Quatrième

[ Après avoir souffert, il faut souffrir encore, 

il faut aimer sans cesse après avoir aimé ]

Alfred de Musset

Elle,

Elle avait encore une fois agi sans lui demander son avis, elle était encore une fois intervenue sans son consentement. Cette fois-ci, ce fut violent pour le jeune homme, il ne s’attendait pas à la voir chez lui, il ne voulait surtout pas la voir chez lui. 

Il souhaitait garder son appartement vierge de toute trace de cette femme, mais encore une fois il n’avait pas son mot à dire. Elle se plaça face à lui, dans son salon, devant son canapé, celui qu’il aimait tant partager avec ses meilleurs amis. 

La savoir ici le dégoûtait au plus haut point. Il ne voulait pas de sa présence dans son cocon de réconfort, il ne voulait pas de sa présence dans sa vie.

Il désirait simplement qu’elle parte. L’unique fait qu’elle se tienne devant lui le rendait malade,il sentait la nausé le prendre lentement, comme une vague noir de putréfaction, qui balayait tout sur son passage.

Son corps, il tenta d’ordonner à son organisme de faire un mouvement pour chasser cette femme hors de chez lui, mais rien, rien ne vint, celui-ci ne réagissait plus, il était comme paralysé.

Sa voix, il essaya de parler pour lui dire de sortir de chez lui, pour la faire partir de cet endroit qui était le sien. Mais rien, rien ne vint, sa voix ne réagissait pas, sa gorge était sèche.

Asséché par ce déferlement d’émotion, il avait l’impression de la sentir, elle, remonter en lui et lui voler son souffle de vie au passage.

Il avait peur de l’état dans lequel cette femme le mettait, il avait peur de l’emprise qu’elle avait sur lui, il se trouvait pathétique. Pathétique de ne pas savoir réagir, pathétique d’avoir peur d’elle, pathétique de ne pas avoir pu lui tenir tête encore une fois. 

Puis sans rien demander, une fois de plus, elle s’installa sur son canapé, c’était un joli canapé bleu canard, que Eijiro lui avait offert pour son emménagement. C’était le canapé où ils dormaient serré à trois tous les mercredi soir, et elle, elle s’était posé dessus, comme si tout lui appartenait, comme si elle était chez elle.

Sauf qu’elle n’était pas chez elle, elle était chez lui, chez Katsuki.

- Hé bien, c’est comme ça que tu acceuille tes invités, je comprend pourquoi tu n’as pas beaucoup d’ami Katsuki, Le ton de jeune femme était tranchant.

Elle voulait le récupérer, alors elle exerçait toute la pression possible pour le faire ployer, ça avait marché des centaines de fois avec lui alors ça devait fonctionner.

- Ochaco sort de chez moi. Il essaya d'être le plus menaçant possible dans sa voix.

- Non si je suis là c'est pour une bonne raison. Rétorqua-t-elle avec assurance.

Elle le regardait avec une lueur de défi dans les yeux, les bras croisés contre sa poitrine.

Il s’en fichait de sa bonne raison, il n’en avait que faire, la seule chose importante pour le moment était de la faire partir de chez lui. Katsuki songea avec angoisse que sa génitrice allait débarquer d’un moment à l’autre et que si les deux femmes se retrouvaient ensemble, il allait céder. 

- Ochaco sort de chez moi ! Le ton de sa voix se fit presque implorant, il avait peur, il était pressé, il devait à tout pris la faire partir avant que sa mère arrive.

Mais alors que l’angoisse menaçait déjà de l'engloutir, la porte s'ouvrit sur une autre femme, Mitsuki, il était fichue. 

Katsuki déglutis. Son heure était venue, il allait mourir, la seule chose qu’il souhaitait c'était que celle-ci soit rapide et non douloureuse. 

Pendant ce temps à l’autre bout de Tokyo dans un petit bar branché de Shibuya une situation, des plus tendues se jouait. L’air était pesant, les regards étaient tranchants.

Izuku était figé, entre le conscient et l'inconscient, sa tête tournait, son corps lui faisait mal. Il n’en pouvait plus, et il avait peur, peur à en trembler.

- Shoto, pousse toi on passe. Dit Hanta d’un ton froid. Il voulait éloigner Izuku de se tortionnaire au plus vite. 

Le nommé le regarda, en silence, détaillant d’un regard lubrique son ex petit ami. Les deux jeunes hommes ne s'étaient pas croisés depuis leur séparation, il y a deux ans et Shoto ne pouvait que constater que son ancien amant était plus resplendissant que jamais.

Ses jolies boucles vertes s'échouent gracieusement sur son front, ses magnifiques yeux émeraude au mille reflet de jade, était d’une splendeur à faire rougir le soleil. Les sublimes taches de lumière qui ornaient son si beau visage rond aux courbes parfaites, étaient encore plus nombreuses qu'auparavant. Le tout était harmonieux, doux et d’une infinie beauté.

- Hé bien Izuku, tu ne me dis pas bonjour ? Son ton était profond, impressionnant et froid.

Le jeune streamer était terrifié, il avait envie de fondre en larmes et de se cacher dans les bras de son colocataire. Il ne voulait pas lui parler, les souvenirs remontait à toute vitesse et défilaient devant ses yeux humides.

- Shoto, il veut pas te parler alors bouge avant que je ne le fasse. Intervient son meilleur ami.

Celui-ci ne bougeait pas d’un poil, narguant son ancien camarade. Il aimait voir la peur dans le regard de son ex, il aimait le voir trembler lorsqu’il posait les yeux sur lui. Il adorait ce sentiment de puissance que lui conférait la détresse du petit brun.

- Hanta, détends toi voyons, je n’ai rien fais de mal, je lui parle juste, n’est-ce pas Izuku ? Dit-il d’une voix mielleuse et malsaine.

Le dénommé lui, était perdu au plus profond de ses pensés, les images de toutes les choses qu’il lui avait fait défilait devant ses yeux, la peur lui tordait le ventre, s’amusant à lui lacérer les entrailles. 

Toute l’horreur, toute la terreur qu’il avait ressentis pendant ses deux longues années aux côtés de Shoto, toutes les menaces et la violence, tout lui revenait en pleine gueule comme une gifle.

Il avait combattu durement pour réussir à s’affranchir de cet homme, il avait vu plusieurs spécialistes, il avait beaucoup parlé et énormément pleuré. Tout ça réduit à néant juste avec un regard. 

Izuku se sentait démunie, terrifié, impuissant et faible. 

Shoto lui passa devant abandonnant pour le moment sa proie, il quitta le bar sous le regard mauvais du brun, le streamer lui prit une grande inspiration, celle-ci s'était coupée durant l’altercation.

- Hé respire chaton tout va bien, tout va bien d’accord ? Hanta lui parla d’une voix douce afin d'apaiser son colocataire.

Après plus de cinq minutes le jeune homme s'apaisa, les battements de son cœur reprirent un rythme calme et régulier, sa vision redevint nette et le monde cessa de tourner. 

Tout allait bien, c’était fini, la tempête était passée. Il allait bien.

La situation d’Izuku s’était apaisée, mais celle de Katsuki ne faisait qu’empirer.

Il était pris en étaux et n’avait pas la possibilité de s’enfuir. Sa mère se tenait à proximité de la porte d'entrée et Ochaco elle, se tenait non loin du couloir, les deux femmes lui bloquaient tout moyen de fuite.

La panique s’intensifiait de seconde en seconde, il la s’entait remonter avec une lenteur folle le long de son organisme, poussant tout sur son passage. Il en avait mal au ventre, celui-ci se tordait sous le stress ; son bras gauche le démangeait grandement. Il n’allait pas tenir. 

- Hé oh Katsuki je te parle, tu m'écoutes ? l'interrogea son ex petite amie.

Non il n'écoute pas, il ne voulait pas. 

- Il est grand temps que tu murisse et que tu vois les chose en face, Ochaco est la femme idéale, tu le sait déjà, elle veut bien te laisser une seconde chance. Le ton de sa mère était sévère et froid, il n'y avait pas la moindre once d’amour maternelle.

Avait-elle déjà ressenti de l'amour pour son fils ? 

Elle lui accordait une seconde chance, mais lui dans tout ça ? Qui lui demandait son avis ? Qui se souciait de sa validation ? 

Lorsque la jeune femme s’approchèrent pour lui prendre la main, ce fût le déclancheur. Comme s'il avait reçu un électrochoc, son corps se mit en mouvement et il se précipita vers la sortie, bousculant sa mère au passage. Les deux femmes n’avaient pas eu le temps de faire le moindre mouvement qu’il était déjà hors de son domicile. 

Maintenant il devait penser stratégie ; il ne pouvait aller chez son meilleur ami, pour la simple et bonne raison que celui-ci résidait en face, il était donc trop facile d'accès pour les deux vipères.

Il lui restait une possibilité. Katsuki savait que c’était le bon choix, elle n’était pas connu des deux femme et elle l’acceuillerait sans poser de question. 

Le jeune homme grimpa dans sa voiture et démarra l’engin, il devait faire vite pour ne pas être repéré et suivi.

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Bien le bonsoir !

J’espère que vous allez bien. J’ai mis du temps à sortir un chapitre qui est pourtant très court. Je peux expliquer ça avec le fait qu'entre temps j’ai sorti un OS pour la st valentin, donc j’ai un peu délaissé mes autres histoires, mais je vais m’y remettre sérieusement. Et également ma confiance en moi et en mes écrits qui s’est fait la malle, j'avais donc du mal à écrire.

Mais là je suis de retour, en pleine forme et motivé.

Je tien à remercier mes adorables bêtas lectrices, merci pour votre patience et votre bienveillance.

Aller, je vous dit à très vite ( normalement ) 

C’était Son_of_Geo pour vous servir ~ 

Al☆ミ

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