Comment prendre soin de son pénis (mais pas que) ?
Introduction
Quand on entend pénis, on pense à la taille et à l'érection, renvoyées aux images sociétales, pouvant être une pression pour les concerné•es.et pourtant, la taille du pénis connaît de très importantes variations de taille et de forme entre les hommes. Il n’y a pas de norme.
D'ailleurs, certain•es ont recours à un extenseur pénien. Cette technique fonctionne-t-elle ? Combien de centimètres peut-on gagner ? Y a-t-il des contre-indications ?
On parle également beaucoup des problèmes sexuels, surtout de l'éjaculation précoce. Aussi, d'une certaine pression poussant à vous d'avoir un rapport sexuel "épanoui" durant plus de 15min, alors qu'en moyenne le temps de la pénétration est de 5 à 6min !
Mais alors, ce que nous n'évoquons presque jamais, est de comment prendre soin de son pénis ! L'hygiène intime reste un sujet tabou, encore plus quand il s'agit de celle des pénis.
Alors, voici quelques conseils ! Ah et avant de continuer cette lecture… sortez couverts !
1. Comment bien chouchouter le pénis ?
Un pénis sain, c’est d’abord une bonne hygiène corporelle. Inutile d’investir dans quelque produit soi-disant spécifique, un gel douche surgras fera très bien l’affaire. Si vous n‘êtes pas circoncis•e, pensez à bien décalotter comme vous l’a appris votre maman, et, dans tous les cas, ne savonnez pas plus d’une fois par jour, sans quoi la délicate et douce peau de votre gland s’en trouverait asséchée.
Comme pour l’hygiène de la vulve, le mieux est d’en faire le moins. Nettoyer votre pénis une fois par jour est largement suffisant pour éviter les mauvaises odeurs et quelques infections (le seul moyen d’éviter les IST est le port du préservatif, cela dit), sauf si vous avez fait du sport, si vous avez eu des rapports sexuels ou si vous avez sué après avoir été réquisitionné·e par vos potes pour les aider à déménager.
a. Laver les testicules
Sous la douche, faites passer tendrement votre main sur les testicules. Au niveau de cette glande génitale il y a des plis qui apparaissent et disparaissent selon qu’il fait chaud ou frais. Cette partie plissée regorge de la saleté issue des transpirations et de la production du sébum, la graisse secrétée par la peau, et qui donne une apparence huileuse. L’ensemble de substances ci-haut citées peut donner lieu à une accumulation de microbes parce que c’est un milieu où les microbes peuvent vivre aisément et créer plus tard des méats urétraux.
b. Laver le sillon inter-fessier
Cette fente qui sépare les fesses transpire à chaque mouvement, par conséquent beaucoup de germes y prolifèrent, raison pour laquelle il faut le laver avec de l’eau propre et du savon. Si les microbes s’accumulent dans cette zone, i•elle aura tendance à se frotter constamment la peau des fesses, ce qui peut mener à des irritations particulièrement gênantes et une rougeur désagréable.
c. Laver la marge anale ou l’anus
Après être allé aux selles, dans un premier temps, il faut utiliser un papier hygiénique. Faites passer jusqu’à en sortir avec un papier bien blanc. Faites passer ensuite de l’eau propre. Sous la douche, faites passer un jet d'eau à l’anus. Mais pourquoi ?
Après les selles, même si on peut avoir bien lavé l’anus, il y a une petite quantité de matière fécale qui peut trainer dans la zone. Lorsque l’on se promène à pieds, les mouvements peuvent faire que ces restes se répandent jusqu’aux testicules ensuite atteindre le périnée, surtout lorsqu’on a porté un slip en nylon
d. Laver le prépuce
Pour les non circoncis•es, on sous-entend que le gland est couvert. Le prépuce c’est un nid de la saleté appelé «smegma». Les pénis non circoncis•es sont très sensibles et peuvent attraper facilement des infections. Pour le laver, il faut le tirer légèrement vers l’arrière, faire passer une éponge moussée et se rassurer d’enlever toute la saleté puis remettez-le à sa place.
En effet, le smegma est une substance blanchâtre (semblable à du lait caillé) produite par des glandes présentes sur le gland et à laquelle se mélange les cellules mortes. Cette sécrétion facilite le décalottage du pénis lors des rapports sexuels, notamment. C’est son accumulation et donc, la macération qui sont problématiques. Elles peuvent entraîner une balanite, une infection du gland. Il ne faut pas non plus négliger le scrotum, qui peut avoir très chaud, et la zone anale.
e. Laver le gland
Même sans prépuce, il est très important de nettoyer le gland. Cette partie peut aussi accumuler des transpirations et des bactéries avant de déboucher à une infection urinaire et une odeur qui peut faire fuir votre partenaire quand vous désirez une fellation. Sous la douche, pensez à cette partie sans la frotter brutalement car elle est très fragile.
2. Parer-le de ses plus beaux habits et le laisser respirer
Optez pour des sous-vêtement en coton ! Ces derniers sont aussi confortables que respectueux de vos bijoux de famille et du reste. Sinon, pour vous amuser, vous pouvez aussi le déguiser.
Les pantalons trop serrés vont comprimer les testicules ce qui est délétère pour la qualité du sperme. A l’inverse, il est déconseillé de courir en caleçon car cela peut engendrer des douleurs aux testicules.
Prendre soin de son pénis, c’est aussi savoir le laisser respirer. Le moyen le plus simple est de l’aérer en dormant nu·e ou au moins sans sous-vêtement.
Il faut également éviter de porter trop souvent des pantalons ou des sous-vêtements trop serrés, car c’est mauvais pour la production de spermatozoïdes. Mais aussi privilégier les dessous en coton aux matières synthétiques.
3. Admirer le pénis
Si vous remarquez des boutons, rougeur, écoulement bizarre, etc., peuvent être les symptômes d’une IST ou d’autres pathologies. Si vous constatez quelque chose de bizarre sur votre verge ou votre scrotum, n’hésitez pas à courir chez votre médecin généraliste ou un·e andrologue (le•a gynécologue des personnes qui ont une verge).
Il n'y a pas avoir honte à aller voir le docteur, c'est votre santé qui est en jeu ! Et si vous pensez avoir une tumeur, vous pouvez vous autopalper !
L'autopalpation, comment ça marche ?
Aujourd'hui le diagnostic des cancers du testicule est le plus souvent tardif. Les traitements sont de ce fait plus lourds que si la tumeur avait été découverte plus tôt. Comme l'auscultation des testicules n'est pas systématique lors d'une consultation médicale, le patient doit être attentif aux premiers signes.
Aussi il est conseillé aux adolescent•es à partir de 14ans de réaliser une fois par mois, une autopalpation des testicules. Cet examen est particulièrement recommandé lorsqu'il y a un antécédent de cryptorchidie ou de cancer du testicule chez un•e proche.
Le moment idéal est à la sortie de la douche car la chaleur de l'eau a détendu la peau des bourses, ce qui facilite la palpation. Devant un miroir, il faut examiner les testicules l'un après l'autre en faisant rouler la glande entre le pouce et les quatre doigts. Les quatre doigts sont placés sous le testicule et le pouce au-dessus.
Il est normal qu'un testicule soit plus gros que l'autre. Lors de cet auto-examen, il est aussi normal de sentir sur le dessus de chaque testicule une petite formation allongée l'épididyme, un canal qui contient des spermatozoïdes.
Le fait de palper une petite masse qui était absente lors des autopalpations précédentes doit conduire à consulter un médecin. Il prescrit une échographie scrotale bilatérale, c'est-à-dire une échographie des deux testicules. Cet examen d'imagerie indolore permet de visualiser la masse suspecte et d'en mesurer la taille. Si la suspicion de cancer est renforcée par l'échographie, le bilan est complété par le dosage de différents marqueurs tumoraux, dont le taux est corrélé à l'évolution de la tumeur.
4. Même si vous n'accouchez pas, muscler le périnée
Il y a un nom que l’on devrait tous connaître, hommes et femmes, c’est le périnée. En effet, ce muscle situé à l’entrejambe, à la base du pénis, permet de fortifier l’érection et d’avoir une plus grande maitrise de son éjaculation.
Le périnée sert donc à soutenir les organes du petit bassin, lors de la station debout, de la marche, des différents efforts comme le port de charges lourdes, ou dans certains sports, où il est soumis à rude épreuve (il s'agit par exemple de la course à pied, du tennis ou du squash, de tous les sports où l'impact au sol est violent).
Pour le développer et l’entretenir, il suffit d’en prendre conscience et de l’exercer plusieurs fois par jour. Pour le développer et l’entretenir, il vous suffit de contracter votre périnée pendant quelques secondes puis de le relâcher. Répétez l’opération 10 fois.
Pour ce faire, contractez votre périnée quelques secondes, puis relâchez-le. Répétez l’opération une dizaine de fois. Un exercice à consommer sans modération.
De plus, un périnée musclé évite aussi les fuites d'urines et c'est grâce à lui, que nous pouvons retenir les gaz et les selles. Autre intérêt du périnée, et non des moindres : il contribue à une sexualité épanouie puisqu'il augmente les sensations des deux partenaires.
Et pour cel•eux qui souffrent d'éjaculation précoce, vous pouvez consulter un•e kinésithérapeute spécialisé•e en réeducation périnéale. Bien plus appelé•es pour les personnes ayant accouché, mais vous pouvez également les contacter, i•elles sont là pour ça !
5. Si vous êtes coquet•te, coiffer le pénis
Elaguez, taillez, coupez, mais par pitié ne rasez pas ! Pour vous comme pour nous, c’est très désagréable : ça pique et ça gratte à la repousse (soit pendant un certain temps tout de même). Par ailleurs, ce n’est ni bon pour la peau (si fine à cet endroit), ni pour l’aspect hygiénique : si des poils sont là, c’est qu’il y a une raison.
On peut faire exactement comme on veut en matière de mise en beauté du pénis. On peut le laisser au naturel avec ses plus beaux poils, et rafraichir la coupe. Un conseil à retenir cependant : il vaut mieux ne pas raser cette zone.
Premièrement, ce n’est pas très pratique, et pas sans risques. Deuxièmement, tout comme chez les femmes, les poils sont là pour une raison : protéger le terrain. Tailler les poils est une bonne alternative pour dégager le champ de vision, avec un rasoir à barbe par exemple.
6. Baisser les excès
Alcool, tabac, grosse consommation de films pornos et masturbation abusive : voilà le cocktail idéal pour faire de votre vénérable verge un vulgaire marshmallow… Eh oui, boire ou copuler : il faut choisir ! Voici pourquoi…
a. La masturbation
La masturbation est intéressante pour la sexualité car elle permet à chacun de se connaître. Mais lorsque la masturbation devient une addiction, il est possible de créer des lésions.
"Les hommes peuvent avoir des douleurs à cause des frottements répétés (on appelle cela le mécanisme de la brûlure indienne)" précise le Dr Cuzin. L’autre risque est de s’exposer à des difficultés dans sa sexualité avec sa partenaire.
L’autre risque est de s’exposer à des difficultés dans sa sexualité avec sa partenaire. "Le cerveau est habitué à un certain type de stimulation, du coup, il n’arrive pas à déclencher l’orgasme ou l’éjaculation autrement", explique la sexologue.
b. Le stress
Le stress engendré par la routine et le travail est préjudiciable au désir et aux capacités érectiles. Un homme peut aussi être trop stressé parce qu’il veut bien faire avec sa partenaire, surtout lors d’une première fois. Cela peut perturber l’érection, ou encore l’éjaculation qui devient trop précoce ou trop tardive.
c. La malbouffe
Consommer de la junk food peut engendrer une dysfonction endothéliale. Celle-ci résulte d’un encrassement des vaisseaux qui se traduit par un dysfonctionnement des organes et notamment de la verge.
"Le sang circule moins bien et de ce fait les vaisseaux vont moins se relâcher. Or, l’érection résulte d’une relaxation de ces vaisseaux, autrement, la verge est moins dure", précise l’andrologue.
d. La nicotine
La nicotine est vasoconstrictrice et entraîne de mauvaises érections à long terme. De plus, la cigarette produit un stress oxydatif néfaste pour les fonctions reproductrices, tout comme l’alcool et les drogues.
e. L'alcool
L’alcool et le cannabis ont l’avantage de désinhiber la personne qui les consomme. Mais ce relâchement peut aussi mener à l’endormissement. Plus grave encore, chez les adolescents, la consommation de cannabis peut engendrer des dysfonctionnements érectiles car les drogues se fixent sur les récepteurs de l’érection.
7. Prendre soin de son pénis avant, pendant et après les rapports sexuels
Même s’il ne s’agit pas de prendre une douche à chaque fois que vous allez faire l’amour, la politesse voudrait que votre sexe ne soit pas sale (à part si les fortes odeurs excitent votre partenaire).
Si vous vous lavez quotidiennement les bijoux de famille et que vous vous essuyez après avoir fait pipi, il ne devrait pas y avoir de problème : c’est normal que vos parties aient une odeur. Vous pouvez bien entendu vous rafraîchir si vous avez beaucoup transpiré.
Pour la bonne santé de votre partenaire, il ne faut jamais passer de l’anus à un autre orifice sans nettoyer le pénis ou le sextoy. En cas de rapport protégé, il faut bien entendu changer de préservatif.
En parlant de capote, pour être à l’aise, il faut le choisir à la bonne taille (ni trop serré ni trop large). Pourquoi c’est dangereux : La qualité du préservatif est primordiale pour vous protéger des MST et d’une grossesse non désirée. Un préservatif premier prix vous expose à des passages translatex ou carrément des cassures
8. Question bonus : L'extenseur de pénis, vraiment efficace ?
L’extenseur de pénis est un procédé mécanique très simple hérité des peuples primitifs. Ces derniers appliquent cette méthode pour allonger leurs tissus au niveau du cou, des lèvres, du lobe des oreilles ou du pénis. Il s’agit de gagner quelques centimètres grâce à un étirement doux. L’extenseur sert aussi à redresser un pénis courbé (aussi appelé maladie de La Peyronie).
C’est un objet en plastique composé de deux anneaux reliés entre eux par des tiges. L’une de ces bagues se place à la base du pénis et l’autre en dessous du gland. Progressivement on agrandit les tiges et on augmente ainsi l’espace entre les anneaux et donc la taille du sexe !
Selon les produits et les possibilités de chacun, on porte le dispositif minimum 30 min à 2h par jour ou 6 à 8h par semaine. Mais jamais toute la journée. Et surtout, on ne dort pas avec ! Les fabricants conseillent d’alterner des sessions de courte durée de port de l’appareil et des pauses pour relâcher le pénis. Si c'est trop serré le sang passe mal, et il y a risque de nécrose. Donc, écoutez vos sensations : si le pénis devient froid ou que vous ressentez un engourdissement, enlevez l’extenseur tout de suite pour permettre au sang de mieux circuler.
L’extenseur pénien fonctionne ! De nombreuses études réalisées sur le sujet donnent des résultats très similaires. Elles attestent un gain moyen d’1 à 2cm à raison de l’utilisation d’un extenseur pendant environ 4h par jour pendant six mois.
Ce gain n’est pas négligeable, car c’est à peine moins que ce que peut offrir la pénoplastie, pourtant plus onéreuse et risquée. Mais on ne gagne pas en largeur ! Aucune différence significative n’a été constatée concernant la circonférence du pénis.
Comment choisir un extenseur de pénis ?
Choisissez un extenseur confortable, car vous allez le porter quelques heures par jour pendant plusieurs mois; sécure, c’est-à-dire conçu par des experts, testé cliniquement et approuvé par les professionnels médicaux; et ayant fait ses preuves.
L’extenseur ne présente-t-il aucun inconvénient ?
La grande majorité des témoignages montre une satisfaction de résultat. En outre, la méthode est peu coûteuse et sans grand risque. Le seul bémol semble donc être le dispositif lui-même : pas très discret ni agréable ! Et aussi le fait de devoir faire preuve de patience : vous l’aurez compris, le changement n’est pas immédiat. Certains hommes se démotiveraient donc au bout de quelques utilisations à cause de cela.
Dans tous les cas, n’oubliez pas : un gros engin ne fera pas de vous un bon amant et ne vous aidera pas à savoir ce que veulent les femmes ou les hommes. Alors, l’idéal est encore de combattre cette saleté de complexe de la petite verge et de créer le dialogue avec ses partenaires.
Sources :
•https://www.neonmag.fr/comment-prendre-soin-de-son-penis-532304.html
•https://www.doctissimo.fr/sexualite/diaporamas/prendre-soin-penis
•https://100masculin.com/10-habitudes-a-prendre-sante-de-penis/
•https://www.femina.fr/article/prendre-soin-de-son-penis-a-tout-age
•https://www.medisite.fr/sante-sexuelle-10-habitudes-dangereuses-pour-votre-penis.616517.86.html?page=9
•https://amourafrique-congo.com/mon-corps-son-corps/astuces-pour-prendre-soin-de-son-penis-en-5-etapes
•https://www.vice.com/fr/article/wjpwpx/les-extenseurs-de-penis-fonctionnent-ils-vraiment
•https://www.fondation-arc.org/cancer/cancer-testicule/symptomes-diagnostic-cancer
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top