chapitre 9 : rencontre et menace
Au même moment :
Sur la place centrale du village d'Arrangue, Margaux arrive au bureau des guides. Il est ouvert une journée par semaine, le lundi. C'est Margaux qui tient l'intendance.
En hiver, le site internet indique que la prise de rendez vous pour une éventuelle sortie en montagne doivent être pris par mail et au minimum cinq jours à l'avance, de telle sorte que Margaux puisse organiser le planning des vingt-cinq guides de la vallée. Leurs photos sont installées à l'entrée sur un trombinoscope en noir et blanc.
Il est 8h50, elle ouvre le rideau de fer, puis la porte vitrée. Le local est relativement petit : en entrant, il y a trois chaises de bureaux bleus, avec au mur différentes photographies indiquant les différentes activités : les courses en Montagnes, l'escalade en cascade de glace, randonnée, raquette, escalade sur rocher, canyoning, ascension de sommet.
A gauche se trouve un comptoir recouvert de planche de bois, esprit montagne, avec un ordinateur. Et en face deux portes : la plus à gauche constitue la réserve de l'office des guides, elle fait environ 20m2 mais rassemble l'ensemble du matériel des guides pour l'ensemble des activités posé sur plusieurs rangs d'étagères métalliques et en face une porte vitrée, qui mène à l'arrière sur le parking. L'autre porte sur laquelle est marqué privée, donne accés au toilette et un peu plus en retrait à la cuisine.
Elle allume son ordinateur, lorsqu'un homme entre. Octave.
— Bonjour Monsieur, je peux vous aidez ?
— Bonjour, je souhaiterai savoir comment faire pour faire une balade en montagne.
— En raquette ? Ou en ski de fonds ?
— Euh non en fait je souhaiterai gravir un sommet, demande-t-il en regardant le trombinoscope.
— Quel sommet ? Parce qu'il faut que je vous trouve un guide disponible dans ces cas là.
— Je pensais au Grand Baou.
— Le Grand Baou ? Ce n'est pas possible en cette saison.
— Pourquoi ?
— A cause des conditions difficiles. C'est un sommet très technique... Le seul qui pourrait éventuellement c'est Alex mais en ce moment il est indisponible.
— Alex ?
— Oui, Alex Norka, c'est le meilleur. Mais je suis pas sur qu'il accepte.
— Vous pouvez lui demandez ?
— Ah désolée, je le vois qu'en fin de semaine.
— Ah c'est dommage, je peux peut-être lui demander avant. Où est ce que je peux le trouver ? C'est très important.
— Euh là il est sur les pistes. Vous pouvez toujours essayer, mais je vous garantie pas qu'il acceptera.
— D'accord, je vous remercie. Au revoir.
Il finit par sortir. Margaux observe à travers la baie vitrée. Il rejoint deux hommes dont l'un métisse qui bouge maladroitement pour se réchauffer.
— Alors ? demande Joachim
— Il faut trouver un certain Alex. C'est lui là, dit–il en montrant son portable.
Il a photographié discrètement le portrait d'Alex sur le tableau de présentation des guides.
— Ah, c'est l'autre, dit Joachim.
— Il n'acceptera jamais.
— Quoi ? Vous le connaissez ?
— Ben c'est lui qui nous a pourri parce qu'on s'est approché de sa meuf, explique Théo.
— Mais vous n'en loupez pas une !! Je vous ai dis d'être discret.
— Qu'est ce qu'on peut faire ?
— Rien ! Vous me laisser faire cette fois-ci vous en avait assez fait, on rentre.
Ils prennent la voiture garée sur une des trois places de livraisons de la place et reviennent au chalet loué pour leur séjour, juste au dessus du village, au lieudit de Kaïlios, juste en face des chalets des colonies de vacances.
Ils rentrent dans la pièce à vivre. Aurélien est installé à son ordinateur.
— Un problème patron ?
— Tu peux entrer dans le logiciel de la station, il faut trouver un type qui bosse là bas.
— Ouais sans problème. Laissez-moi 5 minutes. Faut trouver qui ?
— Un certain Alex
— D'accord.
Aurélien pianote sur son ordinateur portable. C'est ce qu'on appel un Hacker, aucun système informatique ne lui résiste.
Après quelques minutes, il trouve ce qu'il recherche. Il faut dire que la station marque chaque intervention et chaque rendez-vous.
— Je l'ai, il doit partir dans la vallée. Il y a marqué qu'il en a pour 1 heure 30.
— D'accord.
***
Une voiture blanche roule sur la route qui mène à la station. Alex est au volant de la voiture de Marie. Il est sur le chemin du retour après avoir été chercher, les bâtons de dynamites nécessaires pour déclencher les avalanches, à la caserne militaire de Rouflet, en bas de la vallée.
C'est le seul avec le Maire et Marie, à avoir l'autorisation d'aller les chercher.
Il conduit sur la route dégagée, avant de se garer à proximité du dépôt sécurisé, en contrebas, sur une plateforme de petit gravier.
La voiture s'immobilise. Il coupe le contact pour sortir du coffre deux cartons lourds qu'il empile l'un sur l'autre.
Il regarde un instant autour de lui, s'assurant d' être seul.
S'avance devant la porte sécurisée, pose son index puis son majeur afin que l'appareil lise ses empreintes digitales. Un clic retenti.
Il pousse la porte, s'avance, la lumière s'allume automatiquement.
Il dépose les deux cartons dans le coffre fort au centre de la pièce.
Il rejoint son 4x4, ouvre son coffre pour décrocher sa radio, accroché à son sac à dos.
— Yann pour Alex ? appelle-t-il à la radio.
— Ouais je te reçois Alex, dit Yann à l'autre bout du fil.
— Je viens de déposer les cartons. Quinze fois deux, annonce le chef des pisteurs indiquant ainsi qu'il a déposé les deux cartons qui contiennent chacun quinze bâtons de dynamites.
— Bien reçu répond Yann.
— Terminé.
Il coupe sa radio et ferme son coffre.
C'est alors qu'un homme châtain les cheveux court rasé de prés avec un tatouage tribal à la base du cou, en veste noir et jean foncé, apparait devant lui sans cri égard.
Il sursaute ce que remarque l'inconnu aux lunettes de soleil vissé sur le nez.
— Excusez moi, dit l'inconnu d'un air faussement gêné avant de poursuivre, Alex ?
Alex fronce un sourcil.
— On se connait ? demande le pisteur.
— Pas encore. On m'a dit auprès du bureau des guides que vous étiez le meilleur des guides de la région. Et j'ai besoin du meilleur guide pour faire une course en montagne.
— C'est gentil mais je ne cours pas en ce moment. Le bureau des guides a dû vous le dire. Mais revenez au printemps, ça sera avec plaisir.
— C'est-à-dire que j'ai pris quelques jours exprès et ça me dérangerai vraiment de devoir repousser ce projet.
Devant l'insistance de l'inconnu, Alex s'interroge et l'interroge.
— Et c'est quelle course qui vous intéresse ?
— Traverser le Grand Baou pour passer la frontière
Alex rigole.
— Vous n'êtes pas sérieux, dit-il, je suis désolé mais je suis attendu.
L'homme s'avance bloquant ainsi la porte qu'Alex s'apprête à ouvrir, l'empêchement de passer.
— Je peux payer si c'est ça qui vous pose problème.
Quel con ! pense alors le chef des pisteurs. ce n'est pas une question d'argent. C'est une question de sécurité. Et proposer de l'argent à Alex pour le forcer à faire une course en montagne est vraiment la pire des méthodes.
— Bon écoutez, c'est pas une histoire d'argent. Là-haut c'est trop dangereux la roche est trop humide pour grimper sans compter les risques d'avalanches et de chute dans les crevasses !
— C'est pour ça qu'il me faut un guide.
— Le boulot du guide c'est aussi de vous faire redescendre vivant et avec le Baou en cette saison je peux pas vous le garantir, alors maintenant ça suffit.
Alex force le passage et ouvre brusquement la porte. Il monte dans la voiture et met le contact pour démarrer.
— Réfléchissez ! Vous pourriez changer d'avis.
C'est alors que l'homme pose une enveloppe marron sur le pare-brise d'Alex. Cette dernière contient plusieurs liasses de billet violet, signe qu'elle est remplie de billet de 500€.
Alex recule dans l'allée avant de prendre l'enveloppe et de la jeter devant les pieds de l'inconnu. Il passe la première.
— C'est tout réfléchi, dit-il en démarrant en trombe en direction de la station.
Alex reprend la route de la station. Il n'a pas l'habitude de refuser une course mais ce qu'il ne supporte pas, c'est les touristes vantards qui méconnaissent la montagne et qui veulent à tout pris escalader des sommets sans prendre en considération les avertissements des professionnels du milieu.
L'inconnu enlève ses lunettes de soleil. Il s'agit d'Octave.
Il récupère son portable dans la poche intérieure de sa veste en cuir, compose un numéro.
Après quelques secondes plus tard, après deux sonneries de tonalités.
— Effectivement, il est coriace. Il va falloir se montrer plus convainquant.
***
Il est deux heures de l'après midi, lorsqu'une troupe de skieurs s'amoncelle sur la piste noire nommée Agapanthe.
Trois pisteurs descendent à leur niveau, parmi eux Alex, qui n'apprécie pas tellement que tout le monde reste scotché à coté de la victime.
— Bonjour écartez vous s'il vous plait.
Certains skieurs les laisser passer, la victime à l'air à moitié consciente.
— Poussez-vous, demande Franck qui accompagne Alex alors qu'il avance avec la barquette.
C'est alors qu'Alex hausse le ton, faisant sursauter la moitié de l'assistance :
— Bon ! Merde !! Vous circulez s'il vous plait.
Franck et Nicolas ne mouftent pas. Ils savent qu'Alex pense d'abord aux blessés. Dans ce genre de situation, il faut aller au plus vite et tout ce qui ralenti inutilement le secours, à tendance à l'énerver. Mais ce qu'il l'énerve le plus c'est tout les curieux qui sont là juste par voyeurisme et qui gène leur progression de secouristes.
— Je veux une seule personne qui reste les autres vous descendez. Qui a vu la scène ? poursuit le chef des pisteurs.
C'est alors qu'un homme lève timidement le bras.
— Euh moi j'ai tout vu.
— Ok, toi tu restes, les autres vous descendez...MAINTENANT!
La petite troupe finit par descendre. Il ne reste qu'Alex, Franck, et Nicolas un autre pisteur, ainsi que la victime et le témoin.
L'endroit de l'accident est tellement pentu et dangereux qu'Alex sort immédiatement une corde et un mousqueton. Il tire trois mètres de corde, et la passe autour de la taille du témoin puis avance et vient l'accrocher au rocher.
— Vous faite quoi là ? demande le jeune homme pas rassuré.
La piste Agapanthe est la piste la plus difficile de la station : son mur est quasiment vertical et elle n'est jamais damée de la saison. Les secours y sont périlleux, si bien que des mousquetons sont installés tout les trois mètres sur les rocher environnant. La station prévient les skieurs en haut de la piste par un panneau : « Piste très difficile réservée au bons skieurs, pente de 71% non damée ». La plupart des touristes se ravisent mais quelques inconscients tentent la descente malgré un niveau à ski trop faible.
— Pour éviter que tu dévales la pente, répond Alex.
Il fait un virage serré avant de s'occuper de la victime.
Nicolas et Franck on déjà commencé le travail en lui mettant une minerve.
— Elle répond par intermittence.
— Ok, bon on la met dans la barquette.
— Attention pour lever... levez! lance Franck.
Ils l'installent dans la barquette avant de serrer les cordelettes de sécurité.
— Je passe devant tu prends le derrière, Franck ? demande Alex.
Franck approuve d'un signe de tête.
Il décroche le témoin.
— Passez devant prudemment, on s'occupe des sacs.
— D'accord.
Alex et ses collègues se mettent en position, prêt à descendre les trois cents mètres de piste restante.
C'est alors que le téléphone d'Alex vibre dans sa poche de pantalon. Il décroche.
— Oui chérie.
— Alex ? Je te dérange ?
— Euh je suis en intervention là, je peux te rappeler ?
— Euh ouais, tu m'appelles quand t'as fini.
— Ok, mais ça va ?
— Ouais, je t'expliquerai, dit Marie la voix tremblante.
— D'accord, je fais vite.
Il raccroche.
— Ça va ? demande Franck.
— Ouais, c'est Marie, je ne sais pas elle avait une voix bizarre, allez go.
Alex et Franck manœuvrent étroitement sur le mur vertical. Alex essaye de trouver le meilleur passage, alors que Franck tire sans arrêt le traineau pour retenir le poids afin de faciliter le travail à Alex.
Au bout d'une dizaine de minutes, ils arrivent au bout de la piste noire et continue sur la piste bleue de l'Husky.
Alors que la piste de ski le permet, Alex utilise sa radio.
— Yann pour Alex ?
— Ouais Alex je te reçois.
— On a finit l'accident pour la victime sur Agapanthe, on descend Husky là, Marie est à son bureau?
— Ok, ouais elle vient de rentrer.
— Et ça va ?
— Ouais, elle m'a raconté plus de peur que de mal.
— C'est-à-dire ?
— Un petit accrochage en voiture, rien de grave.
— .... dis lui que j'arrive.
***
Alex accourt dans le sasse de sécurité . Il a fait aussi vite qu'il a pu après avoir confier la victime à l'hélicoptère de la gendarmerie. Yann se retourne sur sa chaise roulante, laissant ses écrans dans son dos.
— Elle est là ? demande Alex inquiet.
— Ouais, répond Yann.
Alex s'avance en direction de la porte en face de lui, et à gauche des ordinateurs de Yann.
Il frappe trois fois sur la porte en bois, une voix répond :
— Oui entrez.
Alex ouvre la porte et passe la tête puis tout son corps en voyant la jeune femme assise sur sa chaise.
— Chérie !
— Alex ? Qu'est que ce que tu fais là ?
Il ferme la porte et s'avance et vient s'assoir sur le coté gauche du bureau.
Ses lèvres se posent sur son front alors que ses mains s'échouent dans la nuque de la jeune femme.
— Ça va mon amour ? T'avais un drôle de voix au téléphone ? C'est quoi cette histoire ?
La jeune femme récupère la main gauche d'Alex, lie ses doigts aux siens. Il pose son regard dans les yeux sombres de la jeune femme, et remarque tout de suite ce qu'il déteste.
— T'as pleurée ?
— Ça va j'étais un peu choquée quand je t'ai appelé.
— Qu'est ce qu'il s'est passé ?
— Rien une espèce de crétin, il a failli me foncer dedans en voiture. Il roulait au beau milieu de la route. J'étais obligé de faire un écart. La voiture a un peu dérapé.
— T'as contrebraqué comme je t'ai montré ?
— Ouais, sur le coup ça m'a fait flipper. Mais la voiture ne roulait pas vite. Je suis désolée je t'ai déranger pour rien. J'avais juste besoin de te le dire sur le coup.
Alex se penche et saisit le visage de la jeune femme dans ses mains et l'embrasse doucement, tendrement avant de le rendre plus voluptueux.
Il la fixe de ses yeux clairs.
— Tu ne me déranges jamais. Mais j'étais sur Agapanthe et avec une barquette ça aurait été compliqué de suivre la conversation, s'amuse t-il.
Elle sourit et l'embrasse.
— Tu l'a vu le type ?
— Rapidement, un mec châtain, il est passé en rigolant comme un gosse content de sa connerie.
A cet instant Alex a une sueur froide. D'après la description faite par Marie, il s'agit du mec qu'il a croisé ce matin sur le parking.
— Marie ? appel Yann.
Marie se lève de son fauteuil, caresse la main gauche d'Alex.
— Je reviens, dit–elle en l'embrassant légèrement, tu ne bouges pas ?
Il acquiesce maladroitement d'un signe de tête, il tourne la tête et la regarde s'éloigner avant de quitter le bureau.
Il passe la main sur son visage, avant de décrocher son téléphone. Il compose un numéro à dix chiffres. Ça sonne. Deux sonneries, avant de décrocher.
— Gendarmerie bonjour, dit une voix féminine.
— Bonjour passez-moi le commandant Celian, s'il vous plait.
— Votre nom ?
— Alex Norka.
— D'accord un instant je vais voir.
Une musique d'attente apparaît.
De l'autre coté de la cloison, Marie est occupée avec Yann lorsque Franck apparaît.
— Dis-moi-je cherche Alex ? Tu sais où il est ? demande Franck à Marie.
— Euh ouais dans mon bureau, répond la jeune femme.
— Je peux ?
— Ouais va y je t'en prie, autorise Marie.
Il s'avance et entre dans le bureau. Il trouve Alex en train d'attendre au téléphone, vu la musique qu'il entend en provenance du Smartphone.
Alex se tourne.
— Euh excuse-moi. T'es en ligne.
— Ouais en attente qu'est ce qu'il y a ? demande Alex en regardant la main de Franck qui tient un papier.
Franck s'avance, lui tendant une petite enveloppe blanche en forme de carte.
— Ouais, excuse moi, mais un type m'a filer ça pour toi. Il m'a dit que c'était important, je me suis dis que c'était peut-être urgent.
Alex le fixe un instant avant d'écouter son téléphone. La musique d'attente tourne toujours en boucle.
Il récupère l'envelopper, tire la carte avant de la lire.
« La prochaine fois, elle termine dans le ravin. Alors maintenant fini de jouer. RDV demain matin à l'ouverture au restaurant d'altitude ».
Alex devient pale. Il raccroche son téléphone. Les yeux dans le vide. Son doute angoissant s'est révélé être juste. Le type dans la voiture qui a fait peur en voiture à Marie, c'était lui, le type du parking.
Franck pousse légèrement la porte.
— Ça va ? s'inquiète Franck.
— Euh non pas là, non, répond Alex blafard.
— Mais qu'est ce qu'il y a ?
Alex tend l'enveloppe à son ami. C'est vrai que Franck connait très bien Alex, ils ont fait leur formation de pisteurs et de guide ensemble et c'est Alex qui a fait recruter Franck à la station.
Franck lit la lettre.
— « Elle termine dans le ravin. » Comment ça ? Qui termine dans le ravin ?
— Marie ! s'exclame Alex à voie basse.
— - Hein ? Je ne comprends rien. Tu m'expliques, demande Franck.
Alex entend Marie discuter au loin avec Yann, a propos d'un bus bloqué dans l'épingle à cheveux menant à la station.
— Pas ici, viens, dit Alex en se relevant.
Il sort suivit de prés par Franck.
— On y va chérie, dit Alex en déposant ses mains sur les hanches de la jeune femme.
— D'accord.
— Ça va aller, par rapport à tout à l'heure ? demande Alex.
— Ouais, t'inquiète pas répond –elle.
— Ok, dit –il en l'embrassant
Il emprunte le couloir en face du bureau de Marie, laissant à sa droite les bureaux de la comptabilité et du service administratif des remontées, et traverse le long couloir perpendiculaire qui mène soit au vestiaire, soit au poste médical, soit au coin repas en fonction des portes ouvertes. Il sort par derrière et enfile les skis.
— On va où ? demande Franck.
— Au calme indique Alex, démarrant en ski, ne l'attendant que très modérément.
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