Cette partie peut être gênante mais nécessaire. Un sujet tabou peut être "dangereux", à savoir que les personnes peuvent être perturbées de ne pas savoir ce qu'ils font est normal.

Il évident, qu'avant d'être prêt•e à passer le cap, il faudrait bien se connaître.

La meilleure façon de se faire connaissance est de se masturber.

La masturbation ne devrait pas être tabou, il n'y a pas de honte à se faire plaisir, autant chez  les hommes que chez les femmes ou qui sont d'un autre genre.

La masturbation a des bienfaits dont peu d'entre nous soyons au courant.

Il n'est pas obligatoire mais important si nous voulons mieux nous connaître, à savoir la manière de nous y prendre, le rythme à avoir, savoir prendre du plaisir...

Ainsi, vous prendriez de "l'avance" à guider votre futur•e partenaire à savoir comment cela se passerait avec votre corps.

Petit cours d'éthymologie, le terme masturbation provient du latin: "manus" (la main) et "stuprare" (souiller)...

D'où pendant longtemps cette pratique était pêchée voire condamnable.

Même encore aujourd'hui, certains pays condamnent la mort aux personnes s'étant masturbées.

Une pratique courante et pourtant assez tabou qui est... la masturbation assignée femme.

Déjà pourquoi n'en parlons-nous pas et avons-nous honte ?

Il faut savoir se surpasser outre de ce que l'image de la société veut/peut nous donner.

Les femmes/ assignées femmes, ne sont pas aussi sales que les hommes/ assignés hommes à se masturber.

Comme je disais, na masturbation a des bien faits phénoménaux en nous qui sont:

•Soulager des tensions sexuelles, se substituer aux relations sexuelles avec un•e partenaire

•Réduire l'anxiété, la tension nerveuse

•Se mettre en relation avec son propre corps

•Contribuer à avoir des rapports sexuels satisfaisants avec un•e partenaire

•Construire un vecteur d'indépendance et d'autonomie

•Procurer des orgasmes différents de ceux obtenus durant le coït

•Prendre conscience de son anatomie intime, de ses zones érogènes, de ses sensations internes, pour mieux parvenir à l'orgasme

•Traiter les dysfonctionnements orgasmiques, la plainte la plus commune en sexologie

•Traiter les comportements sexuels déviants

•Constituer un divertissement, un vecteur de bien-être, chez celles et ceux qui sont seuls

•Utilisation en tant qu'auto-analgésique (anti douleur par soi).

Aussi, le sens n'est pas à mettre de côté. Se connaître c'est également savoir quels sont nos points sensibles.

Certaines personnes peuvent être sensibles du touché (la façon de caresser, les petits chatouilles...), tout comme de la vue (le besoin de voir le corps, ou alors d'imaginer...) ou de l'ouïe (la tonalité vocale, les mots crus/doux...).

C'est une bonne chose à savoir. Ces détails ne sont pas à renier.

Ainsi, que vos zones corporelles érogènes. Eh oui, pendant votre puberté, votre corps se transforme. Certaines personnes prennent de la poitrine, d'autres non. Les organes reproducteurs deviennent fertiles et donc vos envies et vos zones sensibles se diffèrent.

Cela fait partie de votre identité personnelle à savoir comment prennez-vous du plaisir, quelles sont vos zones érogènes et/ou vos sensibilités physiologiques.

Une perspective à se découvrir par soi même ou avec quelqu'un d'autre et justement... parlons-en de ce "quelqu'un d'autre"...

Avez-vous des questions ? Si vous en avez honte de la poser, vous pouvez me parler en privé 😊

Une chose à ajouter, vous n'êtes pas obligés de connaître le plaisir solitaire. Si vous n'en avez pas envie, c'est votre droit. Personne n'a le droit de vous juger et de vous traiter que vous être un•e être bizarre. Vous êtes comme vous êtes et c'est le plus important.