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Ɛ∂σѕαη

La chaleur du bar semble presque étouffante lorsque notre petit groupe y pénètre, mais je sais que mon impression est entièrement due à eux. C'est une réaction presque naturelle de mon corps qui s'émerveille de les savoir auprès de moi. Il pourrait faire glacial que je ne le sentirais même pas ! Qu'importe les regards suspicieux qu'on me lance sans tenter de le camoufler, ce n'est pas grave ! Mon humeur explose sa joie, et cela semble se transmettre à mes trois précieux amis.

Félix à cet incroyable sourire jovial et chaleureux qui lui fend le visage tandis qu'à côté de lui, Daldrei garde une stature horriblement digne, laissant pourtant cette prodigieuse étoile de douceur briller dans ses iris rouge sombre. Ils nous observent tous deux, je le sens plus que je ne le sais, ma nuque se chauffant fièrement sous leur joug embrasé ! Mika et moi sommes devant eux, les mains enlacées suite au presque caprice qu'il a fait après mon étreinte avec Dal.

Je réalise alors que c'est la première fois que nous arrivons tous les quatre en même temps, un peu comme si nous étions réellement amants ! Et mon être se liquéfie une fois de plus de bien-être, cette journée n'aurait pas pu mieux se terminer ! Bon évidemment j'avais bien des idées pour l'améliorer, mais c'était déjà plus qu'espérer !

Alys nous salue, armée de son beau sourire niais, se faisant enlacer « innocemment » et sans qu'elle n'en remarque la possessivité, par Arath, le gérant du bar, qui fait mine de l'entourer pour attraper quelque chose. Elle ne fait aucune réflexion sur notre entrée qui pourtant impose un léger silence, et nous fait savoir qu'elle nous rejoindra dès que l'afflux de clients le lui permettra, tout en nous montrant la table du fond où nous attendent nos deux autres amis.

L'atmosphère qui s'est installée n'est pas nouvelle, c'est un peu comme ça à chaque fois. Nous sommes dans les quartiers roses, alors il n'y a pas lieu de se préoccuper de potentiels gémissements, ici la débauche consentie est autorisée... dès lors il n'est pas rare de voir des groupes similaires au nôtre, rien de surprenant ! Pour autant, chacun des membres est connu de tous, figeant les consommateurs qui ne peuvent s'empêcher de garder un œil sur nous.

Félix est réellement l'un des rarissimes humains à avoir obtenu le respect et la reconnaissance de la plupart des démons tandis que Daldrei est carrément le Régent Amarel ! Lui, chef de la Bastide et reconnu par sa Lune comme étant le plus fort de sa race, le nommant donc représentant actuel. Et Mika n'est pas forcément en reste, lui qui fait partie aussi de la « Haute » que ce soit par son affiliation avec Dal, il n'en demeure pas moins considéré comme l'un des plus puissants Nymphal, même s'il n'arrive pas à celle de son frère. Ces trois-là donnent une prestance à l'endroit, malgré le quartier de débauche dans lequel ils se trouvent !

C'est de notoriété publique qu'ils viennent souvent ici, Arath saluant toujours poliment le régent alors que le gérant est un démon diablement froid ! Ils imposent une admiration, jurant qu'à maintenant, tout le monde doit bien se tenir. Même si parfois, des humains se la jouent cons, sortant pour fumer, montrant aussi simplement qu'ils respectent les anciennes lois humaines plutôt que les mœurs trop ouvertes des Démons. Mais Daldrei s'en fiche à partir du moment où les règles sont suivies, il ne s'en formalise pas. De toute façon, ces abrutis s'écrasent devant lui sitôt qu'ils ont réussi à capter son attention !

Et dans ce groupe formidable, je fais carrément tache ! Je représente l'exact opposé de ce que le trio semble protéger, rendant ma présence parmi eux complètement ridicule !

J'ai mis un temps fou à passer outre tous ces yeux méprisants, d'autant plus que Félix ne m'appréciait absolument pas à l'époque. Je n'ai jamais su pourquoi...

Lorsque je suis arrivé, j'ai eu la chance insolente d'avoir Tristan pour voisin. La Bastide de Daldrei attribue un logement minima à tous les habitants, chacun ayant la possibilité de payer pour posséder plus s'ils le souhaitent. Je trouvais ce système intéressant... À l'époque je ne savais pas encore comment j'allais faire pour subvenir à mes besoins et le toit sur ma tête ou le repas gratuit qui pouvait être livré au besoin me rassurait... Je me suis découvert franchement chanceux de juste avoir ça alors que je venais d'être reconnu innocent et citoyen à part entière ! Mais mon voisin de palier m'a tendu une main à laquelle je ne m'attendais pas.

Aujourd'hui encore, je ne sais pas trop pourquoi il a agi de la sorte avec moi, mon ami semble ne s'intéresse à rien grande chose, mais autant il ne m'a rien dit de prime abord, rentrant simplement dans sa chambre. Il savait qui j'étais, je l'ai directement saisi à son air vaguement surpris lorsqu'il m'a vu la première fois. Pour autant il est venu et m'a proposé de se joindre à lui pour le repas, précisant qu'il rejoignait sa sœur ainsi qu'un pote. J'ai hésité et il l'a compris ! Pourtant, sans se formaliser, il a promis qu'il n'y avait rien de bizarre, juste qu'il pensât que ça me plairait !

C'est comme que j'ai rencontré Caessy, sa frangine et Félix. Alys travaillait déjà au bar, de ce que j'en sais, elle a même grandi entre ces murs, mais les deux femmes semblaient avoir un passif dont elles n'ont jamais expliqué, mais qui faisait qu'elles restaient loin l'une de l'autre au début. Est-ce que Tristan m'a simplement pris en pitié sachant que j'aurais du mal à m'intégrer ? Aucune idée, dans tous les cas ce n'est là que tout s'est déclenché. J'ai trouvé le poste de traducteur grâce à Caessy qui, sitôt avoir appris au détour d'une conversation que je jasais couramment cinq langues, m'a parlé de la filière de Naza.

Félix est resté froid avec moi pendant des mois, en réalité il a commencé à se détendre en ma compagnie que lorsqu'il s'est lié d'amitié avec Mika qui a fini par le suivre et se joindre à nous. C'est toujours un peu le cas, mais je pense que le « pourquoi » a complètement changé ! Le célèbre garde qui en pince pour le Nymphal me traite presque comme un rival. C'est vaguement pareil entre lui et Daldrei, lui qui le fixe souvent avec une tension palpable d'un prédateur en chasse.

À l'époque, je conservais une certaine distance avec l'autre humain, mais plus maintenant, bien au contraire ! J'en profitais pour me montrer tactile avec le démon aux cheveux bleuté, m'installant même d'emblée sur ses cuisses une fois arrivées à table.

– Bien le bonsoir ! Salue Mika, jouant le jeu l'une de ses mains, se plaque directement sur mon ventre comme pour me tenir en place et un large sourire explose son visage. Son regard aussi le met à luire, les étoiles semblant fourmiller en continu dans ses iris bleu nuit.

– Il y a assez de chaises pour tout le monde, vous savez ! expire Caessy

– Mais j'aime bien les genoux de Mika moi... Je suis trop lourd ?

– Jamais trésor, tu es à croquer !

Son souffle me brule l'oreille et vraiment, je me sens bien. J'avais terriblement besoin de me relaxer pour cette fin de semaine atroce et même si c'est comme ça, ça me fait un bien fou !

Près de de nous, Dal finit par s'installer, à côté de lui encore Félix tire une chaise pour lui. Aucun des deux ne rechigne, mais leurs regards se braquent souvent vers nous, provoquant à chaque fois la sensation d'un choc électrique. Je leur souris d'un air espiègle et si je m'étais écouté, je me serais retourné vers Mika pour l'embrasser. Bordel, ce serait tellement fou de les imaginer à moi ! Mais je reste sage, profitant finalement ma soirée malgré mes muscles épuisés.

– Alors ça a été avec Laos ?

– Ah ! M'en parle pas !! Ce connard... Il me gave !

Caessy rit, aucunement affecté par mes malheurs. Elle qui est aussi amie avec Laos n'éprouve aucune compassion en temps normal, mais c'est sans doute bien accentuer en ce moment !

– Arrête de te taper son mec et ça irait mieux non ?

– Naza n'est pas son mec ! C'est que du sexe de toute façon, ce n'est pas comme si j'allais prêter serment à sa lune !

Daldrei grogne à côté de moi tandis que Félix se lève carrément pour aller commander du Bar. Hé bien, cette réaction, je ne pensais pas que ce serait si efficace. Je me tourne donc vers mon siège vivant et je m'attends sincèrement à le voir aussi amusé que moi, mais loin de là, son air ronchon est de retour et il me mord alors la joue.

– Aïe ! Mais ça fait mal !

– Ne parle pas de ça comme ci c'était anodin ! me gronde-t-il doucement, mais sérieusement

Prêter serment à la lune d'un démon, et surtout se faire maudire par cette dernière, c'est bien le lien le plus sacré que l'on puisse nouer avec un être humain et un démon ! Ils communiquent avec leur astre qui protège leur race, partageant quelque chose qui les unit tous à elle. Ce n'est absolument pas comme ces histoires de Dieu dont parle certain vieux bouquin, non c'est réel. En tant qu'Humain forcément je ne l'ai jamais entendu, mais c'est véritable pour chaque individu démoniaque. Il n'existe à ma connaissance aucune personne qui n'y apporte aucune importance, comme une partie d'eux-mêmes inaltérable.

Et lorsqu'ils deviennent officiellement adultes, leurs astres les maudits et confirme ce fameux lien, laissant naître un tatouage spécial autour de leur nombril. La même chose se produit quand un humain prête serment à la lune de « son » démon, se faisant reconnaitre par elle. C'est terriblement plus profond qu'un simple mariage ! Un tel pacte, si intense et puissant, ne peut être feint et est respecté par tous les individus des enfers. Les démons qui aimeraient construire une famille rêvent justement de trouver cette personne exceptionnelle...

C'est aussi une des raisons qui noircit les trente-sept pages de « CONTRE » notre relation tous les quatre que je me suis mentalement faite !

Quand bien même Mika et Daldrei accepteraient, Félix et moi d'ailleurs, on n'a jamais vu un humain prêter engagement à deux Lunes ! C'est une liaison sans avenir, pleine de promesses de rupture ou d'impasses qu'il est stupide d'envisager...

Ça doit rester un jeu...

– Je ne le ferais plus promis, je serais sage !

– Tu pourrais l'être aussi avec Naza ?

– Il ne l'est déjà pas avec les partenaires des autres ! S'amuse Dal, provocant.

– Je n'ai fait aucune promesse d'engagement ! se justifie Mika en le narguant.

– Moi je profite complètement de ça !

On éclate de rire et Caessy soupire en souriant tandis que Félix revient finalement s'asseoir, sans demander la raison de notre fou rire. Il pose une soucoupe remplie de niébé lésa* dont je raffole et l'odeur se promène entre les phéromones de Mika dont je me nourris à plein régime depuis qu'on est arrivé. Je me jette dessus en le remerciant largement et dès que ma main approche l'assiette, il la tape d'un air réprobateur.

– Tes manières d'abord !

– Quoi ?

– Descends de là !

– Hey !

Daldrei éclate de rire très vite suivi par Caessy qui termine sa boisson cul sec hurlant à Alys qu'elle en souhaite une autre.

– T'es pas gentil avec moi Félix, je suis très bien ici moi...

– Ouais t'as qu'a resté avec ta sale tronche tout seul, sois pas jaloux parce que j'ai l'attention d'Edo ! ose lâcher Mika

Je lui lance un léger regard, tentant de découvrir s'il est sérieux. Ce serait le comble qu'il n'ait pas remarqué comment Félix le dévore des yeux la plupart du temps... J'ai beau le scruter, je ne vois rien dans ses traits. Non, mais non, pauvre Félix !

– C'est mon tour maintenant ! Dal a eu droit à un baiser, toi tu l'as depuis tout à l'heure pour toi tout seul. À moi !

Et la montagne de muscle tapote alors ses genoux, me toisant avec insistance le temps que j'y aille. Je le regarde, médusé, ne comprenant pas ce qu'il se passe, me laissant emporter par les vagues qui surfe dans ses yeux. Je pourrais m'insurger contre sa façon d'insinuer que je suis une espèce de marmot dont ils se bataillent la garde, mais rien n'a faire, ce n'est jamais arrivé... Comme un foutu puceau, quand je flaire les doigts frais du Nymphal qui m'encourage silencieusement, je sens mon visage chauffé, perdu. En temps normal, c'est justement Mika qu'il aurait pu réclamer ! Pas moi...

– Quoi, tu ne veux pas ?

Lui aussi voit ses pommettes bruler, bien qu'il ne semble foutrement pas abandonner de sa superbe. Tout le monde se tait autour de nous, mais je ne doute pas qu'ils nous observent sans rien manquer. Je fais d'ailleurs un rapide tour de table, déglutissant presque. Putain ! Ils attendent tous que je réponde comme s'il n'y avait rien de mieux à faire !

Alys est venu réapprovisionner son amie, restant fixe avec sa bière fraiche en main tandis qu'elle pétille d'excitation, typique de la jeune femme qui inaugure régulièrement de nouvelles amours avec toutes les personnes qu'elle rencontre. Caessy rit d'un air narquois et même Tristan, habituellement désintéressé, garde les bras croisés avec un léger rictus.

– Va pas falloir te plaindre que je suis lourd alors !

– J'en doute...

Je me retiens d'embrasser le beau démon qui me supporte depuis un moment et lui lance un sourire, m'aidant à reprendre contenance, alors que je me lève finalement. Ils sont toujours silencieux, comme en face à une excellente série ! N'ont que ça à foutre sérieusement... Autant les ignorer et ne rien dire ! Je passe expressément devant Dal bien qu'il aurait été plus logique de le contourner, le narguant à mon tour en agitant mes fesses sous son nez, et rejoins l'autre humain. Je tente tant bien que mal de conserver ma franchise et je m'installe enfin sur lui, ayant fichtrement bien l'intention de profiter.

Après tout... !

- Tch !

– Allez aller, donne tout à ton gentil frérot !

Caessy sort son portefeuille et en tire trois tickets, ce qui représente donc trois journées de travail du salarié lambda qui n'a pas encore franchi d'échelon d'avantage...

– Vous plaisantez là !

– Attends ! T'as pas vu le pire...

Je sursaute légèrement et me crispe sur ses jambes, surpris d'entendre la voix bien trop basse et profonde de Félix qui vibre sur ma nuque. Je tourne le visage vers lui, tombant trop facilement dans ses yeux bleus, et je rougis à nouveau bêtement lorsqu'il me sourit.

Pourquoi...

Mais sans se moquer de ma perte de moyen, il fait un subtil signe de tête pour me montrer mon voisin et je remarque alors Daldrei et Mika qui tendent à leurs tours trois tickets à un Tristan qui semble refait.

– Sans déconner !

Je lance un regard réprobateur vers les deux autres, faisant la moue.

– Vous avez parié quoi ? Que je viendrais pas m'asseoir sur ses genoux ?

– Ah si ! Moi j'ai dit que tu le ferais ! Mais je pensais pas qu'il oserait te le demander...

Félix souffle, une fois de plus, et je comprends qu'il est tout autant victime que moi ! Mais je hausse les épaules, préférant ne pas en faire grand cas. J'étais de bonne humeur il y a peu et je priorisais pouvoir profiter d'être avec eux plutôt que de bouder. Pour autant, je ne me gêne plus pour m'installer tout contre le garde le plus sexy de toute la Bastide et je soupire de bien-être quand il me ceinture. Mais je me redresse doucement, gigotant du bassin tout en sachant pertinemment ce que je faisais, et me penche finalement pour piquer deux amuse-bouche.

– J'y ai le droit maintenant, non ?

J'en croque un directement, n'attendant pas le consentement de mon ami, mais je me tords pour le voir tandis que je lui tends le deuxième morceau, passant mon pouce sur ses lèvres. Derrière moi j'entends clairement Caessy soupirer un « et ils remettent ça » avant de pour finir par entamer la conversation avec la serveuse et son frère, nous ignorant après tout. Je ris doucement pour la forme, conscient que nous devons effectivement donner un drôle de spectacle de leur point de vue ! Depuis le temps qu'on se chauffe sans amorcer le moindre plus, ça doit surement être lourd !

Cependant je ne pense pas pouvoir me stopper, ou juste le vouloir en réalité. Comment le pourrais-je alors que sa langue vient à la rencontre de mon doigt, ouvrant finalement la bouche pour cueillir mon membre entre ses dents, me faisant concrètement oublier tout autour de moi...

Ou presque !

Je me tourne complètement, me retrouvant face à lui, et ses deux immenses mains se planquent sur mes fesses. Bon sang, je ne comprends absolument rien à ce qu'il se passe ! Mais une chose est certaine, malgré mes neurones qui viennent d'exploser, je ne suis pas près de m'arrêter là ! Bordel, Félix me touche le cul...

Alors je me couche presque sur lui, gourmand, tentant de ne pas me demander si tout cela à un sens. C'est juste fou et je n'arrive pas à expliquer la lueur azur qui illumine ses yeux. Du coin de l'œil je devine que nous avons parfaitement l'attention des deux démons, ce n'est pas qu'une simple image ! Daldrei grogne ouvertement, chaque foutue vibration qu'il produit se répercutant longuement en écho tout du long de ma colonne vertébrale. Le tout associé à l'odeur de confiture à la rizsser encore chaude qui bouillonne des glandes de Mika, me fusillant tout ce qu'il me reste de raison...

Honnêtement, j'aurais clairement pu me laisser aller contre lui s'il avait amorcé le moindre contact un minimum tendancieux... J'ai vécu une vie à me retenir et me cacher sur la Plateforme, je viens donc de passer cinq années à tout rattraper, oubliant la définition de ma pudeur ! Si ses mains se glissent entre mes fesses, je ne ferais rien pour l'en empêcher...

– Edo ?

Sa voix brule, libérant finalement mon pouce.

– Je peux te demander quelque chose ?

– Mmmh ?

– Tu pourrais me dépanner ? J'ai besoin d'aide pour mes entrainements...

D'un coup je me redresse, plus facilement que s'il m'avait fait prendre une douche glaciale.

Ses entrainements ? Il se moque de moi ? OK j'ai suivi la formation des hommes de guerre des Maitres-Chanteurs, mais en plus d'être très mauvais dans le domaine, je n'ai pas pratiqué depuis des années. J'ai autant de muscles dans les bras qu'il y a d'eau dans un désert !

– T'es en train de te foutre de moi là ?!

– Pas du tout...

– Félix, je vois pas du tout ce que je pourrais t'apprendre ! Franchement, je crois pas que...

– Calme-toi !

Sa voix reste douce et l'une de ses mains est remontée délicatement le long de mon bras pour finalement se glisser sur ma nuque. Son comportement est complètement inouï...

– Je ne comprends rien !

Je ne peux rien dire d'autre que cette vérité et son expression fond encore plus, semblant furieusement s'excuser.

– Bien, dans ce cas, que dirais-tu de me rejoindre demain dans la salle d'entrainement ? Je t'expliquerais tout en détail.

– Je déconne pas Félix, j'ai rien à t'apprendre !

– Bien sûr que si ! En tout cas, au pire tu auras perdu une après-midi et je te promets de me faire pardonner !

Il me fait un clin d'œil complice, et je comprends surtout qu'il a quelque chose derrière la tête !

Et si je veux en savoir plus, j'ai intérêt à accepter sa curieuse invitation...

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Prochain chapitre : "Nous" sous les yeux des haltères

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