Chapitre 6: Hugo ✔
J'avais l'impression d'avoir abandonné Maël. Cela faisait maintenant une semaine que je ne lui avait pas parler. Sa représentation de fin d'année, je l'avais vu, et comme toujours, il m'avait transporter dans un autre monde. Mais je ne m'étais pas manifester à lui. J'étais mal à l'aise. Je ne comprenais pas pourquoi il m'avait embrasser, et ça m'effrayais un peu d'avoir tant apprécier alors que je sort avec Lucie, qui est une fille. Je ne suis pas gay à ce que je sais. Je ne suis pas gay?!
Je prépare la table de ma salle à manger pour accueillir mon frère et sa fille de 4 ans. Avec mon frère on a 15 ans d'écart. Il devait arriver ce soir et passer aussi la nuit avec nous.
- Théo. appela ma mère de la cuisine. Tu m'accompagne chercher un invité de dernière minute.
- D'accord.
Elle sortit de la cuisine en disposant sur la table un couvert de plus, prit ses clés et son manteau. Je sortis derrière elle et montais dans la voiture.
La route nous mena au théâtre. Nous y entrâmes et nous dirigeâmes vers la salle où j'avais déjà trouvé Maël. De la musique s'échappait de la pièce, et nous nous installâmes dans des sièges en attendant que les danseurs finissent. Ils étaient 6 sur scène dont le rouquin. Malgré moi, je ne fixais que lui. Il était beau.
Lorsque la musique fini, la troupe s'applaudit. Maël lança un sourire à ma mère et moi je détournais la tête. Il alla se changer alors que nous l'attendions dehors.
- Merci madame de m'accueillir chez vous ce soir.
- Avec plaisir. Tu seras toujours le bienvenu.
Puis il se tourna vers moi.
- Salut.
Je ne lui décrochai pas un mot, et il baissa son visage vers le sol. Et c'est sans un mot que nous rentrâmes chez moi. Ma mère essayait tant bien que mal de faire la discussion, mais le malaise était bien trop présent. Une fois arriver, je montais arranger ma chambre pour accueillir le danseur, tandis qu'il aidait ma mère à finir les préparatifs.
Vers 21 h, on sonna à la porte. Mon frère entra en saluant le danseur d'une manière bien familière, alors qu'une petite personne m'avait agripper la jambe en criant. Je n'était pas très à l'aise, car les souvenirs qui me liait à elle étaient inexistant. Nous passâmes rapidement à table dans une ambiance calme grâce à Hugo. Ma mère était heureuse de nous voir ainsi réunit.
La soirée se termina vers 00 h. Mon frère et sa petite furie de fille, couchaient dans le salon. Je me précipitais sous mes draps tandis que le rouquin se trouvait dans la salle de bain. Je ne lui avait toujours pas décroché un mot. Lorsqu'il rentra à son tour dans la chambre, il s'installa sur le matelas.
Je savais qu'il ne dormais pas. Et moi j'étais trop mal à l'aise encore pour dormir dans la même pièce que lui.
- Dis-moi la vérité s'il te plaît. Quelle était notre relation avant mon accident.
-...
- Maël.
Je m'assis dans mon lit le fixait.
- Je ne veux pas.
- J'ai le droit de savoir!
- Je ne veux pas te le dire Théo! J'ai le droit d'essayer d'oublié.
- Maël.... J'aimerai comprendre certaines choses.
- Tout ce que je peux te dire maintenant c'est...
Il secoua la tête puis pris son téléphone pour mettre Cold de James Blunt. Je fus pétrifié. Et bien que j'eu perdu la mémoire, j'avais l'impression que quelque chose voulait se manifester à moi. Un souvenir. Les larmes dévalaient mon visage et ma respiration se coupa lorsque la musique enchaîna sur Give me love de Ed Sheeran. Maël se leva et vint me prendre dans ses bras en me parlant à l'oreille. Je pleurais sans m'arrêter et hoquetais un peu de douleur.
- Pourquoi? .... Pourquoi cette musique.... Maël.
Il me berçait de douce paroles alors que la musique défilait encore. Je fermais les yeux. Je ne dois pas masquer l'évidence. Je le veux. Je relevais la tête vers lui et le regardais dans les yeux afin de me calmer. Un fois les pleurs arrêter, je fixais ses lèvres.
Nos lèvres entrèrent brutalement en contact et nos langues comme dépendante l'une de l'autres. Je voulais tant le retrouver depuis la semaine passer.
Mais il me repoussa.
- Arrête Théo. Me fais pas ça s'il te plaît. Ne le fais pas si tu sais que il n'y aura rien.
Je l'avais entendu. Je ne savais pas ce qui allait se passer par la suite. Je le voulais juste contre moi à cet instant, alors je m'attaquais de nouveau à sa bouche, et il n'émit aucune objection. Il m'encourageait à faire parcourir mes mains sur son corps comme il faisait avec les sienne. Nous nous débarrassâmes rapidement de nos vêtement. Nous retrouvant peau contre peau. Et j'appréciais grandement ce contact.
Ses mains arrivèrent à la limite de mon boxer. Sans se décaler l'un de l'autre, il glissa une main à l'intérieur, et sa peau brûlante sur mon sexe me rappela à la réalité. Je le repoussais brutalement et il tomba au sol sur son matelas.
Maël se redressa sur ses coudes, et me regarda avec tant de désire, mais aussi plein d'incompréhension dans son regard. Il était trop mignon. Trop attirant. Il m'attirait trop. Mais comme il l'a dit, je ne peux pas être égoïste en ne connaissant rien de lui. De notre passé.
- Désolé. Je ne veux pas te faire plus de mal.
Je me passais une main sur le visage puis me glissai sous les draps en lui tournant le dos. Il ne dit rien.
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