chasse au tresor pour homme pret a tout

Lou/ Adam

__ Bien, vous êtes en pleine forme, je pourrais m'occuper de vous la semaine prochaine.

__ Ca je sais, dit il insolent, et si vous voulez Docteur je suis tout à vous, dit le jeune homme assis en face d'elle, une moue taquine et séductrice totalement assumée.

Je lève les yeux au ciel et me contente de ne pas comprendre son sous-entendu bien lourd. Bon j'avoue, il faut le dire aussi, que je me suis mal exprimée, bien cela ne changeait rien à sa façon de me faire du gringue, depuis le premier rendez-vous.

Ca rend fou Adam, qui l'a appris par Marc et son geek, deux commères, mais il me laisse gérer et heureusement, je suis assez grande pour me débrouiller toute seule.

" Tu es sûre de toi ? " me dit ma conscience.

" Oui "

" Et si un jour on faisait du rentre dedans à Adam, tu réagirais comment, hein ? "

" Je le laisse gérer, j'ai toute confiance en lui. " dis-je sûre de moi

" M'ouais "

__ Lou ? Je peux vous appeler Lou ?

__ Non, c'est Docteur pour les patients.

__ Mmh, comme vous voulez, mmh, mais je sens que ça ne va pas durer longtemps, si nous allions boire un verre, je ne serai plus votre patient, alors qu'en dites vous ?

__ Allez boire un verre ne changera rien, dès que vous rentrez dans mon cabinet, vous êtes un patient, donc pour vous c'est Docteur Black, bien compris ?

__ Oui, dit-il dépité, mais je n'en ai que faire.

Mon regard se tourne irrémédiablement vers l'horloge, au-dessus de la porte , qui m'indique qu'il est bientôt l'heure pour moi de fermer boutique.

__ Je ne voudrais pas vous bousculer, mais il est temps d'y aller.

__ Oh quel dommage ! insiste t-il

__ Écoute mon gars, soit tu pars sur tes jambes, soit je vais t'y aider et je ne pense pas que tu apprécierais mon aide, dit une voix gutturale et forte.

Ce n'est pas Marc, qui est déjà rentré chez lui.

__ Mais qui êtes-vous ? s'énerve le patient.

__ Un pote et si tu n'arrêtes pas ton cinéma tout de suite, ce pote te foutra avec perte et fracas dehors.

Mais cet imbécile n'a aucun instinct de survie, car il se tourne légèrement vers Barry en bombant le torse et dit plein de verve.

__ Justement, puisque vous n'êtes qu'un "ami", dit-il en le mimant avec ses doigts, laissez moi avec cette charmante femme, que je puisse la charmer de mon charme naturel. Allez, allez, ouste, lui dit-il tel le bourgeois qu'il est, et sûr de lui.

Mais mal lui en a prit, car le regard de Barry change immédiatement et devient orageux et froid, il s'approche du dit garçon, Frédéric, je crois et dit.

__ Pose un doigt, ta bouche ou autre chose et je le couperai, en l'attrapant par sa chemise rayé en soie naturelle.

Ce n'est pas moi qui l'ai dit.

__ Vous n'allez pas oser ? demande t-il, offusqué.

__ Je vais me gêner.

Et moi, amusée, derrière mon bureau, je regarde l'échange comme un match de tennis dans un écran, mais il faut que j'y mette fin, car je n'ai pas que ça à foutre et l'heure tourne.

__ Bon ce n'est pas tout ça, mais monsieur Chamberlain, il va falloir aller y aller, car moi j'ai d'autres patients.

Ce dernier se tourne vers moi et voyant que je n'en démordais pas, se lève, vexé, alors que Barry le relâche et recule pour le laisser partir.

Ce mec a un culot incroyable.

Devant la porte prêt à partir il dit,

__ Oh, euh, votre mec, je suis sûr que je saurais mieux faire que lui, dit-il badin, essayer, c'est adopter et ça ne vous coûte rien.

Cette fois, je ne le prends pas à la rigolade et vu la réaction de Barry, lui non plus, excédée, je me lève et contourne le bureau en marchant doucement vers lui,

__ Alors mec écoute moi bien, car c'est la seule fois que je le dirais, soit tu arrêtes tout de suite, soit je laisse Barry ici présent s'occuper de toi... Ah et ne reviens plus.

__ Mais tu ne m'as même pas essayé, comment tu peux savoir que je ne te conviens pas ? dit ce mec.

Cette fois je grogne.

__ Barry !

__ Comme si c'était fait ! dit-il guilleret.

En deux temps trois mouvements, Barry le chope par le col, le tire en arrière pour ouvrir la porte le traîne jusqu'à l'entrée sans lui laisser le temps de quoi que ce soit et le jette littéralement dehors et ce dernier fait un vole plané atterrissant la tête la première sur le bitume, sonné.

__ Je me vengerai, plus personne viendra à votre cabinet, quand je leurs dirais ce que cette brute m'a fait ! geint il.

__ Mais oui, mais oui...

__ Fais ça et je te retrouve pour te coupé la langue.

Vu le regard que lui lance Barry, ce dernier frissonne et se relève difficilement, la tête haute et part en boitillant vers sa voiture avec chauffeur, d'ailleurs ce dernier qui a assisté à la scène, stoïque, se mord l'intérieur de la joue pour ne pas perdre son travail, mais n'en pense pas mieux.

Le pauvre je le plaind de travailler pour un énergumène pareil.
Une fois parti, je souffle et Barry rigole, puis me regarde.

__ Combien de temps cette fois-ci ?

__ Comme d'habitude trop !

Il secoue la tête avec un sourire en coin.

__ Alors il était temps que ça s'arrête.

__ Oui, de toute manière je n'aurais pas tenu longtemps... Au fait, tu as des nouvelles pour tu sais quoi ?

__ Oui, ton plan à marcher, le Prés, Squale et Luk vont lui tenir la jambe un moment, en l'envoyant en mission, normalement tout se passera bien, c'est un truc de routine qui demande une demi heure de blabla, plus le trajet, là on a fait exprès de le choisir éloigné à une heure d'ici.

__  C'est au poil, comme ça j'aurais le temps de tout mettre en place, lorsque mon plan est en marche, il y a plus qu'à se magner pour rentrer.

__ On dirait bien oui, maintenant on traîne pas, si on veut être dans les temps.

.......

Je vous explique :

Il est vrai qu'avec notre passé, je lui en voulais pas mal, mais il a su me démontrer en quelques mois que c'était un homme fiable, sur qui je pouvais compter. De plus depuis qu'il est rentré dans ma vie, il s'est introduit dans mon quotidien, bousculant tout sur son passage, tel un chien dans un jeu de quille. Je n'avais plus de repère. J'avais tellement peur de souffrir, que j'ai enfoncé mes sentiment et émotion au fin fond de ma caboche pour être sûre de ne plus être blessée, en me servant de mes mots ou actes, alors je l'ai repousser, éjecté, malmené, tant que j'ai pu, sauf pour une chose : le sexe.

Que voulez-vous ? le corps est faible. Mais c'est bien par là qu'il a eu son entrée.
Alors oui, je l'avoue, je me suis rendu compte à quel point j'ai été cruelle avec lui, alors que lui s'est démené.
N'importe quel mec d'esprit aurait abandonné à la dixième tentatives, mais pas lui et il a persisté, persisté et apparemment ça a porté ses fruits. Alors il y a trois jours, je suis allée voir son père, son Président et son Vice-président pour leurs demander une faveur, en leurs expliquant le pourquoi de ma demande et la démarche, son père m'a éclaté les côtes.

Je lui ai préparé un petit jeu de piste avec à la clé une soirée romantique avec petit plus si affinités. Bien sûr, je n'ai pas fait dans la niaiserie, ce n'est pas mon genre.

Il dit être nul pour s'exprimer sentimentalement parlant mais et moi alors !

Je vais semer des petits post-it avec des petits mots sur mon état d'esprit et des indications, afin qu'il trouve la destination finale. On verra bien s'il y arrive, sinon je l'aiderai un petit peu.

Arrivée à la maison avec Barry, qui rentre le premier pour voir si la voie est libre et me fait signe de rentrer.

Je lis rapidement son mot collé sur le réfrigérateur, m'informant de son absence.

Et là, ma mission commence, d'abord je m'assois à la table de la cuisine avec les post-it et un stylo et réfléchi rapidement à la formulation de mes phrases, pendant que Barry fait le guet. A la première alerte, on décampe et ensuite je prépare la deuxième partie de ma surprise fourré dans un sac de sport.

Pour le final j'ai choisi l'hôtel :

Best Western Plus Buda Austin Inn & Suites.

Piscine intérieure

Chambres non-fumeurs

Connexion Wi-Fi gratuite

Centre de remise en forme

J'espère que ça lui plaira, je leurs avait spécifié que c'était une week-end romantique et il m'ont assuré de la préparer dans l'optique de nous faire passer de bons moments.

.....

Adam

Putain il font chier...

__ Allez fils, c'est l'affaire d'une heure, après tu pourras rentrer rejoindre notre médecin attitré, rigole t-il.

__ Tu avais vraiment besoin de moi pour cette mission, qui n'en est même pas une, dis-je blasé.

__ Oui désolé, j'avais besoin de quelqu'un, tu étais le seul dispo, dit-il tout à fait sérieux en se grattant le menton, signe qu'il est gêné.

__ C'est sûr, me faire choisir des vêtements pour ma mère que tu veux lui offrir à son anniversaire, Waouw v'la la mission ! Sérieux tu pouvais pas te débrouiller tout seul et en plus de ça tu choisis une boutique a une heure d'ici.

__ Ça c'est pour pas qu'elle nous grille, au moins je suis sûr de ne pas la voir débarquer, alors tu en penses quoi de ce modèle ? dit-il posé et surtout scrutateur.

J'ai envie de gerber en imaginant ma mère dans cette petite tenue où il n'y a presque pas de tissu.

Une heure plus tard.

__ Eh bah dis donc, c'est un plaisir de faire du shopping avec toi ! raille mon père.

__ Quoi ? T'es fou ou quoi ? J'allais pas choisir une tenue sexy pour ma mère ! En sachant le pourquoi de cet achat et rien que de l'imaginer dedans, j'en ai des frissons de dégoût, alors non merci, dis-je en grimaçant.

Mon père éclate de rire en voyant mon visage virer au vert, sous l'œil interrogatif des vendeuses qui nous mattait au loin.

Au bout de quelques heures, mon père reçu un message, le temps de régler sa note et il me força a quitter les lieux rapidement. Je n'allais pas me plaindre, rien qu'à l'idée de savoir ce qu'il y avait dans la petite poche me dégoutait. Et des images écœurantes de mes parents s'insinuaient dans mon esprit, que je chassais bien vite en secouant la tête devant le visage hillare de mon père, pendant qu'on rejoignait nos motos pour retourner au club, enfin lui sa femme et moi Lou. Pressé de la retrouver, car elle m'avait manqué toute la journée.

Enfin, arrivé chez moi, j'ai pu constater qu'elle n'était pas là, alors je regardais ma montre, étonné, je rentrais quand même à l'intérieur et découvris un chemin de petit post-it qui me mènent jusqu'à la chambre, où nous dormions ensemble depuis plusieurs mois maintenant, mais intrigué, je lis les petits mots un a un :

- avance et tu touches au but

- de découvrir un renouveau

- les plaisir des sens

- cherche bien ma planque, la petite souris t'attends.

- viens me retrouver

- une fois trouvé, c'est toi qui décide de la suite si tu y tiens

- un indice ?

Bah oui, car j'étais paumé, envahi par l'excitation du jeu et je retrouvais cet indice au milieu du lit entouré de pétales.

- le contraire de pauvre et chambre

Tout ça avec des coordonnées GPS que je me dépêchais de rentrer dans mon téléphone pour la rejoindre tout émoustillé à l'avance.

Sans savoir ce qui m'attendais, j'espère que ce n'est pas encore un piège, nous verrons bien, pourtant c'est bien son écriture que je reconnaîtrais entre mille.

Une fois installé dans le pick-up, que j'avais emprunté au club, je me dépêchais de rejoindre ma destination, le cœur battant à mille à l'heure, quand je vis la distance à parcourir, je savais que j'allais rapidement rejoindre mon but, il n'y avait qu'une demi heure de route.

Arrivé devant l'hôtel, je fus coi de stupéfaction devant le standing de celui-ci, car c'était une première pour moi, mais soit et m'avance vers l'accueil en donnant son nom complet.

Lou Black et apparemment j'étais attendu, on m'indique où aller et un homme m'attendais dans l'ascenseur pour m'y déposer, j'étais à la fois excité et anxieux je ne savais à quelle sauce j'allais être mangé.

Arrivé devant la suite, un post-it se trouve collé dessus :

Es tu prêt pour ce qui va suivre ? si ça n'est pas le cas, alors fait demi tour.

" Sûrement pas ! " pensais je en ouvrant la porte.

Et plusieurs autres post-it sont rassemblés pour faire un gros carré devant moi, collé à un mur éclairé par une petit bougie sur pied où est marqué en gros de couleur rouge :

- N'allume pas, si tu as confiance et laisse toi guider.

__ Ok j'obéis sans discuter, hypnotisé par l'ambiance que dégageait l'atmosphère, mon cœur va me lâche tellement il bat fort comme un tambour de défilé, causant des acouphènes, je n'entends que lui, comme si les voix où l'air sort, étaient bouchées.

Mais trop d'impatience tue l'impatience, on s'en tape, je veux la voir.

__ LOOUUU, LOUUU BON SANG ! Dis-je en avançant au milieu d'un salon, où des bougies semée ça et là formaient un chemin que je suis jusqu'à un couloir juste éclairé par d'autres petites bougies.

J'ai arrêté de l'appeler pour écouter, le silence pèse dans la pièce, je me tends encore plus mettant mes nerfs à rude épreuve jusqu'à ce qu'un bruissement léger m'interpelle et que l'ombre d'une silhouette féminine apparaisse devant moi.

__ Lou...
je sais, je sens que c'est elle.

Silencieuse, elle s'approche doucement, d'une démarche féline, tout en gardant une distance raisonnable. C'est moi qui vais la combler, quand je fais un premier pas en avant, elle lève la main pour me stopper et me montre une porte me faisant comprendre d'y aller.

Encore une fois j'obéis et me retrouve dans une chambre immense et magnifique, enfin pour le peu que je vois.

Elle marchait derrière moi et elle me dit.

__ Vas t'asseoir s'il te plaît.

__ Si tu me disais pourquoi tout ça  ? dis-je en montrant l'espace autour de moi.

__ Vas sur le petit sofa et écoute mon amour.

__ Bien... dis-je plus serein, mais le palpitant pulsant fort.

Je trouve le sofa et m'y assois

__ Je t'écoute bébé, mais avant, tu ne veux pas allumer que je puisse te voir ?

__ Non, je ne préfère pas.

Je fronce les sourcils et finis par sourire attendrit en la voyant se dandiner, elle est anxieuse.

__ C'est compliqué... dit-elle en se rapprochant de ma position.

Elle ne se rend pas compte où ses pas la mènent, c'est-à-dire tout doucement vers moi entre mes cuisses écartées. Pour l'instant ses genoux nues frôlent les miens par intermittence au grès de ses balancements nerveux.

__ C'est toi qui rends les choses compliquées, alors que tout est simple, mais vas-y je t'écoute, prends le temps qu'il te faut, dis-je d'un ton que j'essaie de garder calme pour la rassurer.

__ Oui, oui, tu as sans doute raison, mais...on se connaît depuis pas mal d'années maintenant.

Je grimace au souvenir de nos débuts.

__ Oui et ? me taisant pour l'inciter à continuer.

__ Tu as été un vrai démon, mais force est de constater que tu as beaucoup changé, que tu m'as prouvé beaucoup de choses,. Montrer beaucoup de choses aussi... Comme tes sentiments à mon égard, que je ne comprends toujours pas, moi l'ancienne petite grosse, comment un garçon comme toi peut être attiré par une fille comme moi. Mais soit, j'ai mis beaucoup de temps à le comprendre et surtout à l'accepter. Beaucoup de choses sont arrivées entre-temps et surtout entre nous , qui m'ont fait beaucoup réfléchir.

__ Et quelle réponse en a débouché de cette réflexion ?

__ Tout d'abord, je t'ai détesté, ensuite tu m'as intégré, la curiosité de ton comportement m'a fait réfléchir et les évènements de la dernière fois peut-être un peu ouvert les yeux pour toi.

__ Hé... dis-je inquiet

Faites qu'elle ne me quitte pas, faites qu'elle ne me quitte pas... me répètais je en boucle en déglutissant difficilement.

__ Après réflexion, qui a durée longtemps.

__ Faut dire que tu es particulièrement bornée. Je la coupe.

En réponse elle grogne mécontente, mais se racle la gorge.

__ Oui bon... Ne me coupe pas la parole sinon je vais jamais y arriver, s'irrite t-elle.

__ Désolé, dis-je en mimant une fermeture éclaire ou je jette la clé en l'air, continue.

__ Je ne vais pas y aller par quatre chemins... Elle arrête de parler et soupir très fortement, se racle plusieurs fois la gorge... J'ai des sentiments pour toi... dit-elle dans un murmure.

Mon cœur gronde ces mots bassement murmurés, font bondir mon palpitant, mais pour être sûr.

__ Tu peux répéter, s'il te plaît ?

__ Tu fais chier et tu le sais ça ? Elle grogne.

__ Approche s'il te plaît, ce qu'elle fit après un moment d'hésitation en se retrouvant cette fois-ci entre mes cuisses, que je m'empresse de resserrer autour de ses cuisses et lui dis.

__ Répète ! je lui dis plus fermement.

La voix tremblante d'émotion.

__ J'ai des sentiments pour toi et je ne sais pas comment les gérer...

__ Je t'aiderai à les comprendre, laisse les choses venir, vivre au jour le jour pour les faire développer à l'air libre.


Grâce au peu de lumière qu'il y a dans la pièce, je la vois acquiescer silencieuse.

N'en pouvant plus je l'attrape et la fait assoir sur mes genoux, empaume son visage une fois qu'elle est collé à mon torse et je lui dis du bout des lèvres.

__ Embrasse moi...

Ce qu'elle fit aussitôt, son baiser, délicat et plein de douceur, qui se transforme vite en ouragan de passion où ma langue passe la barrière de ses lèvres pour une danse sensuelle qui dure une éternité, mais essoufflé, au bout d'un moment je lui dis.

__ Et si nous profitions de cette chambre maintenant qu'on y est.

Plus détendue, cette fois elle rigole et me fait comprendre par ses haussement de sourcils qu'elle est d'accord. Alors je l'attrape par les hanches, me levant en la gardant dans mes bras et me dirige vers le magnifique lit qui nous attend.

__ Toute la nuit... je lui confirme.

__ Toute la vie... elle me répond.

__ Je suis bien d'accord....


•••••

Corrigé par Sophie erieau🐇

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