits si beaux.

Quand mes yeux se portent plus bas au niveau de sa ceinture je vois un bout de métal qui dépasse de son entrejambe toujours couvert par son jeans. Et non je ne rêvais pas Lou venait de planter un des scalpels sur son sexe, ses doigts dessus prêts à le torturer.

Et en tant qu'homme, je grimace à l'idée et quand je vois Franck devenir blanc, penché au dessus de lui, la bouche grande ouverte, je ne peux pas m'empêcher de protéger les miennes à l'aide de mes deux mains et je savais que ça ne faisait que commencer. 

__ Tu es une grande malade, vocifère t-il en bavant et postillonant.

__ Tiens, il pleut, rit-elle, puis reprend, et encore t'as rien vu,  gronde t-elle 

__ Lou, dit Franck en contournant le futur cadavre, que représente ce type.

__ Retourne à ta place Franck, dit-elle d'un ton sans appel, j'ai pas besoin de ton aide, dit-elle le regard froid.

__ Ce que tu t'apprêtes à faire,


risque de te marquer à jamais, torturer ou tuer quelqu'un, ce n'est pas anodin et ça marque à vie, dit-il. 

__ Et tu crois pas que ce que j'ai vécu avec cette ordure ça marque pas peut-être ?

__ Lou, dis-je en m'approchant et en tendant la main. 

Quand on a accepté qu'elle vienne, on ne pensait pas qu'elle irait juste que là.

Lou récupère l'autre scalpel qu'elle a caché dans sa manche et lui plante sur la carotide. 

__ Bouge et je l'égorge comme un porc 

Je m'arrête, je regarde Franck inquièt et me reconcentre sur elle.

__ Je m'en fou qu'il crève vite ou lentement, c'est pour toi que je m'inquiète, je veux pas que ça te marque à vie.

__ Mais putain, vous comprenez pas, pour moi ça ne changera rien à ce que j'ai subi, au contraire rien ne peut me toucher maintenant. Je ne suis pas une petite fille fragile, vous devriez le savoir depuis le temps.

Je plonge mes yeux dans les siens, fouille son âme et vois qu'elle est totalement lucide et y lit qu'elle prête à aller jusqu'au bout, alors il fait un signal pour lui faire comprendre de continuer.

__ Une seule condition Bébé, laisse nous en un peu.

Elle réfléchit en sondant mon regard à son tour.

__ OK je vous en laisse un peu.


•°•••

Corriger par Sophie erieau 😘


Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top