le fracas des vagues accompagnent les pas légers de nausicaa sur le sable doré de la plage. elle cherche un endroit où s'installer sur la plage où elle va passer une partie de son après-midi.

difficile de se trouver une place sur une plage noire de monde avec ses joueurs de volley-ball, ses architectes du bac à sable géant, ses gamins qui courent pour finir dans la mer, ses amateurs du bronzage dont la peau ressemble à du cuir.

elle trouve enfin un endroit calme, sans joueurs de volley-ball, sans architectes ni gamins qui crient. juste un groupe d'adolescents qui discutent entre eux et une fille seule. nausicaa rit ; elle aussi était une fille seule.

elle s'installe à côté de la jeune fille, une blonde au teint joliment bronzé, ses traits fins, son maillot de bain deux pièces qui lui va au teint, de jolies courbes sur le corps.

l'inconnue lui sourit et nausicaa a l'impression de se faire engloutir par le ressac. son sourire est sublime, faisant naître deux fossettes au creux de ses joues, retroussant joliment ses lèvres roses qui semblent douces, mais le plus beau dans son sourire c'est qu'il est rayonnant à en rendre jaloux le soleil. sauf qu'on n'a pas besoin d'être le soleil pour en être jaloux.