et maintenant
Lou
Assise dans mon lit, le dos calé par deux coussins, que les filles m'ont mis d'autorité, mes yeux sont rivés sur la fenêtre balayant la vue, sans vraiment la voir, du petit jardin. L'esprit fatigué et surtout très embrouillé par les émotions intenses qui me submergent, mélange entre peur et adrénaline, qui court encore dans mes veines. Au moment de l'affrontement face à ce mec, jusqu'à maintenant...j'arrive à décrocher, à me calmer, je me sens tellement mal. Face à lui mon cœur à cet instant précis a failli me lâcher, mais je ne regrette pas ça, non alors, même si je ne me sens pas bien...je me sens libérée, tellement bien... que j'ai envie de crier mon mal être, alors que bizarrement, je note quand même un truc positif, je sens la légèreté qui m'habite et débarrassé d'un certain poids, remplacé par un autre poids, qui porte le nom...d'Adam.
J'ai peur de sa réaction quand il va savoir ce qu'il s'est passé, et j'avoue que je suis loin d'être prête. Je sais qu'elles m'observent toutes les deux et doivent avoir capté le bordel dans ma tête.
__ Allez Lou, le pire est passé, tu vois bien qu'ils étaient juste inquiets, me disent les filles pour me rassurer.
Ma poitrine me fait mal malgré tout, c'est plus fort que moi, même si je sais qu'elles ont raison et en même temps vu leur inquiétude, je les trouve touchantes et tellement mignonnes, que ça me fend le cœur. Franck est passé aussi et il m'a comme d'habitude fusillé du regard avant de m'engueuler comme une gamine, qui a chapardé une sucette chez le boulanger du coin et après m'a m'étouffée entre ses bras, les filles en ont ri, mais ont vite fermé leurs bouches, quand elles ont vu son air grognon, là c'est moi qui ai retenu mon rire face à leurs têtes.
Après j'ai blêmi quand il m'a clairement dit, que j'allais avoir une certaine visite dans pas longtemps...oups et tout ça, il me l'a annoncé avec un grand sourire narquois....salopard.
Je l'ai fusillé d'un regard noir et lui m'a dit.
__ Si jamais tu sais qui t'engueule, il en aurait totalement le droit, dit-il sur un ton évasif.
Ce qui me fait bouder juste pour cacher mon stress....qui me fait penser à ce putain de pari, depuis ce soir là, 2 semaines sont passées et tellement de choses aussi bien bonnes que mauvaises, je me demande quand même s'il n'est pas caduc ce pari, je hausse les épaules sous leurs regards interrogateurs, les ignorant, car trop curieux c'est un truc entre lui et moi.
Il est resté 1 heure avec nous et on a parlé de tout et de rien, évitant les trucs qui fachent, on a ri aussi et après on lui a tout expliqué, les menaces de l'autre psycoptahe et le plan, l'entraînement, d'ailleurs là-dessus il a été vexé, sinon tout le long de nos explications, il nous a répondu par des grognements ou monosyllables, mais il n'a pas gueulé non pas parce qu'il l'a déjà fait.
Au final, il nous a laissées en me rappelant ma fameuse visite avant de partir goguenard.
《 connard 》
Le tuant du regard une dernière fois avant qu'il ne claque la porte en nous laissant seules, toutes les trois.
35 minutes sont passées toujours rien, puis une autre heure et toujours rien. Quand 19h sonne quelqu'un frappe, mon coeur aussi, car je sais que c'est lui, même les filles qui ne quittent pas la porte des yeux et moi mes doigts, trop apeurée... C'est dingue de ressentir ça alors qu'à la base, je ne voulais rien savoir de lui, ni ressentir quoi que ce soit. Pour moi c'était comme un pestiféré, plus j'étais loin de lui mieux je me portais, mais il est rentré dans ma vie tel un bulldozer dans un magasin de Porcelaine, il a tout ravagé sur son passage et là je me prends une claque en pleine gueule en me rendant compte que son avis, ses sentiments tout ce qui se rapporte à nous à moi m'est vital.
Ce mec a foutu une zone pas possible dans ma petite vie bien rangée de médecin et maintenant je fais quoi ?
...
La première personne qui rentre c'est son cousin suivi de son père et lui ferme la marche. Impatiente et fébrile, je jette un œil rapide sans spécialement lever la tête et je vois à leurs démarches raides, les muscles bandés et à leurs façons de se déplacer vers Jenifer et Morane qu'ils sont très en colère. Par acquis de conscience je jette un rapide coup d'œil aux filles et je les vois recroquevillées au fond de leurs fauteuils le regard inquiet. Bon bah ça annonce la couleur, même si je m'en doutais déjà.
__ On en reparlera plus tard les filles, pas ici, dit Adam d'une voix suintant la colère maîtrisée avec grande peine.
__ Allez vous reposer maintenant, dit son cousin, nous nous occupons de tout.
Les filles me regardèrent pour avoir mon aval et je hoche la tête leur signifiant que tout allait bien, je ne voulais pas envenimer les choses, alors que dans la pièce on sentait bien l'électricité alourdir l'atmosphère.
__ Merci vraiment les filles pour tout.
Elles se levèrent en m'envoyant un sourire tendre.
__ Ouais c'est sûr tu peux les remercier, dit Squale le père d'Adam.
__ Papa s'il te plaît, dit Adam en le dévisageant dans un sermon muet.
Ce dernier ne rajoute rien en bougonnant, les yeux noircis, se dirigeant vers la porte d'un pas raide avec Ronny qui me jette un coup d'œil dont la lueur paraît courroucé perce ses iris, par contre à lui je lui dois rien et lui rends, mais heureusement il n'insiste pas.
☆Son père et son cousin jette un dernier coup d'œil, le saluèrent sans un mot et referment la porte sur eux.
Et je pleure triste et la peur au ventre, pourquoi ? je ne sais pas...Peut-être qu'il m'en veuille tellement, qu'il abandonné et se tire en me laissant là ?
Je sais ce qu'il m'a dit, dès qu'il était auprès de moi et que j'ai tenté de m'expliquer la gorge sèche. Je comprends qu'il a essayé de me rassurer et m'a demandé de me reposer en m'assurant que tout allait bien en me faisant assimiler que ce n'était pas le moment. Mais pour moi si, qu'il le veuille ou non il faut qu'il le sache avant de plus avoir le courage de le dire.
J'avale ma salive durement et sussure.
- Soif...
Adam m'a donné à boire sans attendre et je l'en remercie, car l'eau m'a fait un bien fou, vidant la moitié du verre avec une paille.
alors qu'il s'assoit près de moi, en me regardant sous toutes les coutures, je lâche sans préavis.
__ Si c’était à refaire, je recommencerais autant de fois qu'il le faut pour le tuer et ce n'était pas à toi de te charger de ça mais à moi.
Après ma diatribe un long silence nous entoure, mais je tiens bon en resserant mes doigts autour du gobelet, nerveuse, en le dévisageant pour essayer de capter une émotion, qu'il cache un moment avant de enfin la laisser paraître sur ses traits trop fermés, pour enfin s'ouvrir et exprimer, après trois essais infructueux.
__ Pourquoi ?
__ Pour chasser mes démons, éloigner ce mal de mon existence.
Soudain, ses doigts se serrent en poings et ses mâchoires se durcissent en relevant ses yeux assombris, il me dit d'un ton froid.
__ Tu te rends compte de ce que tu as fait ? Ce que ça va changer dans ta vie ? Tu as du sang plein les mains maintenant, tes nuits vont être cauchemardesques. BORDEL LOU T'AS RÉFLÉCHIS À ÇA ? finit-il par gueuler.
Je souffle un bon coup le cœur au bord des lèvres, me frotte le visage tout ça pour ne pas faire comme lui, sinon on n'en finira pas.
__ J'assume je te l'ai dit, si c'était à refaire, je recommencerais l.
Furieux il se penche en plantant ses yeux colériques pour bien me faire comprendre, ce qu'il en pense et peut être au chose ?
__ Mais putain c'était pas ton rôle de faire ça ! Pas à toi d'assumer un meurtre ! Putain Lou je te croyais plus intelligente ! s'énerve-t-il.
Mais n'étant pas très patiente, je finis par craquer en crochetant son tee-shirt de ma main libre, colle mon front durement au sien et crache.
__ Je m'en fous royalement, moi ce que je vois, c'est qu'il est mort ! J'en porte la totale responsabilité. Alors viens pas me faire chier avec des cauchemards ! N'oublie pas, je suis médecin.
Voyant que je ne lâcherai pas le morceau, il soupire défaitiste, ses épaules s'affaissent par le découragement et relevant ses yeux, mon cœur souffre en voyant sa peine.
__ Je ne veux pas que tu en portes le fardeau de toute ta vie.
__ Mais ça me regarde... Je t'ai déjà dit, je suis médecin, je sais ce que je fais...
__ Lou, souffle-t-il déchiré, les yeux flamboyants de tristesse.
Mue par la tendresse, ma main remonte vers sa joue et lui dis.
__ Tu n'as pas à te sentir fautif, imagine un instant que je ne sois pas revenue ici, cet homme était obsédé par moi, que ce soit ici où ailleurs, il aurait tout essayé pour me retrouver. Alors arrête de t'en vouloir, de psycother sur l'hypothèse de...
__ Oui, mais tu as l'âme tellement pure...Tu n'avais pas de sang sur les mains et je ne voulais pas que tu en aies, c'est pour ça que je t'en veux tellement...
__ Du sang j'en ai eu entre les mains, peut-être pas de cette manière, mais j'en ai eu. Et de toute manière, c'est trop tard pour revenir en arrière. Et arrête de baliser, je vais m'en sortir, s'il le faut j'irai voir un spécialiste.
Je vois Adam grogner lourdement, et enfin admettre sa défaite, je souris en voyant son air penaud.
__ J'étais entrain de penser à un truc.
__ Notre pari a complètement foiré.
__ Non, non, non, tu ne gagneras pas comme ça, il est juste reporté, maintenant que l'autre connard n'est plus sur cette terre, on va le refaire.
__ M'ouais, oh, au faite son club, ils vont chercher à se venger ? dis-je fébrile.
Je me sentais mal de ne pas avoir pensé à ces détails, de les avoir peut-être mis dans la merde.
__ Ne t'inquiète pas, son club on s'en est chargé, plus personne ne viendra nous emmerder.
Je lâcha un gros soupir sous son nez et il m'envoie un clin d'œil, puis le silence revient.
__ Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
__ Notre pari tiens ! Je compte bien gagner ! dit-il charmeur.
Je lève les yeux au ciel exaspérée.
__ Pas ça idiot !
Il redevient sérieux.
__ Rien de particulier, nous continuons notre vie. Je te fais du rentre dedans, tu tombes sous mon charme, et bien sûr on couche ensemble. Et au final tu deviens ma régulière. Voilà comment je vois les choses.
Je le regarde médusée par tant de conviction de sa part et éclate de rire, ce qui réveille la douleur de la blessure qui au final me fait grincer des dents. Voyant ça il me force à me rallonger en tirant sur les coussins pour que je sois totalement à plat et rajoute.
__ Tu verras que j'ai raison, c'est moi qui vais gagner le pari quoique tu en dises ou penses.
__ Bah voyons !
__ Attend de sortir d'ici et tu verras ! dit-il avec assurance.
__ Ah parce-que tu comptes attendre ? je rigole pour me foutre de lui.
__ Pas totalement, je te donne un avant goût avant.
Je n'ai pas le temps de répondre à ses conneries, qu'il plaque ses lèvres sur mes lèvres d'un baiser sauvage. Ses lèvres conquérantes sur les miennes, me coupant le souffle ; fourageant ses mains dans mes cheveux pour les empoigner, afin de maintenir ma tête immobile ; que je retrouve très vite en lui rendant son baiser, en essayant d'y mettre la même force, ce qui fait naître un petit sourire sur ses lèvres.
Quand, enfin, il se détache de mes lèvres pour nous laisser respirer, je vois bien qu'il le fait à contre coeur, mais je suis un peu groggy et fatiguée, le fait qu'il écourte cet échange est logique.
Je ne sais pas comment expliquer ce qui nous arrive.
D'abord nous étions ennemis, puis au fur et à mesure des jours et des mois, ça a lentement évolué, jusqu'à cette histoire de pari lancé au hasard d'une sortie au restaurant... Qu'est-ce que représente cette nuit pour lui ? Juste un dîner entre connaissances, qui a dérapé ou un rencard ? Je n'ai pas encore décidé, même si mon cœur me crie la réponse, car lui le sait déjà, ma raison moins, en se perdant dans un dédale de doute et de méfiance.
J'ai remarqué qu'après cette nuit-là en tête à tête, nous avons passé une étape, qui pour moi a été difficile à franchir.
C'est bête, car à ses cotés je me sens bien, mais dès qu'il s'éloigne je doute encore.
Coucher avec lui a été une merveille de sensations, que je n'avais jamais ressenti avec un autre... Avec ces mecs de passage, ce fût froid et impersonnel, je m'en rends compte, comme des mecs sans visage ou je ne distinguais pas leurs traits, ce qui ne les rendaient pas humain, juste un corps pour assouvir un instinct primaire, rien d'autre... Alors pourquoi ce serait différent avec lui ? Pourquoi c'était plus qu'un acte primaire ? Alors que lui le fait bien avec d'autres ? Je n'ai pas vu si pour lui c'était mécanique ou avec des sentiments. Si c'était avec sincérité...
__Reviens, me dit Adam assis tout prêt, en passant sur mon bras valide le dos de sa main.
Je cligne des yeux pour revenir à la réalité.
__ Pardon.
__ T'en fais pas, dit-il avec un petit sourire.
__ Si, pardon, j'inspire un peu fatiguée d'être enfermée, j'espère que le médecin va passer.
Il rit et moi je tique.
__ Quoi ? dis-je en l'interrogeant du regard.
__ Mais il est passé, dit-il narquois.
__ Ah ?
__ Oui et tu as même signé ton bon de sortie.
__ Oula, ça va plus dis-je furieuse de moi même.
__ Tu sors dans une heure, si tu te dépêches assez, tu sortiras habillée, dit-il en me détaillant.
Je suis son regard et me rend compte qu'ils ont débranché le moniteur, enlevé ma perfusion, putain je suis partie loin au point de ne rien voir de ce qu'il se passait autour de moi. Mais ma tête est submergée de doutes et de douloureuses inquiétudes, que je n'ai pas pu repousser.
Mes yeux divaguent sur ces horribles draps blancs et rêches, quand il me rassure de sa voix d'homme.
__ Lou c'est pas grave, tu as juste besoin de changer d'air pour oublier, respirer pour que tu sois bien dans ta peau, il faut avancer ma belle.
J'acquiesce, il a raison, maintenant il n'y a plus rien qui m'empêche de vivre.
Du coin de l'œil je le vois me regarder en silence, mais ne commente pas, son regard qui finit par me brûler la peau car ça me gêne.
J'ai le cul entre deux chaises.
C'est ça le soucis, pourtant ce n'est pas, plus le même, le branleur infatigable qu'il était, maintenant c'est un homme même avec tout ses défauts.
__ Va te préparer et après on se casse.
Sans un mot je sors du lit impersonnel de cet hôpital de malheur et vois sur une chaise, que des fringues m'attendent, je les scrute étonnée.
__ Les filles, me dit Adam.
J'acquiesce encore et m'empare de la trousse de toilette, qui les accompagne et part vers la salle de bain, encore dans mes pensées, en oubliant de bien refermer derrière moi et commence à me déshabiller dans un brouillard total, quand des mains calleuses se posent sur les miennes, afin de m'aider et qu'un souffle balaie des petits cheveux sur ma nuque, m'envoyant un milliard de frissons, tout partout, qui me filent des sensations agréables. Je ne peux empêcher un sourire effleurer mes lèvres, alors je ferme les yeux, baisse mes bras le long de mon flan et laisse ses mains s'occuper de moi. Le bien être que ça me procure me fait lâcher un son étrange, qui le fait rire doucement en posant ensuite sa bouche sur ma tempe d'un baiser tendre. Quand ses mains se baladent sur mon corps en faisant glisser cette horreur, quittant mon corps légèrement refroidis, n'ayant plus rien sur moi.
Ses mains me quittent quelques minutes me donnant un sentiment de déception, qui ne dure pas, quand je me rends compte que c'était pour mieux se desapper à son tour, en collant sa peau chaude et ferme contre la mienne, m'enveloppant de douceur.
Je vois sa main par dessus mon épaule, mais je ne m'apperçois de rien ou que maintenant, qu'il vient de passé ses doigts sous l'eau pour tester la température.
__ Viens ma puce, on va te laver, t'enlever cette horrible odeur d'hôpital.
__ Mmh, dis-je la gorge serrée.
__ Ton parfum naturel me manque atrocement.
__ Ah bon ? dis-je dans un murmure.
__ La seule fois où j'ai pu la sentir vraiment et en prendre plein le nez, c'est quand je t'ai fait l'amour en profitant de la moindre parcelle de toi et profiter de ta peau douce.
Mon cœur palpite trop fort, alors qu'il vient de passer du savon sur mes épaules, trouver dans la trousse de toilette, mon corps frémissant sous son contact et comme je ne dis toujours rien, il continue.
__ Ça a été la nuit la plus mémorable de ma vie, faire l'amour à la femme que j'aime, c'est le plus beau moment, qui me soit arrivé. Je ne pourrai jamais l'oublier et je compte recommencer encore et encore, user ta peau à n'en plus finir.
Que voulez-vous que je réponde à ça ? C'est un descriptible, incontournable pour moi, il n'y a rien à dire. Je suis incapable de répondre. Me laissant frissonnante de désir, qu'il me rend bien, de ses mains caleuses, qui me lavent en s'immiscant partout avec patience et douceur, me laissant toute chose. Pendant que mon corps bouge sans que je ne m'en rends compte, me laissant faire sans me rebeller.
Ce moment est unique en son genre, car ses gestes ne son pas sexuels, ça va au delà et ça me touche profondément, j'ai bien peur que s'il continue, Adam risque de gagner...
__ Il n'y a plus de pari Lou, ça n'existe plus, plus maintenant que tu es à moi, dit-il en me frottant les cheveux.
Il me lava deux fois les cheveux et puis me rince tout entière et d'un coup je me rend compte.
__ Mais et toi ?
Il me retourne en continuant à me rincer, alors ses yeux se promènent sur moi avec une lueur étrange, que je n'avais pas remarqué, trop prise dans mes pensées.
__ T'inquiète ma puce, c'était juste pour toi, dit-il embrassant mes lèvres avec tendresse.
Émue une larme coule, qu'il rattrape bien vite.
__ De rien mon cœur, il faut bien que je m'occupe de ma femme quand elle va pas bien.
À l'entente de ces mots mon cœur explose de gratitude, car n'importe quel mec aurait profité de mon état de faiblesse pour assouvir ses bas instincts... Non, lui a prit soin de moi et ça vaut plus que des mots.
__ Va falloir que tu t'y fasses ma puce
Je crois bien que s'il s'arrête de me chouchouter comme il le fait, j'aurais du mal à m'en remettre. Je n'ai jamais connu ça de ma vie, à part avec ma grand-mère.
Je suis incapable de parler et il le comprend bien, tandis qu'il entoure mon corps d'une grande serviette chaude en nous sortant de la douche, je le laisse me sécher et m'habiller comme une poupée en me disant que je ne pourrai jamais oublier.
__ N'oublie jamais Lou, que je serai toujours là.
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Corriger par Sophie erieau 🍭
J'espère que cette histoire vous plaît
Recorriger par Céline allavena
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