Épuisée, ennuyée, voilà ce qui me caractérise en cet instant, vous êtes sûrement en train de vous demandez que c'est il passé? Rien de bien grave, après m'avoir faite attrapée, j'ai été mise dans une sorte de salle d'isolement, enfin d'après ce que j'ai entendue.

Une salle dans le noir, un noir profond, un peu comme moi en ce moment, je ne suis qu'un profond vide, l'ennuie et l'épuisement moral mon vidé de toute énergie, bien que je n'en avais apparemment pas beaucoup.

Quand on est rien on invente pour combler le vide.

Ça doit faire plusieurs heures que je suis dans cette salle, autrement dit, j'ai passée toute la nuit ici, à m'epuiser moralement.

Peut-être un épuisement nécessaire, pour mon bien, pour leurs bien...sombrant dans le mal, l'oubli, ou pire...la dépression...

La dépression n'est pas un signe de faiblesse, mais plutôt un signe d'avoir essayé d'être fort trop longtemps.

Une lumière aveuglante, m'extirpe de mes pensées, puis un homme entre, me prends par le bras et me fais sortir de cette pièce.

Je remarque une fois sortie que l'on est entouré de plusieurs autres hommes tous portant approximativement le même uniforme ce résumant à, un haut blanc et un bas noir pour certains, blanc pour les autres.

Un homme à ma gauche, un autre à ma droite, il me prennent chacun le bras puis me tirent à travers les couloirs les autres hommes nous suivirent de près.

Portes après portes, couloirs après couloirs ça n'en finit plus.

Je vois après quelques minutes une porte différente des autres, elle est blanche à battants, à côté de celle ci, une plaque où figurait ces informations "zone D", je me rappelle soudainement d'une plaque de la même sorte que j'avais aperçue à l'entrée du bâtiment dans lequel je me trouvais précédemment.

J'ai beau chercher que pouvait signifier ces plaques, l'épuisement moral dont je faisait preuve, réduisait considérablement mes facultés de recherche.

Continuant le chemin, nous n'avons pas tardé à arriver devant une porte grise, probablement en fer, une plaque numérique placée à sa droite.

Ce bâtiment m'a tout de suite l'air plus sécurisé que le précédent, une contrainte? Une défense? Pour qui? Cela ne dépend que du côté dans lequel tu te met.

Je suis placée de force dans une salle beaucoup plus sombre que celle de l'autre bâtiment, une salle plongée dans le noir, le néant...et comme toujours ces voix me revinrent, cette fois le donnant des idées plus mauvaises les une que les autres, mais sûrement la solution.

Tu devrais peut-être céder. 

                          
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