Allongée sur un bain soleil, un verre de pina colada bien fraîche, abritée par un beau par soleil juste au-dessus de ma tête laissant mon corps exposé au soleil du Mexique, dans mon bikini rouge qui fait ressortir la couleur claire de ma peau, je me sens tellement bien.

Ça fait 3 jours que je suis ici et mes cheveux déjà très clair, sont devenus presque blancs et ma peau s'est parée d'une parfaite couleur doré et qu'est-ce que je suis bien, loin de tout, seule avec moi-même.

Ah oui j'ai laissé mon téléphone dans mon sac de voyage...oups, mais je ne me sens pas coupable du tout, au contraire, je ne vois ni les messages et ni les appels, qui pourraient faire pencher la balance et me convaincre de rentrer .

Non je veux rester et puis j'ai payé pour rester au moins 15 jours.

Je sais que Franck va m'en vouloir au début de ne pas l'avoir averti de mon départ, il faut dire que je l'ai fait sur un coup de tête et j'ai eu de la chance qu'il reste des chambres de libres pour une réservation à la dernière minute, mais je sais qu'il comprendra mon initiative. A mon retour comme promis je les aiderai en cas de besoin,là-dessus je n'ai pas changé d'avis même si Ronny et Adam font partie de ce club, il ne faut pas tout mélanger, entre ma colère contre eux et le club, en plus il y a Franck et je ne veux pas le mettre mal en changeant d'avis, quand j'accepte de faire quelque chose, je respecte ma parole, je n'y reviens pas, voir jamais enfin pour le moment ce n'est jamais arrivé.

Pour mon ami, j'ai délégué un coursier pour lui transmettre un message, je l'aurais bien fait moi-même, mais il m'aurait coincée et empêchée de fuir, et ça il en était hors de question.
A part ça dans ma tête c'est le bordel intersidéral depuis qu' Adam a fait cette déclaration. Pourtant j'ai essayé de la repousser au fin fond de mon crâne, mais toutes mes pensées reviennent sans cesse me tourmentées. Je ne peux pas me voiler la face, ses paroles m'ont énormément touchée, mais dois-je sincèrement y croire ? Les prendre pour acquis ? Est-ce qu'il a été sincère avec moi quand il les a prononcées, en gardant ses yeux bien encrés dans les miens ?

Franck me dit qu'il n'est plus le même qu'il a changé, qu'il a mûri avec le temps et l'âge qui va avec et biensûr aussi avec ce que représente le club et leurs activités, dont je ne dois rien savoir. Mais bordel ! Je n'arrive pas à faire la différence entre le jeune Adam du passé et celui d'aujourd'hui, dans ma tête les deux se confondent, et ça, chaque fois que nos yeux se croisent. Et puis, il faut l'avouer il est encore plus beau qu'avant. Jeune c'était une bombe, sexy chaud bouillant, maintenant, c'est un missile nucléaire, un regard, un mouvement et les filles étaient à ses pieds, bavant tout ce qu'elle pouvaient, pire que des limaces en manque de verdure .

Dans la salle, qu'il nomme la Chapelle, tout se passait bien jusqu'à ce qu'il débarque avec son cousin, mes membres n'ont pas arrêtés de trembler, associé un long frisson remontant ma colonne vertébrale, un froid glacial envahissant mes membres, je n'avais qu'une envie, fuir à toutes jambes, quand je les ai reconnus.
Franck l'a vu et a tenté de me raisonner discrètement en passant sa main sur mon avant bras, et en carressant mes phalanges du bout des doigts, en sussurant des mots réconfortants, assez bas pour que je sois la seule à les entendre.

J'ai dû souffler un bon coup pour me ressaisir, en me disant que je ne pouvais pas laisser mon ami dans la merde et c'est ce qui m'a remis les pieds sur terre. Heureusement qu'il était là, car si non j'aurais véritablement pris la fuite.

Le soir même il m'a promis qu'Adam ne viendrai pas me faire chier, m'affirmant par la même occasion que ce n'était plus le petit con qu'il était plus jeune quand je lui ai expliqué, pourquoi j'avais réagi comme ça, dans la salle.

Oui c'est vrai c'est un homme, un vrai non de dieu et tellement chaud, ma rétine brûlait au moment où je l'ai détaillé la dernière fois que je l'ai vu. Mais est-ce qu'il n'est vraiment plus le même, physiquement oui, mais mentalement ? Je n'en sais rien... C'est vrai quoi ? Ça fait 5 ans quand même, mon coeur lui me dit que ce n'est pas en restant cachée, que je le saurai et ma tête me dit de rester sage et d'observer, que les actions sont plus parlantes de vérité que des mots.

Je passe ma main gauche dans mes cheveux courts et oui je les ai coupés, j'avais envie de changer. Tandis que j'avale une gorgée de mon cocktail , je sens le rhum blanc brûler mon œsophage en dégoulinant dans ma gorge et le mélange du lait concentré. Le lait de coco est délicieux et associé au fruit comme l'ananas est une merveille, mais vu l'alcool fort qu'est le rhum, on va se calmer, car avec le soleil je vais être ivre avant l'heure et ça ne va pas m'aider à trouver une solution a mon problème : Adam.

Je décide de profiter de ma fugue encore un peu, j'ai un délais alors je tiens à en profiter.
J'avale mon verre en deux grosses gorgées et le repose sur la petite tablette à mes côtés totalement ailleurs avec l'image de cet abruti dans la tête, quand je sursaute à la voix masculine qui m'interroge.

__ Permettez moi de vous demander la permission de m'installer à vos côtés, histoire de vous tenir compagnie et peut-être faire plus ample connaissances qu'en dites vous ?

Surprise je tourne la tête et choquée je voies une masse musculaire me cacher le soleil telle une éclipse de soleil, je remonte mes yeux et vois un lagon dans deux orbites en forme d'amande avec un nez court et légèrement épais, qui convient parfaitement à ce visage asymétrique avec une mâchoire virile agrémentée d'une moustache de viking, une peau parfaitement lisse recouverte d'un petit collier de poils bien entretenus. La tête entourée de cheveux touchants ses épaules, d'un noir tellement prononcé que cela en est troublant, ah et une peau brune bronzée, mais pas trop prononcée. Ce mec est un canon !

Il me dévisage de la tête aux pieds, comme moi avec un sourire en coin, qui veux tout dire sur ses pensées.

__ Oh désolé je m'appelle Grégorio, enchanté et vous jolie déesse ? me demande-t-il, en se rapprochant du côté gauche la main tendue vers moi.

__ Lou... Oui allez y ces transats ne m'appartiennent pas, vous êtes libre d'aller où bon vous semble, dis-je sourire aux lèvres.

Je ne peux pas m'en empêcher, et puis merde je suis célibataire non ? Et ça fait un moment que je n'ai pas reçu de tendresse de la part d'un mâle et celui-là il est parfait, pas d'attache juste du plaisir.

Et je suis sûre que ce beau viking est du même avis que moi et vu comment il me matte il n'y a pas à douter et je suis tout à fait d'accord.

Adam...bah on verra pour le moment je ne lui dois rien...

Grégorio ne se le fait pas dire deux fois et s'installe, tout en ne me lâchant pas du regard, une lueur mi amusée, mi chaud de la cacahuète, qui me rechauffe le corps et le coeur de ma féminité. Quand je lorgne le bel apollon, mon idée intéressante me plaît de plus en pĺus et ma libido est ravie et elle s'enflamme encore plus en remarquant que sa bouche est magnifiquement tentante, j'avoue aussi que son corps athlétique de près est très appétissant et oh bordel ! Une envie me vient en tête, qui commence a me plaire. Après tout encore une fois, je suis célibataire non ? et puis je ne dois rien à qui que ce soit et surtout pas à Adam.

Mais merde pourquoi je pense a lui  ? Je chasse immédiatement son image et me recentre sur sexy viking, qui au passage a un magnifique dragon tribal qui commence sur son pectoral gauche, puis s'allonge sur son épaule et descend sur ses abdominaux la queue de la bête assez proche du nombril, juste en dessous une légère ligne de poils

noirs qui enjolive l'ensemble de ses hanches taillées en un V très appétissant.

Putain ce mec est à croquer et je sens que je ne vais pas m'ennuyer.

__ Ça te dit un petit resto sympa aux couleurs locales ?

Alors la pas de soucis !

__ Mais avec plaisir Grégorio !

__ Lou je sens qu'on va bien s'entendre toi et moi ma belle.

__ Tu crois ? dis-je taquine en souriant à son allusion. 
Mais par contre juste un truc...

Bah quoi je ne veux pas qu'il s'imagine des trucs, je suis pas là pour trouver l'homme de ma vie .

Mais il me coupe, souriant encore plus en me faisant admirer ces belles dents blanches.

__ C'est bien ce que je dis, on va bien s'entendre tous les deux, tu as eu la même pensée que moi.

__ Ah bon ? vas-y balance...l

Grégorio pour toutes réponses, se rapproche de moi en glissant de son transat pour glisser sur le mien en s'asseyant sur le bord, attrape ma nuque de sa grande main pour avancer mon visage à quelques millimètres du sien et souffle son haleine mentolé sur mon visage.

__ Une nuit rien qu'une à te faire plaisir, te faire voyager sur un nuage orgasmique.

__ Mh fabuleux programme, dis-je émoustillée, mon corps devenant réceptif à ses avances.

Il se recule en ne me quittant pas des yeux.

__ En attendant parle moi un peu de toi ma jolie déesse, dit-il en carréssant ma pommette avec douceur.

Il est vraiment magnifique, le jour où il trouve sa moitié, elle sera sûrement la plus combler côtés physique il est irréprochable.

__ D'accord, mais toi aussi

Il rit de bon cœur

__ Petite curieuse

__ je te renvoie le compliment

Il rit encore

__ Ok donnant donnant

__ C'est ça

Nous avons passé le reste de l'après-midi à parler et rire tout en buvant. On s'est même baigné et je dois dire ,que dans l'eau c'était limite indécent, heureusement il y avait des gosses, sinon je ne sais pas comment ça aurait fini avec lui.

Ce mec est grave tentant et du peu que j'ai vu et surtout senti, il sait y faire... Il n'est pas à sa première fois lui et c'est évident. Vu comment il s'est occupé de moi dans l'eau fraiche, qu'il a réchauffée de ses attentions envers moi, que d'ailleurs j'ai beaucoup apprécié, mais comme je l'ai dit on n'était pas seul.

Ce mec a une maitrise de lui impressionnante, moi j'ai eu beaucoup de mal, je n'ai pas l'habitude depuis mon agression. Je n'ai eu que deux partenaires dans ma vie, donc comparé à Grégorio et les deux débiles...putain encore eux, bah je n'ai pas trop d'expérience en la matière.

Assis plus près l'un de l'autre en rapprochant nos bain de soleil, Greg me sussure

__ Je sens que je vais beaucoup aimer notre nuit

__ Ah bon ? Pourquoi tu dit ça ? 

__ Pour deux raisons...

__ Je peux savoir ? demandais-je curieuse

__ D'une tu es réceptive et c'est délicieux et de deux tu es pas expérimentée et ça j'adore encore plus

__ Ça...ça te dérange pas ?

__ Bien au contraire ma douce, ne soit pas effrayée ou gênée d'accord ? tu verras je m'occuperai bien de toi, dit-il en me carressant la lèvre inférieure en appuyant légèrement dessus, tout en se mordant la lèvre

Puis reprend

__ On va prendre énormément de plaisir toi et moi

J'encre mes yeux dans les siens et je ne vois que de la douceur, ce qui me rassure énormément.

Il est 18h

__ Et si on allait se préparer pour notre dîner

__ Oui pas bête

__ Quel est le numéro de ta chambre, pour que je vienne te chercher à 20h ? me questionne-t-il alors que l'on rejoint l'accueil de l'hôtel pour récupérer nos clés

__ Au deuxième, la 415

__ Tiens moi la 400 quel heureux hasard, dit-il l'œil pétillant de malice

Nous nous levons des transats une fois nos verre finis, nous souriant sans se quitter des yeux, il prend ma main délicatement rejoignant l'hôtel d'une démarche tranquille

__ Oh génial alors allons y ! dis-je d'humeur taquine, tout en nous dirigeant vers les ascenseurs Grégorio juste à ma suite.

Dans ma chambre, après avoir pris un bon bain relaxant, aux senteurs orchidées, mélangées au miel, précédé un gommage sur tout le corps suivie d'une épilation complète, j'étais bien mais...pas totalement détendue, quelque chose m'oppressait le cœur et broyait mon estomac, ignorant ce qui provoquait cette gêne et d'où ça pouvais venir...

J'avais envie de parler à mon ami Franck, mon portable au fin fond de mes affaires dans le meuble à trois tiroirs où était ranger mes sous-vêtements, oui je l'ai changé de place, pourquoi je ne sais pas, mais c'est comme ça.

Sinon je voudrais l'appeler, mais je me retiens, car qui dit lui parler, dit forcément que les deux glandus Adam et Ronny seront au courant. Pourtant je sais que je peux tout confier à Franck. Mais j'ai peur et rien que d'y penser mon mal être augmente et quand je tire le tiroir, pousse mes vêtements pour découvrir mon portable quelque chose me dit de l'emporter avec moi, d'avance j'efface toutes les notifications sans enlever tous les messages écris et vocaux.

J'écoute toujours mon sixième sens, quand il me met en alerte, mes impressions ne se sont jamais trompées, je ne m'en suis jamais écartée, sauf le jour de mon retour ici au Mexique et là où j'ai vu le jour, mais têtue comme je suis c'est deux fois là, j'en ai fait qu'à ma tête.

Je ne me suis pas trop embêtée ce soir, une petite robe cintrée de couleur vert émeraude, courte arrivant aux genoux, aux bretelles larges, au décolleté extravagant, ajoutez à ça une petite fente sur le côté droit et des petits talons de la même couleur.

Je reviens à moi au moment où l'on frappe doucement à ma porte, j'attrape mon portable le met en silencieux, mais ne l'éteint et je crie

__ J'arrive !

Le fourre dans ma petite pochette et part ouvrir sachant qui est derrière la porte Grégorio.

Quand j'ouvre je suis bouche bée devant cette gravure de mode, cet homme est vraiment beau,

《 Pas autant qu'Adam 》

La ferme

Gregorio est en costume noir cintré et surtout prêt du corps comme une deuxième peau, une chemise blanche légèrement ouverte sur son torse musclé, on voit bien le début de son magnifique dragon. Mes yeux descendent sur de magnifiques mocassins en cuir noir, subjuguée, j'entends son ton rauque mais moqueur.

__ Ca te plaît ?

Sans équivoque je secoue la tête, pourquoi mentir ?

__ Merci ! Allez viens j'ai réservé pour nous deux.

Surprise je relève la tête plongeant mes yeux dans les siens,

__ Ah bon ?

Il acquiesce en prenant doucement mon coude sous ses longs doigts, un sourire engageant aux lèvres, sans jamais me quitter des yeux. Hypnotisée par son regard j'obéis et referme la porte de ma suite. Sans qu'une seul fois il ne lâche mon bras, comme s'il avait peur que je m'en aille et le suis jusqu'à l'ascenseur, sans que nous ne prononcions un mot.

Pas besoin tout est dans le ressenti.

Une fois dans la cabine, les portes se ferment et Grégorio n'attend pas et se rapproche en trois pas. Il saute sur mes lèvres pour un baiser passionné et langoureux, en plongeant ses doigts dans ma courte crinière blonde en se collant peu à peu à moi, me faisant ressentir son excitation. Mais ni ce baisé, ni ce rapprochement me font quelque chose, alors je repousse tout et me concentre sur le moment présent et Grégorio. Je lui rends son baiser en baladant mes mains sur ses épaules et son torse.

Manquant d'air il s'écarte un peu, ses lèvres frôlant les miennes, plante son regard débordant de désir.

__ Je sens que l'on va bien s'amuser toi et moi ma douce, ça va être un vrai délice.

Je repousse encore ce biker de merde et dis.

__ Sans aucun doute.

Dès que les portes s'ouvrent, alors que nous nous étions écartés l'un de l'autre

__ Allez en route beauté, dit-il en m'entrainant dehors d'un pas rapide.

Je découvre une magnifique corvette noire aux lignes sensuelles et splendides

__ Si madame veut s'en donner la peine, dit Grégorio galamment.

Je tique car je n'ai pas l'habitude et ça se voit, ce qui le fait rire silencieusement, devant mon air dubitatif, mais attend en gardant toute son attention sur moi, en faisant un geste théâtrale vers la voiture pour m'inciter à monter. Une fois installée, j'expire un coup pour me donner du courage, repoussant encore les images dans ma tête, tandis qu'il fait le tour pour rejoindre la place conducteur.
......

Ce restaurant est magnifique, habillé et coloré aux couleurs du Mexique, ça le rend chaleureux et authentique à mes yeux. Tout ce rouge, vert et ce lambris bois, avec toutes ces tables aux nappes colorés, ces bougeoirs et ces magnifiques lustres en bois sculptés. MAGNIFIQUE.

Dès que nous franchississons la porte du restaurant, nous sommes accueillis par une jolie serveuse italienne,

__ Benvenuti al ristorante Rosalia (bienvenue au restaurant le Rosalia)

A peine avait-elle fini, qu'elle faisait déjà de l'œil à Grégorio avec un sourire aguicheur.
Blasée, je lève les yeux au ciel, c'est dingue quand même on vient à peine d'arriver, ce n'est franchement pas professionnel, surtout quand je la vois m'ignorer, mais il l'a rappelle à l'ordre.

__ Un soucis avec vos yeux ?

__ Euh no signore ( non monsieur), dit-elle en nous conduisant à une table pour deux.

Grégorio m'aide galamment à m'asseoir en tirant la chaise, puis se retourne vers elle, alors que de là où je suis, je vois la serveuse, nommée Juliana, baver sur son anatomie.

__ À première vue si, dit-il en remontant les manches de sa chemise

Interloqué elle demande

__ Et pourquoi vous me dites ça monsieur ?

Génée qu'il soit indifférent à son charme, elle ne parle plus italien, cette fois elle parle notre langue.
Pendant qu'il réfléchit à ce qu'il va dire, j'aperçois à son poignet gauche un bracelet de force en cuir très large, où est gravré un requin de couleur rouge.

Il me tourne légèrement le dos , donc je ne vois pas son expression faciale, son corps parle pour lui, il est tendu les poings serrés le long du corps. Mais vu la tête de la serveuse, il ne doit pas avoir un regard tendre, car je vois de l'incertitude dans le regard de cette idiote.

Je ne suis pas jalouse, loin de là, car après tout ce n'est pas mon mec, mais son irritation est justifiée, Juliana est irrespectueuse .

__ Si vous avez un problème de vue, car je suis pas seul, je suis accompagné de ma compagne et vous osez me faire des avances à peine rentrés dans le restaurant et carrément devant elle. Soit vous êtes aveugle, soit vous n'avez aucun respect.

Humiliée, elle attrape deux menus, les pose sur la table sans un mot, les joues rouges de honte en fuyant notre regard, alors que lui la dévisage. Puis une fois qu'elle disparaît en cuisine, il vient s'asseoir à son tour face à moi,

__ Choisissons notre repas et après parle-moi un peu de toi...

__ Je suis d'accord, mais à une condition, dis-je enjouée et détendue

__ Laquelle ?

__ Toi aussi, parle moi un peu de toi...enfin ce que tu souhaites, dis-je en rougissant.

Cet homme est vraiment canon.

__ D'accord, dit-il en attrapant un des menus

__ Deal, dit-il tout sourire

Alors que mes yeux se baissent sur son poignet, je vois les doigts de Grégorio tentés de cacher son bracelet, en tirant sur sa manche l'air de rien, tout en essayant de me distraire, afin que je reporte mon attention ailleurs, il commence son numéro de charme, qui évidemment ne me fait aucun effet, non.

Ce que je veux de lui ce soir, c'est juste un moment hors du temps, pour effacer tout ce qui me parasite la tête. Juste une nuit de bien-être entre les bras d'un bel homme.

__ Tu es vraiment très belle, j'ai de la chance ce soir, je sens qu'on va bien s'éclater.

__ Merci et je te retourne le compliment et j'avoue tu as raison ce soir sera un soir des plus fantastique.

Pendant que je regarde le menu où je ne fais même pas gaffe au plat proposé tant je suis nerveuse, je sens son regard brûler mon front, mais fais mine de l'ignorer, alors que je ressens un malaise, mais repousse cette sensation de gêne en me raclant la gorge.

__ Veux-tu boire quelque chose avant de manger ? me demande t-il.

__ Oui je veux bien un martini, dis-je nonchalamment, afin ne pas montrer mon état qui devient fébrile. 

Je ne me sens pas à ma place.

Grégorio hèle un serveur en levant la main, qui prend nos commandes sur un carnet, part immédiatement les préparer. Comme il y a peu de monde ce soir, il nous les amène rapidement, un whisky pour lui et mon Martini.

__ Voilà pour vous et bonne soirée à vous.

__ Merci, répondons nous

Une fois seuls, Grégorio lève son verre face au mien.

__ Trinquons à cette soirée qui s'annonce fantastique.

Jéglutis, ma gorge devenant de plus en plus sèche et repousse mon appréhension. Mon corps commence à s'agiter, plaçant ma main libre sous la table pour masquer les tremblements.

__ Oh oui ! dis-je d'un air faussement joyeux.

Pendant que nos verres s'entrechoquent dans un tintement cristalin, il me delmande

__ T'as choisit ?

Déboussolée, je le regarde en clignant des yeux et lui rigole en attrapant ma main, qui tient mon verre, en plongeant ses yeux dans les miens et me dit sur un don très doux en me carressant.

__ Eh je ne te ferai jamais un truc contre ta volonté ok ? Si tu veux on s'en tient au restaurant, me dit Grégorio sur un ton qui à l'air sincère.

__ Non... Non... ça va...j'ai...j'ai...

__ J'ai compris, mais je te force en rien, dit Grégorio avec douceur carressant la peau de ma main avec tendresse.

__ Non, non, tout va bien et...j'en ai envie, dis-je en chassant un abruti rentré dans ma tête de force .

__ Oui, je souffle t'inquiète ça va, ok ?

__ Sûre ? dit-il en se mordant la lèvre inférieure

Je lève les yeux au ciel à présent irritée.

__ Ouii je te jure, dis-je en gonflant mes joues.

Ce qui le fait pouffer de rire

__ Oui ? insiste-t-il.

Il semble rassurer quand il me voit sourire, il me le rend alors que j'avais crue discerner de l'incertitude dans son regard. Cet homme a l'air vraiment bien et son attitude commence à me détendre vraiment. Il est doux et prévenant avec moi, en se préoccupant de moi.

__ Oui, oui, mangeons que l'on puisse finir la soirée ailleurs, lui dis je sûre de moi.

__ A la bonne heure ! dit-il regaillardi.

Nous reprenons notre discussion, alors que le serveur revient, nous ne voyons plus l'autre pouffe et celui-là prend nos commandes. Au bout de 15 minutes nous avons nos entrées, mousse de homard, délicieux ! Et continuons notre conversation tranquillement et surtout plus détendus

....

La soirée était vraiment extra et nous avons bien mangé, Grégorio me propose un dernier verre dans sa chambre, pendant qu'il règle la note, qui est malgré tout salé.

Mais mon mal être revient en force. Tout le long du chemin, mon sixième sens s'agite et je vois mon coup d'un soir devenir de plus en plus crispé et son regard changé subrepticement, mais je le repousse fermement, sauf que j'aurai du l'écouter, quelle conne !

Mais qu'est-ce qu'il se passe putain ? Mais encore une fois je me blinde, en me disant que mon passé ne doit pas diriger ma vie, me dis-je déterminée.

Au moment de franchir le pas de la porte de sa chambre, Grégorio encore galant en posant sa main dans le bas de mon dos me pousse à entrer avec un geste plus sec.

Bizarre.

Au moment où face à moi un blouson de cuire repose sur une chaise, je vois un requin rouge comme sur son bracelet tout à l'heure, j'ai juste le temps de voir avant de ressentir une énorme douleur derrière ma tête, Red Shark d' Ohio.

__ Bonne nuit beauté...

Le trou noir

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Corrige par Sophie erieau

Je crois que j'ai fait une boulette en corrigeant lol dite moi bisous

Recorriger par Céline allavena