Tout ce que je me retiens de (te) dire

Tu sais, il y a toutes ces choses que je me retiens de te dire, toutes ces choses, que je n'arrive pas à dire, que je n'arrive pas à écrire, ou plutôt à t'envoyer. Et au fond de moi je m'en veux, par ce que ce serai légitime que tu le sache, après tout tu fais partie de ma vie, de mon quotidien, de moi.
Alors j'ai décidé qu'aujourd'hui j'allais crier en silence ce que je ne parviens même pas à chuchoter dans la nuit. À bat les non-dis et les faux-semblants, j'ôte le masque, la pièce est finie.
Je ne vais pas bien. Je ne veux pas dire que je vais mal, car ce n'est pas constant, je connais les rires et les sourires, le mal-être n'est pas le chef d'orchestre de ma vie. Seulement, il y a toujours cette partie de moi, bien ancrée, trop ancrée sûrement, qui souffre de mes doutes de mes incertitudes de mes peurs. Et ces derniers temps, cette partie de moi a explosée, à force de ne pas l'écouter, elle a fini par être incontrôlable.
Il n'y a rien de grave mon amour, ne t'en fais pas. Mais les temps sont durs, je deviens folle. Je ne pense qu'à ce jour où je vais enfin pouvoir te retrouver, m'enivrer à nouveau de ton odeur et de tes mains, leur absence est si présente, cela en devient étouffant.
Il y a des moments, où je ne contrôle plus rien. Je fais des crises de larmes encore et encore. J'arrive plus à respirer correctement, je ne peux plus rien faire, j'ai tellement mal intérieurement qu'une partie de moi aimerai stopper cette douleur, la faire taire. Mais ça fini toujours par passer, c'est éphémère.
Tu sais, ça va aller, ça va passer... mais en attendant je souffre de ton absence. Reviens moi vite mon amour, le temps est long loin de toi, le temps s'ennuie quand tu n'es plus là.