lou/adam


L'amour peut prendre des chemins étranges avant d'atteindre son but.

L'amour peut prendre des chemins étroits et tortueux avant d'atteindre le cœur.

....

J'ai passé une nuit de merde, en me demandant toute la nuit où était Lou.

Mon cerveau a fini par fatiguer, ne m'a laissé dormir que quelques heures en rêvant d'elle et de ses délicieuses courbes. Est-ce bien suffisant pour la journée qui m'attend ? Je ne pense pas, mais on fera avec, tout ce que je sais c'est que je dois impérativement me lever pour aller me préparer, car une messe m'attend, nous avons des ennemis à combattre.

Malgré ça mon corps pèse un tonne, je sais que je dois bouger, alors je me traîne telle une limace en fin de vie jusqu'à la douche, qui heureusement, est privative, je n'aurai pas de casse couille qui tambourine à ma porte pour que je me dépêche. Tout en me dirigeant vers la salle de bain, je me dessape sans même faire un effort pour ramasser et mettre dans mon panier de linge sale. Le cerveau en mode bouillie, ce n'est pas la première fois que je dors mal, mais cette fois mon corps me le fait ressentir.
Une fois nu comme un ver, je tourne le robinet d'eau, qui est gelée, quand je me la prend sur la tête et dans le dos, surpris, je grogne, mais heureusement la température change vite et détend mes muscles, en restant dessous quelques minutes, puis attrape mon gel douche aux senteurs boisées et me lave dans un premier temps au ralenti,  puis bien vite la douche me réveille. Je finis rapidement, me rince et sors avec une serviette autour de la taille. Dans la chambre j'avise le linge sale qui traîne et me tâte entre le ramasser ou le faire plus tard, quand quelqu'un frappe bruyamment à la porte.

__ Aigle debout ! Magne-toi ! On t'attend ! hurle Luc.

__ Ouais, ouais, je me m'habille et j'arrive !

__ T'as prit ta douche ? dit-il moqueur.

__ Va te faire foutre enculé ! je grogne.

Je ne suis pas d'humeur ce matin.

__ Oh, je vois que monsieur n'est pas d'humeur ce matin ! dit-il narquois.

__ Dégage avant que je te fourre la tête dans le fion !

Je l'entends éclater de rire.

__ Rejoins-nous ! dit-il en s'éloignant.

Je ne réponds pas et commence à farfouiller dans ma penderie, ne sachant pas quoi mettre, j'attrape le premier truc qui vient et un caleçon et puis une paire de chaussettes, enfile un cargo noir et un tee-shirt rouge à l'effigie du club. Un peu plus réveillé, j'enfile mes boots en cuir et sors de la piaule en claquant la porte, quand Cindy la casse burne me saute dessus entourant ses bras autour de mon cou en essayant de me coller ses lèvres sur les miennes.

__ Aigle, supplie-t-elle, parle-moi tu peux pas me laisser comme ça.

__ Casse-toi sale pute ! J'ai pas que ça à foutre ! dis-je en la bousculant de mon épaule.

Mais cette brebis est incroyable elle ne lâche jamais, loin d'être vexée par ma réaction brutale, elle me colle au cul telle une mouche sur la merde d'une vache, elle me suit jusque dans la cuisine où j'avale rapidement la moitié d'un café à peine coulé, en me brûlant le gosier, emportant le reste avec moi, en passant rapidement à ses côtés.

__ Aigle, gémit-elle pleine d'espoir en s'aggripant à mon blouson en cuir.

Va falloir que je tue cet espoir dans l'oeuf, ça ne peut plus durer, son petit numéro de charme ne me fait plus d’effet depuis que Lou est dans la place et ça commence franchement à me prendre le chou.

Sentant ma colère inonder mes veines d'un feu sans précédant, je n'attends pas qu'elle aille plus loin dans ses tentatives de séduction, tire sur ses poignets pour que ses doigts crochetés au cuir de mon cut me lâchent, gardant ses poignets prisonniers de ma poigne, la surplombant de deux bonnes têtes, le regard incendiaire, qui la fait se recroqueviller sur elle-même.

__ Casse-toi ! Combien de fois il faudra que je te le dise ? Bordel ! dis-je sur un ton inflexible.

Je la bouscule en relachant mon emprise sur sa peau dorénavant rouge. Je me dirige vers la chapelle sans un regard pour elle, où tout le monde m'attend, cette conne a de la chance je ne frappe pas les femmes.

__ Ah te voilà ! dit notre Président d'un ton bourru.

Je balaie la salle des yeux et vois Sunny rire silencieusement.

__ Aie, désolé, je suis là maintenant, dis-je en fermant derrière moi et vais rejoindre mon cousin, qui se fout clairement de ma gueule, on peut commencer, dis-je mal à l'aise.

Sunny me suit du regard, alors que je viens poser mes fesses à côté de lui sur ma chaise, il sait pourquoi je suis comme ça.

__ Ça va ?

Je réponds en haussant des épaules, mes yeux plongés dans les siens, et Benson frappe sur la table à l'aide du marteau.

__ La réunion est ouverte... Je n'ai qu'un mot à dire mes frères : vengeance et Red Shark.

__ Ça fait deux (4 en fait), dit Sunny

Mon père le fusille du regard.

__ Ta gueule !

Les Red Shark nous veulent la guerre et nos territoires, nous ne comptons pas nous laisser faire, alors nous passons les 3 heures qui suivent à échafauder un plan d'attaque.

Notre geek Norman a trouvé des choses intéressantes à leur sujet. Ils n'ont pas qu'un club, non, ils en ont trois, un à Miami, un au Texas, chez nous, et un à Détroit. Comme le coin leur plaît, ils veulent détruire notre club pour agrandir le leur et éliminer celui de Détroit, mais nous ne nous laisserons pas faire.

Au bout des 3 heures nous avons décidé, de les attirer en éliminant celui le plus proche, en envoyant une partie de nos frères avec quelques gars d'un autre club les Hell's Dog et d'envoyer nos alliés qui ont accepté de nous aider à Miami avec d'autres frères. En gros nous divisons nos clubs en deux, dans une attaque synchronisée, c'est dur mais faisable.

Après s'être mis en accord, nous avons contacté le club allié au téléphone, le mettant sur haut parleur, qui après échange d'idées a accepté notre plan, qui se déroulera dans 3 jours. Le temps qu'ils nous rejoignent venant de Baltimore et ça permettra de se faire petit, afin qu'ils nous oublient un peu.

__ Par contre il faut protéger les nôtres, donc dans 3 jours nous confinons tout le monde, dit Luc

__ Et c'est non négociable, pour notre tranquillité d'esprit, lèvez la mains ceux qui sont pour ? demande le Prez.

Et à l'unamité tout le monde lève le bras.

__ Par contre les brebis iront crècher dans la maison des invités, parce que la dernière fois ça a failli finir en bain de sang avec les régulières.

__ Nouveau vote, qui est d'accord avec cette idée ? les célibataires auront le droit de les sauter biensûr.

Et là encore tout le monde est d'accord.

Epuisés après cette longue réunion, nous rejoignons le coin bar. Inquiet de me retrouver avec l'autre folle, je regarde partout dans la salle et je suis soulagé de voir que Cindy n'est pas dans les parages, je souffle et m'assoie sur une chaise d'une table, où m'attendent Sunny, Squale et Fight, ce dernier est déjà servi, que la mienne arrive à peine une seconde plus tard. Soulagé, mais pas détendu, je bois cette bière bien fraîche avec plaisir.

A la première gorgée, Sunny gâche tout en m'énervant.

__ Alors tu comptes faire quoi pour Lou ?

Je me renfrogne.

__ Ta gueule ! Ça te regarde pas.

Il se marre et mon père en fait de même.

__ Allez, présente nous ton plan foireux, dit mon père narquois. 

Alors que Fight reste silencieux, je lui demande, c'est plus fort que moi.

__ Franck tu sais où elle est, n'est-ce pas ?

 Ce dernier s'enfonce dans le dossier de sa chaise, les bras croisés sur son torse, tout ça en me regardant dans une profonde réflexion, puis un sourire machiavélique nait sur ses lèvres.

__ Peut-être bien que oui, me nargue-t-il en haussant des épaules.

Je grogne déçu en le voyant pencher la tête en avant pour bien m'observer.

__ Tu fais quoi après ? me demande Sunny hilare.

Tourne un instant mon attention sur lui en le fusillant du regard, puis reprend mon combat visuel avec Franck.

Quand ce dernier ne lâche toujours pas la réponse que j'attends.

__ Chez moi pourquoi ? c'est quoi l'embrouille ?

Sunny ne me croyant pas me dit, en haussant des épaules, en affichant un air innoncent.

__ Oh rien de particulier.

__ M'ouais moi aussi je te crois pas...alors Franck ?

Ce dernier balance les mots presque comme si on lui arrachait.

__ Ouais tu ne sauras rien de plus mon frère, à toi de te d'emmerder pour avoir les réponses, dit-il mécontent.

....

Oui je sais, oui j'ai menti, mais je crois qu'il s'en doutait et puis en fait, je m'en fous à l'instant, je veux la voir et parler, m'expliquer sur cette soirée en boîte, avant-hier sur ce qu'on a fait.

Je gare ma moto et descends rapidement tout en éteignant le moteur, enlève mon casque, que je pose sur le guidon, regarde les alentours et je ne vois aucun voisin à l'horizon, tant mieux,je me dépêche de rejoindre sa maison avec de quoi crocheter la serrure. Je me rapproche de la porte je m'accroupis en face de la serrure une main posée sur la poignée pour la maintenir et sans le vouloir la poignée s'abaisse sous le poids de ma main et s'enclenche sous mes yeux et met mes sens en alerte en pensant immédiatement à un cambriolage. Alors le cœur battant et l'estomac noué, je pense tout de suite à Lou en espérant qu'elle va bien. Ce sera facile de croiser quelqu'un vu que la maison est de plain-pied... Enfin je crois.
J'avance silencieux en sortant mon arme de son holster sur mon côté gauche, puis longe les murs à l’écoute du moindre bruit, traverse la pièce principale et arrive face à un escalier menant sûrement aux chambres, doucement je pose un pied sur la première marche en veillant à ce qu'elle ne craque pas. Mon ascension se fait vite et sans bruit jusqu'au palier, effectue encore quelques pas, quand tout à coup un corps entouré d'une serviette, les cheveux presque blancs, irréels, que la lumière naturelle qui traverse la fenêtre, fait briller, alors que moi je ne bouge plus, hypnotisé par cette superbe nymphe tout droit sortie de mes fantasmes, marchant tranquillement d'une démarche sensuelle et hypnotisante, vers une pièce du fond et moi attiré, par cette beauté je sens mes jambes amorcer des mouvements dans la même direction. Pendant qu'elle rentre dans une pièce qui doit être sa chambre, quand elle s'arrête devant son miroir sur pied qui se trouve à côté d'un immense dressing côté fenêtre, face à un lit king size, et moi je chancelle appuyé sur l'encadrement de la porte, au moment où elle laisse tomber sa serviette en la laissant glisser le long de son corps. Pendant que mon souffle se perd en restant suspendu entre ma gorge et mes lèvres face cette vison de son corps envoûtant, qui me donne envie de la rejoindre pour l'étreindre avec force dans mes bras, mais je me retiens, ressentant une pointe au cœur refaire surface, alors que je l'avais chassée il y a longtemps et depuis cette soirée ou je l'ai embrassée comme un sauvage, cette douleur est revenue, maintenant que mes yeux parcours son corps avec envie et interdit. Je secoue la tête en la regardant à nouveau incapable de regarder ailleurs, comme un papillon de nuit attiré par la lueur d'une flamme. Je suis sûr qu'elle me voit, c'est obligé, à travers la psyché, on voit bien l'encadrement de la porte, ou alors elle est plongée dans ses pensées, ce n'est pas possible autrement qu'elle ne remarque pas ma présence et quand je la vois tourner sur elle-même, se tourner sur le côté gauche et droite en passant ses mains dans ses cheveux pour les relever haut sur son crâne en affichant une moue douteuse en se détaillant en tournant juste son visage sur le côté  gauche. Je reste subjugé, la bave aux lèvres en me disant que le jour où je la ferai mienne, je serai le plus heureux des hommes, ce qui me donne encore plus envie de la conquérir corps et âme. Car je sais que tout ce qu'elle représente est pur, et ça éclairera mon monde si sombre.

Ce sera ma lumière au bout de ce tunnel que représente tout ce que je suis. Je la veux et mettrai tout ce que j'ai en mon pouvoir, quoiqu'il arrive ce sera ma finalité.

.....

Lou

Je me dirige vers ma penderie l'air de rien en me retenant de sourire, de rire même, parce qu'il bave en ne me quittant pas des yeux et ce pouvoir qu'il me donne me fait du bien, me galvanise, mais je ne lui dirai pas.

Après avoir ruminé pas mal d'heures, la curiosité m'a gagné et j'ai voulu voir de mes propres yeux, sur ce que les gens disaient sur moi et mon soi-disant pouvoir de séduction et je dois dire que j'étais servie à le voir aussi tendu.

Comment j'ai su qu'il avait l'intention de venir ? C'est qu'en fait j'en savais rien jusqu'à ce que Franck m'appelle alors que j'étais en pleine séance de sport pour me changer les idées. C'est là que l'idée de la douche a germé dans ma tête, il fallait juste tomber synchro avec son arrivée à l'étage.

Et je crois que j'ai bien fait, quand je le vois se retenir, discrètement alors que je fouille dans mon tiroir à lingerie pour récupérer, celle que j'ai acheté avec les filles et laissez-moi vous dire qu'elle ferait baver d'envie n'importe quel homme sur terre. Tant que je le vois s'installer sur le bord de mon lit les poings et machoire serrés, les yeux rivés sur moi et en particulier mon cul.

Je souris parce que les filles m'ont certifiée, qu'il était d'enfer mon cul, en m'énumérant tous les gars du club, qui le matait après mon passage. J'en étais bouche bée, alors que je vois son regard s'assombrit de désir, je comprends qu'elles ne baratinaient pas.

Je me sens bien, tellement femme en cet instant c'est dingue. Quand je remarque la difficulté, qu'il a à se contenir, c'est fou, mais l'emmerdeuse que je suis devenue veut pousser le bouchon en soupirant de contentement, en brandissant mon bras en l'air avec au bout des doigts la lingerie que j'ai choisi et son regard qui suit le mouvement devenant encore plus noir de désir. Puis redescend le bras, me penche exagérément en avant en levant une jambe pour faire glisser mon tanga rouge foncé, le faisant glisser langoureusement sur mes jambes, je ris doucement à partir du moment où j'ai levé le bras, il a compris que je savais pour sa présence dans ma chambre et il n'hésite pas à me le faire savoir en claquant sa langue sur son palet.

__ Ça t'amuse hein petite peste ? gronde-t-il.

Je ris plus fort en mettant mon soutien gorge et secoue la tête.

__ Depuis quand ?

En réponse je m'esclaffe plus fort.

__ Je vois et...non je sais ! l'enfoiré !

__ Oups !

Il se lève en disant ça, mais reste à bonne distance, pourquoi ??
Je regarde dans ma penderie et attrape une chemise claire et à la couleur identique à mes yeux et l'enfile en commençant à la boutonnée, je me tourne en avisant son regard qui continue son inspection silencieuse, comme s'il refusait de m'affronter visuellement, je fronce des sourcils en voyant de la culpabilité dans ses beaux yeux. Oui cet homme est beau, mais idiot parfois, ah la la les mecs...

__ Pourquoi tu t'en veux ?

__ De quoi tu parles ? dit-il en mimant la distraction des lieux.

__ Arrête et assume, tu es biker non ? Un bon biker ! un dur ! je raille.

    __ Arrête ! grince-t-il

__ Et pourquoi ? C'est toi qui a commencé... Franck t'a pas parlé hum ?

__ Non pourquoi il devait ?

__ mh laisse tomber.

Il n'a sans doute pas eu le temps, ce n'est pas grave.

__ Quoi ?

__ Je ne t'en veux pas pour ce que tu as fait.

__ Ouais pour toi, c'est compliqué, dit-il en se grattant l'arcade droite, les traits froissés par la culpabilité.

__ Comme tu veux, si ça t'amuse, bon tu m'excuses je dois me préparer, je sors ce soir.

Je baisse mon regard pour éviter ses émotions et me laisser émouvoir et vois ses poings se contracter en devinant ses pensées.

__ Et non tu ne sauras pas où, ni avec qui.

Je suis une chieuse j'avoue, même si je sais qu'il le saura tôt ou tard... ou pas...

Les filles m'ont contacté à midi, l'heure de leur pause déjeuner, en appel groupé, j'étais morte de rire. Ces filles sont vraiment givrées, mais je les adore, grâce à elle je me sens moins seule, et vois l'avenir autrement. Elles m'ont appelée pour sortir encore, ce soir pour pouvoir rectifier ce qui a été gâché l'autre soir à cause d'Adam, qui jetait un froid dans le groupe, quand je les ai rejointes après l'episode des toilettes. Et bien évidemment le plan des filles de me trouver un plan pour la nuit. En gros il a tout fait foirer. Mais bon elles veulent remettre ça et vous savez quoi ? J'ai hâte, car je sais d'avance qu'il viendra même s’il ne l'avouera jamais.

Un grondement me ramène les pieds sur terre et je vois de la colère dans ses yeux. Mais je ne veux pas céder, je veux qu'il rame avant et pour moi c'est un juste retour des choses.  

__ En boîte de nuit encore ? Je refuse que tu dragues des mecs.

__ Et en quoi ça te concerne ?

__ Tout bordel ! Tu es a moi ! Combien de fois va falloir te le dire ? Si tu veux une queue je peux te la procurer !

Ne retenant que ses dernières paroles, histoire de l'enrager un peu plus, je lui demande en décidant de changer de tenue histoire d'enfoncer le clou.

__ Ah ouais ? où ça ? et comment tu vas faire pour me la procurer ? dis-je en défaisant ma chemise.

Je suis intérieurement morte de rire, car en faisant ce petit manège vestimentaire, la chemise atterrie parterre à mes pieds, je sais que je le trouble, car maintenant je ne suis qu'en sous-vêtements marchant jusqu'à ma penderie, pour sortir une robe que bien évidemment les filles ont choisi pendant notre shopping hier. Elle est sensuelle, mais pas vulgaire, de couleur crème s'arrêtant après mes genoux, un col en v, qui descend légèrement, pour une légère suggestion avec des bretelles assez larges et dans mon dos un décolleté au ras de mes fesses, mais on ne voit pas la naissance de ces dernières heureusement, faut pas oublier mes traumatismes, mais rien que le fait de rendre fou Adam m'a énormément motivée.

Je sais qu'il est derrière moi et brûle de me rejoindre, mais il reste à sa place, comme s'il avait peur de m'effrayer, alors qu'hier...

__ Tu...Tu sors comme ça ? dit-il d'un ton bourru.

Je sursaute, encore dans mes réflexions, je secoue la tête exaspérée, je souffle.

__ Oui et en quoi ça te concerne ?

__ Je te l'ai dit...

__ Oui, oui, je sais, je le coupe, mais non, je ne suis pas intéressée, pas de la tienne, dis-je sarcastique.

Nouveau grognement gutural, je tourne la tête et le regarde par dessus mon épaule, en remontant la fermeture sur ma hanche et je vois que ça le démange de m'approcher, c'est pour ça qu'insciencement, il avance de quelques pas vers moi, les traits déformés par la rage.

__ Je t'interdis ! tu entends ? je t'attacherai s'il le faut !

__ Tu ne m'interdis rien du tout espèce de taré ! Je ne suis pas un objet à conquérir sur le marché noir ! Je suis un être humain avec des sentiments ! Et si tu me veux vraiment... Alors fais ce qu'il faut ! En attendant tu n'es rien du tout pour moi, à part un emmerdeur, rabat-joie et égocentrique... Tu ne m'auras pas dans ton lit crois-moi, si t’as besoin de te vider les couilles va voir ta brebis Cindy ! Maintenant casse-toi de chez moi !

__ Non je reste là et tu iras nulle part, pas sans moi !

Décidée à ne pas me laisser faire, je me retourne et passe à côté de lui et esquive d'un pas de côté son geste qui était sensé me rapprocher de lui, attrape mon téléphone et lui montre en commençant à faire un numéro.

__ Tu pars ou j'appelle ton père ?

Je vois la colère monter d'un cran en faisant bander ses muscles sous sa peau et ça commence à me faire peur, mais il se calme aussitôt et baisse le bras balant contre sa hanche et de l'autre se pince le nez et murmure.

__ OK mais on se reverra, dit-il irrité.

Avant de décamper rapidement d'un pas furibond.

__ C'EST CE QU'ON VERRA ! je crie au moment où il passe la porte de ma chambre.

__  C'EST TOUT VU ! dit-il en réponse.

J'attends 5 minutes, quand je l'entends dévaler les escaliers.

J'avais raison la porte claque, pour bien montrer son mécontentement.

Bon débarras !







•°•°•

Corriger par Sophie erieau

Recorriger par Céline allavena

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