Scènes ajoutées

Comme expliqué dans le chapitre 6 de la poisse aux trousses, j'ai rajouté des scènes sur les chapitre déjà parut. Afin de palier à, parfois, la lenteur de la synchronisation de wattpad, voici les deux scènes ajoutées :

Scène ajoutée début chapitre 3 :

Les phalanges en sang, Nath était en train de se laver les mains, lorsqu'il s'aperçut qu'une tache rubis était venue souiller sa chemise. Ah... Encore une bonne pour la poubelle.

Le sang avait tendance à être tenace. Surtout celui des vampires. À force d'être mélangé à celui de leurs victimes, il devenait encore plus salissant. Avec une moue agacée, il s'en défit, pour la jeter dans le panier de linge à bruler.

Ce dernier se remplissait un peu trop à son gout, ces derniers temps. Cette nuit n'avait rien fait pour arranger la situation, d'ailleurs. Maudite Daphnée, et ses problèmes d'alcool... Non pas qu'elle soit alcoolique, bien au contraire. Mais elle ne tenait pas la bouteille et le savait pertinemment ! Le nombre de fois qu'il s'était retrouvé à sauver ses fesses... Il ne pouvait même plus les compter.

-Tu as encore fait le ménage, mon beau ?

Dans le miroir de la salle de bain, il découvrit une grande et belle femme. En mini-jupe à carreaux, petit chemisier couvrant à peine son opulente poitrine et chevelure relâchée, elle se tenait de façon à mettre ses courbes en valeur.

-La nuit a été mouvementée Clarabelle. Que veux-tu ?

-Toi, moi, dans un lit, ronronna-t-elle en se coulant vers lui, pour passer ses doigts sur son torse.

Un petit sourire naquit sur les lèvres de Nath.

-J'en serais enchanté, ma belle, mais mon lit est bien loin, et la douche m'appelle.

En vérité, il n'était pas réellement d'humeur à la bagatelle. La situation le contrariait. Elisa Klervi avait été mise en danger à cause de Daphnée, or, il se demandait à quel moment la situation allait partir en vrille.

Sous peu, il en était certain.

Il repensa à cette jeune femme, à la langue bien pendue.

-Si tu veux, je veux bien t'aider à te savonner, proposa Clarabelle avec un air gourmand, tout en glissant doucement la main sur sa braguette.

Nath eut un rire viril en enroulant ses doigts dans l'une des mèches de la belle, pour l'attirer à lui.

-Je n'ai pas besoin d'aide. Mais peut-être toi, as-tu besoin de mon assistance ?

L'avantage avec Clarabelle, c'était qu'elle allait toujours droit au but. Succube fortement satisfaite de ses penchants sexuels, elle avait jeté son dévolu sur Nath quelques années plus tôt. Qui s'en était trouvé fort aise.

La belle venait donc le trouver quand l'envie la prenait. A priori, parmi ses multiples amants il était l'un de ses favoris. Il avait donc, comme ce matin, souvent le plaisir de sa visite.

Pour les succubes, le sexe était une question de vie ou de mort. Elles aspiraient l'énergie vitale de leur partenaire, ce qui expliquait qu'elles évitaient les humains les plus chétifs. Et préféraient les hommes dans le genre de Nath.

Supportant très bien la contrepartie de ses attentions, il plaqua Clarabelle contre le mur de la salle de bain, ses longues jambes nouées autour de la taille. Elle l'embrassait férocement, tout en se frottant contre la longueur de son membre. Pantalon et petite culotte en dentelle avaient disparu depuis bien longtemps, tant elle semblait pressée.

Ils n'arrivèrent jamais sous la douche. Saisi par le désir, Nath la saisit par les fesses, ce qui lui valut un ronronnement de contentement. Quand il la pénétra, le plaisir intense le fit gronder contre ses lèvres.

Mais ce n'était que le commencement. Il se mit à aller et venir, la maintenant fermement en place, le dos de Clarabelle collé au mur. Elle se tortillait en lui griffant le cuir chevelu, ses cuisses se serrant si fort autour de sa taille qu'il en ressentit un léger inconfort. Qu'il oublia aussitôt perçut.

Elle perdit pied. Ses ongles lui labourèrent le dos, ses cris se firent plus proches. Quand la jouissance la saisit, elle emporta Nath dans son sillage.

Plus tard, seul sous la douche, il se passa une main sur le visage, la fatigue pointant.

Le visage d'Élisa Klervi s'imposa à lui, inopportun.

Bon sang...

Scène ajoutée courant chapitre 5 :


De retour dans les entreprises d'Isria, Nathaniel n'alla pas à son bureau. Il devrait y retrouver plus tard Sergeï, le petit ami de Daphnée, afin de faire sa déposition. Le policier était très à cheval sur les procédures, aussi se devait-il de faire acte de présence. De toute façon, tout avait été filmé. Il n'y avait pas grand-chose à dire, en vérité. Oh, et pour la mort de tous les vampires ? Nul ne pouvait prouver qu'il était responsable. Après tout, n'étaient-ils pas tombés en poussière sans même qu'il ne les touche ?

Il prit donc l'ascenseur, pour monter dans les étages. Si les usines des entreprises ne se trouvaient pas ici, au moins y avait-il une partie de leurs laboratoires. Tout du moins, le laboratoire de recherche de pointe, uniquement avec les projets les plus ardus et les plus secrets.

Leur couverture était certes les farces et attrapes pour les humains, et ils étaient leaders dans le commerce des pâtes à prout, mais ce n'était pas là leur activité principale.

Fort heureusement, dans le domaine du paranormal, ils avaient toutes les autorisations pour être dans le secteur de l'armement. Et leurs extensions. Armand d'Isria y était pour beaucoup.

Génie dans son domaine, il entretenait de très bons rapports avec le souverain des êtres paranormaux. Les permis leur étaient donc délivrés avec beaucoup de zèles. Quel bonheur que l'homosexualité n'ait jamais été taboue, chez eux... songea Nathaniel. Les humains étaient de gros coincés, mais dans son monde à lui, du moment que tous étaient consentants, on couchait avec qui on voulait. Pour Armand, c'était avec le souverain.

Bref, il retrouva son ami dans le laboratoire, des lunettes sur le nez et une seringue à la main. Après les évènements de la journée, il y était resté seul, profitant du calme suite au départ des employés.

-Encore en train de faire tes tests, mon vieux ? lança Nathaniel en traversant la grande pièce aux couleurs pâles.

Dans les laboratoires, tout était blanc. Ce afin d'éviter le jeu de lumière sur certains liquides, afin de connaitre leur réelle couleur. Un truc orange n'avait pas les mêmes effets qu'un truc vert. Nathaniel n'en savait pas plus, mais il comprenait le principe.

La seule chose colorée sur le grand bureau du gentilhomme, dans tout cet espace ouvert, c'était un bonzaï énorme. Il l'entretenait depuis le début de la guerre, disait-on.

-Effectivement, répondit Armand sans quitter des yeux sa veine du coude, dans laquelle était plantée l'aiguille. Je n'ai pas ton espérance de vie, mon bon Nathaniel. Je dois tricher pour pouvoir faire face à l'adversité.

Il hocha la tête.

Suite aux évènements dits « de la Marquise Sanglante », Armand n'était plus un vampire. Néanmoins, comme toute personne ayant subi le processus de vampirisation étant revenu en arrière, il en avait gardé des séquelles. Une longévité dont il se serait bien abstenu, une force et des réflexes n'ayant plus rien de normal, mais qui causaient des dommages à son organisme redevenu presque humain. De la famille Millicent, les d'Isria étaient ce qui se rapprochait le plus de l'humanité. Les patrimoines génétiques s'étant allégrement mélangés, Armand avait une grande part humaine en lui, ce qui faisait qu'il supportait mal les conséquences d'une vampirisation inversée. Douleurs chroniques, cauchemars, le poids des péchés passés pesant sur ses épaules... Mais un désir de vengeance qui l'animait chaque jour.

Dans tous les cas, il usait des ressources des entreprises pour trouver des remèdes à ses maux, ce que Nath n'était pas près de lui reprocher.

-Voilà, c'est fini, déclara-t-il en retirant l'aiguille de son bras, pour ensuite appliquer un coton propre sur le point de ponction. Que puis-je pour toi, Nathaniel ?

-Je voudrais savoir où nous en sommes sur notre projet de détection. Des avancées ?

L'ancien vampire lui fit un fin sourire.

-J'ai prélevé un échantillon sur mademoiselle Klervi. Les choses sérieuses vont pouvoir commencer.

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