Fin de l'été
La ville est grise ce matin, fraîche et silencieuse.
Les poumons saisis par le froid, il reste là,
Debout, frissonnant dans cette ambiance précieuse,
Vers ses tâches habituelles il presse le pas.
Au loin, un soleil incandescent se lève,
Inondant de lumière la nature éphémère
Aube tardive qui tire le monde du rêve,
Les arbres alentour revêtent un manteau de fer.
Profite du jour car survient le crépuscule,
Sublime instant où l'autre solaire disparait,
Te laissant ici, tout petit, minuscule.
Tandis que meurt doucement l'écho de l'été.
La bise souffle et la brume s'épaissit,
Transi au milieu de ce tableau monotone,
Douce ivresse qui ne répand en harmonie,
Ami, souris car voici venir l'automne.
30-09-2024
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