ATTENTION SCÈNE  SUBJECTIVE! VOUS VOILA PRÉVENU.

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Le lendemain matin :

Le soleil brille au dessus du domaine skiable d'Arrangue. Quatre vingt dix pour cent du domaine est ouvert. Seul les  pentes raides situées à proximités des lacs sont fermés : c'est-à-dire les pistes noires 7c et Bastan et les deux rouges  Sorbiers et Gauros . Les touristes sont présents et la file d'attente s'allonge devant la prise des forfaits.

Maxence entre dans l'accueil du QG central.

- Bonjour

- Bonjour commandant Maxence Celian, gendarmerie, est-ce-que je peux parler à Madame Watson ? dit–il en montrant sa carte professionnelle.

- Un instant s'il vous plait.

Mélanie à l'accueil décroche le téléphone avant d'appuyer sur le bouton marqué Yann

- Oui c'est Mélanie à l'accueil, j'ai la gendarmerie a l'accueil, il veut voir la directrice.

- Elle n'est pas là.

- Ah je lui dis quoi ?

- Laisse je viens.

- D'accord.

Elle raccroche.

- Il y a quelqu'un qui arrive.

- D'accord.

De l'autre coté du mur, Yann se lève avant de passer la porte principale d'accès au bureau administratif.

- Ah salut Max.

- Yann, ça va ?

- Ouais tranquille et toi ?

- Ça va, dis moi je cherche Marie et Alex par la même occase. J'ai besoin de leur parler.

- Ah ils ne sont pas là ni l'un ni l'autre. Ils se reposent à la grange. Apparemment Marie a eu le contre coup de tout ce qui s'est passé.

- Ah, est ce que tu crois que je peux aller les voir quand même ?

- Euh tu peux toujours, mais dans ces cas là je t'appelle Hugo. Tu ne peux pas aller là -bas tout seul. On a fait sauter les avalanches par là-bas.

- Ok.

Yann saisit sa radio.

- Hugo pour Yann ?

- Ouais je t'écoute.

- Tu peux venir au QG s'il te plait ?

- Euh ok je viens.

Quelques minutes plus tard, Hugo fait son entrée dans le sasse de sécurité où Yann à emmener Maxence. Yann explique la situation à Hugo.

- Ok, viens avec moi.

Ils passent par l'arrière avant de prendre place sur la motoneige.

- Ça va pas plaire à Alex dit Hugo

- Je sais.

- Je te préviens. Il est plutôt nerveux, Marie n'allait pas fort hier soir.

- Je me doute.

La motoneige démarre en direction du secteur de l'Adret. Il passe par des pistes fermées aux clients de la station. En effet, Michael David Franck et Hugo ont fait exploser plusieurs pentes pour purger les avalanches. Et cette partie de secteur est inaccessible au public le temps que le manteau neigeux se stabilise.

***

L'horloge industrielle indique 10h dans le salon de la grange. La pièce de vie est dans le noir. Seules les braises orangers illuminent à peine la pièce. A l'étage, la baie vitrée de la chambre offre un peu de lumière. Ils dorment, dans les bras l'un de l'autre. Marie dort blottis contre lui. Son dos contre son torse. Alex dort dans sa chevelure avec une main au dessus de sa tête et son autre sur son ventre. Marie a lié leurs doigts. Tout est calme dans l'habitation.

C'est alors qu'on frappe à la porte de la grange. Plusieurs fois. Marie pousse un soupire, alors qu'Alex émerge doucement.

- C'est quoi ?

- Je ne sais pas, bouge pas je vais voir.

Il prend le temps de déposer un baiser sur l'épaule de Marie dénudée avant de remonter la couette pour pas qu'elle attrape froid. Il sort du lit en boxer avant d'enfiler un jean sombre. Il récupère un T-shirt un noir.

Mais on tape une nouvelle fois à la porte.

- J'arrive ! dit–il en descendant l'escalier en colimaçon.

Il ouvre la porte et tombe sur Maxence accompagné d'Hugo.

- Ah salut les gars.

- Ah merde on t'a réveillé ?

- Ouais, on récupérait. Mais ce n'est pas grave entrez dit –il en enfilant son t-shirt devant les -5° extérieur.

Ils rentrent dans l'habitation. Alex ouvre le volet pour laisser les rayons du soleil illuminer le salon. Il place ensuite rapidement deux bûches de hêtres avant de revenir au niveau d'Hugo et Maxence.

- Installez-vous. Cafés ?

- Ouais s'il te  plait dit Hugo.

Alex part à la cuisine avant de revenir avec trois  tasses. Hugo et Maxence prennent place sur les bancs de la table de ferme.

- Marie dort aussi ? demande Hugo.

- Ouais elle se repose.

- Comment elle va ?

- Moyen bof.

- Tu pourrais aller la chercher ? demande Maxence.

- Pourquoi ?

- Il faut que je vous parle.

- Ben dis-moi, je lui dirais.

- ... Il faut qu'elle témoigne.

- Quoi ? T'as le mien.  Tu m'avais dit que tu lui foutais la paix.

Hugo reste interdit. Il savait très bien qu'Alex allait réagir comme ça. Il veut protéger son Edelweiss, et peut être un véritable chien de garde quand il s'agit de veiller sur elle.

- Je sais...

- Elle en a suffisamment bavé comme ça ! dit-il d'un ton ferme mais à voix basse pour ne pas faire de bruit.

- Y en a pour deux heures  max

- Tu parles ! Tu sais qu'elle a cauchemardé quasiment toute la nuit.

- C'est le contre coup c'est normal.

- Et toi tu veux lui en rajouter une couche ?! s'énerve Alex

- Je n'ai pas le choix, c'est le proc qui le veut. Soit elle vient maintenant elle témoigne avec moi, soit elle passe avec un autre OPJ qui sera peut être moins cool.

Alex fixe un instant Maxence avant de baisser la tête.

- ...Fais chier, marmonne-t-il

Il le fixe avant de se lever de table et de monter les escaliers. Il reste interdit quelques instants avant de prendre place de son coté du lit. Il s'aperçoit quelle a basculé sa tête sur son oreiller.

Il s'assoit au niveau de ses hanches. Il n'ose bouger pendant de longues secondes.

Il ne peut pas s'empêcher de repenser à tout ce qui sait passer depuis la veille.

Flashback :

- Il fait nuit. Comment on va faire ? Ils ont fermé le domaine, non ?

- Oui, mais t'en fais pas. J'ai les passes pour te ramener au village dit Hugo.

C'est alors que la porte de la grange s'ouvre, sur Alex. Il enlève son blouson, le secoue légèrement pour faire tomber la neige accrochée dessus.

- Ah te voilà.

Il te retrouve Hugo et Manon installés dans le canapé clair.

- Salut.

- Ça va ? demande Manon

- Ouais.

- Ils te lâchent tard dit Hugo

- Ouais ça n'en finissait pas, ils m'ont fait signer un tas de paperasse... Comment elle va ?

- Elle dort, elle a pris un cachet.

- D'accord

- Ils t'ont dit quoi ? Ils ont retenu un truc contre toi ?

- Non, j'avais la preuve que Marie était menacée si je faisais pas ce qu'ils disaient. Ils ont rien retenu. Apparemment ils les transferts demain matin à Lyon. On est enfin débarrasser de cette histoire, enfin j'espère.

- Bon ben tant mieux.

- Je peux vous inviter à manger ?

- Non c'est gentil on ne va pas traîner, Hugo va me ramener et puis vous avez besoin de vous retrouver tout les deux.

- D'accord... merci d'avoir veillé sur elle.

- Ne t'inquiète pas.

- Averti Yann que je veux qu'on soit déranger par personne, elle a besoin qu'on lui foute la paix.

- Déjà fait, je vous connais par cœur. Sourit Hugo

- Ok merci. T'as le pass ?

- Ouais dit le pisteur en montrant sa clef autour du cou relié à une chaine.

- D'accord tu m'avertis juste avec la cibie que vous êtes bien descendu.

- Yep

Après un dernier échange avec Hugo. Manon fait la bise à Alex. Alex sert la main à Hugo avant de lui faire une accolade. Alex reste interdit. Un dernier signe de la main avant qu'Hugo et Manon partent en motoneige. Il referme la porte d'entrée. Il revient vers la cuisine. Avant de passer sa tête sous le filet d'eau glacé, pour évacuer toute la pression. C'est fini. Enfin. Ils ont eu une chance incroyable de s'en sortir à si bon compte. Il enlève son T-shirt avant de monter à l'étage, sans un bruit pour ne pas la réveiller. Il traverse la chambre avant de s'enfermer dans la salle de bain. L'eau chaude coule sous la douche.

***

L'horloge indique 20h. C'est alors qu'un craquement se fait entendre. Marie descend l'escalier, les cheveux ébouriffés. Elle le cherche du regard.

- Alex ?

Ce dernier à la cuisine, lève les yeux de sa préparation culinaire. Il pose les ustensiles de cuisine et s'avance vers le bas de l'escalier.

- Marie !

Cette dernière se précipite dans ses bras. Sa tête sur ses pectoraux. Il referme ses bras sur elle, avant d'enfouir sa tête dans son cou. Il lui assène plusieurs baisers dans son cou et sur sa clavicule dénudée par le pull d'Alex trop grand pour elle.

- Comment tu te sens ?

- Ça va ... tu rentres tard.

- Ouais, je suis désolé, ils me lâchaient plus.

- Comment ça s'est passé ?

- Bien c'est fini... je t'ai préparé ton plat préféré : frite magret.

- C'est gentil, sourit –elle

- T'as faim ?

- Pas là, non ...j'ai envie de toi.

Alex sourit légèrement, avant de venir l'embrasser tendrement. Il l'a soulève du sol. Elle entoure ses jambes autour de sa taille. Elle s'accroche autour de son cou. Il utilise ses dernières forces pour monter l'escalier. Il la dépose sur le lit doucement. Bascule sur elle avant de l'embrasser tendrement. Elle lui enlève tour à tour son pull puis son T-shirt. Laissant apparaître ses pectoraux et ses abdominaux parfaitement sculptés. Il hésite une seconde, mais elle le fixe dans les yeux. Lui faisant comprendre ce qu'elle attend de lui et le rassurant la même occasion.

Elle en a envie. En règle générale, Alex se laisse volontiers faire par Marie... sauf au lit, où il aime dominer la situation.

Il vient lui placer ses mains au dessus de sa tête après lui avoir enlever son pull.

- Qu'elles restent là haut, dit–il tout en l'embrassant langoureusement.

Il descendant lentement sa bouche sur sa peau, passant par le menton, le cou, sa poitrine, puis plus bas, sur son ventre, son nombril, son bas ventre. La jeune femme pousse un léger gémissement, mais il poursuit sa descente, arrivant jusqu'à son hipster blanc en dentelle. Il pose sa bouche dessus, souffle légèrement du chaud dessus.

- Hum

Elle voudrait attraper sa tête, passé sa main dans ses cheveux brun mais elle se retient. pour ne pas désobéir. Il enlève le tissus gênant avant de placer sa langue chaude. Lui donne du plaisir ainsi. C'en est trop, la main de la jeune femme vient posée sur la chevelure d'Alex. Un dernier coup de langue et ce dernier se relève. Il la saisit par les hanches avant de se pencher pour l'embrasser langoureusement.

- Tu n'as pas pu te retenir.

Elle tente bien de le faire taire en essayant de l'embrasser mais il se recule.

-c'est moi qui joue avec toi, pas l'inverse, dit- il en la fixant de ses yeux clair persan.

Il la saisit avant de la faire se retourner. Cette fois si il place les mains dans le dos.

Il enlève son pantalon puis son boxer. Il saisit de sa main les poignets de Marie et les remonte juste au niveau de ses reins. Il lui fait décaler la tête sur le coté gauche.

- M'oblige pas à t'attacher... ouvres la bouche, chérie.

Elle s'exécute. Il la pénètre. Sa bouche chaude le fait frissonner.

- Hum, ta langue, je veux sentir ta langue.

Il commence à faire de va et vient alors qu'elle bouge sa langue tout en le fixant. Il adore ça.

Après plusieurs minutes ainsi, il vient se placer derrière elle. Il entre son sexe dur dans le sien. Leur faisant échanger un gémissement commun. D'abord doux ses mouvements deviennent de plus en plus virils et profonds.

Après plus d'une demi heure d'assaut, où Alex a su varier le rythme. Marie se cambre.

- Ahhh ! lâche t-elle essoufflée par l'orgasme.

- Hummmmm, râle t-il en jouissant à l'intérieur d'elle

Elle s'allonge sur le dos. Il en fait de même avant de se redresser légèrement et de passer sa main sur tout son corps telle une plume. Elle adore ça.

***

Vers 3h du matin :

- Ahhh !! crie Marie en se relevant brusquement dans le lit.

Alex se réveille avant de poser sa main gauche sur la joue gauche de la jeune femme. Il dépose ses lèvres sur sa joue droite.

- Chut. C'est rien. C'est un cauchemar.

Il allume la lumière.

- J'en ai marre, dit–elle essoufflée en reprenant ses esprits, je fais que voir Octave et Joachim.

- C'est rien, c'est fini t'inquiète pas.

Voilà trois  fois que Marie se réveille dans la nuit.

***

Fin du Flashback

Il pose ses lèvres sur son front.

- Mon Edelweiss, réveille toi.

Marie émerge doucement. Les yeux rougis par les larmes et la fatigue accumulée depuis plus de 48 heures.

- Qu'est ce qu'il y a ?

- Maxence est en bas avec Hugo il veut te parler.

- Pourquoi ?

- Il veut que tu racontes ce qui s'est passé je pense.

- C'est obligé ?

- Je crois ... Vaut mieux que tu le face avec lui, il est cool.

Marie se redresse dans le lit et ramène ses genoux contre sa poitrine. Alex pose ses mains sur ses genoux avant de remettre une mèche de cheveux derrière l'oreille de la jeune femme. Il lui adresse un sourire.

- T'inquiète pas, je viens avec toi.

- Je vois pas ce que je peux lui dire de plus que ce que tu lui a dit.

- Je sais, il a peut être deux trois questions à te poser. Il m'a dit que ça serait pas long.

- J'espère...

Elle se lève mais Alex lui attrape les hanches et l'embrasse tendrement.

- Ça va aller ?

- ... Faut bien ...

Il dépose un baiser appuyé sur son front.

- Je suis désolé ma puce...

1h30 plus tard :

Alex et Marie arrivent à la gendarmerie accompagnée de Maxence. Ils passent la porte de sécurité.

- Alex tu peux rester là si tu veux.

- Je ne peux pas venir ?

- Non désolé.

- Ok dit le chef pisteur, avant de s'adresser à Marie.

- Ça va aller ?

- ... Ouais, t'inquiète pas.

Alex la prend dans ses bras.

- Je suis là je ne bouge pas, avant de poursuivre en direction de Maxence.

- Fais les choses bien s'il te plait.

Ce dernier acquiesce d'un signe de tête avant d'embarquer la jeune femme dans son bureau.

- Aller installe toi je t'en prie.

Marie prend place sur la chaise en face du bureau de Maxence. Ce dernier ferme la porte, laissant Alex seul dans le couloir. Il prend place autour de son ordinateur, clique sur la souris avant de trouver ce qu'il veut sur l'écran.

- Aller c'est parti.