Chapitre 1
Cela faisait déjà plus d'une heure que j'avais quitté l'orphelinat. Mes mains douloureuses, zébrées de lignes rouges, me rappelèrent pourquoi j'avais quitté cet endroit où je vivais depuis plus de 15 ans. Mon sac à bandoulière en cuir brun contenait toutes mes affaires: une robe noir élimée sur pour la messe ou pour les grandes occasions, une salopette trop grande, un chandail jaune qui avait vu des jours meilleurs, une paire de bas gris trouée et le plus important, un carnet à la reliure en cuir noir qui avait été retrouvé avec moi, comme la cape noir que je portais, qui avait été plié dans le fond de mon panier, sur le perrons de l'orphelinat quand j'avais environ deux ans. Un autre cadeau de mes parents était une pierre ressemblant à un diamant en forme de croissant de lune accroché à une chaîne en argent. J'étais un jour allé voir le vieux bijoutier du coin, qui m'avait certifier que cette pierre était de l'adamantine. Je gardais ce précieux bijoux toujours sur moi. C'était mon bien le plus précieux. Je l'effleurai doucement sous mon épaisse cape. Une de mes mèches blanches tomba devant mes yeux et je la replaçai derrière mon oreille. Un vent d'hivers faillit rabattre ma capuche sur mes épaules, mais je la tenais à deux mains et la forçai à rester plaquée sur ma tête. Il était environ minuit. J'avais attendu que tout le monde soit endormie avant de me glisser par la fenêtre du dortoir et de m'échapper dans la nuit. J'avais rassemblé toutes mes économies pour réussir à m'acheter une carte de Thorna. Mon but était de me rendre à Kiev, la ville elfique la plus importante du pays. Je serais enfin accepter par les autres malgré mes oreilles pointues et ma peau pâle. Les humain détestaient les elfes à cause qu'ils avaient mieux prospéré grâce aux minerais qu'ils avaient trouvés dans des plateaux montagneux. Les elfes étaient maintenant au pouvoir et les humain se sentait délaissées à cause du manque de richesse en pierres précieuses sur leurs territoires. Ils ce revengeaient donc sur les premiers elfes venues. J'avais hâte d'arriver pour enfin ne plus être une souffre-douleur. J'avais calculée qu'il me restait encore environ trois heures de marche avant d'arrivée à Kiev. Un frisson me parcouru la colonne vertébrale. J'avais un mauvais pressentiment. J'avais l'impression que la forêt dense et noir dans laquelle je marchais se refermais sur moi. Quelque chose bougea dans le noir. Je me retournai, mais ne vit rien. Un courant d'air froid passa à toute vitesse à côté de moi. Ma capuche tomba sur mes épaules. Je tournai sur moi-même et cherchai quelque chose pouvant me servir d'arme, mais ne trouvai rien. Je devint de plus en plus anxieuse. Et s'ils y avaient des Saigneurs dans les parages? Pourquoi suis-je partie en pleine nuit? Me dis-je, faisant encore plus grandir ma peur. Je sentais le danger dans les parages. Je me mis à trembler de tout mon être. Il était possible que ce soit un Saigneur, ces êtres qui avait choisi la vie éternelle et le contrôle des ténèbres en buvant du sang. Ils sortaient particulièrement la nuit, aimant se fondre dans les ombres. J'en avais déjà vue un une fois. J'étais allé faire des courses au village, quand une charrette avait passé avec une cage contenant l'un d'eux. Une bosse sur le pavé avait fait bondir la cage. Le monstre avait levé les yeux et m'avait regardé de ses yeux rouges. Il m'avait souri et ne m'avait plus quitté du regard jusqu'à ce que la charrette eu disparut au tournant de la rue. Nous allons nous revoir, Era, avait-il murmuré juste avant de disparaître de ma vue. Les autres passants qui c'était arrêter pour le regarder n'avaient pas eu l'air de l'entendre. Comment sait-il mon nom? Une peur glacé avait déferlé en moi tandis qu'il disparaissait. J'essayai de me calmer tandis que ce souvenir me glaçait le sang. Ressaisi-toi! Ça doit sûrement être un cerf qui rôde dans les parages. J'inspirai profondément. Une branche d'arbre craqua soudain et détruit tous mes effort pour reprendre courage. Je n'eus même pas le temps de me retourner qu'une voix souffla à mon oreille:
-Bonjour, Era.
Je sursautai violemment. Je me retournai, mais il n'y avait rien.
-De l'autre côté, dit la chose à mon oreille.
Je me raidis. Je sentais son haleine chaude et fétide contre mon cou. Quel est cette chose qui connaît mon nom? J'avais énormément peur. L'adrénaline déferla dans mes veine et j'eus ce que je pensai être une bonne idée. J'avançai légèrement la tête vers l'avant avant de la projeter de toute mes forces vers l'arrière. Un craquement sonore retentit. Je me retournai et vis la créature aux yeux rouge et aux cheveux blond me regarder avec une haine profonde à vous en faire faire des cauchemars pendant des semaines. L'homme ce tenait le nez à deux mains et du sang coulait entre ses doigts. Ça valait le coup d'avoir un mal de tête! Pensai-je en courant à toute vitesse pour échapper à ce monstre. J'avais à peine fait quelques pas que je me retrouvai au sol. J'avais la bouche remplit de neige et j'essayai dans cracher quelques peu. J'essayai de bouger, mais des mains fermes m'en empêchèrent.
-Tu vas payer pour ce que tu viens de faire, sale garce! Dit-l'homme aux yeux flamboyant.
Il me retourna et me pris par la gorge. J'essayai de déloger ses mains avec les miennes, mais sa poigne de fer était comme un étaux m'enserrant le cou. Il me souleva de terre et me plaqua contre un arbre. Je commençais à manquer cruellement d'oxygène et des points noirs dansaient devant mes yeux. Merde! Je vais mourrir axfixié à cause que j'ai eu la malchance de croisé un Saigneur... Au moins j'aurai réussi à lui cassé le nez! J'étais sur la pointe des pieds, essayant de chercher de l'air. Il fini par lâcher ma gorge. J'étais sur le bord de m'effondrer par terre, mais il me retenait d'une main sous le menton. Il me tourna la tête vers la gauche, dévoilant mes veines sous ma peau pâle. Je vis l'éclat de ses yeux changer. Finalement l'axfxie aurait peut-être été mieux...
Il sourit, dévoilant ses crocs pointus et tranchantes. Ils les enfonça soudainement dans mon cou. Je poussai un cris de douleur. Leur nom reflétait bien leur façon d'attaquer leurs victimes. Une traîner de sang coulait le long de mon épaule et tachait mes cheveux blanc. La douleur était insoutenable, j'avais l'impression qu'on me déchiquetait la gorge. Je perdais mes forces à vu d'œil et j'étais sur le point de m'évanouir, quand je me remémorai une comptine pour enfant que je n'avais pourtant jamais entendu à l'orphelinat.
La lumière peut tout éclairer
Même les ténèbres les plus profondes
La lumière de ton cœur est plus puissante que tout
Il n'en tient qu'à toi de t'en servir
Je la murmurai doucement en me la remémorant. Soudain, une énergie déferla en moi et une lumière d'un blanc pure jaillit autour de moi. Le monstre poussa un crie et disparut. Je m'effondrai par terre, épuisé. Mes yeux étaient lourd et je faisait un effort surhumain pour ne pas les fermés. Je voulais me relever et continuer mon voyage, mais je n'en avais pas la force. La douleur dans mon cou était vraiment atroce et elle m'arracha des larmes. Une paire de botte apparu dans mon champs de vision. Une autre la suivirent.
-Est-ce qu'elle est vivante? dit une voix rendu aigu par la frayeur.
Quelqu'un posa deux doigt sur mon poignet.
-Son pou est faible, mais elle est toujours vivante. Vite! Aide-moi à la mettre sur mon cheval, nous allons l'apporter à l'hôpital de Kiev, dit une voix plus grave.
-Par le Grand Maître! Elle se vide de son sang!
-C'est à cause de l'anti-coagulant contenu dans la salive des Saigneurs.
Un visage apparut devant moi. Il avait à première vu à peu près le même âge que moi. Il avait des cheveux brun et bouclés. Ses yeux vert reflétaient son inquiétude.
-M'entends-tu? me dit-il de sa voix ferme.
J'essayai de dire oui, mais seul un son entre le gargouillis et le grognement sorti de ma bouche.
-Nous allons te transporter à Kiev. Si tu est d'accord, cligne des yeux.
J'approuvai d'un battement de cils.
-Soulevons-la à mon signal, Carl. Un... Deux... Trois... Go!
Je poussai un cris quand ma tête pivota. J'avais l'impression que ma gorge était rongé par les flammes. Il me transportèrent un peu plus loin, où des chevaux attendaient. Le plus près était brun et blanc et l'autre était blond.
-Tiens-la, moi je vais monter sur mon cheval et tu me la passeras ensuite.
-D'accord, Edward, dit le fameux Carl.
Une fois hisser sur le cheval le plus foncé, je fermai les yeux pour me calmer. Je sentais la présence d'Edward dans mon dos. J'étais rassuré de savoir que je n'étais plus seul. Le cheval commença à avancer. La brûlure dans mon cou s'intensifia et je m'évanouie.
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