"Vous avez compris les enfants ?"

Petit cours de droit !

La majorité sexuelle n'a pas d'existence légale en tant que telle, mais le code pénal punit de cinq ans d'emprisonnement et de 75.000€ d'amende tout acte sexuel, commis "sans violence, contrainte, menace ni surprise", par un majeur sur un mineur de moins de 15 ans. Cela constitue une "atteinte sexuelle".

Le code pénal punit également "le fait pour un majeur de faire des propositions sexuelles" à un mineur de moins de 15 ans sur Internet de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende. Des peines qui sont doublées si les propositions ont été suivies d'une rencontre.

Après l'âge de 15 ans, un mineur peut avoir des relations sexuelles consentantes avec un majeur sauf si ce dernier est son ascendant ou "toute autre personne ayant sur la victime une autorité de droit ou de fait", comme un parent, un grand-parent, un oncle, un professeur ou un éducateur.

Fermons la parenthèse !

Le moment est arrivé à savoir, faire sa première fois (voire plus).

Vous avez tous les deux envies, vous vous ne sentez pas forcer, vous ne le forcez pas à le faire.

Tant mieux, vous allez alors passer un bon moment sans qu'il y ait une quelconque frustration ou de dégoût de s'être fait•e laisser faire à le faire.

Par contre, il y a plusieurs situations à ce qu'il y ait un non consentement.

Quand la personne dit "non". Un non ne veut pas dire oui, il ne vaut pas la peine de forcer, sinon cela s'appellerait du harcèlement voire du viol s'il y a pénétration.

Quand la personne devient brutale au point de gueuler "Dégage, je n'ai pas envie de toi", cela reste un non.

Aussi, une personne étant ivre, au point de n'a pas avoir une conscience complète et ne pas pouvoir réfléchie et qu'elle essaye de se débattre mais fini par se laisser faire. Non, par envie mais pour en avoir marre. Ceci est un abus de faiblesse.

Ou alors, au moment où vous allez le faire, et que votre partenaire fini par changer d'avis pour x raison, respectez son changement d'avis. Ne soyez pas frustré•e cela peut arriver. Parlez-en et trouvez des solutions ou alors décalez ceci pour un autre moment.

Le respect est primordial dans ces moments là, le non consentement peut arriver à tout le monde et cela peut coûter très cher.

Malheureusement, le viol conjugal existe et un sujet trop tabou dont il n'est pas normal que les médias ne puissent pas en parler.

Ce n'est pas parce que les coupels sont mariés ou non, que le consentement sexuel soit respecté.

Si vous aviez été victime de viol, d'agression sexuelle, de harcèlement sexuel ou de lien incestuel, vous pouvez contacter ces associations ci:

-Collectif Féministe contre le Viol

https://cfcv.asso.fr/le-collectif-feministe-contre-le-viol-cfcv/

-Violences contre les Femmes

http://stop-violences-femmes.gouv.fr/Le-viol-l-agression-sexuelle.html

-SOS Femmes

http://www.sosfemmes.com/ressources/liens_inceste.htm

Quelque chose me choque...

Toutes ces associations sont là pour les femmes, mais pour les hommes que faisons-nous ?

Evidemment, que les hommes victimes de viols, de violences sexuelles existent.

En avez-vous déjà entendu ? Non, mais cela ne veut pas dire que ce genre de méfaits soient inexistants.

Je vous trouverais des témoignages d'hommes ayant été victimes de viol, de violences sexuelles ou autres.

Avez-vous des questions ? 😊