Chapitre IX
D'abord surpris, il n'ose y croire. Ce qu'il attend depuis des mois, vient de se produire. Il reprend ses esprits alors que son cœur bat la chamade et les papillons volent dans son ventre. Il dépose ses mains sur ses hanches. Avant de lui rendre le baiser, le rendant plus voluptueux pendant plusieurs secondes. Il voudrait ne jamais s'arrêter mais c'est elle qui interrompt ce moment magique.
- Tu m'as fait peur. Qu'est ce qui s'est passé ? T'es blessé ! dit –elle en voyant son arcade sourcilière avec du sang séché.
- C'est rien, un éclat de caillou. On s'est fait surprendre par un éboulis. Pas assez vite, pas assez loin. Il y a une pierre qui a ricoché et je me la suis prise.
- Moi je n'ai rien c'est gentil de demander dit Hugo taquin
Marie sourit face à l'attitude gamine de son ami.
- Viens je vais te soigner dit Marie en prenant la main d'Alex.
- Bé tiens, se moque Hugo
Alex pose son sac dans le refuge alors que Marie récupère sa main pour l'entrainer dans la partie privée du refuge.
Quelques instants plus tard, Alex est assis sur le lit de Marie alors que cette dernière pose un coton imbibé d'eau oxygénée. Il lui sourit.
- Si j'avais su, j'aurai pris un rocher beaucoup plus tôt
- Surtout pas, tu m'as fais trop peur j'étais à deux doigt d'appeler le PGHM.
Elle s'apprête à lui mettre les strip pour refermer la plaie mais Alex l'entend pas ainsi et la bascule sur le lit, avant de se positionner au dessus d'elle pour l'embrasser tendrement.
- Ah, rigole telle, et ta blessure ?
- Je m'en fou pas mal là dit –il en déposant un baiser appuyé sur ses lèvres
Elle réagit en rendant ce baiser plus sensuel. La main d'Alex passe sous le sous-pull beige de Marie, avant de lui caresser doucement les cotes, le ventre et son sein gauche. Elle s'aggripe à son t-sirt pour qu'il le retire. Ce qu'il fait.
***
Plusieurs minutes plus tard :
Alex, torse nu, dépose des baisers dans le cou de Marie lentement. Lorsqu'on tape à la porte. Alex s'immobilise, alors que la main de Marie caresse toujours la nuque du jeune homme.
- Euh excusez moi, mais Marie on te demande. C'est un italien et je comprend pas un broc de ce qu'il dit.
Ils se regardent un instant.
- J'arrive Hugo ! cri la jeune femme pour se faire entendre.
- Ok !
Marie fixe Alex avant de baisser la tête gêné.
- Je suis désolée
- T'inquiète pas dit –il en l'embrassant, on n'est pas pressé. On a tout notre temps.
Elle l'embrasse avant d'approuver d'un signe de la tête en guise d'acquiescement et de remerciement
Il lui rend son baiser pendant plusieurs secondes, avant qu'elle se relève du lit.
Elle s'apprête à ouvrir la porte mais Alex pose sa main sur la poignée en ajustant son t-shirt.
- Laisse moi faire, je vais nous trouver un moment rien qu'à deux
- D'accord
Elle dépose un smack sur ses lèvres avant de sortir pour aller parler au groupe d'italien au niveau des dortoirs, alors qu'Alex retrouve Hugo sur le bar.
- Ça va ?
- Non
- Qu'est ce qu'il y a ?
- A ton avis, ils font chier les spagettis dit Alex amer
- Ça c'est sur qu'ils sont bien casse couilles ceux la, tu pourras te rattraper cette nuit dit Hugo un sourire au coin des lèvres.
- Non
- Pourquoi ça, t'as déjà plus envie ?
- Bien sur que si j'en crève d'envie. J'ai envie d'elle tout le temps rigole t-il avant de poursuivre, mais je veux mieux que ça pour elle, elle a connu que ce connard de Mathieu, je veux pas me planter
- Vive la pression
Alex approuve d'un signe de tête.
Le lendemain matin à 10 h :
- Arrivederci
- Arrivederci
Le groupe d'italien quitte enfin le refuge de l'Esperon après plusieurs jours où Marie leur a couru après pour qu'ils respectent le règlement intérieur du refuge. Ils passent la porte. Elle souffle.
- Putain c'est pas trop tôt
- C'est clair ils commençaient à me souler sévère les pépéronni
C'est alors qu'Alex passe la porte de la partie privée du refuge, avec un sac à dos et deux matelas d'escalade.
- Qu'est ce que tu manigance ? demande Marie
- T'inquiète pas. Je viens te chercher dans 2 heures.
***
2h15 plus tard :
Alex et Marie marchent sur un petit sentier. La pancarte jaune de randonné passé quelques minutes a indiqué la direction du lac d'Axel à 25 minutes.
- Tu m'emmène ou comme ça ?
- c'est une surprise.
Ils entrent dans la forêt avant de passer un virage qui ouvre le paysage sur le lac d'Axel. Un lac à quelques centaines de mètres de la station d'Arrangue. En effet, le refuge de l'Espéron n'est qu'à 40 minutes de marche. Alex s'arrête devant une grange abandonnée.
- qu'est ce qu'on fait là ?
il sourit sans rien dire avant d'ouvrir la porte de la bergerie.
- Je t'en prie.
Il la laisse entrer dans la grange. Elle regarde la pièce. Le foin à disparu. Il a installé des bougies sur les deux fenêtres, un feu crépite dans le poêle.
Sur les anciennes mangeoires sont installées deux matelas d'escalade épais et recouvert d'un drap blanc. Au dessus se trouve un drap en soie gris. Au sol, quelques pétales de roses rouges et blanches.
Il appui sur le bouton de la télécommande posée sur la petite table en bois. Une douce musique au piano sort de l'enceinte posé à coté.
Marie sourit en se mordant la lèvre inférieure. Il a pensé à tout.
- J'avais envie qu'on soit que tout les deux, sans être déranger par quiconque. Personne ne viendra ici. Ça te plait ?
- J'adore. C'est magnifique... tu sais que je vais faire des jalouses.
- C'est le but.
Elle sourit avant de venir l'embrasser. Alex saisit son visage en plaçant sa main gauche dans la nuque de la jeune femme et sa main droite sur sa hanche. Il l'embrasse langoureusement tout en la plaquant contre la porte qu'il referme d'un coup de pied droit.
Elle le fixe, il tente de l'embrasser mais elle recule légèrement, il la fixe un instant, avant de descendre ses lèvres dans son cou. Elle respire fort.
Elle passe la main dans ses cheveux avant d'attraper de nouveaux ses lèvres. C'est alors qu'il la soulève. Elle enlace ses jambes autour de ses hanches. Il s'avance et la dépose sur le lit aménagé. Elle lui enlève son t-shirt alors qu'il se positionne au dessus d'elle.
Elle admire ses abdos parfaitement dessinés. Juste ce qu'il faut là où il faut. Elle l'effleure de son doigt. Il frisonne. Ses mains et sa peau sont tellement douce. Il enlève le pantalon de la jeune femme puis son t-shirt, laissant apparaitre un ensemble noire en fine dentelle. Il glisse sa main dans son dos pour enlever le soutien gorge, avant de plonger ses lèvres sur sa poitrine. Sa main passe telle une plume sous les cotés des seins.
Elle gémit...
Sa bouche est chaude. Alex frémit. Sa langue est habille et sa main incomparable. Après plusieurs minutes, c'est à lui de lui donner du plaisir...
Un dernier gémissement, commun. Ils ne font plus qu'un.
- Je t'aime
***
Sa main caresse son dos et son bras, alors qu'elle embrasse son torse. Le silence règne dans la grange. Ils profitent de l'instant présent. Etre avec la personne qu'on aime pour partager ce moment est la meilleure chose au monde.
C'est Alex qui rond le silence, après avoir remonté les draps en soie gris sur les épaules de la jeune femme.
- Ça va ?
- Hum oui, t'a aimé ?
- J'ai adoré, on recommence quand tu veux rigole t-il de façon contenu.
Elle sourit avant de poser sa tête sur ses pectoraux.
- Je veux pas devoir repartir. On est tellement bien là
- On fait comme tu veux chérie, c'est toi qui décide quand on rentre.
- Jamais ?
- Chiche
Ils rigolent ensemble.
- On peut pas, il y a le refuge.
- Hugo peut très bien se démerder seul
- On peut pas lui faire ça
- Je sais... Tu sais quoi ? on a qu'a dire que c'est notre endroit à nous
- Et le propriétaire ?
- C'est un vieux berger de Guchan, je le connais, il s'en sert plus.
- Ok ça me va sourit Marie en l'embrassant
3 jours plus tard :
Le soleil pointe dans la petite chambre de Marie. Elle émerge doucement avant de regarder le petit réveil à aiguille. 8h40.
- Et merde dit –elle tout haut
Elle est en retard. Elle s'apprête à sortir du lit quand Alex frappe à la porte du bout du pied.
- Entrez dit –elle en se remettant la couette sur elle, pour cacher sa quasi nudité.
Elle est juste habiller d'un hipster.
Alex passe la porte avec un plateau en main rempli d'un thermos de café, de tartine de Nutella et d'un verre de jus d'orange et dans la bouche une fleur des montagnes : une edelweiss.
Il se penche vers elle avant de l'embrasser tendrement. Elle récupère la fleur.
- Une edelweiss pour mon edelweiss
- Comme c'est mignon, merci.
- Ça va ?
- Ouais mais je suis désolée je vais pas pouvoir lézarder dans le lit faut que je m'occupe des clients
- Tu as tout ton temps. Je me suis occupé de tout. J'ai préparé la salle des petits déj et J'ai briffer Hugo pour qu'il y jette un œil et qu'il gère les départs
- C'est vrai ?
- Evidement que c'est vrai.
- C'est adorable, dit –elle en déposant un baiser dans son cou, Tu l'as trouver où l'edelweiss ?
- Un peu plus haut sur le plateau de l'Espéron. Je pouvais pas arriver sans bouquet mais comme il y a pas de fleuriste au village je me suis dit qu'une edelweiss ça serait pas mal. Ça te va tellement bien. Une joli fleur difficile à cueillir.
Elle sourit et l'embrasse
- J'accepte le surnom avec plaisir
- Je t'en prie
- T'as fait tout ça ce matin. T'es fou
- Je te l'avais dit. Je suis capable de tout pour plus que tu quittes mes bras.
Il dépose le plateau sur la petite table à chevet. Avant de la faire basculer de telle sorte qu'elle atterrisse sur son torse. Il pose ses mains au creux de ses reins.
Il la fixe d'un sourire coquin. Elle rigole comprenant où il veut en venir.
-Pourquoi tu crois que j'ai pris le thermos ?
Elle éclate de rire alors qu'il plonge sa tête dans son cou.
[...]
L'horloge indique 10 h30.
Marie et Alex savourent le moment. Elle ferme les yeux, la tête posée sur son cœur. Sa main passe dans sa longue chevelure. Tout est calme dans la petite chambre. Quand soudain on tambourine à la porte. Une voie s'exprime, celle d'Hugo.
-Salut Marie, dit-il d'un ton calme avant d'enchainer faussement hystérique, Alex ma parole je vais te tuer !! T'as moins de 2 minutes pour sortir du pieu et bouger tes fesses. je me tape pas tout tout seul ! Merde !
Marie rigole alors qu'Alex fait un signe d'un doigt sur sa bouche avec son index.
- Je t'ai entendu !
- J'arrive ! j'arrive, dit –il en se relevant et embrassant Marie
- T'as intérêt !
- J'y vais, il est foutu de rentrer ce malpoli.
Marie sourit. Il sort du lit et s'habille en 4ème vitesse, alors que la poignée s'agite. Il ouvre la porte après avoir vérifié que Marie était camouflée par la couette. Hugo manque de se casser la figure.
- Je suis là, prét et opérationnel
- T'as intérêt. T'as toute la plonge à te taper du petit déj, bon courage, salut Marie
- Coucou Hugo et Merci
- De rien ma belle, c'est ton mec qui va payer la facture. Rigole t-il.
Alex dépose ses lèvres rapidement sur les lèvres de Marie.
- Alex bouge toi !
- Voilà dit –il en fermant la porte de la chambre.
Il traverse le couloir avant d'arriver la cuisine et de voir le monticule de bol dans l'évier.
- Bon courage, dit Hugo en posant une éponge et un torchon sur son épaule, avant de quitter la pièce.
15 jours plus tard :
A Lyon :
Marie est dans l'escalier de l'immeuble de la colocation. Elle attend qu'Alex rentre. Elle n'a plus ses clés. Ils sont reste dans son sac. Et elle ne la plus. Des larmes coulent sur sa joue, lorsqu'elle entend quelqu'un monter l'escalier.
- Marie ? Qu'est ce que tu fais là ? demande Alex.
Il la fixe et s'aperçoit qu'elle est en pleure.
- Mais qu'est ce que t'as ?
- ...
- T'étais ou ?
Elle lui tend la main.
- Oh oh dit –il en récupérant sa main.
- Ça c'est mal passé avec Terence...
Aujourd'hui Marie et Alex sont descendus à Lyon. Ils voulaient en profiter pour faire deux trois courses et récupérer quelques affaires à l'appartement. Marie avait rendez vous à la fac pour le mémoire avec Terence. Sauf que la situation a dégénérée. Il l'a fait monter sur sa moto pour soi disant s'expliquer. En vain.
Alex se redresse légèrement, inquiet. Il l'interroge du regard. La jeune femme poursuit son explication.
- Je lui ai dit que j'étais amoureuse de toi, mais il s'en fou. Je sais pas il a pris un chemin que je ne connaissais pas là pour monter à la Croix rousse là tu sais. Je voulais qu'il face demi –tour, il a rien voulu savoir. Je lui ai taper dessus , il s'en foutait il a continuer. Il ne voulait pas m'entendre, je lui ai dit d'arrêter. Et il a fini par s'arrêter en haut, et je suis descendu. Il s'est énervé, il m'a demandé pourquoi j'étais avec toi. Après il s'est barré et m'a laisser là haut comme une imbécile dit –elle en pleure en reniflant.
Elle souffle pour évacuer la pression.
- Ça va aller il se lassera, te prend pas la tête avec lui. Dit Alex en déposant ses lèvres sur son front.
- J'ai même pas pu récupérer mon sac, il est dans sa moto.
- Je m'en occupe t'inquiète pas, viens, viens.
Elle se blottis contre lui, sa tête posée sur son épaule. Il ressert ses bras autour d'elle.
- Ça va aller
Ils finissent par rentrer dans l'appartement.
Au bout d'un quart d'heure :
Marie s'installe dans le canapé, alors qu'Alex se penche pour lui caresser la joue.
- Bouges pas d'ici. Je reviens.
- Tu fais attention
- Toujours, dit –il en l'embrassant, je t'aime.
- Moi aussi je t'aime dit –elle en lui rendant le baiser
***
½ heure plus tard à la fac :
La sonnerie retenti. Térence est en train de récupérer des affaires dans son casier. Il prend un livre de gestion, avant de refermer la porte. Il sursaute. Alex est juste derrière.
- Qu'est ce que tu veux ?
- Récupérer le sac de Marie
- Tiens le voilà, dit –il en le prenant au sol à coté du siens
Alex le récupère en le portant à son épaule
- tu t'es bien foutu de ma gueule.
- Non, on a rien calculé c'est arriver comme ça c'est tout. Mais on s'aime...
- Oh épargne-moi les violons !
- ...T'as pu t'empêcher de la faire flipper en moto
- ça va on a à peine fait un tour
- Si tu t'étais intéressé à elle t'aurait su quelle avait peur sur ces bécanes.
- Bon t'as fini avec ta leçon de moral ?
- Pas tout à fait, tu vas la laisser tranquille
- Sinon quoi ?
- Sinon je m'occupe personnellement de ton cas. Tu l'approches plus, Elle existe plus dit Alex en le plaquant contre le casier métallique.
- Ça va c'est bon garde là.
- Files moi la version définitive du mémoire.
- Pourquoi faire ?
- Pour éviter quelle croise ta gueule.
- Tiens dit –il en lui donnant une clée usb qui traine dans son jean.
- Je te préviens, si tu bouges je te défonce dit–il en lui attrapant le visage avant de s'éclipser.
½ heure plus tard :
Marie est sur le canapé de la colocation, habillée d'un jean simple et d'un t-shirt décolleté trouvée dans son placard. Elle a pris une bonne douche pour essayer d'enlever l'angoisse. Comment ça aller se passer avec Terence ?
Elle finit par entendre la porte d'entrée. C'est Alex. Il sourit. Bon déjà il a pas d'œil au beurre noir ni de lèvre coupée, ils ne sont pas battus.
Il s'avance et l'embrasse.
- Alors comment ça s'est passé ?
- Ça va, c'est réglé il t'embêtera plus
- Comment ça ?
- Je lui ai dit qu'on été ensemble et qu'il te lâche, il a dit qu'il était d'accord.
- C'est tout ? demande Marie peu convaincue
- Bon je l'ai peut être un peu bousculé mais au moins le message est passé. Tiens ton sac et ça.
- C'est quoi ?
- La version définitive du mémoire comme ça tu n'aura même pas besoin de le voir pour le déposer
- Merci t'y a même penser dit –elle en l'embrassant.
- Je voulais éviter qu'il t'emmerde à nouveau.
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